[Review Express VO] Semaine #133

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Wonder Woman #29

Le Top de la semaine

  • Batman and Aquaman #29

Le Flop de la semaine

  • Birds of Prey #29

Bienvenue à tous et toutes dans ce nouveau numéro des Review Express VO où vous retrouverez nos avis détaillés sur les sorties comics de la semaine ! Chez Vertigo, on notera le retour en fanfare de la série American Vampire qui a bien sûr mérité une critique plus détaillée. Du côté de chez DC Comics, on remarque la fin de la série Animal Man (qui aura nécessité une review rien que pour elle). Superman Unchained se montre enfin après une absence bien trop longue, et la série Batman & Aquaman amorce le nouvel arc « The Hunt for Robin » ! N’hésitez pas à nous faire part de vos avis et critiques dans les commentaires !


VERTIGO

 

THE UNWRITTEN VOL. 2 : APOCALYPSE #3

review THE UNWRITTEN VOL. 2 : APOCALYPSE #3

On continue notre voyage dans les mondes littéraires de Tom Taylor et comme je vous le disais le mois dernier, si vous n’êtes pas familiers avec cet univers, vous aurez bien du mal à vous accrocher. Je devrais peut-être cesser cette lecture de suite, mais que voulez-vous, il faut que je vous fasse une review express ! Si la partie narrative me semble toujours autant dé-construite, alors que techniquement, tout est divisé en mini-chapitres de quelques pages, l’histoire cesse légèrement de progresser ; Tom Taylor a retrouvé ses compagnons et essaye de fuir le monde dans lequel il est, un monde qui se transforme en véritable melting-pot, où les soldats Britanniques de l’ère Victorienne se mêlent à des soldats nazis zombies et les extraterrestres de la Guerre des Mondes… Comment ? Cela ne vous a pas encore fait fuir ? Hé bien je vous invite à continuer dans cette lecture qui n’aura de cesse de me perdre, mais comme je le dis, c’est très certainement dû à mon inexpérience avec l’univers de The Unwritten. Difficile donc de juger le travail de Mike Carey là dessus. En revanche, concernant la partie graphique, Peter Gross livre un travail très satisfaisant. L’ensemble des planches est détaillé, et si tout a l’air assez gris, on ne pourra pas critiquer la qualité et la finesse de ses traits, d’autant plus que le bonhomme se laisse aller à plusieurs reprises à quelques jolies idées de découpage. Un bon point qui vient contrebalancer la difficulté à suivre l’histoire !

– ArnoKikoo

Note : 6/10

 


BEYOND

 

BATMAN BEYOND 2.0 #16

review BATMAN BEYOND 2.0 #16

Après la conclusion tonitruante du dernier numéro, Kyle Higgins s’offre une petite pause en compagnie de Dick Grayson et de Barbara Gordon, qui reviennent le temps d’une discussion sur leur relation, passée et présente. Si les dialogues sont plutôt bien écrits, ils ne font pas forcément évoluer la situation entre le début et la fin du numéro. Reste une caractérisation bien amenée qui nous ramène également à l’époque de Batman TAS, les nostalgiques apprécieront. Aux dessins, nous avons droit à un petit nouveau, Eric Wight, qui reste dans le ton donné par Thony Silas, avec des traits pourtant plus épais, mais un dessin qui semble par moments plus détaillés. Au final, le numéro se lit bien, d’une traite, mais ne vous laissera pas un souvenir impérissable.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

 

