Review VF – Batman Saga #24

Review Batman Saga #24
Review Batman Saga #24
Les points positifs :
  • L’écriture de Tomasi
  • L’introduction de Wrath
  • La caractérisation de Layman
Les points négatifs :
  • An Zéro qui divise déjà
  • DC Annual #2 également
  • Et Batgirl aussi ! 

Bienvenue à toutes et tous dans la review de ce nouveau numéro de Batman Saga ! Au programme, la suite de la plongée dans le passé de Batman avec un nouveau chapitre de l’An Zéro sous l’égide de Snyder, Capullo et Albuquerque. Suite également de la traversée du deuil de Bruce Wayne avec Batman & Catwoman #22. Un ennemi fait sa nouvelle introduction dans les New 52 au travers de Detective Comics #22 et le second Annual de la même série vous plongera dans une grosse ambiance polar. Enfin rendez-vous amoureux laborieux pour Barbara Gordon dans Batgirl #22 !

Batman Saga #24 est disponible depuis le 25 Avril au prix de 5,60 euros.


BATMAN #22

  • Scénario : Scott Snyder Dessins : Greg Capullo

Qualité constante pour l’An Zéro, avec un numéro qui reprend quasiment le même schéma que le précédent. Une scène d’action où Bruce Wayne se cache derrière un autre masque humain, un Alfred désapprobateur qui tente encore une fois (…) de le détourner de sa croisade, le mystérieux Edward (je l’appelle comme ça pour éviter les spoilers à ceux qui n’auraient pas lu le premier numéro de cet arc) dont le rôle continue de se préciser tout en s’entourant de davantage de mystère. Snyder arpente malheureusement exactement les mêmes pistes ouvertes dans le Batman #21 et on déplore cette répétitivité. Il y a cependant une scène, toute simple, à la fin de la confrontation AlfredBruce, qui est plutôt bien trouvée et suffit à laisser un bon goût dans la bouche, tout comme l’apparition d’Edward et sa discussion avec Bruce. Ces deux points forts contrebalancent le peu de prises de risques de Snyder et je conclus donc par une note identique.

– TheRiddler

Note : 6/10

Zero year et le combat du jeune Bruce Wayne contre le gang du Red Hood continuent, et à côté de cela il doit commencer à gérer un embryon de vie privée qui pointe le bout de son nez ; ajoutez à cela une divergence de vue avec Alfred et une rencontre E.-Nygma-tique et vous aurez les grandes lignes de ce numéro. Moi, le concept de Zero Year j’adhère, j’adore le Red Hood qui fait un formidable vilain pour les débuts d’un Bruce Wayne dont la formation n’est pas encore finie et qui n’a pas encore tout à fait trouvé sa voie. Donc j’ai adoré ce numéro, comme les autres, d’ailleurs. Les dessins de Capullo et la colorisation de Danny Miki collent parfaitement à l’ambiance plutôt lumineuse (ce qui change pour un titre de la Bat-Familly) et le sourire du Red Hood file froid dans le dos comme il faut, c’est donc une réussite. Pour chipoter je relèverais une ou deux cases un peu vides niveau décors remplis un peu facilement de couleurs pastel. De toutes façon, mis a part un “Death of the familly” un peu terne, le travail du duo Snyder-Capullo sur le titre m’enchante et visiblement il n’a pas fini !

Le back-up de fin, lui continue traditionnellement d’explorer la formation de Bruce Wayne auprès de ses “maîtres”, après un voleur, c’est d’un inventeur qui aime sortir des sentiers battus qu’il forge ses talents. Une épreuve extrême viendra valider ses apprentissages. S’il est plutôt difficile de juger d’un scénario sur quatre pages, celui-ci est plutôt convaincant et les dessins d’Albuquerque sont superbes, avec un jeu d’ombre et de lumière formidable. Un numéro parfaitement réussi !

