Le Coup de Cœur de la semaine
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Le Top de la semaine
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Le Flop de la semaine
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Bienvenue sur ce nouveau numéro des Review Express VO où nous vous proposons de découvrir des avis « rapides » sur les sorties singles Vertigo et DC Comics (Beyond/New 52) de la semaine. Au programme il faut noter l’arrivée de la nouvelle mini-série The Royals : Masters of War chez Vertigo (voir la review complète), le numéro spécial pour Batman #28 qui nous donne un aperçu du futur de Batman Eternal (découvrez la review complète), mais aussi la suite de Forever Evil à travers la mini-série Rogues Rebellion qui se paye son cinquième numéro sur six et Justice League of America #12 dont vous retrouverez une review complète ici aussi.
Bonne lecture et n’hésitez pas à réagir, comme d’habitude !
VERTIGO
ASTRO CITY #9
COFFIN HILL #5
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Mais que je ne me lasse pas de cette série ! Mon gros plaisir du mois, vraiment. Ce numéro, avant-dernier numéro de ce premier arc, nous livre un cliffhanger assez inattendu. Ce savant mélange d’enquête policière sur kidnapping, et de sorcellerie, m’emballe toujours un peu plus. Ici, on revient sur un moment important dans la vie de Nate et Eve dans leur jeunesse, on revient sur le mal libéré par Eve qui a pris possession d’un de ses proches, on revient sur cette histoire de kidnapping et meurtre sordide. Aucune partie ne prend le dessus sur les autres, Caitlin Kittredge arrive à développer plusieurs histoires de front sans perdre en qualité, ce qui peut parfois être difficile. Eve Coffin est toujours aussi attachante, naviguant entre nostalgie et colère. Je ne me perdrais pas en blabla inutile sur les planches d’Inaki Miranda. C’est juste magnifique. Bref, j’en veux encore, j’en veux plus, c’est trop bien, merci Vertigo.
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BEYOND
BATMAN : LI’L GOTHAM #11
Dans la première partie, Batman et Damian partent pour la Toussaint rendre visite à Ra’s et Taliah mais le voyage ne sera pas de tout repos et la situation va complètement dégénérer. Dans la seconde histoire, le Clock King va stopper le temps à Gotham mais c’est sans compter sur Batman qui, à l’aide d’un batarang spécial, va se venir en aide à lui même grâce à ses versions elseworlds. Oui, oui, vous aurez donc droit à une multitude de Batman alternatifs qui se retrouvent ensemble pour combattre le King. Dans les deux cas, on se retrouve avec une histoire qui part bien bien en vrille, et toujours saupoudré d’un humour mordant, ce qui n’est vraiment pas pour nous déplaire. Et que dire des dessins de Dustin NGuyen qui sont maintenant la marque de fabrique de la série. Si certaines cases peuvent paraître plus vides que le reste, le tout est toujours aussi joliment illustré et colorisé, et si vous n’êtes toujours pas tombés sous le charme de la série, à présent que c’est son avant-dernier numéro papier… hé bien je ne peux plus rien pour vous !
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BEWARE THE BATMAN #4
Attention aux SPOILERS. Ivan Cohen s’est un peu lâché pour ce numéro, mais pas dans le bon sens. Déjà, soit j’ai de gros soucis de mémoire, soit il fait un gros doigt à la série animée en y incorporant des éléments qui n’ont aucune raison d’être là. Je prends l’exemple le plus marquant avec Barbara Gordon qui communique avec Katana par téléphone, en se faisant appeler “Oracle”. Je sais pas d’où ça sort, mais c’est n’importe quoi. On trouve ensuite pas mal de soucis de caractérisation, avec un Gordon qui n’est pas celui qu’on avait dans la série au dernier épisode en date (après d’un point de vue temporalité je sais pas où on est censé se trouver, mais si Barbara connaît Katana, c’est après l’épisode 8, “Allies”, dans lequel Gordon commençait à s’acoquiner avec Batman… alors qu’ici, c’est plus du tout le cas), des raccourcis et des incohérences lâchées à la truelle (bon j’exagère mais j’ai tiqué plusieurs fois, vraiment) et un dénouement vraiment à la limite du ridicule. Enfin bref, ne perdez pas votre temps là-dessus, surtout que Luciano Vecchio se plante bien dans le design de ses Man-Bats qui ont plus des têtes de lapin qu’autre chose. Alors y en a peut-être qui aiment les lapins, mais non merci, ça ira.