BEWARE THE BATMAN #5

review BEWARE THE BATMAN #5

Katana contre Katana ! Voilà, en gros le programme de ce numéro dont l’histoire vous passionnera à coup sûr si… non, je plaisante, il n’y a pas grand chose de passionnant dans ce numéro. À vrai dire, on se fiche un peu de savoir qui est ce double de Katana, on se fiche un peu de l’intrigue, on se fiche un peu de revoir un certain méchant, on s’en fiche quoi. Je n’y peux rien, mon ressenti est très certainement lié au devenir de la série animée, et le fait de savoir que ce numéro n’est au final que l’avant-dernier d’une série qui n’aura jamais décollé… Bref, je ne vais pas déverser ma rage sur ce numéro, peut-être que certains auront du plaisir à lire cette histoire, même si elle est desservie par des dessins qui, en toute honnêteté, font vraiment pitié. Je veux bien qu’on veuille coller au design un brin minimaliste de la série, mais des dessins minimalistes ça peut être réussi, voyez-vous (cf Scribblenauts juste en dessous). Là, c’est juste pas beau, et ça ne donne pas envie de lire. Voilà. A ne lire que si vous avez vraiment du temps à perdre. Et encore !

– ArnoKikoo

Note : 4/10

 

SCRIBBLENAUTS UNMASKED : A CRISIS OF IMAGINATION #3

review Scribblenauts Unmasked: A Crisis of Imagination #3

Josh Elder continue de nous entraîner dans son délire. Après nous avoir rappelé en long et en large pourquoi les membres de la Justice League pourraient avoir besoin de l’aide de Maxwell et sa soeur Lily dans leur combat (puisque tout va mal !), nous avons droit à un affrontement on ne peut plus spectaculaire contre les Red Lanterns et le Sinestro Corps avant que tout ne dégénère et qu’on nous révèle l’identité du véritable vilain derrière toute cette histoire. Explosion d’idées, de personnages, Elder se lâche depuis le début et continue d’alimenter son histoire avec force humour et action ; un mélange léger et détonnant malgré l’aspect dramatique de la situation. La patte graphique propre à la licence Scribblenauts est quant à elle toujours respectée par Ben Bates et ici, ce sera forcément une question de goût. L’ensemble est assez simpliste, pas très détaillé, voire un peu enfantin, mais c’est ce qui fait le charme de la licence. Du moment où chaque personnage est correctement reconnu, où est le problème ? De mon côté en tout cas, je n’en vois pas !

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

 


NEW 52

 

BATMAN AND AQUAMAN #29

review BATMAN AND AQUAMAN #29

Une petite référence à l’arc précédent et hop, nous voilà plongés (littéralement) dans une nouvelle aventure qui s’annonce, ma foi, très passionnante. Surtout vu l’enjeu et ce qu’on nous met dans la tronche dès ce premier épisode ! Ok, le prétexte pour ramener Aquaman est sans doute un peu gros, mais cela n’en est pas moins cohérent et fichtrement bien écrit, en plus d’être fun, et de donner une vraie suite au Batman Inc. de Morrison. D’aucun diront que cet arc n’avait pas besoin de suite, et que bla bla bla… Mais pourtant, c’était aussi un peu l’intention de Morrison, de passer la main. Et franchement, si c’est Tomasi derrnière, moi je dis banco ! Pour un Snyder, j’aurais été bien plus mitigé. Ra’s Al Ghul sera bien évidemment au centre de toutes les attentions, et cet arc s’annonce juste épique tant il démarre fort en références et pose concrète de l’intrigue. Tomasi, ou l’art de s’approprier le boulot des autres pour perpétuer de manière cohérente et fluide un univers. Chapeau. Gleason quant à lui continue son superbe travail proche des personnages. J’avoue avoir un peu de mal avec son portrait très austère d’Aquaman. Mais cela ne gâche rien à son style global qui lui est toujours aussi fabuleux et juste. Bref, c’est encore une tuerie cette série…

– Freytaw

Note : 8/10

 

 

BATWOMAN #29

review BATWOMAN #29

Batwoman vs. Wolf Spider, on remet ça. Sauf que cette fois c’est à l’Asile d’Arkham et que l’on sait ce qu’il recherche. Bon maintenant on ne sait toujours pas pourquoi, et vu la fin, on est pas prêts de le savoir. Car oui, à l’Asile d’Arkham, il y a plein d’échappatoires dont un plutôt facile, et c’est celui qu’utilisera le Wolf Spider. Côté vie personnelle, Kate va voir le psy, lui dit bonjour et repart. En fait la première partie, avec le psy, est selon moi inutile. Sa relation avec Maggie est importante, mais de là à faire entrer un psy dans le truc, faut pas pousser.

