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Les points positifs :
Les points négatifs :
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« Plutôt un Flash ! Il m’a fallu un temps fou pour trouver le nom ! » – Flash
- Scénario : Brian Buccellato, Francis Manapul
- Dessin : Francis Manapul, Marcus To, Scott Kolins, Diogenes Neves, Oclair Albert, Marcio Takara, Wes Craig
- Encrage : Ray A. McCarthy
- Couleur : Brian Buccellato, Ian Herring
- DC RENAISSANCE – Flash Tome 2 – 7 Mai 2015 – 176 pages – 17,5 €
Après un premier tome bien sympathique, la série Flash revient en librairie, avec un deuxième volume qui poursuit les aventures de ce Barry Allen version New 52. Le titre a réellement été touché par le reboot, contrairement à d’autres comme Batman ou Green Lantern, et le Scarlet Speedster avait vu son univers repartir à zéro, au détriment d’une riche continuité. Cependant, les premiers arcs avaient su convaincre et s’étaient montrés divertissants, mais qu’en est-il de la suite ?
Cette fois-ci, comme le révélait le cliffhanger à la fin du premier tome, c’est à Gorilla Grodd que sera confronté notre bolide favori (ou du moins, le favori de ceux qui ne jurent pas que par le Wally West de la période Mark Waid), alors qu’il doit prétendre que Barry Allen est mort, rien que ça. Et il ne s’agit pas de la seule menace à être présente dans cet ouvrage, qui nous propose de (re-)découvrir une grande partie de la rogue gallery de l’ami Barry. Ainsi, l’équipe des Lascars (Rogues en VO) nous est ici révélée au complet dans sa version New 52, à grands renforts de flashbacks. Le duo Manapul-Buccellato fait le pari de réintroduire rapidement toute la mythologie de Flash, sans véritablement trahir le concept d’origine. Les deux artistes se permettent toutefois de moderniser tout ça, en faisant de ces ennemis classiques des méta-humains, suite à un événement particulier. Ainsi, c’est un récit très rythmé, riche en action, qui nous est ici proposé.
On sent que le scénario de la série est maîtrisé et tous les éléments qui avaient été introduits dans les pages des premiers numéros sont ici réutilisés, alors que l’on sent que le titre est encore en train d’exposer son univers et ses personnages. C’est clairement réussi, et tout cela montre que l’univers de Flash est d’une grande richesse, nous proposant des ennemis hauts en couleur, très sympathiques au demeurant, qui rompent avec le cliché traditionnel du méchant unilatéral de comic-book. Ceux qui ne sont pas habitués aux Rogues seront probablement surpris de découvrir ces méchants au code d’honneur bien particulier, alors que les autres pourront apprécier le travail des auteurs sur ces personnages, qui restent fidèles à ce qu’ils ont toujours été. Chacun d’entre eux a droit aux spotlights à un moment ou un autre du recueil, et c’est avec plaisir que l’on suit les affrontements de ces derniers avec notre héros tout de rouge vêtu.
De même, tous les concepts abordés en début de run, comme celui de la Speedforce, sont développés en fil rouge au cours de la série, et l’on a droit à quelques séquences qui nous montrent ce qu’il advient des pauvres gens qui sont perdus au sein de ce mystérieux endroit, dont Flash semble puiser sa force. Cette partie de l’intrigue se révèle être très intrigante, et le script de Manapul et Buccellato parvient à nous tenir en haleine, d’autant plus que cela concerne notamment Iris West, personnage bien connu du monde du bolide écarlate. Le traitement de cet univers est à la fois original et respectueux de ce qui a été fait auparavant, et l’on peut même affirmer que cette modernisation est efficace et intéressante.
