Review Express VO – Semaine #195 : Convergence #8

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Convergence : Blue Beetle #2
Le Top de la semaine

  • Suiciders #4
Le Flop de la semaine

  • Arrow Season 2.5 #20

Bonjour (ou plutôt bonsoir si vous venez de voir l’article publié) et bienvenue dans cette nouvelle édition des Review Express VO ! Comme chaque semaine depuis maintenant bien longtemps, la fine équipe de DC Planet s’est réunie en ce jour saint pour vous proposer ses critiques et avis sur les toutes dernières sorties vo de chez DC Comics et Vertigo !

Et c’est non sans allégresse que nous avons accueilli cette dernière semaine de Convergence qui a vu également débarquer la dernière fournée des mini-séries tie-ins, avec ma foi quelques bons numéros là-dedans ! C’est une toute autre discussion qui s’ouvre avec la conclusion de l’event délivrée par Convergence #8 qui a mérité sa review dédiée, et sujette à bien des conversations !

Pour le reste, comme d’habitude, c’est à vous de parcourir nos petites reviews puis ensuite de partager vos avis sur vos lectures de la semaine dans la section des commentaires ! Êtes-vous aussi heureux que nous à l’idée de reprendre vos lectures habituelles ? Faites-nous en part, on a envie de savoir !


VERTIGO

 

EFFIGY #5

review EFFIGY #5

Scénario : Tim Seeley Dessins : Marley Zarcone

Intriguant, c’est encore et toujours le mot que je préfère utiliser pour qualifier le récit de Tim Seeley. Mais ce numéro part un peu moins dans les délires fous des précédents pour se concentrer sur les interactions entre les personnages, et notamment entre Chondra et sa mère, l’inspecteur Moore et Edie. Des dialogues travaillés et dont voit clairement que l’auteur se sert pour faire un passer un message, dénonçant certaines dérives sociétales ou au contraire, prenant la défense de certaines minorités. Mais les dialogues ont cette prestance que, malgré leur manque de subtilité, le message passe très bien. Quant à l’histoire, l’enquête continue dans cette ville d’Effigy Mound peuplée de gens tous plus tarés les uns que les autres, et dont on commence à apprécier certains plus que d’autres. Visuellement, ça reste dans le même ton que les précédents : les personnages sont bien reconnaissables et expressifs, et il y a une empreinte très bande dessinée qui donne son identité à la série, sans que ça ne soit une claque graphique pour autant. Un numéro à la lecture plus facile que les précédents, et ça ce n’est pas un mal.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

SUICIDERS #4

review SUICIDERS #4

Scénario : Lee Bermejo Dessins : Lee Bermejo

On continue notre avancée dans ces histoires qui au fond sont quand même bien passionnantes. N’allez pas croire qu’on a droit à des révélations qui chamboulent absolument tout, mais ça reste très intéressant, et en plus le parallèle ente les histoires est toujours aussi travaillé. Franchement, ce titre se lit tout seul, il suffit de se laisser guider par Lee Bermejo maître de son histoire, et de ses personnages charismatiques et imposants. Mêlant toujours noirceur, angoisse et violence, on avance petit à petit dans ce monde déchu où la violence exulte et ravit les citoyens de New Angeles. J’aime beaucoup le soin apporté à la colorisation qui permet par quelques touches de couleur de clairement mettre en avant des détails qui ont toute leur importance.

Bien sûr, il va de soi que ce titre ne plaira pas à tout le monde, mais moi je l’aime. Et si au début la lecture en single me paraissait moins appropriée que celle en TPB, je me dois de retirer ceci car c’est très appréciable de lire chaque mois ces quelques pages, et cette mensualisation permet d’alléger peut-être un peu la violence qui se dégage des combats entre les Suiciders.

