C’est un travail difficile que d’écrire ce Par où Commencer. Oui, j’aime bien me plaindre. Il ne s’agit pas ici de présenter un seul personnage mais quatre, parmi les principaux héros à avoir revêtu le manteau écarlate. Il est aussi nécessaire d’introduire les éléments qui ont permis leurs passages de relais, de ce qui lie ces héros, et le concept de Multivers qui a contribué à la modernisation des personnages DC et au passage vers le Modern Age.
Mais tant d’éléments, si effrayants à développer dans un seul dossier, n’allaient pas affecter le courage de votre humble serviteur, “Freytaw, le Magnifique” (et oui, on se motive comme on peut), qui releva le défi en un éclair. En remerciant n00dle et Julien, qui vont courir aussi par-ci par-là !
Avant de débuter, je tiens à vous rappeler comment fonctionne le “Par où Commencer”. Du moins, comme moi je les fabrique et les imagine. Tout d’abord, il est important de noter que vous pouvez commencer par où vous voulez ! Vous pouvez très bien tomber sur une histoire qui a ses références et ses quelques petites complications sans pour autant que cela vous bloque pour l’appréciation de celle-ci. Pour le reste, c’est votre curiosité qui vous conduira à chercher plus loin, plus avant ou plus après. On a tous commencé quelque part, et croyez-moi quand je vous dis que c’est très souvent n’importe où. Il n’y a pas de chemin tout tracé duquel on ne peut s’affranchir. À vous d’arranger votre propre route. Ce “Par où Commencer” n’est donc pas là pour vous donner une directive fixe sur les histoires de Flash à lire, mais vous donner plusieurs pistes de départ ou d’embranchement qui seraient susceptibles de vous intéresser. Parce que quand on commence, c’est pour continuer…
À titre informatif, vous trouverez à côté de chaque titre la date de l’édition la plus récente de l’oeuvre (elles ne sont donc pas dans l’ordre chronologique). Avec la mention de la VF si elle existe.
Tout au long du dossier, vous trouverez des notes en bleues qui restent facultatives mais que je vous conseille tout de même de lire. Elles permettent de mieux situer chaque oeuvre dans son contexte et d’apporter quelques précisions sur l’univers de Flash.
Et pas de soucis, ça se lit vite. Si vous n’êtes pas liés a la force véloce, essayez d’appliquer la formule 3X2(9YZ)4A. Accrochez vous, ça va fuser !
Pre-Crisis on Infinite Earths
Commençons par un léger tour d’horizon sur les deux incarnations du Flash datant d’avant la première Crisis. Il est très difficile de mettre la main sur les numéros datant du Golden Age. Barry Allen, du Silver Age, est plus propice aux rééditions que son prédécesseur, Jay Garrick. Nous verrons donc quelles sont les alternatives pour débuter des lectures de cette époque reculée.
Flash Comics #1 – Décembre 1939
Il fallait bien débuter quelque part, alors c’est en 1939, il y a donc 75 ans (à quelques jours près) que le premier Flash voit le jour. Il est le premier super-héros à posséder le pouvoir de vitesse. Écrit par Gardner Fox dans Flash Comics #1, ce titre est accompagné des aventures d’un autre personnage nommé Hawkman (aussi sous la plume de Fox). Ce numéro est disponible sur Comixology à prix réduit (à noter que seul l’histoire sur le Flash est disponible, hélas). Le retrouver en format single impliquerait d’être soit très fortuné, ou très très chanceux. On notera cependant que le numéro a été réédité dans certaines anthologies, dont une que nous évoquerons plus tard.
Résumé : Jay Garrick est un étudiant brillant. Malheureusement, malgré ses capacités intellectuelles indéniables, ses prouesses au football américain ne sont pas suffisantes pour impressionner la jeune Joan Williams. Suite à ça, le garçon se perd nonchalamment dans ses expériences de chimie. La suite est évidente, un accident arrive (et cela n’implique ni la foudre ou les éclairs) et Jay Garrick devient l’homme le plus rapide de la Terre…
Il est amusant de noter que le personnage de Joan Williams restera très longtemps un personnage récurrent de l’univers DC Comics car elle devient officiellement sa femme et subsiste à la première Crisis. Dans les New 52, au tout début de la série Earth-2, elle quitte Jay et nous n’aurons plus aucune trace d’elle (du moins jusqu’à aujourd’hui).
Pourquoi débuter par ce numéro ?
Vous avez déjà très certainement débuté ailleurs, mais il s’agit ici des origines très succinctes du premier Speedster (ou Bolide en français), Jay Garrick. C’est aussi le premier super-héros à super-vitesse, et il peut être amusant de découvrir ses origines. Et bien sûr, ceux qui veulent tout lire sur lui pourront faire une escale par ce petit numéro.
Et après ça ? | The Golden Age Flash Archives Vol. 1 – Septembre 1999
Bien que, comme les histoires de cet ouvrage, ses aventures solos soient facultatives (nazis, gangsters, etc.), Jay Garrick est représenté aussi dans d’autres titres, comme All-Star Comics, All-Flash Quarterly ou Comic Calvacade. Dans les pages de All-Star Comics #3, il rejoint l’équipe de la Justice Society of America (qui va aussi fêter ses 75 ans cette année), dont il est membre fondateur.
En parallèle, dans les pages de More Fun Comics #71 (septembre 1941), apparaît un nouveau speedster, Johnny Chambers, qui prend le pseudonyme de Johnny Quick (à ne pas confondre avec celui de Earth-3). Mais ce n’est pas tout, car un autre bolide voit le jour chez l’éditeur Quality Comics dans les pages de National Comics #5 (novembre 1940) sous le pseudonyme de Quicksilver (Max Mercury). Il sera plus tard racheté par DC Comics avec d’autres personnages comme Plastic Man. Les deux personnages seront des Speedsters et des mentors pour d’autres bolides.
The Flash Omnibus Vol. 1 – Septembre 2014
Passons maintenant au Silver Age. Un nouveau Flash est présenté, Barry Allen. Nouveau costume, nouvelles origines, nouveau contexte. Cet omnibus est sorti très récemment et collecte l’ensemble des numéros suivant : SHOWCASE #4, 8, 13 et 14 ; THE FLASH #105-132. Pour une solution moins radicale mais hélas moins complète, il faudra vous tourner vers les Flash Chronicles, qui comptent quatre volumes pour le moment, et qui publient dans l’ordre chronologique toutes les histoires où Flash est le héros, depuis le fameux Showcase #4. Il n’y a, à ce jour, aucun équivalent en VF, en dehors de très vieux magazines qui ont publiés certains numéros de 1970 à 1984 (Flash, éditeur Arédit, et aussi chez Heritage).
