[Review Express VO] Semaine #124

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Le Coup de Cœur de la semaine

  • Astro City #8

Le Top de la semaine

  • Teen Titans GO! #3

Le Flop de la semaine

  • Superboy #27

Bienvenue dans votre rendez-vous hebdomadaire des Review Express, la rubrique qui vous informe ce que la rédaction a pensé des dernières sorties VO VertigoBeyond et New 52. Cette semaine est chargée en numéros de qualité, avec bien évidemment quelques vilains petits canards qui trainent par-ci par-là. Forever Evil continue dans les pages de Constantine et de Suicide Squad alors que Worlds’ Finest prépare son crossover avec la série Batman/Superman. N’hésitez surtout pas à venir partager vos avis et commentaires sur vos lectures de cette semaine, et bonne lecture à tous !


VERTIGO

 

ASTRO CITY #8

ASTRO CITY #8 review

Depuis le mois dernier, Astro City se concentre quasiment intégralement sur l’aspect purement super-héroïque de son univers. Malgré ça, Busiek ne perd jamais de vue l’humanité qui habite ses héros et c’est bien ça qui fait toute la force de son histoire. En effet, tous les problèmes auxquels ils doivent faire face, toutes les situations dans lesquelles ils se retrouvent servent à approfondir à chaque fois la caractérisation des personnages et ce qui est beau dans tout ça c’est que Busiek le fait sans jamais une faute de goût. Les 3 personnages principaux de l’histoire sont, en plus, si fortement inspirés par une certaine trinité que nous connaissons bien ici, que même sans être familier avec le monde d’Astro City, on est tout de suite en terrain connu. De plus, le style ‘old-school’ de Brent Anderson est toujours aussi parfait et complète le script très naturellement et ajoute à l’impression que l’on découvre un classique d’un autre temps.

Astro City est donc aussi bon en 2014 qu’il ne l’était en 2013 et s’ils continuent à ce rythme-là, Busiek et Anderson sont partis pour nous livrer un très grand run. En tout cas, de mon côté je suis conquis.

– n00dle

Note : 9/10

 

COFFIN HILL #4

COFFIN HILL #4 review

Encore une fois, c’est un vrai plaisir de retrouver la série Coffin Hill. Nous commençons à y voir plus clair au sujet de Mel qui vient de sortir de sa léthargie, et Eve est dans une très sale position. En fait c’est un peu Eve contre le reste du monde et je pense que les choses vont encore sacrément empirer. Franchement, le personnage est fort, il est attachant, et même si c’est une histoire de sorcellerie, le tout reste solidement ancré dans l’ère actuelle. Caitlin Kittredge s’amuse sur le titre, elle détaille bien son histoire, qui ne va ni trop vite, ni trop lentement.

Elle est toujours accompagnée par le talentueux Inaki Miranda qui livre des planches toujours plus belles les unes que les autres avec des double-pages magnifiques. Je ne le dirai jamais assez je pense, mais Coffin Hill est vraiment une série à ne pas manquer pour les amateurs du genre.

– Harley

Note : 8/10

 

 


BEYOND

 

ADVENTURES OF SUPERMAN #38

ADVENTURES OF SUPERMAN #38 review

Si l’histoire en elle-même n’est toujours pas exceptionnelle en soi, je ne peux pas dire qu’elle est mauvaise ou qu’elle ne divertit pas. En fait, ce qui frappe le plus lors de la lecture de cet Adventures of Superman #38 c’est la qualité des planches de Gabriel Rodriguez. Le découpage est propre, intelligent et les dessins sont à la fois riches et simples. Mais c’est surtout la combinaison avec le coloriste Alejandro Sanchez qui donne énormément de charme visuel à ce chapitre (et dans une moindre mesure au précédent). Pour un titre digital c’est vraiment quelque chose à souligner parce que généralement c’est l’aspect qui souffre le plus. Toujours est-il que, comme prévu, l’enquêteur est bien évidemment sur une fausse piste mais qui donne tout même à réfléchir pour Clark sur ce qu’il fait peut-être de manière totalement inconsciente. Il ne reste plus qu’à attendre la conclusion la semaine prochaine afin de savoir si l’ensemble valait vraiment le coup d’être raconté ou s’il ne s’agissait que d’une énième histoire sans réel fond.