– Darthfry

Note : 9/10

review BATMAN #22


BATMAN ET CATWOMAN #22

  • Scénario : Peter Tomasi Dessins : Patrick Gleason

Au cas où ça n’était pas clair, la mort de Damian a moins affecté l’inspiration de Tomasi que le moral de Bruce Wayne. L’auteur continue d’associer Batman à un autre compagnon de route le temps d’un numéro, sans oublier de traiter le deuil de Damian, ce qu’il fait tendrement avec le juste ton. Il n’insiste pas trop dessus, ce qui évite de tomber dans le pathos, n’hésitant pas à faire appel à Carrie Kelley pour apporter à la fois de la légèreté et le souvenir de Damian. Vraiment pas mal. Quant à l’opération menée conjointement à Catwoman, elle n’est pas follement intéressante mais permet de doter le numéro de son lot d’action, et les scènes de combat sont portrayées efficacement par Gleason, qui se loupe hélas sur quelques visages dans ce numéro. Pas son meilleur travail, mais ça fait largement l’affaire. Enfin le numéro s’achève sur une page toute simple qui introduit un personnage dont on devine l’importance à venir, et pour une page impressionnante, c’est une page impressionnante. Dénuée de dialogues, tout repose dans la mise en scène, et on en aurait des frissons ! Vivement la suite !

– TheRiddler

Note : 8/10

Peter Tomasi continue de nous montrer les étapes du deuil que traverse Batman. Dans ce dernier numéro avant le début de l’arc sur Double Face, Bruce Wayne va entrer encore un peu plus sur le chemin de l’acceptation. Tomasi est très fort pour faire jouer la carte de l’émotion et c’est encore le cas ici. Bruce apprend que Carrie Kelley est embauchée par Alfred pour s’occuper de Titus, le chien de Damian. Cette dernière évidemment demande encore à avoir de ses nouvelles et fait promettre à Bruce, contre un enregistrement, un coup de téléphone. À côté de ça Catwoman, recrue de la JLA va une fois de plus se jouer de Batman pour l’emmener avec elle dans une mission confiée par Steve Trevor. L’écriture et surtout la caractérisation et les interactions entre personnages sont encore le gros point fort de ce run. L’émotion est bien présente dans toutes les scènes entre Bruce et Carrie et à la fin aussi. L’attaque de l’ambassade en mode espion en compagnie de Catwoman semble un peu forcée et ajoute de l’action là où ce n’était pas nécessaire au final. Surtout que la réaction de Batman au moment du combat et ce que veut amener Tomasi est au final assez ridicule à mon sens. Les vilains de seconde zone sont expédiés ad patres en deux pages. Reste de bonnes interactions entre le chat et la chauve souris notamment sur l’opposition JLA/Justice League. C’est bien le fil rouge autour de Carrie Kelley qui emporte l’adhésion dans ce numéro. Et Double-Face arrive ! Patrick Gleason accompagné de l’excellent coloriste John Kalisz livrent un numéro vraiment réussi. Certains lieux ou ambiances sont magnifiques. Que dire aussi de cette Catwoman sexy et fort réussie sans être ultra sexualisée à la Guillem March. Ensuite cela reste du Gleason, les visages semblent parfois surprenants. Mais que c’est beau et bien découpé et bourré de bonnes idées ! L’infiltration de l’ambassade par exemple est sublime avec un jeu de couleurs excellent.

– MFW

Note : 7,5/10

review BATMAN ET CATWOMAN #22


DETECTIVE COMICS #22

  • Scénario : John Layman – Dessins : Jason Fabok

Un tueur de flics sévit à Gotham et ceux qui lui survivent le prennent pour Batman, l’heure est grave ! Après nous avoir fait explorer le mois dernier les origines pré-New 52 de Wrath, voici son entrée en scène dans les New 52. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’autant avant “Flashpoint” il était compliqué dans le noir de ne pas le confondre avec Batman, autant maintenant il va falloir acheter quelques paires de lunettes aux représentants de la loi de Gotham, parce que son design n’a plus rien à voir avec celui du Chevalier Noir ! Alors changer le costume de Wrath, pourquoi pas, mais alors pourquoi garder le fait que les gens le confonde avec batou ? Néanmoins, à part ce petit détail, l’histoire de John Layman se tient bien et cette version de Wrath est un peu moins bourrine et semble bien partie pour durer quelques numéros. Les dessins de Fabok, colorisés par Lopez, sont parfaits, superbes, pleins de nuances et de détails, rien à dire. Un back-up, scénarisé par Layman et dessiné par Andy Clarke, termine de nous présenter les origines de Man-Bat, qui commence à attirer des ennuis à Kirk Langstrom. Le scénario nous promet un beau rebondissement et les dessins sont corrects sans plus. Le tout nous fait passer un bon moment et nous en promet d’autres à venir !