Résumé : Barry Allen travaille dans le labo de la police scientifique à côté de tous les produits chimiques référencés au monde (c’est lui qui le dit…). La foudre le frappe directement à travers la fenêtre et les produits se déversent sur lui avec fracas. Il se relève, abasourdi et décide de rentrer chez lui. Il prend un pas pressé et c’est à cet instant qu’il se découvre une vitesse hors-norme. Le lendemain, conscient de ses nouveaux pouvoirs, il sauve la vie de son amie Iris West alors qu’une balle de pistolet file droit vers sa tête. Inspiré par la lecture de Flash Comics #1 et au courant des affaires policières du moment, il décide d’utiliser ses nouveaux atouts pour faire la justice. Il se crée son propre costume et le Flash est né !
Pourquoi débuter par ce numéro ?
Souvent perçu comme le point de départ du Silver Age, le Showcase #4 (présent ici), est en plus la première apparition de Barry Allen. Cet omnibus est idéal pour découvrir l’essence même du Flash tel que nous le connaissons aujourd’hui. Inutile de dire que le style narratif propre à l’époque peut en rebuter certains, mais n’ayez pas peur de vous laisser tenter. Enfin, Carmine Infantino assure la plupart des dessins, ce qui est un plus indéniable. L’album collecte de nombreux numéros d’anthologie. On y trouve entre autres, les débuts de Wally West dans la prise du rôle de Kid Flash (Flash #110) qui a des origines identiques à Barry quand à la source de leur pouvoir. Nous avons aussi les premières apparitions de vilains emblématiques : la galerie des Rogues quasi complète, Gorilla Grodd qui fait partie des premiers à arriver (Flash #106), etc. Mais plus notable encore, nous assistons à la naissance du Multivers DC dans le fameux Flash of Two Worlds (Flash #123), dans lequel Barry rencontre pour la première fois Jay Garrick.
Petit aparté pour signaler que la première itération d’un possible multivers se trouve dans le numéro #59 de Wonder Woman, dans lequel nous découvrons Tera Teruna, un double de Diana provenant d’un monde “miroir”.
Un autre aparté pour signaler que Barry rejoint le cast de la Justice League of America dès son premier numéro et est confirmé comme membre fondateur dans Justice League of America #9. Wally, quant à lui, forme à son tour les Teen Titans après une première rencontre avec Aqualad et Robin dans Brave and the Bold #54 (équipe qui est nommée et effective dans Brave and the Bold #60).
Et après ça ? | Crisis on Multiple Earth : The Team-Ups Vol. 1 – Javier 2006
On retrouve Jay Garrick au Silver Age à quelques occasions dans le titre Flash après avoir laissé sa place à Barry Allen (outre la fameuse Flash of Two Worlds évoquée plus haut), et il fera des interventions remarqués dans ses fameuses Crisis on Multiple Earth : The Team-Ups. Ce titre est l’occasion de rencontres entre les héros de Earth-1 et Earth-2. Elle donne son nom aux grands événements DC que nous connaissons aujourd’hui.
Toujours au Silver Age, Johnny Quick, à défaut d’avoir rejoint la JSA, est le premier speedster à rejoindre le All-Star Squadron (une équipe de super-héros, dont certains membres de la JSA, qui participent à la seconde guerre mondiale), dans les pages du titre du même nom. Il sera marié à Liberty Belle, aussi issu du Golden Age (à ne pas confondre avec le personnage du même nom de Charlton Comics), avec qui il aura une fille, Jesse Chambers. Jay Garrick rejoint lui aussi cette équipe un peu plus tard.
The Greatest Flash Stories Ever Told – Février 1991
Dans un autre genre, il y a les anthologies, qui regroupent plusieurs numéros sur un thème précis. Pour celles dédiées à Flash, la première se concentre sur le Golden Age et le Silver Age (avec un poil de Modern Age). En guise de complément, l’édition suivante, au titre similaire, se permet de collecter d’autres numéros de l’époque. Les seuls points communs sont le Flash Comics #86 et le Flash (vol. 1) #179. Le contenu complet du premier TPB (trouvable à prix modéré sur Internet) est le suivant : Flash Comics #1, 66, 86 ; Comic Cavalcade #24 ; Showcase #4; The Flash (vol. 1) #107, 113, 119, 124, 125, 137, 143, 148, 179 ; Five-Star Super-Hero Spectacular ; The Flash (vol. 2) #2.
Pour les francophones, bien que les numéros collectés ne soient pas encore connus à l’heure où j’écris ces lignes, notez qu’en avril sort la Flash Anthologie qui reprendra très certainement des titres de l’époque aussi (en y rajoutant des plus récents), patience donc.
Pourquoi débuter par ce numéro ?
Très clairement une bonne alternative à qui ne voudra pas se taper des intégrales dédiés à ces périodes et se concentrer sur une poignée d’essentiels sélectionnés par DC Comics. À défaut, vous pouvez aussi essayer de trouver des singles, bon courage. L’ouvrage fait le pont entre Jay Garrick et Barry Allen. On notera l’absence de Flash of Two Worlds, qui est toutefois présente dans l’anthologie suivante. D’où l’intérêt de prendre les deux, comme suggéré.
Et après ça ? The Flash : The Greatest Stories Ever Told – 2007
À titre informatif, voici le contenu de ce second TPB : Flash Comics #86, 104 ; The Flash (vol. 1) #123, 155, 165, 179 ; The Flash (vol. 2) #91 ; DC Special Series #11.
Pour conclure cette section, il est maintenant important de mentionner Crisis on the Infinite Earth. Pas réellement un point de commencement, il est cependant impossible de ne pas citer les Crisis quand on parle de Flash. Vous le remarquez, elles ont servi au découpage de ce dossier pour des raisons relativement simple, les Crisis sont porteuses de changements pour le bolide écarlate (en dehors de Zero Hour, mais on y revient plus tard), et la première plus que toute puisqu’elle raconte le sacrifice de Barry Allen, qui use de ses pouvoirs “mortellement” afin de sauver le monde. Symbole d’un changement drastique dans la continuité du DC Universe, elle marque aussi l’entrée du média des comic books dans le Modern Age de manière définitive.
Pre-Infinite Crisis
Certainement le chapitre qui appellera le plus grand nombre d’entre vous tant il est immense et possède des histoires riches qui viendront glorifier et élever Flash à un autre rang. Si Crisis on the Infinite Earth marque la fin d’une époque et permet de rebooter pas mal d’éléments sur une seule et même Terre (New Earth), elle garde canonique le sacrifice de Barry Allen. Et c’est à son sidekick (pour les trois décennies à venir, ou presque) de reprendre le flambeau. On notera que le personnage de Jay Garrick est intégré à cette “New Earth”. Il aura joué un rôle de mentor auprès de Barry et fera de même auprès de Wally West. La ville du premier Flash, Keystone City, est même intégrée à cette Terre et se retrouve ville jumelle de Central City, séparée par le Missouri.