– Nathko

Note : 7,5/10

 

BATMAN : LI’L GOTHAM #10

BATMAN : LI'L GOTHAM #10 review

Petit coup de mou pour Li’l Gotham ce mois-ci. Non pas au niveau des dessins de Dustin NGuyen, qui est toujours au top et conserve bien ce style propre à la série, et qui à lui seul pourrait suffire au charme qu’elle dégage. Non, c’est plutôt au niveau des histoires que ce numéro est en dessous de ce que j’ai déjà pu lire. Le premier numéro voit les Gotham Sirens essayer de redonner le sourire à Poison Ivy qui déprime parce que c’est l’automne, et j’ai eu du mal, il faut le reconnaitre, à sourire au travers de cette histoire. Il n’y a pas grand chose d’intéressant, et la chute peine à être amusante. L’autre histoire, centrée sur Alfred, est déjà plus amusante et laisse place à l’imagination débordante des Robins ; un moment bien plus plaisant et dans lequel il se passe plus de choses. Néanmoins j’ai l’impression que Fridolfs et NGuyen voient le concept de la série s’essouffler. J’espère que les deux prochains numéros (les derniers, donc) rattraperont le coup !

– ArnoKikoo

Note : 6/10

 

DC UNIVERSE VS. THE MASTERS OF THE UNIVERSE #4

DC UNIVERSE VS. THE MASTERS OF THE UNIVERSE #4 review

Parce que c’est le seul personnage avec un peu de raison dans ce bas monde, Batman va réussir à calmer tout le monde (enfin, ça va traîner un peu quand même sur le numéro), et va débarquer avec la JLD alors que la JLA se fout sur la tronche avec les Maitres de l’Univers ! Il n’y a pas longtemps, dans une critique d’un numéro de la série régulière sur He-Man, je vous notifiais la ressemblance entre le MossMan, un des maitres de l’univers, et de Swamp Thing. Amusant de constater ici que les deux créatures semblent finalement d’accord avec moi. Bedard s’amuse à faire les liens entre des personnages qui ne sont pas censés se croiser, et il le fait, pour une fois, bien. Alors maintenant, autant j’étais vraiment dans le kiff sur les premiers numéros de l’event, autant maintenant, j’avoue que je commence à trouver ça un peu tout couillon. Je prend quand même du plaisir à la lecture, mais comme prévu, l’event est tombé dans le classique dès l’instant où les deux « camps » ont décidé de se taper plutot que de causer. Par contre, et ça c’est quand assez énorme pour le signaler, c’est que c’est le premier titre où l’on peut voir autant la JLA en action ! Alors que dans sa propre série, en général, les personnages sont toujours dispatchés à droite et à gauche (si ce n’est dans Trinity War au début, et encore). Et pour le coup, ça me ferait presque regretter que cette série touche à sa fin, car ici, une espèce de cohésion se dessine entre les membres de l’équipe, et c’est pas trop mal écrit. Ha sinon, on nous dévoile qui est le grand méchant de l’histoire… Oui bon, je m’attendais pas vraiment à ça mais allez… admettons. Niveau dessins, c’est chouette. Mais heu… déjà, on a perdu Dexter Soy qui faisait un boulot digne des plus grands, et là, on se retrouve avec un mec qui a son style, mais qui dessine moins bien… Et Bruce Wayne il ne ressemble juste pas à Bruce Wayne. Bref, c’est très dommage.