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INJUSTICE : YEAR TWO #3
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Cette semaine, Injustice doit faire avec les conséquences des numéros précédents puisque Wonder Woman ne s’est toujours pas réveillée après l’attaque des Américains et que ce gouvernement s’apprête à en assumer la responsabilité. Superman ne le voit pas de cet œil et envoie alors deux émissaires puisque lui-même est un peu trop à cran pour les affronter sans devenir violent. Mais ce n’est pas tout. Les Gardiens commencent à porter un intérêt tout particulier à la situation sur Terre et envoient eux aussi leur émissaire pour avoir plus de détails. En soi le numéro est finalement assez léger puisque les gros moments auxquels la série nous a habitués sont absents. Injustice Year Two #3 est un chapitre tranquille, qui prend un peu plus son temps pour raconter son histoire sans nous asséner d’une nouvelle scène choc, ce qui n’est pas plus mal et offre une petite « pause » dans la morosité de la série. Rassurez-vous, il ne s’agit pas de voir des poneys et autres arc-en-ciel débarquer. La série a maintenant l’habitude d’avoir un traitement visuel supérieur à la moyenne de ce qui se fait normalement en digital et c’est encore une fois vrai même si l’on se rapproche un peu plus de cette moyenne. C’est propre mais pas exceptionnel.
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JUSTICE LEAGUE BEYOND 2.0 #13
On commence le numéro avec un bref rappel des évènements par Flash, et une explication un peu longuette de la situation actuelle. Si Christos Gage met un peu de temps à démarrer, ce qui n’est pas bon signe sur un numéro digital, tout s’accélère ensuite alors que la Justice League affronte un adversaire aux capacités inattendues. Alors oui, c’est très rapide dans les faits et ça manque un peu de cohérence, mais le côté gros foutoir et surenchère dans les malheurs fait largement passer la pilule. On en vient à se demander comment la situation va pouvoir s’arranger et le cliffhanger ne nous donne pas vraiment d’information… et pourtant, il rend impatient de lire la suite ! Aux dessins, Iban Coello se fait également plaisir à proposer quelques images assez folles, et dans l’ensemble ça reste toujours agréable à suivre, très coloré, très vif, mais pas tape-à-l’oeil non plus.
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TEEN TITANS GO! #4
D’habitude, je suis écroulée de rire à la lecture de ces fameux numéros digitaux. Mais cette fois-ci, ce n’est pas le cas. Le numéro est sympa, on passe un agréable moment, on sourit, mais il n’y a pas le fou-rire des lectures précédentes. Ici on a Robin malade, un numéro de saison d’ailleurs, et pour le guérir, Beast Boy devra utiliser une technique rencontrée dans les épisode du Bus Magique (oui ça remonte) : il se transforme en microbe pour aller affronter le virus. En fait la seule partie vraiment rigolote repose sur les quelques petites vannes, ou sur les clins d’oeil de la fin. On y retrouve Robin en costume de Nightwing rouge et Raven couverte de plumes… Cela vous rappelle-t-il quelque chose ? Après ça reste du Teen Titans GO! même si c’est un niveau en dessous des autres.
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NEW 52
BATGIRL #28
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Ce Batgirl #28 reprend dans la continuité précédemment établie. Exit Gothtopia. Batgirl se retrouve face à des gangs de malfrats tout en se sentant observée et suivie. Elle a raison, elle est effectivement suivie. On a du coup affaire à deux histoires pas si distinctes que ça. Batgirl et Strix, son acolyte Talon des Birds of Prey, sur la piste d’une petite fille disparue, contre Silver, un psychotique comme Gotham en a l’habitude, qui semble avoir des liens avec cette histoire de kidnapping. Cette partie là, l’exploitation du personnage Silver, est intéressante. Un personnage fou qui a une vision bien particulière de la Bat-family. Mais cependant cette vision, cette histoire d’infection, les crocs qui apparaissent sur les victimes, je ne sais pas trop où cela va nous mener. J’ai même un peu peur du résultat. Gail Simone, où vas-tu ? Côté planches on retrouve encore une fois Fernando Pasarin, qui semble avoir entendu le ras-le-bol des fans, du coup, il s’applique plus que sur les numéros précédents. Et heureusement, c’est plus propre, on a droit à des bons plans, de jolis détails.