Flash Vol. 2 #1 et #2 – Juin et Juillet 1987
Après Crisis, la série Flash Comics devenue “Flash” tout court est relancée au numéro #1. Jamais collectés, les débuts de Wally West sous le costume de Flash sont facilement trouvables sur Comixology. Il n’existe cependant aucun équivalent en VF. Ils sont écrits au départ par Mark Baron puis quelques autres scénaristes, dont William Messner-Loebs, interviendront sur le titre avant l’arrivée de Mark Waid.
Résumé : Les amis Titans de Wally veulent lui souhaiter un heureux vingtième anniversaire. Cependant, Wally reçoit un appel d’urgence d’un hôpital. Ils ont besoin de sa super-vitesse pour délivrer un “cœur humain” qui servira à une transplantation. Sur le chemin, le jeune-héros fera la rencontre de Vandal Savage qui lui posera quelques soucis…
Pourquoi débuter par ce numéro ?
Tout simplement parce que ce sont les premiers numéros du titre Flash et les premières histoires de Wally en rouge. Il y a aussi la présence de Jay Garrick et Joan ou encore la mention des villes jumelles. Des numéros loin d’être dénués d’intérêt puisque la série animée Young Justice s’en inspire dans l’épisode intitulé Coldhearted.
Pour faire écho à cette époque, il est possible de se tourner vers un single de 2011, participant d’une série de one-shot dont le concept était de se rapporter au passé, DC Retroactive : The Flash – The 80’s #1 écrit là aussi par William Messner-Loebs.
Le personnage de Linda Park (future femme de Wally, et mère de ses deux jumeaux) apparaît pour la première fois dans les pages de The Flash (vol. 2) #28. Elle aura une présence régulière pour le reste de la série à partir du numéro #36.
Wally rejoindra la Justice League sous sa forme “International”, notamment à travers les rangs de la Justice League Europe. Dans les itérations futures de la JLA, il remplacera Barry en tant que Flash de l’équipe, un peu plus tard.
Et après ça ? The Flash : Born to Run (Mark Waid)
The Flash : Born to Run – Juin 1999
Mark Waid débute son premier run et travaille sur la série The Flash (vol. 2) des numéros #62 à #129. Ce TPB collecte la première partie : Flash vol. 2 #62–65, Annual #8 ; Speed Force #1 ; Flash 80-Page Giant #1.
Résumé : Wally West regarde l’album de photos de mariage de sa tante Iris (la femme du défunt Barry Allen) et revoit son parcours sous forme de flashbacks, depuis ses dix ans, avec l’arrivée de ses pouvoirs, leur maîtrise difficile, sa rencontre et ses liens avec son mentor désormais disparu et ses premiers combats.
Pourquoi débuter par ce numéro ?
Cette histoire est en quelque sorte une “Year One”. Pour ce troisième Flash, dans ses différents rôles. Nous avons donc droit à un album plein d’émotion dont l’action est loin d’être le principal atout. Waid développe le caractère attachant et maladroit de notre ancien sidekick devenu héros, ses nouvelles motivations, et va même jusqu’à proposer de nouveaux éléments pour expliquer les origines similaires de Wally et Barry, jusqu’alors considérées comme une coïncidence.
Et après ça ? The Flash #66 à #73
On retrouve dans ces quelques numéros non collectés, plusieurs aventures courtes au cours desquelles Wally fera équipe avec Jay Garrick, Aquaman, Hal Jordan, Pied Piper, contre des pas beaux comme Gorilla Grodd, Dr. Hammond, Dr. Alchimie, Eclipso, Abra Kadabra, et les Lascars. Ouf !
The Flash : The Return of Barry Allen – Juillet 1996
Mark Waid continue son run en se replaçant dans le présent du DCU. L’héritage de Flash est mis en avant avec ce titre évocateur. L’ouvrage contient : The Flash (vol. 2) #74-79.
Résumé : Superman est mort, Batman s’apprête à ramper, Green Lantern est bon pour Arkham… Bref, Il ne fait pas bon porter des collants au début des années 90. Et avec un titre pareil, on est en droit de se demander ce qu’on va faire de notre héros… Surtout que ça se présente mal pour le jeune bolide. Barry serait de retour. Il y a de quoi rendre le nouveau Flash fou de joie, seulement voilà, l’oncle, le mentor, l’ami, se dit déçu par son neveu. Wally est à l’ouest. Lui qui reprenait le costume et le nom en hommage à son héros… Mais les apparences sont parfois trompeuses…
Pourquoi débuter par ce numéro ?
Oui ! On peut commencer en plein run ! Il n’est pas interdit de se dire “je connais déjà Wally West. Je passe le Year One-like. Je préfère commencer par une nouvelle histoire”. Waid travaille sur le développement du personnage, sa remise en question, sa légitimité, son héritage, et nous offre un final grandiose contre un de ses plus puissants ennemis, où interviennent d’autres bolides (Jay Garrick, Johnny Quick, Quicksilver…). Je suis tenté de vous spoiler le fin mot de cette histoire, mais je préfère que vous la lisiez. Oui oui ! Toi aussi. Lis-la !
C’est ici que Mark Waid rallie les speedsters du Golden Age (Johnny Quick et Max Mercury) à la mythologie du personnage de Flash.
Et après ça ? Flash (vol. 2) #80-91
On peut suivre ici un arc avec Wally en équipe avec Nightwing et Starfire, puis des histoires contre d’autres vilains, dont des Pères Noël en chemise hawaïenne à la solde d’Abra Kadabra (ça vous fait rêver hein ?). Sinon vous pouvez passer directement à Impulse : Reckless Youth…
Impulse: Reckless Youth – Avril 1997
Un nouveau personnage rentre en scène en la personne de Bart Allen. Mark Waid, à cheval sur deux séries (avec le lancement d’Impulse) continue son run et approfondit un peu plus la mythologie de Flash. Ce recueil contient : Flash (vol. 2) #92–94 ; Impulse #1–6.
Résumé : Petit-fils de Barry Allen vivant au XXXème siècle (oui c’est un peu compliqué, voir plus bas), Bart Allen souffre d’une condition assez particulière due à son lien avec la Speed Force. Il grandit trop vite. N’arrivant pas à se soigner, sa grand-mère Iris décide de l’envoyer au XXème siècle pour consulter Wally West. Ce dernier l’aide à maîtriser ses pouvoirs pour décélérer sa croissance. Bart reste ensuite à cette époque et prend le nom d’Impulse. Quicksilver, aka Max Mercury, se charge de sa formation en tant que bolide.
Pourquoi débuter par ce numéro ?
Entrée en grande pompe du quatrième Flash en devenir, Bart Allen est le personnage central de cet arc. Bon moyen de s’adresser à ceux qui veulent en savoir plus sur ses débuts. De plus, Waid introduit définitivement la notion de voyage dans le temps dans les pouvoirs de Flash. C’est un élément important qui refera souvent surface dans sa mythologie. Ce titre apporte aussi un peu de fraîcheur au niveau des dessins.