Là où ça bloque encore un peu plus en première partie c’est les planches de Jason Masters. Il n’aide pas la lecture, et a quelques problèmes de proportions pour le visage de Kate qui peuvent la rendre quelque peu méconnaissable. C’est dommage car Jeremy Haun fait du bon travail derrière. En gros, on jette la partie civile et on garde que Batwoman dans ce numéro.

– Harley

Note : 6/10

 

BIRDS OF PREY  #29

review BIRDS OF PREY  #29

Comment se fait-il que j’ai cette satanée impression de toujours lire la même chose dans cette série ? J’ai l’impression que cette situation Black Canary/Kurt vs Eve vs Ra’s al Ghul dure depuis des siècles. Même Gothtopia qui s’est glissé entre les numéros n’aide pas à digérer cet arc. C’est vraiment lourd, c’est prévisible, c’est inutile ? Oui beaucoup de choses sont inutiles. Le romantisme et le coeur brisé de Condor, l’amour vain et la corruption de Black Canary, face à la perfidité de Ra’s al Ghul et la soit-disant super intelligence de Eve, car elle a un super-plan qu’elle garde bien pour elle et pour Black Canary. Et Batgirl et Strix, oh, elles, elles reviennent tranquillement de leur escapade spéciale vampires de Gotham (Batgirl #28-29). Espérons que le combat du prochain numéro soit vraiment épique et qu’on ait droit à des révélations spectaculaires car pour l’instant j’ai l’impression de m’enfoncer dans une histoire sans aucun but. En plus, non seulement l’histoire est pas passionnante, mais en plus ici on accueille un nouvel artiste qui prend carrément la peine de presque flouté les visages de personnages tellement ils manquent de détail. Ils veulent arrêter la série en fait c’est ça ? Et ne savent pas comment y parvenir ? Non parce que là c’est bien parti en tout cas.

– Harley

Note : 3,5/10

 

 

GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS #29

review GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS #29

J’avoue avoir été un peu désorienté par le numéro précédent. Mais celui-ci est d’une intelligence assez percutante qui me permet de vraiment m’intéresser à cet arc en cours. Ces Godkillers, ce n’est pas rien. Mais ce numéro nous aide à comprendre potentiellement leur motivation, et par le fait, aussi leurs erreurs. Justin Jordan se permet de plus de profondément puiser dans la mythologie du DC Verse pour, dans ce numéro précisément, nous présenter un Dieu dont nous avons souvent entendu le nom via un des personnages de l’univers DC (et pas Green Lantern pour le coup), mais dont nous ne savions pratiquement rien jusqu’à maintenant. Et qu’est-ce que c’est malin. Ca crée plusieurs ponts et met en lumière la situation périlleuse dans laquelle Kyle se retrouve (surtout à la fin du numéro). Brad Walker et ses acolytes font un travail honorable et assez juste. Ca brille de milles couleurs au vu des circonstances et ça se laisse regarder avec plaisir dans l’ensemble.

– Freytaw

Note : 7/10

Justin Jordan ne change pas sa bonne recette et nous prouve qu’un titre moyen peut réellement trouver une nouvelle terre d’expression lorsqu’il fonctionne de lui-même. Encore et toujours, au centre de tout, Kyle Rayner avance dans son périple pour essayer de comprendre ce qui ne peut pas réellement se comprendre grâce au cerveau. Son évolution est déjà flagrante depuis la première fois qu’il a porté l’anneau de pouvoir vert. Dans ce numéro, qui est la suite du précédent, le thème de la foi religieuse et de ses conséquences est abordé de manière très forte et très frontale. L’intelligence de Jordan c’est qu’il n’entre pas dans des considérations qui pourraient simplement se révéler provocantes en enveloppant l’ensemble avec l’action comme il faut. Du coup pour ceux qui veulent simplement lire un titre cosmique/action c’est possible, alors que ceux qui veulent une lecture un peu plus fine en auront pour leur argent également. Comme pour mieux appuyer sur le fait que les apparences sont souvent trompeuses, les « godkillers » vont se montrer sous un nouveau jour et se révéler moins méchants que prévu.