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CONSTANTINE #11
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Blopblopblop… Voici une belle image de ce à quoi je pense après la lecture de ce Constantine #11. On retrouve ACO aux dessins et malheureusement, ça le fait pas. Il arrive des pages où on a du mal à distinguer qui est qui entre Constantine et son adversaire du jour. Toutes les orbes d’énergies sont floues et on a du mal à faire le point pour apprécier les détails, vraiment pas idéal pour un numéro de magie comme celui-ci. Niveau histoire, c’est du recyclage, on nous ressort un vieux vilain pour faire face à Constantine, mais comme ce n’est pas suffisant, on embraye sur un autre vieux méchant, genre TRES vieux. C’est pas terrible et si on en apprend un peu plus sur le sort de Zatanna et compagnie, ça reste un numéro assez plat dans l’ensemble. Et puis, honnêtement la fin, tel est pris qui croyait prendre ? Sérieusement ? C’est tout ? Là comme ça ? Je ne suis pas d’accord, Blight est un évènement assez énorme mais on s’attend à des cliffhangers qui vraiment nous tiennent en haleine. Mais ici, ce n’est pas le cas, dommage.
Le titre prend donc une autre tournure depuis que Blight a été (visiblement) vaincu. La recherche de Zatanna et du reste de la Justice League Dark porte ses fruits, l’équipe se trouve à Nanda Parbat ; lieu de haute magie de l’univers DC. Et forcément, on y retrouve les vilains « Dark » comme la némésis de Constantine, à savoir son ancien ami Nick, et Felix Faust. Le numéro est vraiment porté sur l’occulte et la magie, comme la série Constantine l’a été avant FE, mais en plus lisible et compréhensible, tout en restant bien sûr, très centré sur Constantine. Et pour le coup, retrouver ces personnages dans une situation critique comme celle-ci, c’est vraiment prenant. Le ton est vraiment différent des autres titres (hors Dark) liés à l’Event, et ce numéro se permet même de distiller quelques infos sur l’event principal (expliquant presque l’étrange continuité de ce dernier, qui ne s’est soit disant déroulé que sur 48h, alors que les autres titres semblent être bien plus avancés dans le temps… À voir ce que ça va donner). On retrouve même des « guests » disparus, juste histoire de montrer l’ampleur des dégats que les vilains ont fait sur le monde, et ça donne de la consistance à l’ensemble. À noter que, comme souvent depuis qu’ils ont décidé d’affronter Blight et maintenant le Crime Syndicate, l’équipe risque se retrouver une fois de plus dans une grosse grosse panade… La fin du numéro laisse perplexe, et on espère que Pandora va briller (littéralement) lors du prochain numéro ! Niveau dessins, le numéro est assez particulier, par rapport au lieu où il se trouve, heureusement que les images sur papier glacé ne peuvent pas nous provoquer de crises d’épilepsie, parce que là, c’est violent niveau effets spéciaux et surenchère sur la magie ! Mais vu l’installation de barje du Crime Syndicate dans Nanda Parbat (qu’ils n’ont définitivement pas pu monter en 48h…), le résultat est normal. Au delà de la surchage d’effets en tout genre, c’est quand même très plaisant à regarder et ça renforce même le côté mystique du titre. Pour le coup, je continue vraiment d’aimer cet event dans l’event, finalement bien plus animé que son paternel (mais à raison d’un épisode par semaine en même temps, vaut mieux !).
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FOREVER EVIL : ROGUES ROBELLION #5
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Chaque nouvel épisode de Rogues Rebellion semble être fait pour voir briller un des membres de l’équipe. Après avoir mis en avant Mirror Master et le Trickster, c’est au tour du Weather Wizard d’avoir son moment sous les projecteurs. C’est d’ailleurs bien là que se trouve la vraie force de la série, permettre à ses personnages de prendre de l’épaisseur en montrant la dynamique qui s’installe entre eux pour en faire ressortir un groupe plus fort. Pour ce qui est de l’histoire, c’est toujours plus ou moins la même chose, les Rogues tombent sur des vilains et doivent s’en défaire. La différence avec les numéros précédents est qu’ici le danger se ressent beaucoup plus et le lien avec Forever Evil est plus visible qu’avant. C’est bien mais la conséquence directe est qu’on perd un peu en fun alors que la violence, elle, est plus présente. Côté graphique, on retrouve Scott Hepburn qui semble de plus en plus à l’aise avec ces personnages, les illustrations sont dynamiques et l’action vraiment agréable à suivre. Bref, même s’il faut avouer que le scénario est un peu cousu de fil blanc, Rogues Rebellion est une série tellement fraîche et divertissante qu’on lui pardonne volontiers ses défauts pour se laisser embarquer dans cette aventure avec les Rogues et c’est tout ce que j’en attendais.