– Darthfry

Note : 8,5/10

Detective Comics est rarement ce qu’on retient des Batman Saga, mais ici Layman fait un excellent travail ! L’arrivée de Wrath est soignée, le mettant en retrait pour suggérer sa puissance sans trop en montrer. Évidemment, sa réelle identité ne fait aucun doute et on pourra déplorer le manque de subtilité, mais la lecture n’en reste pas moins plaisante. Aux dessins, c’est très sombre, mais plutôt joli, de Jason Fabok on retient notamment le tracé des capes de Batman et ses imitateurs, et Emilio Lopez, à la colorisation, couvre Gotham d’une atmosphère noire et froide. Chouette ! Et ce n’est pas fini, car c’est sans compter le back-up, centré sur le couple Langström, dans lequel Layman montre encore une fois son aisance dans l’écriture de Man-Bat, un personnage rempli de potentiel de plus !

– TheRiddler

Note : 7,5/10

review DETECTIVE COMICS #22


DETECTIVE COMICS ANNUAL #2

  • Scénario : John Layman Dessins : Joshua Williamson

Cet Annual de Detective Comics est un vrai polar bien sombre et glauque. Difficile de parler de l’histoire jusqu’à un certain point sans malheureusement spoiler allègrement la clé même de l’intrigue. Le scénario de Layman se veut très sombre et ultra référencé. Il est indissociable de l’arrivée de Wrath. Ici pourtant ce n’est pas ce dernier au centre de l’intrigue mais Jane Doe, une personne qui se plait à prendre l’apparence de personnes en imitant parfaitement leur comportement. Plus encore cette dernière peut même faire évoluer radicalement le destin de ces dernières après s’être appropriée leur personnalité auparavant. C’est donc l’enquête que va mener Batman sur fond de meurtres de policiers dont certains pètent les plombs. Pour l’enquête on retrouve surtout un Harvey Bullock mis en avant, une psychiatre fraichement débarquée et un jeu de fausses pistes assez savoureux. Le fin mot de l’histoire est assez intéressant et intriguant. C’est très appréciable. Deux back up assez inégaux suivent ce numéro pour revenir sur les évènements de ce dernier. Le premier est absolument excellent, très psychologique et sombre. Le second fait un peu remplissage et n’apporte rien. Côté dessins c’est l’excellent Scot Eaton qui se charge du numéro avec un style finalement assez proche d’un Jason Fabok. Il livre une magnifique double page en début de numéro et livre des planches très réussies. Les expressions faciales, les scènes d’actions et les jeux d’ombres sont très maitrisés. Le premier back up se situant à Arkham était fait pour Szymon Kudranski (La splendeur du Pingouin, Spawn) toujours très à l’aise quand il s’agit de dessiner des ambiances lourdes, sombres et très glauques. Dommage qu’il soit assez mal encré à mon sens. Enfin gros carton rouge pour Derlis Santacruz mal encré lui aussi mais qui livre un dernier back up affreux. Les visages sont tous ratés. Au final un excellent numéro d’investigation qui s’intercale bien dans l’arc sur Wrath. Pour un annual c’est une direction intéressante et c’est vraiment bien écrit mis à par un dernier back up inutile. Pour le reste c’est du bon !

– MFW

Note : 8/10

Si l’introduction de Wrath dans le Detective Comics #22 était alléchante, cet Annual m’a vachement moins emballé. À vrai dire Wrath se met légèrement en retrait, pour permettre l’établissement d’une mini-intrigue autour d’un vilain qu’on ne spoilera pas, et qui n’est pas parmi les plus charismatiques de la Bat-galerie. Le numéro ouvre donc une nouvelle histoire qui se termine avec sa fin, le détachant de la trame principale des Detective Comics. On referme le numéro avec un vague sentiment de ‘Boah, à quoi bon ?’, la faute à une écriture trop convenue et dessins plutôt laids. On ne se prend pas beaucoup d’intérêt pour l’enquête de Batman et les mystérieuses victimes qui traînent à Gotham laissent le lecteur indifférent. Le seul truc à retenir de cet Annual serait les dessins de Kudranski sur un court back-up à Arkham à la fin, mais même si j’aime bien le dessinateur il n’y fournit pas ses meilleures planches, faisant preuve notammant d’un peu de paresse sur les visages (et c’est toujours ça qu’on remarque en premier).

