Comme chaque année, Comic-Con International annonce sa liste des nommés pour le prix Will Eisner Comic Industry Awards qui est décerné au mois de Juillet lors de la San Diego Comic-Con. DC et Vertigo rassemblent cette année pas moins de 8 nominations, majoritairement grâce à The Wake suivi de près par Marvel qui sort avec 6 nominations. Les deux premières places reviennent à Image avec ses 17 nominations et Dark Horse qui remporte 12 nominations.
Vous retrouverez les différentes nominations de DC/Vertigo ci-dessous. Scott Snyder, l’homme qui vend actuellement le plus de comics grâce à la série Batman a été nommé dans la liste des meilleurs scénaristes pour son travail sur le Chevalier Noir, The Wake et American Vampire. The Wake n’est pas le seul titre Vertigo a avoir été nommé dans la catégorie des meilleures mini-séries puisque Trillium de Jeff Lemire en fait également partie. À noter également la nomination de Sean Murphy en meilleur artiste, et meilleur artiste couverture toujours pour la série The Wake tout comme le coloriste Matt Hollingsworth pour son travail de folie sur le titre !
Les gagnants seront donc révélés cet été lors de la cérémonie qui se déroulera à la San Diego Comic-Con 2014.
Meilleure histoire courte
- “Go Owls,” by Adrian Tomine, in Optic Nerve #13 (Drawn & Quarterly)
- “Mars to Stay,” by Brett Lewis and Cliff Chiang, in Witching Hour (DC)
- “Seaside Home,” by Josh Simmons, in Habit #1 (Oily)
- “Untitled,” by Gilbert Hernandez, in Love and Rockets: New Stories #6 (Fantagraphics)
- “When Your House Is Burning Down, You Should Brush Your Teeth,” by Matthew Inman, theoatmeal.com/comics/house
Meilleure série limitée
- The Black Beetle: No Way Out, by Francesco Francavilla (Dark Horse)
- Colder, by Paul Tobin and Juan Ferreyra (Dark Horse)
- 47 Ronin, by Mike Richardson and Stan Sakai (Dark Horse)
- Trillium, by Jeff Lemire (Vertigo/DC)
- The Wake, by Scott Snyder and Sean Murphy (Vertigo/DC)
Meilleure adaptation d’un autre média
- The Castle, by Franz Kafka, adapted by David Zane Mairowitz and Jaromír 99 (SelfMadeHero)
- The Complete Don Quixote, by Miguel de Cervantes, adapted by by Rob Davis (SelfMadeHero)
- Django Unchained, adapted by Quentin Tarantino, Reginald Hudlin, R. M. Guéra et al. (DC/Vertigo)
- Richard Stark’s Parker: Slayground, by Donald Westlake, adapted by Darwyn Cooke (IDW)
- The Strange Tale of Panorama Island, by Edogawa Rampo, adapted by Suehiro Maruo (Last Gasp)
Meilleur album
- The Creep, by John Arcudi and Jonathan Case (Dark Horse)
- Hand-Drying in America and Other Stories, by Ben Katchor (Pantheon)
- Heck, by Zander Cannon (Top Shelf)
- Julio’s Day, by Gilbert Hernandez (Fantagraphics)
- RASL, by Jeff Smith (Cartoon Books)
- Solo : The Deluxe Edition, edited by Mark Chiarello (DC)
Meilleur comic-book/projet d’archives
- Best of EC Artist’s Edition, edited by Scott Dunbier (IDW)
- Canteen Kate, by Matt Baker (Canton Street Press)
- In the Days of the Mob, by Jack Kirby (DC)
- MAD Artist’s Edition, edited by Scott Dunbier (IDW)
- Will Eisner’s The Spirit Artist’s Edition, edited by Scott Dunbier (IDW)
Meilleur scénariste
- Kelly Sue DeConnick, Pretty Deadly (Image); Captain Marvel (Marvel)
- Matt Fraction, Sex Criminals (Image); Hawkeye, Fantastic Four, FF (Marvel)
- Jonathan Hickman, East of West, The Manhattan Projects (Image); Avengers, Infinity (Marvel)
- Scott Snyder, Batman (DC); American Vampire, The Wake (DC/Vertigo)
- Eric Stephenson, Nowhere Men (Image)
- Brian K. Vaughan, Saga (Image)
Meilleur artiste/encreur
- Nate Bellegarde, Nowhere Men (Image)
- Nick Dragotta, East of West (Image)
- Sean Murphy, The Wake (DC/Vertigo)
- Nate Powell, March (Book One) (Top Shelf)
- Emma Ríos, Pretty Deadly (Image)
- Thomas Yeates, Law of the Desert Born: A Graphic Novel (Bantam)
Meilleur artiste de couverture
- David Aja, Hawkeye (Marvel)
- Mike Del Mundo, X-Men Legacy (Marvel)
- Sean Murphy/Jordie Belaire, The Wake (DC/Vertigo)
- Emma Ríos, Pretty Deadly (Image)
- Chris Samnee, Daredevil (Marvel)