– Nathko

Note : 7/10

 

HARLEY QUINN #4

review HARLEY QUINN #4

Naaaaaaaan, ce qui devait arriver arriva. La série s’essouffle déjà. Alors que jusque là on retrouvait la fraicheur du personnage, ici, on est plus loin de cette ambiance légère. C’est pas mal aussi, mais j’accroche moins sur ce numéro. Pourtant, il y a quand même des gags qui font sourire, dont le coup du sable qui m’a tué (les lecteurs comprendront). Maintenant, ce numéro sert peut-être de charnière au numéro suivant car on y découvre Harley dans son nouvel emploi, qui fera justice suite à des révélations d’une mamie, puis le fameux Papi teasé fait son apparition. C’est une lecture agréable mais je m’attendais à retrouver autant de fun que dans les précédents numéros. Cela dit, la voir piétiner un train miniature en criant “I’m Godzilla” c’est vrai que c’est pas mal. C’est donc plutôt plus violent et sérieux avec quelques touches rigolotes par ci par là.

Stephane Roux remplace Chad Hardin aux planches, et le petit français se débrouille plutôt bien. Certaines cases rendent hommage à la belle, mais certaines restent plutôt douteuses avec quelques traits pas vraiment nets en fond. Mais dans l’ensemble, c’est bien à regarder aussi.

– Harley

Note : 7/10

RED HOOD AND THE OUTLAWS #29

review RED HOOD AND THE OUTLAWS #29

Will Pfeifer est aux commandes de nouvel arc (qui ne va pas durer longtemps puisque le retour de Lobdell sur la série a d’ores et déjà été annoncé). Et on peut dire que le monsieur a envie de mettre du fun (et de la SF) (et beaucoup de SF, pardon) dans ce numéro ! Après un bref rappel des personnages, nouveau point d’entrée oblige, Pfeifer nous balance des bandits de l’espace qui en ont après le vaisseau dans lequel se trouve Arsenal. Des ennemis avec un léger potentiel comique, mais dont les actions sont assez effrayantes. De leur côté, Red Hood et Starfire vont se retrouver face à un ennemi qui sort un peu de nulle part, et vont tenter de sauver leur compère. Autant vous dire que c’est assez déjanté, très fun, et (un peu) violent, même si j’en attends encore un peu plus. Par contre au niveau des dessins, Rafael Sandoval apporte un vent de fraîcheur à la série, car les dessins sont beaux, tout simplement. Pas de visages ratés à chaque page, ça faisait longtemps qu’on en avait pas profité comme ça. Alors certes, dans tout cela, il n’y a rien d’exceptionnel, rien qui ne puisse motiver absolument l’achat et la lecture d’un tel numéro, mais avoir quelque chose de sympa, sans prise de tête, des fois, c’est bien aussi non ?

– ArnoKikoo

Note : 7/10

SUICIDE SQUAD #29

review SUICIDE SQUAD #29

Ce numéro de Suicide Squad est toujours en lien avec les évènements de Forever Evil, et nous avons ici ce qui semble être la conclusion de l’arc. J’ai trouvé le dénouement un peu facile, presque même évident. J’aime bien quand les gentils ne gagnent pas tout le temps (enfin gentils, les héros, enfin, ouais bref la Suicide Squad quoi). C’est très rapide et on sent ici une volonté de faire renaître Amanda Waller par Matt Kindt. C’est elle la vraie héroïne de ce numéro et du coup de l’arc même si au final, elle a sacrément mis le bazar au milieu. Maintenant, je suis curieuse de découvrir la suite et voir comment elle va reprendre sa place de leader. Mais je ne digère toujours pas comment il est aussi facile de faire tomber O.M.A.C..