– TheRiddler

Note : 4,5/10

review DETECTIVE COMICS ANNUAL #2


BATGIRL #22

  • Scénario : Gail Simone Dessins : Fernando Pasarin

Numéro franchement bancal. Démarrant sur un rendez-vous galant pour Batgirl, Gail Simone gâche le ton léger qu’elle semblait vouloir installer en corsant la chose par une agression au couteau particulièrement gore, d’une sanguinolence franchement déplacée. Pour décompresser, c’est en tout cas râpé, et le repas avec la famille de son nouveau copain tout comme la sortie en boîte de nuit ne rattrapent pas le coup. La seconde partie cherche à gagner en dramatisme avec l’arrivée du Comissaire Gordon, toujours déterminé à coincer Batgirl pour le meurtre de son fils, mais depuis le temps qu’il le répète on aimerait que la traque commence, puisque depuis plusieurs numéros on a l’impression de stagner sur l’amorçage de la tension entre Barbara et son père, sans qu’elle prenne de l’ampleur.

Aux dessins, rien de très réjouissant non plus. Les visages sont souvent ratés, Barbara tire à plusieurs endroits des tronches à se tirer des balles. Franchement pas folichon.

– TheRiddler

Note : 3,5/10

Le titre du numéro correspond parfaitement à ce qui va suivre dans l’aventure de Batgirl : elle va vivre une journée ordinaire à toute allure. En effet après les récents événements et le fait que son père recherche son alter ego, Barbara Gordon est débordée et ne se souvient pas d’un certain rencard. Le costume de Batgirl est donc mis au placard le temps d’un numéro et la belle rouquine va batifoler avec son nouveau prétendant seulement, rien n’est toujours calme à Gotham. On apprécie donc ce numéro pour l’originalité de la vie quotidienne de Barbara Gordon, mais on voit que son père, lui, sa vie a basculé et qu’il est prêt à en découdre avec Batgirl. Le numéro se conclut sur une fin assez épique, entre Jim et Batman qui résume bien la tension du Chef du GCPD.

Fernando Pasarin réalise de très belles planches quand il dessine Batgirl, mais je suis un peu moins convaincu quand il s’agit de Barbara, l’ambiance est moins sombre, mais c’est au niveau des visages ou je suis pour le moins perplexe, cependant ceci n’enlève rien à la qualité du titre.

– Deiimo

Note : 7/10

review BATGIRL #22

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TheRiddler

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Jibé
Jibé
9 années il y a

La couverture que vous présentez, également affichée sur le site d’Urban, ne correspond pas à celle du Batman Saga #24 de mon comics shop (couverture du Detective Comics #22). Y a-t-il une variante, ou est-ce juste une erreur ?
Sinon, merci pour la review. Hâte de continuer la lecture de Zero Year.

Zeid
Zeid
9 années il y a

Bonne question au sujet de la couv’… moi aussi j’ai une autre couverture que celle présentée ici ou sur Urban, et je n’avais pas vu d’information sur une quelconque variante cover ou un nouveau choix quant à la couv’ (je me disais que vu le contenu du DC Saga Présente, ils s’étaient dit que placer le nouveau Wrath en avant serait une invitation pour le lecteur de ce mag).

l3x0rcist3
l3x0rcist3
9 années il y a

étrange, car moi c’est bien cette couverture que j’ai sur mon Batman Saga #24.

Vavan
Vavan
9 années il y a

Je rejoins la plupart des critiques:
-Un bon 2e épisode de l’An Zéro, c’est agréable de voir un ennemi pas très connu et les couleurs chatoyantes de Gotham changent du mico-climat pluie-neige-brouillard qui plane continuellement au-dessus de la ville.
-Une bonne entrée de Warth mais, comme de l’avis de Darthfry, le costume-armure du méchant me convaint moyennement alors que je pense qu’il aurait été possible de faire un costume plus classieux et plus ressemblant à celui de Batman.
-Batgirl : c’est une série assez paradoxale. Parfois j’aime beaucoup, mais quand cela part sur un rythme « sitcom AB-collège Movie » j’avoue que j’accroche beaucoup moins tant cela est prévisible et vu 50 fois dans les séries télés. Par conre bon point sur la discussion entre Gordan et Batman à la fin.

Le reste…bof bof c’est sympatoche mais sans plus.

Voilà :)

jihem
jihem
9 années il y a

un bon mag pour detective comics et surtout l’annual avec notre cher bullock. par contre comme depuis le début du mag, il a une fâcheuse tendance a tomber quand j’entame la lecture de batman

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