- Fiona Staples, Saga (Image)
Meilleur coloriste
- Jordie Bellaire, The Manhattan Projects, Nowhere Men, Pretty Deadly, Zero (Image); The Massive (Dark Horse); Tom Strong (DC); X-Files Season 10 (IDW); Captain Marvel, Journey into Mystery (Marvel); Numbercruncher (Titan); Quantum and Woody (Valiant)
- Steve Hamaker, Mylo Xyloto (Bongo), Strangers in Paradise 20th Anniversary Issue 1 (Abstract Studio), RASL (Cartoon Books)
- Matt Hollingsworth, Hawkeye, Daredevil: End of Days (Marvel); The Wake (DC/Vertigo)
- Frank Martin, East of West (Image)
- Dave Stewart, Abe Sapien, Baltimore: The Infernal Train, BPRD: Hell on Earth, Conan the Barbarian, Hellboy: Hell on Earth, The Massive, The Shaolin Cowboy, Sledgehammer 44 (Dark Horse)
Encore Dave Stewart comme coloriste ? 8 Eisner Awards ça lui suffit pas ?
Comment Jae Lee ou Kenneth Rocafort ne peuvent être nommés ?
Pour ma part excellent choix concernant les Archives de Kirby, de même »Deluxe Edition » de Mark Chiarello.
Au moment des cérémonies de ce genre, on est toujours déçu de ne pas voir son préféré choisi. Mais curieusement, pour les Eisner, ce n’est pas trop le cas. Je suis tellement souvent en désaccord avec leurs sélections qu’à force, même s’ils nommaient Tomasi scénariste de l’année, je pense que ça me ferait même plus d’effet ^^
(Mais quand même, pour la cause: Manapul qui n’est même pas sélectionné parmi les dessinateurs, c’est un freaking scandale)
En même temps les Eisner récompensent rarement le « mainstream ». C’est le pitchfork des comics.
Justement, c’est lassant. A force d’être dans la posture et « l’art » plus que « le public » (on ne va pas se mentir, beaucoup de séries sélectionnées ici tournent sous la barre des 10 000 lecteurs), le public en question se désintéresse un peu.
Et encore, je suis complètement favorable au fait de récompenser le talent plus que l’audience d’un artiste, en cette période de relaunchs ce serait aussi sympa que les Eisner récompensent les bons élèves de Marvel et DC, qui osent de nouvelles choses, de nouveaux styles.
« Et encore, je suis complètement favorable au fait de récompenser le talent plus que l’audience d’un artiste »
Beh si tu le penses vraiment je vois pas ce que tu peux trouver à redire. Cites moi un artiste cité qui n’a pas sa place.
Pour ma part, content de trouver le Black Beetle de Francavilla par exemple.
Ce que je peux trouver à redire… La fin de ma phrase, peut être?
Je ne remets pas en cause la légitimité des artistes sélectionnés (ce serait stupide, vu que je ne connais pas la plupart d’entre eux), mais la politique des Eisner de primer en priorité les petits éditeurs au détriment du « mainstream ». Surtout à une époque où le mainstream essaye de nouvelles choses, qu’il serait intéressant pour les institutions de ce genre d’encourager.
(en fait, c’est ce que j’ai dit plus haut quoi… xD)
Et si on me demande – à moi, avec mon avis que j’ai – de dire qui ne mérite pas d’être là, ça se joue en deux mots. « Snyder », et « Scott » (dans un ordre à déterminer ^^). Cela dit, je suis pas très fan d’Hickman et Fiona Staples non plus.
@Corentin
Non mais arrête. Vraiment je t’assure, arrête. On frole la caricature de tes propres commentaires habituels. T’es quand même en train de râler sur un prix vieux d’une trentaine d’années et qui a toujours fonctionné ainsi. Pas mal… Comme le dit Crazy tu as plein d’autres prix avec des logiques différentes et qui rentrent dans tes propos. Là on parle des Eisner. Les artistes nominés sont toujours dans la logique du prix. Et ce depuis ses débuts. Point. Cherche pas plus loin. Et LOL Snyder et Staples. Comment se décrédibiliser en 2 sec.
Agressivité, mépris, tout ça tout ça. Ah, internet. ^^’
Ecoute @Baccano, si tu as un problème avec mes opinions, mes commentaires, ou mes goûts en matière de comics, c’est toi que ça regarde. Personnellement, je me contente d’émettre un avis. Si celui ci te gène dans le fond ou la forme, j’en suis désolé, mais je ne vais pas en changer pour autant.