Nous retrouvons Jim Fern et Wayne Faucher aux planches, et là ça blesse un peu. Je n’aime absolument pas leur travail. Les proportions de Jim Fern laissent souvent à désirer avec des personnages pas du tout dans la gestuelle. C’est dommage, et j’espère ne plus les retrouver pour la suite sur le titre.

 

– Harley

Note : 5/10

SUPERMAN UNCHAINED #6

review SUPERMAN UNCHAINED #6

Ce n’est pas trop tôt, on l’aura attendu ce Superman Uchained #6 ! J’ai même ressenti le besoin de relire le précédent chapitre pour être certain de ne rien laisser passer du côté de l’histoire. D’ailleurs celle-ci continue son petit bonhomme de chemin tranquillement même si l’ajout d’un compte à rebours ajoute un peu de tension à une situation plus dramatique. Concrètement Wraith se révèle être une simple opposition physique à Superman même s’il lui permet de le faire grandir en tant que héros. On retrouve l’une des principales caractéristiques de Superman qui avait disparu avant le retour de Greg Pak sur Action Comics, celle du choix, de faire le plus difficile et en même temps le plus évident, sauver tout le monde. Le personnage qui s’en sort très bien c’est Lois Lane. Snyder est sans doute celui qui s’est le moins planté en l’écrivant (hors Benett) et nous sert même une petite gâterie qui fera plaisir aux fans de l’avant New 52 en ce qui concerne sa relation avec Superman. Superman et Batman ont également cette dynamique qui sent bon l’expérience et ça fait vraiment du bien, même si cela ne dure que le temps d’une page. Si le numéro est réussi, il n’en restent pas moins quelques défauts comme le monologue du début qui n’a pas vraiment grand-chose à faire ici ou encore le moment qui règle l’histoire des missiles mais aussi le fait que la partie avec Jimmy et Luthor est complètement absente. C’est comme si Snyder voulait à tout prix mettre tout le monde dans son histoire sans qu’ils aient réellement leur place, en tout cas, pas naturellement.

5 mois de retard c’est quand même énorme, mais je dois avouer que c’est objectivement le meilleur numéro de la série de ce côté-là. J’ai réellement pris mon pied sur chaque page et celles à l’intérieure de la Forteresse de Solitude sont des merveilles !

 

– Nathko

Note : 7,5/10

SUPERGIRL #29

review SUPERGIRL #29

Supergirl a bien du mal à décoller (alors qu’elle sait voler !) et ce n’est pas ce nouvel arc qui changera la donne. Prenant place tout de suite après Green Lantern/Red Lanterns #28 le point central de l’histoire n’est finalement pas tant Kara (un comble) mais plutôt Siobhan. Pour moi le problème commence dès l’introduction puisque l’on nous montre une Kara qui nous prouve qu’elle sait contrôler ses pouvoirs alors que depuis quelques temps c’est justement l’inverse qui est la force conductrice de la série. L’histoire est montée de telle sorte que Siobhan sert de parallèle contraire à la situation de Kara par le fait qu’elle soit aussi habité par un dangereux pouvoir qui ne veut pas que du bien au reste du monde. Ça fonctionne plutôt pas mal même si au final Tony Bedard ne fait qu’effleurer le sujet puisque la grande majorité du numéro n’est que destruction. Et forcément, comme il n’y a quasiment rien à dire, on explore d’autres pistes et ce ne sont pas moins de trois débuts de nouvelles intrigues potentielles (voire même quatre) qui nous sont balancées à la tronche. Supergirl #29 est donc un numéro très (très) dispensable, sauf pour ceux qui suivent aussi la série Red Lanterns. Il n’y aura pas mort d’homme si vous décidez de le zapper.