– Harley

Note : 9/10

THE SANDMAN : OVERTURE #5

review THE SANDMAN : OVERTURE #5

Scénario : Neil Gaiman Dessins : J.H. Williams III

The Sandman : Overture est enfin de retour… C’est pas comme si… Je ne sais même plus depuis combien de temps on attendait la suite de cette histoire. Maintenant, c’est vrai que quand on se retrouve face à la première page noire avec un peu de texte, on a envie de crier au scandale, à l’arnaque d’avoir attendu aussi longtemps pour ça, sauf que par la suite, J.H. Williams III fait ce qu’il sait faire de mieux, nous éblouir toujours un peu plus à chaque page. On a droit à un bilan de famille, une réunion mère/fils, le livre du destin, et divers aspects de Dream. C’est fortement intéressant, très riche, comme tout le reste de l’univers dépeint par Neil Gaiman, mais il manque un je ne sais quoi. Je ne retrouve pas la poésie et la mélancolie trouvée d’ordinaire dans le titre, alors que pourtant on reste dans la même veine. Peut-être que je prends le numéro à l’envers car je suis exaspérée par le retard pris par ce préquel, mais toujours est-il qu’il me manque quelque chose pour vraiment me retrouver immergée dans cet univers que j’aime tant. Etrange avez-vous dit ? Oui, car moi même je ne saurais vraiment pourquoi, ni comment l’expliquer, mais pourtant c’est l’idée qui ressort de ma lecture.

– Harley

Note : 7/10


BEYOND & DIGITAL FIRST

ARROW SEASON 2.5 #20

review ARROW SEASON 2.5 #20

Scénario : Marc Guggenheim Dessins : Joe Bennett

Plus le temps passe et plus je me rends compte (erreur de jeunesse ?) que le concept de ce comic-book ne pouvait définitivement pas tenir plus longtemps, surtout à présent que la saison 3 est terminée. Pour les quelques numéros restants, le titre n’a plus grand chose à apporter (si ce n’est : rien) et l’on commence à s’ennuyer sérieusement. Certains points de changement pour quelques personnages sont abordés ici (mais qui se soucie de la promotion du Captain Lance ? Hein ?), et un vilain somme toute lambda fait une brève irruption dans la vie d’Oliver Queen. On se doute très bien de comment ça va finir, et à vrai dire, on s’en fiche carrément. Les dessins ne sont toujours pas fameux, mais ont au moins le mérite de coller aux traits des acteurs de la série tv. Mais je vous ai dit que l’intérêt de ce comicbook est à présent au plus bas ? Faites-vous plaisir, économisez votre euro pour un autre titre de la gamme Digital First !

– ArnoKikoo

Note : 4/10

BATMAN ’66 #61

review BATMAN '66 #61

Scénario : Ray Fawkes Dessins : Jon Bogdanove

Suite et fin de cette nouvelle histoire consacrée à Marsha, la Queen of diamonds. Nous retrouvons le dynamic duo en bien mauvaise posture : la batmobile vient d’exploser et Robin est encore envoûté par le mystérieux charme de Marsha. Heureusement, Batman trouvera la solution à ce problème, mais il devra faire face à de nouveaux ennuis : le commissaire Gordon lui-même est la nouvelle victime de la reine des diamants, et le chevalier noir ne compte pas laisser cette criminelle agir en liberté. Le numéro est bien rythmé et l’on voit que Ray Fawkes a su s’approprier l’ambiance de la série, c’est fun et groovy et les scènes d’action s’enchaînent rapidement, ce qui contribue largement au plaisir de la lecture. Graphiquement, Jon Bogdanove est fidèle à lui-même, et nous livre une bien belle prestation. Mention spéciale à sa Marsha, dessinée dans un style pin-up qui colle parfaitement au personnage. Comme toujours, je ne peux que vous conseiller la lecture de Batman ‘66, l’essayer, c’est l’adopter.