Bart Allen est le petit fils de Barry. Son père Don et sa sœur jumelle Dawn sont les Tornado Twins. Dawn aura une fille, Jenni, qui deviendra membre de la Legion des Super-Héros, sous le pseudonyme XS. Bart rejoindra les New Titans sous le nom d’Impulse dans New Titans #0 (1994), puis les Teen Titans dans Teen Titans #1 (2003). Au cours d’une mission contre Deathstroke avec cette équipe, il changera son pseudonyme en Kid Flash (Teen Titans #5, 2003).
Pour étoffer la relation entre Max Mercury et Bart Allen, vous pouvez aussi vous pencher sur le titre The Flash Presents: Mercury Falling (featuring Impulse) (mars 2009).
Et après ça ? Zero Hour : Crisis in Time – Août 1994/ Heure Zéro, Semic – Juillet 2004, ou directement The Flash : Terminal Velocity – Septembre 1995
« Terminal Velocity » s’étend des numéros Flash (vol. 2) #95 à #100. On retourne auprès de Flash et Impulse qui sont en combat contre Kobra. Cependant, Wally a quelques soucis avec ses pouvoirs. Il doit découvrir le plein potentiel de la Speed Force et apprendre à l’utiliser convenablement, avec l’intervention de Max Mercury. Pour arrêter Kobra, il s’alliera avec d’autres Speedsters (dont Jesse Quick qui fait un retour remarqué).
Non collecté ici, font suite les numéros #101 à #107 où Wally affrontera Mongul et le Mirror Master.
Jesse Chambers (Jessy Quick) est la fille de Johnny Quick et Liberty Bell. Dans le elseworld Ame-Comi, elle est la Flash de cet univers.
À noter que l’histoire se passe en parallèle à Zero Hour : Crisis in Time, ou la vie de Wally (qui se balade dans le futur) est mise en jeu dès le premier numéro (avec une jolie référence à la mort de Barry). Jay Garrick et d’autres héros permettent un retour au statu-quo, alors que New Earth se confond avec le multivers pré-Crisis. Impulse : Bart save the Universe (1999) nous expliquera plus tard pourquoi Bart Allen n’est pas affecté par ces événements.
Et après ça ? The Flash : Dead Heat – Août 2000 et The Flash : Race Against Time – Juillet 2001
La suite se lit dans The Flash : Dead Heat puis The Flash : Race Against Time qui contiennent les derniers numéros collectés du premier run de Waid. L’auteur a apporté de nombreux concepts autour du personnage, centrés sur le principe de la Speed Force (qui mériterait un dossier à part entière). Il a aussi étendu la famille de Flash à tous les speedsters de l’univers DC, formant un tout cohérent pour l’univers post-Crisis, s’appuyant sur la notion d’héritage entre les héros utilisant cette force véloce. Il ramène aussi le vilain Savitar qui est capable d’utiliser ce pouvoir et reconnecte Wally aux Twins Tornado.
The Flash : Emergency Stop – Janvier 2009
Mark Millar et Grant Morrison ont travaillé ensemble sur le bolide écarlate. Ce premier TPB qui rassemble les débuts de leur court run collecte les numéros The Flash (vol. 2) #130 à #135.
Résumé : Le Flash rencontre une nouvelle menace, The Suit. Un véritable challenge car ce nouveau vilain va le blesser gravement et potentiellement l’empêcher de courir à nouveau ! Wally peut cependant compter sur l’aide de Jay, Impulse et Max Mercury. Plus tard, le bolide doit se battre contre le Mirror Master alors qu’il récupère ! Ce qui n’est pas de tout repos…
Pourquoi débuter par ce numéro ?
Les noms des auteurs présents se suffisent à eux même (du temps où ils étaient encore potes). Même s’il est court, c’est aussi un run relativement efficace. Il constitue donc un bon point d’entrée pour le personnage de Wally, tout en le confrontant à une situation périlleuse. Jay Garrick a aussi droit à son petit focus, Grant Morrison faisant appel au passé des comics comme à son habitude (et ici, perpétuant la tradition mise en place par Waid).
Et après ça : The Flash : The Human Race – Juin 2009
Ce second TPB rassemble les numéros The Flash (vol. 2) #136 à #141. Suite et fin du run de Millar et Morrison avec une petite touche de Silver Age à l’intérieur, avec le personnage de Krakkl (un extra-terrestre et ami “imaginaire” de l’enfance de Wally). Les derniers numéros (seulement écrits par Millar) mettent, eux, en scène le Black Flash.
The Flash by Geoff Johns Omnibus Vol. 1 – Mai 2011
L’autre run très populaire sur Flash est celui de Geoff Johns. Et grâce à ce nom, nous avons droit à des omnibus qui collectent tout ça, une chance ! Ce premier volume est une alternative des TPB : The Flash : Wonderland et The Flash : Blood Will Run (2nd Edition). Ce second TP a eu droit à une édition VF par Semic sobrement intitulé Flash, tome 1 (juillet 2004). L’omnibus collecte les numéros The Flash (vol. 2) #164-176, The Flash : Our World at War #1, The Flash Secret Files #3 et The Flash : Iron Heigths.
Résumé : Le lien entre Wally et la force véloce est rompu. Le Flash se réveille dans un monde qu’il ne reconnaît pas, un monde où le héros n’existe pas. Seul le Captain Cold semble se souvenir de lui. S’en suit une enquête des plus troublantes pour comprendre d’où vient cette réalité alternative. L’histoire suivante confronte Wally a une organisation qui s’attaque aux gens que Flash a sauvé par le passé…
Pourquoi débuter par ce numéro ?
Ce run est un des premiers travaux de Geoff Johns pour DC Comics (avec JSA) et a de bons retours. On y retrouve les origines de Wally. De plus, Johns réutilise à bon escient l’héritage laissé par les précédents auteurs en apportant sa touche (même s’il utilisera la famille Flash plus modérément), notamment sur les personnages des Rogues, dans lesquels il introduit de nouveaux personnages. Il y a forcément beaucoup à découvrir car le run s’étale sur six années de publication (2000 à 2005). Aussi, les dessins du premier volume sont très sexy, assurés tour à tour par Brian Bolland et Scott Kolins.
Et après ça ? The Flash by Geoff Johns Omnibus Vol. 2 (Avril 2012) et The Flash by Geoff Johns Omnibus Vol. 3 (Septembre 2012)
Le deuxième omnibus est une alternative des TPB : The Flash: Rogues, The Flash: Crossfire et The Flash: Blitz et comprend les numéros The Flash (vol. 2) #177-200 et DC First: Flash/Superman #1. Une partie de ces numéros a été éditée dans un Panini Big Book : Flash, Tome 1 : Un Nouveau Départ (novembre 2005). On y croise bien entendu les Rogues, Gorilla Grodd et le Professeur Zoom. Superman fait aussi un coucou en participant à une course contre le bolide. Le troisième et dernier omnibus reprend les TPB : The Flash : Ignition, The Flash : The Secret of Barry Allen et The Flash : Rogue War contenant les numéros The Flash (vol. 2) #201-225 et Wonder Woman (vol. 2) #214. Là aussi, mais toujours incomplet, une partie de ces numéros a été éditée en VF dans les kiosques DC Univers #1-13 et #17-22 de Panini.