– Nathko

Note : 4/10

TRINITY OF SIN : PANDORA #9

review TRINITY OF SIN : PANDORA #9

Une phrase, une seule phrase qui m’a complètement mise sur les fesses et pourrait répondre à toutes ces bêtises qu’on nous présente depuis le début sur le personnage. Une phrase de Félix Faust qui prend les pleins pouvoir dans ce numéro, dans ce numéro dont le titre un peu pompeux est « La Bataille de Nanda Parbat ». J’ai comme dans l’idée que cette phrase va rester ici en suspens quelques temps sans réellement revenir à nos oreilles plus vite. C’est con, ça aurait pu éventuellement sauver la série de son issue fatidique, parce qu’une fois Blight terminé, je donne peu cher du sort de cette série. Le numéro est sympathique cependant, on sent que les enjeux sont très lourds pour les protagonistes et Pandora donne vraiment tout pour essayer d’être à la hauteur de ce qu’elle devrait être… Avant j’étais navré, parfois un peu hébété, si ce n’est agacé et le personnage ne m’a que rarement épaté, pour ne pas dire jamais… Pour autant, aujourd’hui, couplé à cette phrase sortie de nulle part, je suis simplement triste de son sort, triste de sa vie fumeuse et du mystère qui l’entoure. Comme elle. Première fois que je ressens de l’empathie pour le personnage. Etait-ce le but de l’auteur ? Nous emmener ici ? Le mystère reste entier. En tout cas, Blight se conclut la semaine prochaine, et ça promet d’être assez déroutant. Avec un John Constantine bien bad ass comme il faut… A voir.

– Freytaw

Note : 7/10

Blight continue dans cet ultime affrontement qui oppose (principalement) Faust à Pandora, alors que Constantine fait le mariole à côté. Je vais commencer par traiter de la partie graphique, très envolée, réalisée par un Francis Portela qui se fait littéralement plaisir, en témoigne cette splash page de Swamp Thing, impressionnante. Le résultat est également aidé par une colorisation très riche, ça pète dans tous les sens et pour peu qu’on soit sensible à tout cela, on prend un réel plaisir pour les yeux. Maintenant, parlons de l’histoire. En vérité, je n’ai eu l’impression que d’assister à un long, très long dialogue entre Faust et Pandora – ponctué de quelques évènements qui font un peu avancer l’histoire, notamment la toute fin, qui fait plaisir. Mais ce dialogue, j’ai l’impression de l’avoir déjà lu tout le temps, à chaque fois que Pandora est opposée à un ennemi, ce dernier semble tout connaître d’elle, et ne fait que la teaser inlassablement, et le lecteur avec qui, dans mon cas en tout cas, commence à se lasser de tout ces ouï dire qui n’ont pour l’instant jamais rien apporté de concret. Alors certes, Faust lâche UNE information qui pourrait prendre énormément d’importance pour le personnage, mais même en la lisant j’ai à peine percuté, et je ne suis même pas sûr, comme mon camarade Freytaw (et dire qu’on est d’accord sur un point c’est chose très rare !), que la série survive assez longtemps pour qu’on apprenne réellement quelque chose sur la nature et les origines du personnage. Alors, franchement, à quoi bon ?

– ArnoKikoo

Note : 5/10

WONDER WOMAN #29

review WONDER WOMAN #29

Numéro après numéro, Azzarrelo ne cesse de m’impressionner. Son histoire coule d’une telle fluidité qu’il est difficile d’en redire quoi que soit. Tout s’enchaîne avec naturel et le grand final du précédent chapitre donne encore un nouveau coup de canon dans celui-ci. Wonder Woman et les siens se réunissent pour faire face à la menace immense que représente le First Born. Poussée par le destin (après tout il s’agit d’une épopée à la grecque) elle va finir par accepter sa nouvelle position dans un passage final à vous donner des frissons d’excitation tellement l’exécution de l’ensemble est parfaite ! D’ailleurs au stade où nous en sommes j’espère sincèrement que le Cliff Chang il va rester jusqu’à la fin parce que si on me colle un autre artiste dans les pattes maintenant je risque de ne pas être très content. Wonder Woman c’est Cliff Chang et puis c’est tout ! Parce que oui, Wonder Woman #29 c’est beau et en plus c’est terriblement prenant. L’attente risque d’être longue d’ici le prochain numéro et ce qui s’annonce risque d’être encore plus énorme, de niveau épique même, quelque chose que l’héroïne n’aura pas connu depuis des lustres et qui n’aura probablement rien à envier à des 300 !