– Zeppeli

Note : 8/10

BATMAN : ARKHAM KNIGHT #14

review BATMAN : ARKHAM KNIGHT #14

Scénario : Peter J. Tomasi Dessins : Ig Guara, Julio Ferreira

Toujours très peu à se mettre sous la dent dans Batman : Arkham Knight ; des complots entre vilains, un Batman qui tombe dans un piège basique, le retour d’un ennemi bien connu des fans de la saga. Et puis de la baston, on place la Batmobile, on met en scène l’utilisation du mode détective, histoire de se rappeler qu’on se situe dans l’univers des jeux de Rocksteady. Mais cette intrigue (ici bien introductive) peine à véritablement intéresser, et on se prend à tourner les pages sans envie, simplement pour continuer de lire le comicbook parce qu’on l’a commencé.

– ArnoKikoo

Note : 5/10

BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #47

review BATMAN : THE JIRO KUWATA BATMANGA #47

Scénario : Jiro Kuwata Dessins : Jiro Kuwata

Nouvel arc pour le Batmanga, et comme toujours, cela promet d’être assez rocambolesque. C’est une histoire en deux parties qui commence ici, et il est une fois de plus question de cambriolages. Ce thème récurrent de la série permet une fois de plus à Jiro Kuwata de laisser libre cours à son imagination débordante, et l’on a ainsi droit à une galerie de vilains assez WTFesque. C’est en effet un plongeur et deux chevaliers en armure qui vont tenter de s’emparer des richesses de Gotham… Evidemment, le dynamic duo répondra présent, et l’on a droit à des affrontements dans le plus pur style nippon du mangaka, qui nous livre une fois de plus un travail de qualité, si l’on s’en tient aux standards de l’époque. C’est diablement efficace et ce premier numéro met bien l’histoire en place. Le cliffhanger final est plutôt intriguant, et l’on s’attend à lire un épisode centré sur une enquête la semaine prochaine, alors je vous avoue que tout cela me rend totalement impatient. Une fois de plus, Jiro Kuwata joue la carte de la sécurité, mais le charme rétro de la série prend toujours, et la fin prend un tournant inattendu, ce qui fait de ce numéro une bonne pioche.

– Zeppeli

Note : 7/10

FABLES : THE WOLF AMONG US #25

review FABLES : THE WOLF AMONG US #25

Scénario : Dave Justus, Matt Struges Dessins : Shawn McManus

L’enquête suit son cours, alors que Bigby et Snow sont confrontés à un barbe bleue bien menaçant. L’on sent que plus la résolution du mystère est proche, plus les dangers sont grands. Des secrets inattendus seront une fois de plus révélés, grâce à un personnage que l’on pourrait croire totalement anecdotique. Tout s’enchaîne de façon logique, mais le récit parvient tout de même à surprendre le lecteur. Comme chaque semaine, The Wolf Among Us poursuit son chemin de petite série polar, à l’âme très vertigo, qui saura rappeler aux plus fidèles des lecteurs du label sa grandeur passée. En ce qui concerne la partie flashback, on continue de découvrir l’histoire de Salem et de la farce de mauvais goût que jouent des sorcières à l’une de leurs camarades. On pourra cependant regretter l’absence de développement des éléments liés au personnage d’Ichabod Crane, qui tend à se faire un peu oublier pour le moment, bien qu’il soit clairement l’un des personnages-clés de l’intrigue. Mais ne vous inquiétez pas, j’ose croire qu’il refera bientôt surface.

– Zeppeli

Note : 8/10

SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #36

review SENSATION COMICS FEATURING WONDER WOMAN #36

Scénario : Caitlin Kittredge Dessins : Scott Hampton

Cette semaine, c’est Caitlin Kittredge qui s’occupe du scénario pour Sensation Comics, et elle nous entraine dans un monde civil avec des créatures spéciales au passage et Wonder Woman qui s’impose en chevalier qui viendra sauver les enfants de la créatures. Du moins essayez car l’histoire n’est pas si simple et même Batgirl vient s’en mêler. Mais bon, par contre côté planches, là, je n’ai pas accoché du tout. C’est assez spécial. On navigue entre le très détaillé et fidèle et le flou sans visage sans détail. C’est très perturbant, mais heureusement l’histoire est intéressante et permet de ne pas trop perdre l’intérêt du lecteur. Maintenant, je ne sais pas vraiment s’il y a beaucoup de gens qui lisent ce titre toutes les semaines.

