Les points positifs:
Les points négatifs:
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« Je ne comprendrai jamais pourquoi Superman porte le même costume tous les jours.. » – Harley Quinn
- Scénario : Amanda Conner, Jimmy Palmiotti – Dessin : Chad Hardin
- Harley Quinn Tome 1 – 3 Juillet 2015 – 233 pages – 19 € – DC Renaissance
S’il y a bien un personnage que j’apprécie tout particulièrement chez DC Comics, c’est Harley Quinn. Manque d’originalité vous allez me dire ? Oui, et je l’assume pleinement. Mais il m’est impossible de résister face à elle et à son caractère des plus enchanteurs depuis la première série animée Batman. C’est plus fort que moi. C’est pourquoi je me suis emparé de ce tome dés sa sortie alors que je l’avais déjà en anglais. J’entends déjà mon castor me dire que je ne suis qu’un pauvre fou, mais je fais encore ce que je veux à ce que je sache. Et pour le plaisir de tous, je vais vous présenter ma psychiatre préférée. Mais comme je dois encore parler des scénaristes et du/des dessinateurs (faut croire que Monsieur A. pense que vous ne savez pas lire les petites lignes ou les premières de couverture…) : Ce sont donc Amanda Conner et Jimmy Palmiotti qui ont la lourde tâche de rendre vie aux personnages, et les couleurs reviennent à Chad Hardin. Un tonnerre d’applaudissement pour eux, merci.
Harley Quinn est donc à la base une magnifique psychiatre blonde à l’asile d’Arkham qui tombe dans le vilain piège affectif du Joker. Cupidon hop. Amour à sens unique (ou non ? Qui sait ?). MAIS, MAIS, MAIS. Le Joker n’est pas présent dans ce tome (Oui, pointez du doigt le vilain Urban Comics qui le montre sur la couverture…). Harley Quinn est donc seule sous les projecteurs dans ce tome. Ou presque, car elle rencontrera dans sa quête bon nombre de quidam qu’elle assommera ou aidera en fonction de ses envies. Sans oublier la pulpeuse Poison Ivy qui forme un duo parfait avec Madame Quinzel. Pas de vilain Batman (juste un petit petit), pas de vilain Joker, ni de vilaine Catwoman. Que des chiens, un peu de chat, un rhinocéros, un pélican, un ours, un singe, un aigle, des zèbres, un oiseau, et un castor. Mais beaucoup de chiens… OUI. C’EST UN VERITABLE ZOO.
Mais je dérive, je dérive. Le tome s’ouvre sur le chapitre #0 et s’étale ensuite jusqu’au #8. Quelle surprise de voir Harley briser le quatrième mur (comme on dit dans le jargon gracieux de la haute classe sociale) dés les premières pages en nous adressant directement la parole. Mais les auteurs nous interrompent en demandant à Harley quel dessinateur elle souhaite pour se représenter. S’en suit donc une myriade de dessins pour gagner son cœur en passant entre autres par Becky Cloonan, Tony S. Daniel, Stéphane Roux, Dan Panosian, Jim Lee, Bruce Timm, Dave Johnson, Sam Kieth, Darwyn Cooke et Chad Hardin. Un festival de couleurs donc, mais la palme revient au dernier (bizarrement) : CHAD HARDIN. Encore un tonnerre d’applaudissements pour lui, merci. On apprend aussi que le grand Jim Lee a de quoi assommer Batman avec seulement son salaire mensuel. BRAVO.