À la fin de son run, avant de passer la main, Geoff Johns laisse un cadeau au couple Wally/Linda. Ils ont deux jumeaux, Jai et Iris dans The Flash (vol. 2) #225.
Et après ça ? The Flash (vol. 2) #226-230 et Infinite Crisis
Suite à Johns, nous aurons droit à un one-shot écrit par Stuart et Kathryn Immonen et un dernier arc de Joey Cavalieri qui racontent les dernières péripéties du personnage en tant que Flash, avant sa disparition dans Inifnite Crisis.
Et pour conclure cette ère, c’est avec Infinite Crisis que Wally West termine sa carrière (ou presque) en tant que Flash. C’est en tout cas le souhait de Dan Didio qui tient à sacrifier un Flash sur l’autel du grand Crisis. C’est en combattant Superboy Prime que Wally (et sa famille qui le suit dans le mouvement), Bart, Barry (présent dans la Speed Force), Johnny Quick et Max Mercury s’unissent et disparaissent dans la Speed Force. Les speedsters se mettent d’accord et absorbent la force véloce dans le corps de Bart pour le ramener sur Terre afin qu’il termine le combat. Il devient alors le quatrième Flash. Pour Wally West et sa famille, il advient plus tard qu’ils sont téléportés sur un autre monde, Savoth.
Pre-Final Crisis
C’est une période chaotique et très souvent décriée par les fans qui ne s’attardent pas vraiment sur la qualité des titres. Les conséquences d’Infinite Crisis sont réelles et Bart Allen ouvre le bal en tant que Flash dans le titre Flash : The Fastest Man Alive. Cependant, les amateurs de Wally West auront le dernier mot (ou presque, mais ils ne le savaient pas encore) puisque ce dernier reviendra triomphalement dans sa propre série qui reprendra dès lors sa numérotation (au #231). Nous allons maintenant décortiquer cette période un peu trouble du bolide écarlate.
Flash, the Fastest Man Alive : Lightning in the Bottle – Mars 2007
Pour écrire les premiers pas de ce nouveau Flash, c’est Danny Bilson et Paul Demeo qui s’y collent. On se replace dans le contexte post-Infinite Crisis et le titre, comme toutes les autres de l’époque, subit le fameux “un an plus tard” qui situe les histoires après la maxi-série 52. Ce premier TPB collecte les numéros : Flash, the Fastest Man Alive #1 à 6.
Résumé : Bart essaye de vivre une vie normale, sans user de la force véloce, après son vieillissement accéléré dû à Infinite Crisis. Maintenant adulte, il doit faire le choix de rester impassible face à la détresse de ses amis, ou au contraire, plonger dans la bataille et revêtir l’héritage de ses aïeuls. Il doit affronter The Griffin qui se retrouve avec les pouvoirs d’un speedster par accident. Jay Garrick est là pour épauler Bart.
Pourquoi débuter par ce numéro ?
C’est un nouveau Flash, un nouveau contexte et forcément une autre porte d’entrée. Naturellement, elle parlera plus aux amateurs de Bart Allen. Bien que très controversé (parce que ce n’était plus Wally), le titre reste de bonne qualité. Il insère et propose aussi bien de nouveaux éléments autour de Bart que dans la mythologie de Flash. Ken Lashley dessine quand à lui un bolide dynamique et donne une ambiance plus musclée au titre.
Et après ça : Flash, the Fastest Man Alive : Full Throttle – Décembre 2005
Second TP évoquant les aventures de Bart en Flash. Le titre n’aura duré qu’une année. Il regroupe la fin de la série : Flash, the Fastest Man Alive #7-13. Bart y affronte les Rogues, le professeur Zoom ou encore Black Flash et retrouve sa grand mère Iris. A noter que cette seconde partie a été éditée en VF dans DC Universe Hors Série #8 et 9 (mars-mai 2008) de Panini.
C’est à ce moment qu’intervient le titre JLA : The Lightning Saga, qui n’est pas un titre Flash mais a cependant un gros impact sur le bolide écarlate. Grâce à la Légion des Super-Héros, Wally West et sa famille sont ramenés sur New Earth. C’est là que Wally aspire toute l’énergie de la Speed Force et elle est retirée de Bart alors qu’il combat les Rogues. Il perd la vie et Wally doit reprendre le costume.
Flash, the Wild West – Août 2008 / Flash, les West Sauvages, Panini – Septembre 2008
C’est le retour de Mark Waid. Wally West a donc repris le costume et toute sa famille est présente. Ce premier recueil collecte les numéros : The Flash (vol. 2) #231-237. À noter que le numéro #237 est écrit par Keith Champagne.
Résumé : On découvre que Jai et Iris ont des pouvoirs liés à la Force Véloce. Ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’ils souffrent du même problème que Bart, une croissance accélérée. Ils aideront cependant leur père à combattre une menace alien qui vient d’un univers parallèle à la Terre dans lequel s’est retrouvé Wally et sa famille pendant un an.
Pourquoi débuter par ce numéro ?
Wally reprend le flambeau et agit de concert avec sa famille. Vu la situation dépeinte, l’histoire reste un point d’entrée efficace pour celui qui veut découvrir le personnage pendant cette période. De plus, il pose à plat pas mal d’éléments qui résument bien la vie du personnage. Bien que le premier run de Waid soit aussi très approprié, le cadre plus récent de ce récit peut attirer les lecteurs. Ce TPB étant de toute façon d’une grande qualité, il peut être lu en one-shot. En plus, lui et sa suite ont déjà eu des éditions VF, incroyable !
Et après ça ? Flash #238-243 : Fast Money – mai 2008/ Flash, Tome 2 : Crise Financière, Panini – août 2009, par Tom Peyer
Tom Peyer prend le relais et exploite le côté social du personnage en racontant les problèmes de chômage de Wally (pas de travail quand tout le monde vous croit mort). Ce qui ne l’empêche pas de contrer une nouvelle menace (avec l’aide de Jay Garrick) et d’affronter Gorilla Grodd. La série Flash qui met en scène Wally prend fin un arc plus tard, au numéro #247.
Et après ça ? Final Crisis : Rogue’s Revenge – Juillet 2010
Placé en plein pendant l’event Final Crisis, et écrit par Geoff Johns (on peut considérer ce titre comme faisant partie de son run sur le personnage), cette histoire met les Rogues au centre du jeu. Cela fait autant suite au run incluant Bart Allen en Flash qu’à celui de Wally. Les malfrats veulent une justice équitable car accusés “à tort” d’avoir provoqué la mort de Bart. Cet arc est aussi collecté en VF, aux cotés de Legion of Three World dans le Panini Big Book : Final Crisis, tome 1 (février 2010).