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GREEN LANTERN CORPS #28
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Green Lantern Corps continue sur sa belle lancée depuis la fin des évènements de Lights Out. Si Stewart n’est plus le seul centre d’intérêt dans ce numéro c’est que l’histoire prend un peu plus d’ampleur et se partage entre plusieurs fronts. Ainsi, différents Lanterns emblématiques se taillent la part belle. Natu et Salaak d’un côté, Stewart et son groupe de l’autre et enfin le reste du Corps sur Mogo. Je le disais depuis quelques temps mais la série retrouve vraiment l’esprit à la base de son titre. Il s’agit vraiment de suivre les aventures du Corps des Green Lantern et c’est réussi. Ce numéro #28 s’appelle The Hunt et ce sont deux chasses qui s’ouvrent. La première n’est autre que celle du Durlan rebelle et traître qui ne compte pas se faire attraper aussi facilement que ça. On apprend par la même occasion l’une des premières faiblesses de cette espèce métamorphe à l’occasion d’une belle et franchement sympathique scène d’action. Les interactions entre les personnages sont globalement naturelles et très fluides. Pour ne rien gâcher Bernard Chang fait toujours un excellent travail et fait merveille avec les couleurs d’un de mes coloristes préférés, Marcelo Maiolo.
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JUSTICE LEAGUE 3000 #3
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On va commencer par l’évidence. Justice League 3000 #3 est encore une fois absolument sublime. Les personnages, les décors, l’encrage, les couleurs, tout est parfait de mon point de vue. C’est un style que j’apprécie énormément et Howard Porter gère son business comme un maître. Je ne sais pas combien de numéros il a d’avance, mais s’il peut tenir ce niveau sur une longue période alors je ne demande rien d’autre de ce côté-là ! Ce troisième numéro reprend exactement la même structure que le précédent mais ce n’est pas dommageable. Les personnages de Superman, Batman et Wonder Woman sont égaux à eux-mêmes alors que l’on sent une légère modification chez les deux premiers, vraiment légère. Est-ce là le début d’une remise en question profonde ? Du coup l’histoire n’avance par particulièrement durant le chapitre et il faut forcément attendre les dernières pages pour avoir de la surprise. Toutefois, si la formule fonctionne encore (au bout de trois numéros c’est normal et encore heureux) il va vite falloir trouver autre chose que de simplement se reposer sur les personnages et leurs conneries. Les Wonder Twins commencent à tourner en rond avec la fille qui pleurniche et l’autre qui s’y croit trop, dynamique que l’on nous sert depuis le début. L’autre point qui commence à faire défaut c’est le manque de direction du titre. On ne sait tout simplement pas du tout où le duo DeMatteis et Giffen veut nous emmener. Ce n’est pas quelque chose qui réduit la qualité du titre, pour l’instant, mais le sentiment d’avancer à l’aveuglette pourrait devenir gênant s’il devait perdurer trop longtemps.
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NIGHTWING #28
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C’est un peu la montagne russe cette série. On a du haut et du bas constamment, en terme d’émotion et de qualité. J’ai adoré tout le passage avec Alice et le Mad Hatter, maintenant on retombe un peu dans le plan-plan, même si on sent que Higgins commence doucement à clôturer ses intrigues. On retrouve donc Sonia Zucco, sans doute pour la dernière fois dans le titre. Et il y a ce petit truc distillé il y a deux ou trois numéros, avec la petite gamine qui a découvert son identité, mais c’est beaucoup moins épique que ce à quoi je m’attendais, et un peu plus convenu. Même si l’ensemble donne le beau rôle à Nightwing, et ça, cela reste agréable. Mais je veux plus d’émotion, je veux des numéros plus intenses, plus marquants, comme le #27 mais en mieux. Peut-être aussi parce que j’ai peur de ce qui va arriver… Ça doit jouer sur mon impression, clairement. Du coup ici, pour ce numéro, on retombe dans le moyen bien qui décolle jamais vraiment. Et c’est un peu frustrant. Niveau dessin, c’est toujours un peu la valse en ce moment… On a du Russel Dauterman, que je ne connaissais pas, et qui remplace Will Conrad sur ce numéro. C’est pas moche, mais les visages sont je trouve, méconnaissables… Surtout Dick qui… je sais pas, j’hésite entre un Tim Drake et un brun lambda aux yeux bleus. C’est bien mais pas transcendant. J’en attends plus pour le prochain numéro… Vraiment plus.