– Nathko

Note : 9,5/10

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ArnoKikoo

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10 Commentaires
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Biggy
10 années il y a

WW toujours autant hâte à découvrir la suite.
Le Batou et Aqua semble prometteur aussi^^

spectra
spectra
10 années il y a

complètement d’accord avec toi freytaw sur le batman and aquaman, je suis bien content que quelqu’un prenne la relève de Morrison (et on est loin de perdre en qualité).

mavhoc
10 années il y a

On va dire que je fais chier, mais personnellement j’ai beaucoup aimé Harley Quinn qui a trouvé un bon rythme de croisière, où on réutilise tous les éléments déjà mis en place (le boulot, le roller derby, l’immeuble, et le sens de la « justice » d’Harley). Puis merde, 2 planches entières en clin d’oeil à Star Wars, rien que pour ça, ce numéros est parfait :D

Ganglios
Ganglios
10 années il y a

Je viens de lire le Batman/Aquaman, il est vrai que Tomasi effectue un très bon boulot, dans le respect des auteurs qui l’entourent et dans un soucis de cohésion au Dcverse! Chapeau! Ma meilleure lecture depuis longtemps!

Freytaw
10 années il y a

Nan mais Tomasi/Gleason, tu peux pas test. Ce sont les meilleurs auteurs de Batman du moment ! Oui ! J’insiste !

spectra
spectra
10 années il y a
Répondre à  Freytaw

Snyder tente des choses, ce n’est pas toujours une réussite mais parfois ça vaut le coup (énorme batman #29). Mais oui Tomasi/gleason c’est l’écriture la plus mature et cohérente de Batman, ils arrivent à intégrer avec brio tous les événements récents sans perdre en cohésion!! J’ai hâte de voir ce qu’ils nous réservent pour la suite^^

Freytaw
10 années il y a
Répondre à  spectra

Tout en respectant le boulot fait par Snyder ! Et c’est ça pour moi qui fait vraiment la différence. Snyder est un peu perso et fait vraiment les choses dans son coin, ce qui a tendance à me frustrer un peu. Ca va peut-être changer pour Eternal (j’espère en tout cas… car cette série risque bien monopoliser l’univers…)

spectra
spectra
10 années il y a
Répondre à  Freytaw

Arf j’ai bien peur qu’il ne donne pas dans l’altruisme avec eternal, il a son plan pour Batman et je sens qu’il va l’imposer à tout prix. Soyons heureux qu’il y ait des gens comme Tomasi (même si j’apprécie le taff de Snyder). Enfin bon ne parlons pas trop de Snyder ça va gâcher le Samedi soir de Corentin si il voit ça^^

Au passage pas mal du tout le dernier unchained!! ça lui va plutôt pas mal à Snyder Superman.

bouiboui
bouiboui
10 années il y a

Je m’attendais à avoir un Batman Aquaman tout pourris, essentiellement axé action et assez bas du front. Alors oui il y a de la bastonnade mais on voit un Batman se ressaisir en ce qu’il concerne la mort de son fils. Au point de le voir courir après Ra’s. C’est assez classique pour l’instant mais il y a des éléments intéressants pour la suite. Le style de Gleason passe de mieux en mieux, je m’y suis fait. Vu l’arc avec Two-face je m’attend à quelque chose de potable pour la suite. Peut-être le duo auteur/dessinateur à suivre pour les prochains numéros de la chauve-souris.

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