Graphiquement, c’est malheureusement un peu moins convaincant que dans le premier tome, puisque les dessins sont ici assurés par différents artistes, ce qui vient casser l’unité graphique du titre et chambouler son originalité. Rien de très grave, mais si vous êtes attachés au style qui nous avait été proposé dans le premier volume, force est d’avouer que vous serez un peu déçus, tant certaines pages vous sembleront ternes et statiques, bien qu’elles soient de qualité (je pense notamment à certaines planches de Marcus To). Mais ça n’enlève rien au charme de la mise en scène générale, qui demeure très vivante, et c’est globalement une belle impression de vitesse qui se dégage de ce livre.
Ce deuxième tome vient donc confirmer la qualité du titre Flash, et nous prouve que la série a bien sa place dans la collection librairie de chez Urban Comics, car il s’agit de l’une des meilleures surprises du début des New 52. Barry Allen et sa rogue gallery ont ici droit à une cure de jouvence bienvenue, sans que tout cela ne vienne trahir l’univers richissime qu’est celui du bolide écarlate. Ce n’est peut-être pas la meilleure chose écrite sur le personnage, mais l’on s’en approche, tant c’est fun et divertissant, et c’est tout ce que l’on demande aux comics mettant en scène ce super-héros, non ?
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Excellent tome qui prépare une Gorilla Warfare mémorable. Après, comparé aux aventures de « Wally West de la période Mar Waid », bah, bof quoi … 8)
C’est exactement ce que je me disais, j’ai bien apprécié, mais après m’être replongé dans les Flash de Marc Waid, Geoff Johns, ect… (collections panini comics et Semic) je me rends compte que je m »ennuyais » moins.
Bref « C’était mieux avant »
En fait, bien que je sois d’accord dans le fond, là c’était plus pour rebondir sur une phrase de l’article ^^’
Après, malgré tout le bien que je pense des runs de Johns et Waid, il y avaient tout de même quelques aberrations bien sympathiques également (Cobalt Blue & Cie). Ici ce que font Bubu et Manapul est pas particulièrement choquant, surtout sur un reboot, et avec l’Annual #3, tu vois bien l’évolution et le chemin parcouru :)
Je n’ai pas du tout aimé ce tome.
« une cure de jouvence sans trahir l’univers » non. Cold drague une prostitué dans un bars chelou, Heatwave brûle un gars qui n’a fait que le bousculer, Grodd n’est qu’une brute sanguinaire et sans cervelle, les méchants de ce tome ont été remplacés par des badguys dignes de mauvaises série Z. Et Barry toujours aussi vide. Caractérisation = 0. Ajoutez à cela l’histoire faiblarde tenant sur un timbre poste, et paf : vous obtenez quelque chose de parfaitement inintéressant : ce tome. Je déconseille ce tome. Enfin non : Je déconseille le Flash de Manapul et Buccaletto, mais surtout ce tome.
J’ai plutôt passé un bon moment avec ce tome. Il est vrai qu’il manque un peu d’unité dans le graphisme, mais j’arrive à passer outre ce genre de «désagrément» en général. Et bon, ne lisant pas en VO, je suis en manque de Flash (peut-être que ceci explique cela.)
Y’a un truc que j’ai pas pigé, il est coincé dans ces dimensions alternatives, arrive chez Grodd et reviens dans le monde normal d’un seul coup? sans forcer?
Je suppose qu’il est revenu dans le monde normal de la même façon qu’il est arrivé chez Grodd. Par l’intermédiaire d’un éclair de foudre » attiré » par le pilier qui fait fonction de paratonnerre.
Je trouvais que les choses avançaient un peu trop vite étant donné qu’on ne s’est toujours pas attardé sur Barry Allen et son développement (même si le #0 apporte quelques informations, le personnage sous le masque reste vide et c’est dommage). Ravi de revoir les Lascars que j’avais découvert lors de leur série Forever Evil et dommage en effet pour les dessins, la cohésion du tome 1 est époustouflante, je suis fan de ce duo qui se démarque. Après, n’ayant pas lu le Flash pré-New 52, je ne peux pas crier à l’hérésie, à une adaptation foireuse de concepts/personnages plus réussis dans le passé, mais ces premiers numéros New 52 sont bons (scénario déjà un peu plus réussi que celui du tome 1)