On arrive donc ensuite au chapitre #1 (après le zéro, c’est logique, vous me direz, mais comme je ne vais pas tout faire jusqu’à 8, je vous arrête tout de suite.), et c’est là qu’Harley prend la route. DIRECTION LA CÔTE EST. NEW YORK CITY. LA GROSSE POMME ETC… C’est en tout cas ici qu’Harley veut prendre son nouveau départ. Et quoi de mieux qu’un héritage d’un ancien patient pour commencer ? Ce qui lui donne droit à tout un immeuble à Coney Island, locataires compris. Fort heureusement, ceux-ci sont arrangeants, voire beaucoup trop. Mais qui va payer tout ça maintenant et avec quel argent ? Et c’est là que ça se gâte pour Harley. Elle apprend très vite et pas vraiment avec aisance qu’un contrat est mis sur sa tête. Les soucis s’accumulent donc et Harley doit trouver un emploi. Elle passe donc par de la course de roller assez violente, par la psychiatrie, en hommage à ses origines, mais dans une maison de retraite cette fois. Poison Ivy revient de plus belle pour l’aider à libérer de pauvres bêtes destinés à l’euthanasie (grosse mission de sauvetage). Et le clou du spectacle, elle va aider Sy Borgman, ancien espion américain, à tuer 4 espions russes pour un conflit datant de la Guerre Froide. Un régal. Et tout ça, dans la joie et la bonne humeur.
Car oui, on se surprend souvent à sourire, voire à rire dans ce tome. L’humour , surtout noir, est quasi omniprésent, mais ne prend en aucun cas le dessus sur la mince intrigue. On a même droit à un petit DiDio à la fin du tome pour le clin d’oeil qui se fait tapisser la fenêtre de son bâtiment avec des excréments de chiens envoyés délicatement par une catapulte dirigée par Harley depuis son appartement ! Mais cela peut aussi atteindre le gore, quand par exemple on assiste à un empalement sur une corne de rhinocéros. OUI, vous l’avez compris il y en a pour tous les goûts.
Côté dessin, Chad Hardin s’en sort avec brio et nous montre Harley sous toutes ses coutures. D’une case à l’autre, on découvre toujours une nouvelle émotion de la petite Quinn. Les décors et toutes ces mimiques faciales et gestuelles arriveraient presque à la rendre réelle, ainsi que tous les autres personnages : Mention spéciale à Ivy qui est totalement différente de ce que l’on sait d’elle vis à vis de Batman. On a affaire à un degré de réalité assez poussé sans pour autant nous faire le tour du quartier, mais on reconnaît bien l’aspect du Bronx qu’on s’imagine depuis tout petit. Les scènes d’action restent acceptables, et passeront de la violence pure au burlesque absolu en continu.
Quand à Secret Origins, l’histoire dure douze pages et se contente de narrer une alternative aux, comme indique le titre, origines de l’arlequine. On a de très beaux dessins de Stephane Roux et une histoire assez différente de celle que l’on connaît. Mais comme le dit Harley, l’histoire change à chaque fois qu’elle la raconte. Donc à vous de juger !
Est-ce que vous parlez à votre castor ? Harley Quinn le fait avec brio et assure très bien le monologue. Je ne saurais que vous conseiller ce tome qui permet aux ennemis de Harley de se réconcilier avec et à tous les autres de continuer à nager dans le fleuve de l’Amour, de la folie et de la violence gratuite avec Harley ! Il ne vous reste plus qu’à attendre la suite qui arrivera d’ici peu de temps, je l’espère pour vous, car moi je la connais et c’est toujours aussi bon. Humour, boucherie et animaux sont les maîtres-mots dans ce tome qui doit figurer dans toutes les bibliothèques de chaque lecteur qui se respecte !
J’hésitais mais là c’est bon je prend.
Par contre dans les points négatifs selon moi la converture, un peu comme une promesse de la présence du Joker mais non.
ça a l’air bien? la suite en vo est aussi bien ?
Ahahah ça fait du bien de voir quelqu’un qui aime ce titre ! Et puis Bernie the Beaver quoi <3
@Red(Tornado)son pour la suite il y a du très très bon et du moins bon. Dans l'excellent tu auras droit par la suite à un team-up Power Girl / Harley Quinn génial !
Pour ma part, j’ai trouvé ça assez moyen et relativement caricatural….
Je ne peux que te rejoindre. Beaucoup de lourdeurs pour ma part. Une déceptiona u final.
Vive harley quinn!!!!!