– Harley

Note : 6/10


CONVERGENCE

 

CONVERGENCE : ACTION COMICS #2

review CONVERGENCE : ACTION COMICS #2

Scénario : Justin Gray Dessins : Claude St. Aubin

De jolis combats, un peu de fan-service une résolution expéditive, trop peu pour cet Action Comics qui ne présente pas grand chose de plus qu’une grande partie des numéros de Convergence. En plus d’être peu original, le numéro a de décevant son envie de normaliser Superman : Red Son, réduisant Staline à un vilain quelconque et le machiavélique Lex Luthor, assez mémorable dans l’oeuvre de Millar, à un Luthor lambda, rapidement dépassé par les événements et sans portes de sortie. On apprécie néanmoins la présence de l’amour dans les motivations des personnages (oui, bah, oui), assez sincères mais sous-exploitées, et la capacité des numéros de Convergence à réduire les grands récits en continuité ou non à de simples épisodes passagers, très simplistes et très routiniers. Bien entendu, rendre compte de Red Son ou des bons récits de Power Girl était difficile en deux numéros, mais ici, mis à part la forme, on ne retrouve rien des qualités propres aux auteurs et aux personnages eux mêmes qui font qu’on s’y est intéressé ou qu’on s’y intéresse habituellement. Un combat, un deus ex machina de Superman, et une habituelle conclusion sur la chute des méchants – sentiment de déjà lu empirant, ce numéro reste moyen, et pas du tout destiné aux nostalgiques des univers qu’il présente, tant il n’en exploite pas le sel. Bref, à ne pas lire, sauf pour les complétistes (qui ont beaucoup d’argent).

– Corentin

Note : 5/10

CONVERGENCE : BLUE BEETLE #2

review CONVERGENCE : BLUE BEETLE #2

Scénario : Scott Lobdell Dessins : Yishan Li

Ce tie-in se révèle donc comme une des meilleurs surprises de ce qu’aura proposé Convergence. C’est fun, plaisant et fichtrement fidèle à ce que fut une certaine époque bénie pour Ted Kord. Tout le côté buddy guy du personnage est conservé et la caractérisation est parfaite, et elle vient de Scott Lobdell. Capable donc parfois de proposer quelque chose de bon. C’est toujours suprenant. Encore plus dépaysant que le premier numéro en nage. Une alliance entre The Question, Atom et Blue Beetle contre une Légion des Super-Héros surpuissante et surtout quasi complète (vous imaginez le nombre de persos), ça peut paraître débile et c’est complètement assumé comme comic. Lobdell finalement est bon quand il ne se prend pas au sérieux. Comme l’ont souligné beaucoup de fans sur internet voir The Question venir à vout de Brainiac 5 via une éngime, c’est tellement what the fuck que c’est génial. Yishan Li joint un style cartoon/manga à une approche classique qui donne un cachet vraiment intéressant à ses planches. Du très bon donc.

– MFW

Note : 9/10

CONVERGENCE : BOOSTER GOLD #2

review CONVERGENCE : BOOSTER GOLD #1

Scénario : Dan Jurgens Dessins : Alvaro Martinez, Raul Fernandez

Si le premier numéro m’avait vraiment séduit par son lien direct avec l’histoire principale et sa complexité (toute relative) qui faisait bien plaisir, force est de constater que l’essai n’est pas transformé. Le team-up avec Blue Beetle fait vraiment plaisir, on se sent comme au bon vieux temps mais au final Jurgens arrive moins efficacement à mêler évènement en lien avec l’intrigue principale menant à Convergence #8 et scènes plus décomplexées. Le souci est que Jurgens a trop de peu de places pour à la fois nous donner de l’émotion et des dialogues aux petits oignons comme il sait si bien le faire et des développements nécessaires mais un peu plus fastidieux cette fois-ci. La faute à la pagination donc qui bride une potentielle excellente histoire en une lecture digeste distrayante mais globalement moins sympathique. Je ventais la dernière fois que la série fasse avancer l’histoire principale et la mythologie Booster Gold, j’aurais préféré qu’on se concentre uniquement sur le dernier point finalement au vu de ce qu’a été Convergence #8.