C’est sur une note un peu morose que se termine cette époque, avec l’arrivée de Final Crisis qui arrive à point nommé pour renouveler la franchise. Les lecteurs n’ont pas apprécié l’arrivée de Bart en Flash, les éditeurs ne voulaient plus de Wally, cette crisis va donc tout “arranger”. Sous forme de caméo dans un premier temps dans les pages de la crisis, Barry va rapidement faire son retour après l’event. De même que Bart, un peu mort pour l’instant, va revenir grâce à la Légion des Super-Héros (lui aussi) dans Final Crisis : Legion of Three World (bien que cet arc soit relativement détaché de l’event).
Pre-Flashpoint
Barry Allen est donc la solution miracle de l’éditeur pour mettre Flash au goût du jour, avec du vieux (les paradoxes, tout ça, ça connaît le personnage). Ce qui n’est pas forcément inédit… Avant d’avoir de nouveau son propre titre, le personnage passera par une mini-série, Flash Rebirth, et un event, Blackest Night.
Flash : Rebirth – mai 2011 / DC Heroes #1, Panini – novembre 2010
Flash Rebirth est écrit par Geoff Johns. Et le tout est dessiné par Ethan Van Sciver (pour faire écho à Green Lantern : Rebirth par la même équipe). Ce TPB regroupe simplement les six numéros de la mini-série sortie en 2009. Même chose pour le kiosque VF, DC Heroes #1.
Résumé : Un personnage suspect fait exploser des produits chimiques avec un éclair en plein Central City, il se targue en plus d’être responsable du retour de Barry. Pendant ce temps là, Iris prépare les festivités pour fêter ce retour. Les diverses équipes de super-héros et les alliés de Barry réagissent à la nouvelle. Seul Bart semble accuser le coup dans le mauvais sens. Barry, quant à lui, retrouve son vieil ami, Hal Jordan. Quelques événements chaotiques plus tard, révélant quelques soucis avec la Speed Force (avec des méchants utilisant cette énergie qui tombe en cendres), le bolide va renfiler le costume pour gérer la situation, malgré lui, tout en se sentant responsable.
Pourquoi débuter par ce numéro ?
Bien que tapant dans toutes les histoires qui ont précédées ce run, Johns introduit de nouveau le personnage de Barry Allen (encore le Flash officiel à ce jour) et met à plat tout son univers en impliquant tous les speedsters dans l’affaire (de Jay Garrick, en passant par Wally, en allant jusqu’à Jesse Quick devenue Liberty Belle). Le titre peut forcément paraître nébuleux, mais il reste tout indiqué pour commencer le nouveau run de Johns sur Flash qui va directement mener à Flashpoint. En plus, graphiquement, ça a de la gueule !
Et après ça ? Blackest Night : The Flash #1-3 (et Blackest Night en général, si vous voulez)
Collecté dans le TPB Blackest Night : Black Lantern Corps Vol. 2 (juillet 2011) et en VF, dans le DC Heroes #4 (juillet 2011) de Panini, ces trois numéros racontent le combat de Barry, Wally et Captain Cold contre les Rogues qui se relèvent d’entre les morts (et accessoirement, le professeur Zoom). On y verra aussi plus en détail la transformation de Barry en Blue Lantern.
Car oui, Barry joue un certain rôle dans l’event principal, et il aidera à mettre fin à la menace. Son amitié avec Hal Jordan y est aussi traitée. Enfin, parmi les conséquences de l’event, deux personnages de l’univers de Flash (Captain Boomerang et Zoom), seront ressuscités.
Et après ça ? Flash : The Dastardly Death of the Rogue
The Flash : The Dastardly Death of the Rogues – janvier 2010
Après Blackest Night, de nombreux titres sont lancés. Le titre Flash en fait partie, écrit par Geoff Johns et portant la mention “Brightest Day” sur la couverture mais n’ayant que très peu de rapport avec la série du même nom. Ce premier TPB collecte les numéros The Flash (vol. 3) #1-6 et The Flash : Secret Files 2010.
Résumé : Barry s’adapte à Central City et retrouve son travail. Sa première enquête va tourner autour de l’assassinat d’un des membres des Rogues. Et d’autres cadavres vont s’empiler. Un suspect hors du commun fait surface et met le Flash dans une situation délicate. Le tout se complique lorsque le Captain Boomerang d’origine refait surface dans la ville.
Pourquoi débuter par ce numéro ?
L’évidence parle d’elle-même. Nous avons un numéro #1 et un nouveau statu quo. On peut se permettre de faire l’impasse sur Rebirth (pour ceux qui ont peur du trop plein de références) et directement sauter à ce TPB, la compréhension reste entière. De plus, Barry est présenté à travers les pages du Secret Files collectées ici. Enfin, c’est aussi les débuts de Francis Manapul sur le personnage (au dessin seulement), qui lui donne un aspect assez unique et superbe.
Et après ça ? The Flash : The Road to Flashpoint – Octobre 2012
Dernier arc avant Flashpoint, comme son nom l’indique. Geoff Johns nous narre aussi les origines de Zoom et ramène Kid Flash et Wally West dans la partie. Barry va devoir affronter un certain “Hot Poursuit” et découvrir son identité. Cet hardcover collectionne les numéros The Flash (vol. 3) #8 à #12. Ces mêmes numéros ont été édités en VF dans le kiosque Flashpoint #1 (mars 2012) de Urban Comics.
Et après ça ? Flashpoint – Mars 2012 / Flashpoint, Urban Comics – Novembre 2013
Et voici la dernière “crisis” en date, même si elle n’en porte plus le nom. Pas un titre Flash, mais presque, puisque Barry est le héros principal de l’histoire. Il se réveille un beau jour dans son bureau, et dans un autre univers. Un univers où sa mère est vivante et où il n’a aucun super pouvoir. Mais ce monde est en guerre. Et la guerre… c’est mal.
C’est l’event qui nous conduit aux New 52. Et que fait un éléphant dans une timeline ? Il barrit ! Hem… Donc Flash remonte le temps et modifie certains événements (il parait même qu’il piétine un papillon). Mais non… Ce n’est pas de sa faute… C’est la dame en rouge ! Pfff, t’es nul !
The New 52
Nouvelle ère pour DC Comics, avec 52 numéros #1 sur les étals, on ne vous présente plus cette époque. La série subit donc un nouveau relaunch, avec Barry en unique Flash, toujours avec Francis Manapul aux dessins, mais sans Geoff Johns.
