[Review TV] Arrow – S02E17 « Birds of Prey »

« Don’t call me Speedy ! »

• Arrow Saison 02 – Épisode : 17 – Titre : Birds of Prey

• Réalisé par John Behring – Écrit par Mark Bemesderfer et A.C. Bradley – 26 Mars 2014 – CW

Ce 17ème épisode de la saison 2 de Arrow fait revenir Huntress, vigilante assassine oubliée depuis sa dernière apparition. Elle revient à Starling City pour terminer son travail et exécuter son père contre qui elle s’est lancée en vendetta, et croisera sur son chemin Canary, avec plusieurs affrontements physiques. Voilà ce qui nous était présenté et autant vous dire que j’étais heureuse ( un peu comme ça ). Mais en fait l’épisode se révèle être plus complexe qu’un simple retour de personnage. En fait, Huntress est là pour nous permettre de nous centrer sur à la fois Sara (présent et sur l’île), sur Roy et aussi Laurel.

Ce que j’ai apprécié dans cet épisode c’est que nous suivons un fil conducteur tout du long. Nous avons l’histoire avec Helena Bertinelli (la psycho ex-girlfriend) pour le côté présent et Sara (la badass new-girlfriend) pour les flashbacks sur l’île. Même les parties centrées sur Roy sont quand même liées à l’arrivée d’Helena d’une certaine manière. Nous n’avons pas un grand méchant puis un autre petit à côté. C’est agréable de ne pas avoir des histoires qui se confrontent. Cet épisode Birds of Prey est une sorte de petite pause tranquille même si assez trépidante et importante à la fois.

Donc en gros, Papa Bertinelli refait des bêtises et est arrêté pour être jugé, avec fusillade et tout ce qui va avec. C’est à dire Arrow, Canary et Papa Lance. Mais lors de la fusillade Canary est sensibilisée par son père. Et à partir de là, on se doute que l’épisode tournera autour des forces et faiblesses de Sara. Mais dans un procès, il faut un avocat. Alors l’adjoint du procureur remet Laurel dans les rangs et l’engage pour s’occuper du cas Bertinelli. C’est juste hyper facile, hop on efface la radiation du barreau comme ça, voilà c’est fait. Laurel prend quand même le dossier bien décidée à faire ses preuves et là c’est le drame.

A partir de là, tout va s’enchaîner, coup monté, prise d’otage, confrontation entre Laurel et Canary (sans bien sûr qu’elle n’y voit clair sur qui est Canary), confrontation entre Laurel et Huntress, confrontation entre Huntress et Canary avec pour finir confrontation générale. Dans l’idée je n’en dirai pas plus car il y a quand même des surprises dans le déroulement de l’épisode à ce niveau là. Les combats sont pas mal, même si on a quand même l’impression de regarder les divas de la WWE qui font valser leurs cheveux après chaque coup ou prise. Mais franchement, Huntress vs Canary, je dis OUI ! Je dis ENCORE ! Même si, non il n’y en aura pas de encore je pense mais bon. Savourons notre petit bonheur. On en apprend plus sur Laurel et son besoin de se comparer à Sara, ainsi que sur Sara et son besoin de protéger sa famille. Maintenant, parmi vous (cc Mandalorwarrior), il y a une question intéressante de posée : Comment Canary transporte-t-elle son écharpe-grappin ? Question que tout le monde s’est posée au moins une fois. Je me suis concentrée pour regarder et il semblerait qu’elle la jette pour s’agripper. Maintenant, quant à savoir où et comment elle la garde cachée, il faudrait lui demander car on a beau voir des plans serrés sur son corps et costume je ne vois rien qui y ressemble. Et malheureusement ceci fait partie des raccourcis ou grossièretés de la CW, on dira que c’est de la magie télévisuelle.

Sara est toujours aussi dure. Et sa rage est ici bien travaillée. Il ne faut pas toucher à sa famille, qu’elle vient de retrouver et son passé à la Ligue des Assassins n’aide pas la demoiselle à calmer ses pulsions. Sur l’île, on commence à entrevoir sa transformation. Très bien travaillée d’ailleurs. Ce n’est plus la fille sans fond, c’est une survivante qui tiendra tête à celui qui se mettra entre elle et Oliver détenu par Slade Wilson qui a perdu la tête et qui sombre dans la folie, la dépression, la torture. Nous avons même droit lors des flashbacks à l’explication d’un tatouage d’Oliver. Ce n’est pas que ça m’a perturbée mais un peu quand même de le voir sans avoir d’explication depuis la première saison.

Plus haut, je vous ai dit que Roy Harper prenait de l’importance. En fait, lorsque Helena refait surface, Arrow est bien décidé à lui couper la chique avant qu’elle ne fasse une tuerie. Et lorsqu’il part pour la stopper, il amène Canary et Roy avec lui. Roy sera à nouveau à deux doigts de perdre le contrôle. Et à partir de là, Arrow cherchera à le préserver, le calmer et aussi préserver Thea en lui demandant de s’éloigner. Tête brûlée, pardon Roy ne se laissera pas faire, jusqu’au moment où il se rendra compte que Oliver a raison et qu’il est dangereux de rester trop près de Thea. Et là aussi, nous avons une surprise. Thea réalise que tout le monde a des secrets, que seul Oliver est honnête avec elle (même si nous on a une grosse envie de rire derrière l’écran). Jusqu’à ce que l’épisode se termine, en magnifitude (oui ce mot n’existe pas mais c’est mon ressenti). La fin nous plonge directement dans le prochain épisode qui va faire passer celui-ci pour un dessin animé.

J’étais heureuse de retrouver cet épisode, même si j’avais un peu d’appréhension. Tout comme l’épisode Suicide Squad, quand on s’attaque à des grosses parties, c’est difficile de garder le niveau. De Birds of Prey, cet épisode n’a que le nom pour faire plaisir aux fans et juste parce que l’on voit Huntress et Canary, mais nous sommes loin des Birds of Prey, l’équipe d’héroïnes qui bottent les fesses.

C’était bien, c’était un bon moment, mais rien de bien transcendant non plus. Le fan-service fonctionne tout de même plutôt très bien. J’aime la personnalisation de Canary et Roy. Ce dernier semble avoir une voie toute tracée que l’on commence à distinguer. Franchement, il ne va pas faire bon être dans les bottes de Arrow pour les prochains épisodes, ça je vous l’assure.