– MFW

Note : 6,5/10

CONVERGENCE : CRIME SYNDICATE #2

review CONVERGENCE : CRIME SYNDICATE #2

Scénario : Brian Buccellato Dessins : Phil Winslade

Mr Bruccellato continue son petit train train de baston entre les membres de la Justice Legion Alpha et les membres du Crime Syndicate. Bien que certaines tentent des alliances, ça reste quand même de la soupe de poings et d’astuces pour mettre son adversaire à terre. Au milieu on retrouve Wonder Woman prête à en découdre mais qui tombera sur un os revenu d’entre les morts, pour ma plus grande joie, je dois l’avouer. J’avais peur que les éléments développés dans le premier numéro soient oubliés, mais non, ils sont utilisés à bon escient dans ce second round. Bon après, c’est certain que ça ne casse pas trois pas à un canard, mais cette histoire reste tout de même intéressante avec une héroïne qui se distingue des autres personnages à travers sa rédemption. Personnage que l’on reverra par la suite, je n’en ai aucune inquiétude.

Les planches sont assorties au récit, old school à souhait, sans grande ambition mais tout à fait efficace. Bien sûr pour un public pointilleux, il y aurait beaucoup à redire, mais ce Convergence : Crime Syndicate m’a particulièrement plu par rapport à d’autres lectures de cet événement.

– Harley

Note : 7/10

CONVERGENCE : DETECTIVE COMICS #2

review CONVERGENCE : DETECTIVE COMICS #2

Scénario : Len Wein Dessins : Denys Cowan, Bill Sienkiewicz

On retiendra de ce numéro surtout les dessins de Denys Cowan (j’apprécie beaucoup son style aux crayonnés très appuyés par un Bill Sienkiewicz bien en forme) et le style narratif à l’ancienne qu’adopte Len Wein pour essayer de coller au style de l’époque (les pensées des personnages qui font écho à l’action, les cases de narration très descriptives). Point de lourdeur, mais une pointe de « à l’ancienne » qui séduira sûrement quelques nostalgiques. Seulement, voilà, il en faudrait un peu plus pour que ça tienne la route, et l’histoire peine à captiver. Pourtant on part d’un bon sentiment. Malgré l’affrontement obligé par Telos, le Superman de Red Son se comporte en vrai Superman (et c’est d’ailleurs le Batman de cet univers qui paraît d’un coup très antipathique, comme Huntress d’ailleurs). Mais on se cantonne très vite à un débat d’idées, et surtout à des répressions de bagarres en boucle, pour une conclusion vraiment décevante. De toute façon, et c’est mon camarade Corentin qui l’expliquait, l’univers Red Son n’a pas énormément d’intérêt à être développé dans cet event, mais c’est toujours rigolo comme crossover d’univers ici. Rigolo. Mais pas indispensable, hélas.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