On peut en parler, ou alors tu peux passer à autre chose. En attendant, si tu as des problèmes d’agressivité, s’il te plait, fais du sport et laisse moi tranquille ^^
@Corentin
Bon, comme c’est pas la première fois, je prend le temps de répondre de manière détachée. Absolument on peut en parler en privé, je n’ai strictement rien contre toi. Et si tu t’es senti agressé accepte mes excuses alors, c’est aussi simple que ça. Ça ne m’empêche pas de ne pas être d’accord avec toi, et il ne s’agit pas de goûts ici (chacun ses avis, je respecte totalement) mais de façon de faire dont tu te rends souvent coupable (c’est une expression, n’y voit rien d’autre là) sur le site. Et nous continuerons de parler de ça en privé pour ne pas polluer les commentaires de cet article de propos hors-sujets.
Avec plaisir, mais je me dois de polluer une dernière fois ce topic, puisque j’ai tenté de t’écrire à la lecture de ton commentaire, et me suis heurté à « Vous n’êtes pas autorisé(e) à utiliser cette fonctionnalité. Pour l’être, vous devez simplement vous inscrire et participer de manière plus active. »
(n’hésite pas à supprimer ce commentaire après l’avoir lu, mais je ne voyais pas d’autres moyens de faire)
Corentin, il n’a pas seulement le Eisner pour récompenser les créateurs. Aux USA il en existe au moins 10, ceux que je connais en tout cas. Là bien sûr on est plus dans le Comics Book plus comme Art, que comme industrie, des trucs moins commercialisé. Dieu merci, au moins DC en fait encore.
Je sais bien, mais les Eisner Awards font aussi figure d’institution. Un peu comme le Festival de Cannes, même si le public ne va pas voir tous les films (voire pas du tout ^^), ça reste un événement chaque année dans le monde du cinéma.
Par contre, cette distinction « comics art » et « comics industrie », pour moi, n’existe pas. A partir du moment où tu produits et que tu vends quelque chose, tu rentres dans le terme « industrie », que ce soit pour 500 lecteurs New Yorkais ou 50 000 de par le monde.
Sans le Eisner, tu aurais été au courant des Archives de Kirby et du Delux Edition de Chiarello? Tu connais Chiarello? Sans ces prix je ne crois pas qu’ils auraient eu la même attention dans une autre organisation. Par contre, tes auteurs favoris peuvent se trouver en compétition dans d’autres lieux. Ton exemple sur le festival de Cannes est très bon, il permet justement de distinguer ce festival sur d’autres où on primera des films plus indépendants, de cinéastes qui ne seraient pas primés autrement. Je pense au Sundance Festival, des films de cinéastes indépendant, où on leur donnent la chance d’avoir plus de visibilité. Le Eisner ressemblerait plus à Sundance, Cannes est devenu au fil des ans le reflet des Academy Awards, à Cannes tu peux retrouver un Terminator par exemple, même si j’ai rien contre le Terminator, mais il sera plus connu qu’un autre film plus indépendant.
Pour alimenter cette parenthèse ciné, je trouve que cette évolution récente de Cannes va, entre guillemets, dans le bon sens. C’est ce que j’attendrais des Eisner Awards finalement. De mon point de vue, Cannes, on peut résumer la sélection officielle à des films d’auteurs très intéressants mais très chiants, ou trop engagés ou trop abstraits pour intéresser le « grand public ».
Et le problème c’est que s’il n’y a que ça, le public ne va même pas faire l’effort de s’intéresser à ces films. D’emblée, il voit la sélection et se dit « Ok, c’est pas le cinéma que j’aime, ça m’intéresse pas ». Du coup, on passe à côté de l’effet escompté, à savoir mettre ces films en avant.
Or, justement, la présence de films grand public, de vedettes du cinéma grand public, et cette présence intensifiée du « mainstream » fait que le public va regarder, s’intéresser, et prêter l’oreille aux remises de prix.
Désoler mon ignorance mais pourquoi la typo de « Will Eisner » me fait penser a celle de « Walt Disney ». Est-ce voulu ou juste fortuit ?
Il y a toute une polémique là dessus (depuis de nombreuses années), la police utilisée par les deux étaient relativement parfois utilisée à l’époque dans l’imprimerie et l’industrie du comics comme Lettrine. Mais apparemment c’est Eisner qui l’aurait utilisé le premier comme signature/logo, du coup Disney aurait repris la même. On peut pas réellement parler de plagiat mais quelque par un peu (en sachant que l’un est devenu extrêmement célèbre forcément sa signature est connue de tous à travers le monde).