The Flash : Move Forward – septembre 2014 / Flash Tome 1 : De l’Avant – mars 2015
Co-écrit par Mapapul et Brian Buccellato, ce premier TPB réunit les numéros The Flash (vol. 4) #1 à #8. Pour les francophones, outre dans les premiers kiosques DC Saga, vous pourrez retrouver ce tome en VF en mars 2015.
Résumé : Barry doit affronter un nouvel ennemi, qui est aussi un vieil ami. Il a la capacité de se dupliquer vachement beaucoup. Dans le même temps, le Flash se découvre une nouvelle capacité, il réalise que son cerveau lui permet de “calculer” les possibilités d’événements à venir. Ce qui s’avère très pratique contre cet ennemi. Dans le civil, il se fait une nouvelle amie et collègue, Patty Spivot. On rajoute à cette intrigue d’autres personnages importants pour la suite.
Pourquoi débuter par ce numéro ?
Outre le retour des fabuleux dessins de Manapul, c’est aussi le lancement du bolide écarlate dans les New 52. Y’a pas plus obvious pour démarrer ! De nombreux éléments de la mythologie de Flash passent à la trappe pour un univers radicalement plus simple, même si le concept de la Speed Force reste bien présent (sous forme de jolis tourbillons roses pour l’occasion).
Et après ça ? The Flash : Rogue Revolution – Août 2013 / Flash Tome 2 – Mai 2015
Les ennemis emblématiques de Flash font leur retour en mode “New 52”. Avec des super-pouvoirs… Ce deuxième TPB contient The Flash (vol. 4) #0, #9-12 et Annual #1. Numéros que vous pouvez aussi suivre dans le kiosque VF DC Saga. Le second tome VF arrive en librairie en mai 2015.
Et après ça ? The Flash : Gorilla Warfare – Février 2014
Les girafes de Girafes City attaquent la ville de Flash… Hey non, je vous ai eu ! En fait c’est des gorilles mangeurs de cerveau. L’histoire met en scène un vieil ennemi bien connu des Flashs, Grodd, avec un G comme girafe. C’est son entrée dans les New 52. Le tome collectionne les numéros Flash (vol. 4) #13-19, que l’on peut suivre en VF dans les kiosques DC Saga et Justice League Saga. Il arrivera en librairie prochainement chez Urban Comics.
Le titre de l’arc est un jeu de mot sur “Guerilla Warfare”. Ce n’est pas la première histoire de Flash à porter ce nom. Il y en avait eu une en team-up avec Green Lantern à la fin des années 80.
Et après ça ? The Flash : Reverse – Août 2014
L’explication finale des tourbillons roses et l’arrivée d’un nouveau Reverse Flash, inédit aux New 52. C’est un serial killer (un quoi ?), qui s’en prend aux amateurs de super-vitesse. Mais Barry arrive en courant (barrez-vous cons de mimes !) et sauve euh… SPOILER. Il finira par aller boire un whisky avec Patty. Enfin juste un doigt. Ce quatrième tome contient les numéros The Flash (vol. 4) #20-25 et #23.3 : Reverse Flash du Villains Month. D’autres épisodes à suivre en VF dans le kiosque Urban Comics, Justice League Saga et plus tard en librairie.
Et après ça ? Manapul quitte le titre. Buccellato reste à l’écriture pour une poignée de numéros collectés dans le cinquième tome : The Flash : History Lessons – Février 2015. Puis il y a Forever Evil : Rogues Rebellions – Septembre 2014.
Ce tie-in à l’event Forever Evil met en scène les Rogues (les vilains les moins couillons de tout l’univers DC à ce moment là) et s’inscrit dans la continuité de leur run.
The Flash : Out of Time – juin 2015
Robert Venditti et Van Jensen prennent la relève à partir des numéros Annual #3 et #30 de la série. Seulement en single VO pour le moment (et qui débute tout juste en VF dans les pages de Justice League Saga), le sixième tome collectera le début de ce run.
Résumé : Barry doit gérer les conséquences de Forever Evil, tandis que son lui du futur doit gérer les conséquences d’un de ses plus grand échecs. Ce dernier va remonter dans le temps pour empêcher cet événement dramatique de se produire.
Pourquoi débuter par ce numéro ?
Nouveau run, donc nouveau point d’entrée. Les auteurs ramènent des histoires de voyages dans le temps dans la mythologie du personnage. C’est aussi l’arrivée tant attendue de la version New 52 de Wally West. Le run étant encore en cours de publication, il n’est pas trop tard pour prendre le train en marche !
Et après ça ? Je vois… je vois… Oh c’est mon reflet à l’envers ! C’est trop bien les boules de cristal. Mais ça ne marche pas !
Sérieusement ! Il est 1h29 du matin, j’ai passé mon vendredi soir chez moi, c’est n’importe quoi ! Tout ça pour t’écrire un PoC Flash et tu me demandes l’avenir ? Alors que je dois me lever tôt pour aller rendre ce bibelot chez Swarovski ? Sors ton porte monnaie et file lire de vieux trucs maintenant ! Y’a tout plein de points d’entrée dans ce dossier pour te guider. Allez, ouste !
Les autres points d’entrées
Mais t’es encore là ! T’en as pas eu assez ? Bon écoute, je vais te proposer d’autres petites lectures, sans trop détailler cette fois-ci… Parce que très franchement je trouve que tu abuses. Tu noteras donc ma bonté d’âme ! Plus dispensables, ces oeuvres sont des moyens détournés de commencer du Flash par un autre biais.
Superman VS. The Flash – Mai 2005
Plus rapide que “plus rapide qu’une locomotive” ? Est-ce que Flash va battre Superman ? Bon moyen pour introduire le personnage si à la base, vous êtes plutôt fan de Sup. Le jeu des courses entre les deux personnages est tout un symbole. Voici un recueil qui en collecte quelques unes. Il se pourrait qu’on en fasse une review et même que cela inspire un dossier, allez savoir…
Ce TPB collecte les numéros suivants : Superman (vol. 1) #199, The Flash (vol. 1) #175, World’s Finest (vol. 1) #198-199, DC Comics Presents (vol. 1) #1-2, Adventures of Superman (vol. 1) #463 et DC First : Flash/Superman.
Teen Titans : A Kid’s Game – Avril 2004
Le début du run de Johns sur les Teen Titans, à défaut de vraiment centrer sur le Flash, peut vous introduire avec brio le personnage de Bart Allen, qui porte avec lui toute la mythologie des Speedsters. C’est aussi une valeur sûre concernant les Titans ! Et cela reste dans la même veine que son run sur Flash.
Ce recueil contient : Teen Titans (vol. 3) #1-7.
Life Story of the Flash, by Iris Allen – Mars 1998
Ce livre, un peu particulier car dans le style d’un roman graphique dans le sens le plus strict du terme (des images et des textes, pas de bulles), retrace l’histoire de Barry Allen (du moins jusqu’à Crisis) vue par Iris, sa femme. Un résumé on ne peut plus efficace sur le personnage. Les vrais auteurs ne sont autres que Mark Waid et Brian Augustyn. C’est un one-shot de 96 pages auto-convenu et ça reste une manière originale d’aborder le Flash.
