Aujourd’hui, le duo Rafael Albuquerque et Scott Snyder revient avec American Vampire : Second Cycle #1. Nous retrouverons les personnages emblématiques de Pearl Jones, et Skinner Sweet. L’artiste s’est confié sur ce retour, qui est comment dire ? Très attendu par les fans !
Rafael Albuquerque avoue que c’est une sorte de soulagement de revenir sur le titre. Rester éloigné des personnages de la série devenait douloureux pour toute l’équipe. Il parle un peu de l’histoire. Il confie qu’après la mort d’Henry, Pearl est retournée dans la ferme de sa famille, où elle a trouvé un but à sa vie. Elle accueille des enfants perdus et nous découvrirons que ce n’est pas aussi simple que ça. Skinner est de retour à ses vieux vices, un hors-la loi qui tente de se recréer une vie comme au far-west, mais au Mexique, en dirigeant divers cartels.
Selon lui, le principal but d’American Vampire est de ramener les vampires à l’horreur, les rendre à nouveau terrifiants. Il admire certaines révisions faites sur les mythes des vampires, mais l’équipe de la série préfère l’horreur et tente de les rendre à nouveau effrayants en apportant quelque chose de nouveau à leur mythologie. Leurs inspirations divergent selon les personnages. Ils ont toujours voulu faire quelque chose d’inédit. Mais ils voulaient surtout des vampires reconnaissables et iconiques. Les American Vampires sont définis par de grandes dents et de longues griffes, mais aussi leurs yeux jaunes. Ils sont en perpétuelle évolution. Les personnages ne ressemblent plus spécialement ce à quoi ils ressemblaient lors du premier arc et c’est intentionnel. Ils apprennent constamment à comment gérer leurs pouvoirs et leurs corps si particuliers.
Aujourd’hui, le style de l’artiste a évolué. Ainsi, lorsqu’il regarde son travail sur les premiers volumes il trouve certains panels affreux. Les artistes sont toujours dans l’auto-critique, mais il sait aussi que son travail est meilleur maintenant. C’est comme ses personnages, une évolution.
Il revient ensuite sur le plus vilain (mais qu’on adore) des vampires : Skinner Sweet. Il n’a rien à perdre. Il est juste là pour s’amuser. Il demande même « Pouvez-vous imaginer le Joker avec tous ces pouvoirs ? » Car oui, il est aussi un peu dérangé le Skinner.
Pour conclure, il avoue que le coeur d’American Vampire réside dans l’amitié entre lui, Scott Snyder (le scénariste pour ceux qui ne suivent pas) et Mark Doyle, leur éditeur. Ils se respectent et sont tous très ouverts aux idées des autres, ce qui rend le titre meilleur et le travail plus facile.
Enfin :)