CONVERGENCE : INFINITY INC. #2

review CONVERGENCE : INFINITY INC. #1

Scénario : Jerry Ordway Dessins : Ben Caldwell

Encore beaucoup d’action dans cette seconde partie de la mini dédiée aux héros de Infinity Inc., avec un peu plus d’envie que pour d’autres séries. Si les combats peinent à être passionnants, le scénario développe suffisamment d’empathie pour ses personnages pour que la formule fonctionne, surtout sur les dernières pages où on sent une envie de rendre justice à une équipe un peu oubliée aujourd’hui. Néanmoins, le récit fait un peu trop fouillis et accélère sur sa fin, on se heurte au problème des séries en deux numéros, où il était important de développer un cliffhanger sur le premier et tout aussi important de conclure, dans le peu d’espace imparti, sur le second. En clair, le numéro est déséquilibré, pose quelques problèmes si l’on ne suit pas la série principale (vous me direz, ce n’est pas gravissime, vu que c’est un tie-in officiel, comme toutes les autres parutions de ces deux mois), et réduit l’impact par le manque de place de ce trop plein de compression. Un numéro qui veut trop en faire, et s’il ne s’en sort pas si mal, ne parlera pas à grand monde, hormis les vrais nostalgiques, en plus d’être servi par un dessin tout juste banal, pas toujours inspiré.

– Corentin

Note : 6/10

CONVERGENCE : JUSTICE SOCIETY OF AMERICA #2

review CONVERGENCE : JUSTICE SOCIETY OF AMERICA #2

Scénario : Dan Abnett Dessins : Tom Derenick

Soyons clairs : je n’aime pas du tout la série principale Convergence. Cependant, il faut avouer que certains tie-ins sont de qualité, sans que cela ne casse vraiment des briques. Et ce numéro fait partie de cette catégorie. C’est plutôt sympathique et l’on se plaît à voir la version pré-new 52 de la JSA affronter une machine de guerre qwardienne. Le scénario n’est franchement pas du tout original, et relève du cliché absolu, mais c’est un bel hommage au Golden Age des comic-books, dont sont issus les héros qui sont mis en scène. Certes, cela ne révolutionnera pas l’histoire de DC Comics, mais c’est très sympathique de voir ces vieux héros faire leur dernier (?) tour de piste, et j’ai franchement apprécié ce petit moment en leur compagnie. Abnett signe donc un script tout à fait efficace, sans être génial, et le tout saura clairement divertir les amateurs de comics anciens. Graphiquement, le travail de Tom Derenick est fort appréciable, et colle bien à l’ambiance du titre. Fans de la première heure, foncez. Pour les autres, vous ne ratez pas grand chose.

– Zeppeli

Note : 6/10

CONVERGENCE : PLASTIC MAN AND THE FREEDOM FIGHTERS #2

review CONVERGENCE : PLASTIC MAN AND THE FREEDOM FIGHTERS #2

Scénario : Simon Oliver Dessins : John McCrea

Encore un titre issu de Convergence qui mérite le coup d’oeil. Franchement, voir Plastic Man lutter contre les nazis avec les Freedom Fighters, c’est tellement improbable que ça en devient incroyablement intéressant. Alors, certes c’est encore une fois loin d’être subtil, mais c’est très drôle. Simon Oliver nous propose une histoire bien rythmée et ultra fun, qui saura plaire à ceux qui ne savent pas faire sans arriver au point Godwin au bout de 5 minutes lorsqu’ils parlent avec leurs potes (je sais que ça existe, n’ayez pas honte d’exister). Le personnage de Plastic Man nous manquait beaucoup, alors c’est un vrai plaisir de le retrouver ici dans ce petit récit, qui reste destiné à un public de niche, mais qui s’avère vraiment plaisant. C’est assez dingue de se dire que ce sont de petits tie-ins comme celui-ci qui font de Convergence un event lisible, si l’on se passe de la série principale… Fans de Plastic-Man et des dessins du trop rare John McCrea, ruez-vous sur ce titre, d’urgence.