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SUICIDE SQUAD #28, tie-in Forever Evil
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Après les trahisons en série, tout le monde travaille de nouveau presque main dans la main. Tout le monde se réorganise et est mis à parti pour vaincre O.M.A.C. Mais bon, il est pas facile le bonhomme. Alors il faut trouver l’arme ultime. Et du coup, il faut une arme exceptionnelle. Alors après un combat qui sert de diversion, on découvre cette fameuse arme surprise qui franchement parait aussi crédible de que voir Freytaw en tutu à la prochaine comic-con, mais bon, donnons lui une chance, on est plus à une bêtise près dans ce titre. En dehors de ce caractère fantaisiste, cette arme va quand même je pense susciter l’intérêt du lecteur. Il est quasiment sûr que tous ceux qui ont lu ce numéro voudront connaître la suite, parce que bon, ça se finit un peu en cacahuète quand même. On sent une certaine lassitude dans ce titre, alors cette arme est peut être la solution de fortune pour gagner l’intérêt des lecteurs de la part de Matt Kindt. Aux planches on retrouve Jason Masters et Carlos Rodriguez. C’est pas trop mal, mais je trouve que malheureusement Harley Quinn a quelques airs de travestis par moment, et ça je ne le pardonne pas, c’est plus fort que moi. On ne rate pas Harley !
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SUPERBOY #28
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Superboy, Superboy, Superboy…Le sale gamin qui n’a absolument rien de super et qui nous les casse plus qu’autre chose. On passe la moitié de ce chapitre #28 à écouter gindre une nana toute moche de son passé tout malheureux trop triste mais en fait on en a rien à secouer de sa vie parce que ce n’est pas intéressant du tout surtout qu’on sait déjà qu’elle ne va pas faire long feu. Du coup le peu d’intérêt que ce numéro pouvait avoir est tout simplement balayé d’un revers de main qui montre son doigt le plus long. Non seulement ce n’est pas intéressant narrativement mais ça ne l’est pas non plus visuellement. En plus de cela, ce numéro se passe avant Teen Titans #28 mais j’imagine que comme personne ne lit ces séries ce n’est pas trop grave d’y faire encore plus n’importe quoi que ça ne l’est déjà. Si l’on sait que la série Teen Titans va subir des changements drastiques sous peu, l’avenir de Superboy est encore plus incertain et je ne sais pas trop par quel miracle le titre peut encore être sauvé. Sans doute qu’une pirouette scénaristique tirée par les cheveux sera trouvée. De toute façon au point où nous en sommes, ça ne pourrait que difficilement être pire.
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SUPERMAN/WONDER WOMAN #5
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Moi qui trouvais que jusque-là cette série, de qualité, souffrait d’un réel manque d’âme et de sentiments, c’est un grand plaisir de constater que ce Superman/Wonder Woman #5 corrige se problème en gommant une grande partie des défauts qui l’accablait. La bonne idée de Charles Soule est de créer un véritable parallèle à Superman et Wonder Woman avec deux personnes aussi puissants que ces deux-là, mais avec un vécu supplémentaire, un couple plus mature. D’une certaine manière Zod et Foara vont mettre à cran notre super couple mais vont par la même occasion le rendre plus fort. Les questionnements de Wonder Woman sont tout à fait justifiés et ne sont pas du tout hors caractère. Pareil pour Superman, qui en essayant de protéger les autres, ne fait que les mettre à l’écart. Soule va d’ailleurs mettre le doigt sur des différences majeures entre Superman et Wonder Woman et nous faire un peu le coup du « sans maîtrise, la puissance n’est rien ». Tony Daniel fait enfin du travail que j’apprécie un peu plus. Cela n’a, évidemment, jamais été moche, mais je regrettais cette apparente froideur de ses traits. Dans ce numéro, même si à certains moments cette impression est bien présente et que parfois le visage de Wonder Woman change de trop d’une case à l’autre, d’autres passages bien mieux réussi. Les combat son dynamique et les expressions faciles suffisantes pour véhiculer ce que le récit souhaite. Tony Daniel est bien moins anguleux et carrer qu’a l’accoutumé et cela lui sied particulièrement bien. Superman/Wonder Woman #5 possède tous les éléments d’une bonne lecture. Du fun, de la baston, un peu de sentiment et des relations bien retranscrites.
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Pas eu le temps de tout lire cette semaine, mais je plussoie (ça se dit encore par chez moi xD) l’avis de Nathko sur Superman/Wonder Woman, une vraie bonne maîtrise du rythme, et le parallélisme avec les vilains qui justifie toute la dynamique du couple, c’est vraiment sympa (et le dessin de Tony Daniel, très très bon à bien des égards).
Maintenant faut rattraper le retard sur Lil Gotham…
« on découvre cette fameuse arme surprise qui franchement parait aussi crédible de que voir Freytaw en tutu à la prochaine comic-con »
Heu…. What ? xD
Ouf, je ne me travestirai pas dans le futur a priori.
Bon sinon mes petits chouchous de la semaine : Coffin Hill, Superman/Wonder Woman, Justice League 3000 et Constantine.
Justice League 3000 me tente vraiment !! :P