The Flash & Green Lantern, the Brave & the Bold – Avril 2001
Pour les amateurs de Green Lantern qui veulent se lancer dans du Flash, voici une autre alternative, écrite par Mark Waid (oui, il a écrit énormément de Flash), qui pourrait faire mouche. L’histoire raconte l’amitié entre Hal et Barry, héros du Silver Age. L’intrigue se place dans la continuité pré-Crisis de Terre-1. Le titre est directement sorti en TPB. La mini-série sera publiée bientôt en France dans le kiosque Justice League Saga Hors-Série #1 (mars 2015).
Justice League of America : The Flash – Stop Motion – Août 2004
Un peu particulier ici puisqu’il s’agit d’un roman, sans la partie graphique. Oui, un “vrai” livre… Je sais, des mots tout ça, c’est difficile. Mais ça parle de Wally West, qui cherche à gagner sa place dans la JLA, et qui doit combattre un nouveau méchant à Keystone City qui est, semble-t-il, plus rapide que lui ! Et c’est écrit par Mark Schultz.
Maintenant imaginez votre grand(e) frère/sœur qui se pavane en vous rappelant chaque jour que la BD c’est pour les mioches. En guise de représailles, vous pourrez toujours essayer de glisser cet ouvrage sur sa table de nuit, avec un peu de chance, il/elle finira par succomber au 9ème art.
On vient de faire à peu près le tour. Sinon, pour aller (encore) plus loin, vous avez Flash Gordon, Flash Thompson, Adobe Flash, Flash les noeils, Flash sans culotte, etc.
Merci de m’avoir lu. Éventuellement.
Très bon travail Freytaw ^^ Je savais pas que Geoff Johns avait bossé sur Flash, peut-être que la collection DC Signatures d’Urban va s’agrandir ^^
Je préférerais un Mark Waid presente ;)
Moi aussi, mais je suis pas sûr qu’Urban l’affectionne autant ^^
WAHOU ! Enorme travail ! Je vais m’intéresser à ça un de ces quatre ! En tout cas, faut savoir que pour THE FLASH & GREEN LANTERN, THE BRAVE & THE BOLD, on l’aura dans Justice League Saga HS #1 chez Urban à paraître !
Evidemment, c’est plus fort que toi… J’oublie un petit truc et paf, tu viens me rappeler à l’ordre ;)
a paraître quand ? ^^
En mars, s’ils n’ont pas changé leurs plans !
A mesyeux, le meilleur du meilleur en ce qui concerne Flash, c’est Mark Waid qui l’a pondu. Et je pense notamment au run absolument génial de Waid et Humberto Ramos sur Impulse avec notamment la construction de la relation père/fils ultra attendrissante et amusante entre Bart Allen et Max Mercury !
A noter que pour le The Flash vol 3, il est aussi dispo en VF dans le DC Heroes #5 ! Même si je crois que le Secret File n’est pas présent, mais là, je peux me tromper)
(En tout cas, c’est grâce à lui que j’ai tenté l’aventure des comics DC, et ça m’avait pas trop mal plu :D )
Mais au final, même topo: que ça soit en VO ou en VF, l’enchaînement des TPB/Magazines posent un soucis; il est où le The Flash #7 ? Numéro spécial/crossover et tout ?
Ce numéro #7 est en fait très lié à Brightest Day et manque un peu de substance à lui tout seul (il est aussi relativement secondaire). Ca ne se ferait plus aujourd’hui, mais rien d’étonnant à ce que le numéro ait été zappé en collecté. Même si oui, ça reste dommage. Reste toujours les singles :)
Un grand merci ! J’avais quelques lacunes chronologiques à combler pour terminer mes achats. Merci donc !
Excellente chronique et toutes mes félicitations ! Perso, je pense que le run de Baron est une porte d’entrée idéale (bien que un peu datée maintenant) au même titre que Year One de Miller.
Tu as commencé la lecture de ce run ?
Je te remercie pour ton message :)
Excellent dossier ^^
Je trouve qu’on en apprend beaucoup sur ce perso avec ce dossier !
C’est aussi le but ! :D
Woh, super dossier, merci ! Ça me fait réaliser que j’ai pas mal de trucs à rattraper, notamment du coté du pré-Final Crisis.
Bouh, je suis largué, mais j’ai tout lu, c’est trop énorme, mais tu donnes les infos pour s’y mettre, 75 ans, c’est lourd a rattraper. Énorme merci, j’en sais un peu plus sur le héros DC que je préfère (pour ce que j’en connais). Un gros bravo pour un boulot que j’imagine monstrueux.
Il est évident que tu ne sois pas obligé de tout rattraper ! Mais maintenant, tu as toute les clés en main pour découvrir la période de Flash que tu désires !
Moi aussi j’ai tout lu d’une traite et le je pense que “Freytaw, le Magnifique” n’est peut-être pas exagéré ! Lol. Sans oublier les épatants n00dle et Julien. Ce qui ressort de ma lecture, c’est un mélange d’envie de dévorer du Flash et de la frustration de ne pas pouvoir le faire en quantité, ne lisant qu’en vf … vf qui est malheureusement très rare, voir introuvable et incomplète si j’ai tout compris. Heureusement, l’année 2015 devrait combler un peu ce manque de Flash et j’en remercie Urban Comics. Connaissant vraiment très peu le personnage et ayant très envie de le découvrir (pas dans le sens déshabiller) lol.
Je suis sur aussi qu’Urban va proposer des choses correctes pour la suite. Mais l’absence de VF en Flash n’a rien de vraiment surprenant, c’est assez difficile à collecter tant les points d’entrées sont nombreux. Et malheureusement, la VO collecté n’est pas non plus exhaustive, ce qui explique sans doute le peu de matériaux que l’on retrouve sur le run de Mark Waid aujourd’hui hors single. Pour avoir une bonne VF et surtout exhaustive, il faut espérer que DC Comics se penche sur la question de la réedition de Flash. Un Omnibus Mark Waid serait bienvenue par exemple… Ca ne coute rien de rêver :D
De plus le découvrir en cette saison, pourrait lui faire prendre froid, mais bon… Il a la possibilité de courir pour se réchauffer à la limite.
« @Fraitaud: On vient de faire à peu près le tour. Sinon, pour aller (encore) plus loin, vous avez Flash Gordon, Flash Thompson, Adobe Flash, Flash les noeils, Flash sans culotte, etc. » …………. Et il y a aussi les Photos avec Flash et sans Flash: http://images.mortderire.com/images/photo-sans-flash-et-photo-avec-flash.jpg
Merci Raillèze….
..
J’ai bien aimé les photos avec le lien ! Lol … Bien joué !
Bon dossier (rien de plus a ajouter, c’est du beau boulot)