– Zeppeli

Note : 8/10

CONVERGENCE : SHAZAM! #2

review CONVERGENCE : SHAZAM! #2

Scénario : Jeff Parker Dessins : Evan Shaner

Ce qui est sympathique avec Convergence, c’est que le concept peut nous faire lire des histoires totalement invraisemblables, uniquement guidées par le sens de la coolitude. Et cet épisode de Shazam est l’illustration même de cette affirmation. En effet, l’ami Billy Batson, accompagné de sa famille, se retrouve dans l’univers steampunk de Gotham by Gaslight et doit aider le chevalier noir à se débarrasser de sa rogue gallery, accompagnée du non-moins infâme Mr. Mind. C’est plutôt pas mal et j’avoue que le numéro m’a beaucoup amusé. Le mélange improbable d’un super-héros très naïf, dans sa version du Golden Age, et du modèle gothique qu’est le Batman de l’univers gaslight fait totalement mouche, et cette ambiance très originale, créée par cette incroyable fusion, saura plaire à de nombreux fans. C’est grâce à des petites pépites comme celle-ci que l’event Convergence ne sombre pas totalement dans les abysses de l’édition de comics, et que je n’ai pas fui la lecture de toutes les séries estampillées DC ces deux derniers mois, et croyez-moi, ce n’est pas peu dire.

– Zeppeli

Note : 8,5/10

CONVERGENCE : WORLD’S FINEST COMICS #2

review CONVERGENCE : WORLD’S FINEST COMICS #2

Scénario : Paul Levitz Dessins : Jim Fern, Joe Rubinstein, Shannon Wheeler

Difficile à appréhender en raison de son utilisation de seconds voire troisièmes couteaux en guise de personnage, Paul Levitz démontre quand même ici qu’il a une connaissance quasi encyclopédique de l’univers DC. S’il ne s’évertuait pas ces derniers temps à écrire des récits chiants comme la mort il pourrait briller comme jadis. Et faire du rap tout terrain (même si tout le monde aura oublié cette référence). Il nous montre toute sa passion pour Sheldon Mayer, un des premiers employés de National Allied Publications, qui deviendra  DC Comics. Bon évidemment les lourdeurs et longueurs Levitziennes restent présentes mais bon l’atler ego de Mayer alias Scribbly Jibbet est un vrai plus. Les Old Seven Soldiers of Victory sont toujours classes, surtout ce brave Sir Justin. Pour citer encore des personnages dont la plupart des genres se branlent : Vigilante et le  Crimson Avenger auront leur moment de gloire. En résumé c’est du DC pré-crisis, c’est du DC de la veille époque écrite par un vieux. Ca se destine qu’aux initiés ou à ceux qui veulent découvrir des personnages nouveaux (pour eux). Mais dieu que c’est chiant quand même. Paul bordel, mets un peu de guronsan dans ton écriture !

– MFW

Note : 5/10

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ArnoKikoo

ArnoKikoo

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3 Commentaires
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Winterwing
8 années il y a

Alors pas beaucoup de titres pour moi cette semaine. J’ai pas encore lu Suiciders, mais la review m’a donné envie. J’ai apprécié Blue Beetle, c’était bien écrit pour le trio de Charlton, un peu moins pour la Légion. Shazam aussi c’était super sympa.
Par contre, j’ai été déçu par Booster Gold. Pas pour ce qui arrive au Booster pré-Flashpoint, j’ai même trouvé que c’était une bonne idée, mais pour l’écriture en général. Pourtant Juergen avait fait du lourd sur Superman. J’ai aussi lu JSA mais ça m’a moins emballé que le premier numéro que j’avais beaucoup aimé !

cosmos
8 années il y a

J’ai bien aimé ce numéro de Sensation Comics. C’est vrai que le dessin change un peu, mais je le trouve assez adapté au quartier et à la situation sordide qui sont présentés. L’attitude de Batgirl m’a surpris par contre, on est plutôt habitué à des team up sympa dans ce titre, pas des héros qui soudain se méfient énormément les uns des autres (enfin au moins elles n’en viennent pas au main, c’est déjà ça).

Freytaw
8 années il y a

Perso, et je suis surpris, mais je trouve que le numéro de Booster Gold se suffit largement à lui-même. Et j’ai franchement adoré les idées de Jurgens pour son poulain pré-Flashpoint… Une destinée assez amusante en plus quand on sait que Waverider est aussi, à la base, une co-création de Jurgens.

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