– Freytaw

Note : 6/10

 

JUSTICE LEAGUE BEYOND 2.0 #11

JUSTICE LEAGUE BEYOND 2.0 #11 review

Les armées de Brainiac sont là pour récupérer toutes les connaissance de la Terre avant de la détruire. Kal-El et l’ensemble de la Justice League doivent absolument trouver un moyen de l’en empêcher, et ce ne sera pas chose aisée face à un ennemi qui a fomenté son plan depuis bien longtemps. Christos Gage prend son intrigue d’une poigne de fer et emballe complètement le lecteur en faisant littéralement exploser le compteur de guests dans le numéro, sans pour autant que cela ne soit confus. En revanche, une bonne connaissance de l’univers Beyond est requise pour savoir qui est qui. Aux dessins, Iban Coello est toujours aussi bon et livre un travail de très bonne qualité depuis le début de la série, une stabilité visuelle qui y est pour beaucoup dans son appréciation globale. J’aime beaucoup, et j’en redemande !

– ArnoKikoo

Note : 8/10

 

TEEN TITANS GO #3

TEEN TITANS GO #3 review

Ohlala ! Mais que c’est bon ce truc ! Une telle dose de débilité et de rire c’est génial. On entend les voix de la série animée en découvrant les cases. C’est du génie ! Franchement retrouver Robin, Starfire, Raven, Beast Boy et Cyborg dans un concours de talents télévisé, face au Brotherhood of the Evil, devant un jury à mourir de rire, c’est pas possible. Raven et son caractère de cochon, des répliques qui font mouche, des expressions sur-exposées qui traduisent l’état des personnages. En fait c’est l’animé en version comics digital. Le format digital permet aussi une bonne lecture avec des bulles et cases aux détails progressifs. Prenez moi pour une gosse, ou une andouille je m’en fiche, j’aime Teen Titans GO! et je le crierais au monde entier s’il le fallait.

Si vous voulez rire un bon coup, franchement lisez ce numéro car le twist lié au jury est vraiment tordant.

Azarath Metrion Zinthos !

– Harley

Note : 10/10


NEW 52

 

BATGIRL #27, tie-in « Gothtopia »

BATGIRL #27 review

Mais quelle est donc cette chose ? Gothtopia a débuté dans les pages de Detective Comics #27, et le programme semblait alléchant. Après lecture de Batgirl #27, il parait moins alléchant. Peut-être que cela vient du flou qui entoure l’histoire, peut-être cela vient-il de l’histoire narrée ici, je ne sais pas. On retrouve Batgirl en Bluebelle et Knightfall en Daybreaker qui font justice à Gotham en plein jour et donnent un coup de main à la police. C’est vraiment étrange de voir des ennemies travailler ensemble, de voir autant de joie. Le coup des glaces est assez téléphoné ce qui est dommage, et lorsque Barbara se rappelle de certains souvenirs, c’est plutôt déroutant. Il est bon de revoir ces scènes qui ont marquées la rousse mais en même temps c’est trop facile de faire comme ça. Hop on voit un symbole et tout revient, mais non je recache tout dans ma tête. Gail Simone avait pourtant une bonne idée derrière la tête qui aurait pu tout déchirer mais il manque de la force, cette histoire semble trop creuse pour l’instant. En plus, elle n’est pas aidée par les planches de Robert Gill qui ne rendent pas justice au personnage. Il faut un bon artiste sur ce titre, on parle de Batgirl là quand même, nom d’un chien.

– Harley

Note : 6/10

Pour compléter les dires d’HarleyHuntress ci-dessus, je crois que le vrai problème de ce numéro, c’est qu’il n’est que « tie-in » à l’event Ghotopia dont la trame principale sera narrée dans Detective Comics. Si Batwing, tout en développant aussi sa propre intrigue, arrivait à coller malgré tout à l’event principal, ici, il n’en est rien. L’histoire parait totalement indépendante du reste et ne raconte en soi, pas grand chose de vraiment intéressant. Ce n’est pas mauvais. Juste passable. En prime, on se retape une fois de plus les mêmes peurs psychologiques de Batgirl, même si ici, elle ne se souvient plus pourquoi. Les clowns, c’est vraiment méchant ! Et d’un point de vue dessins, en effet, c’est pas terrible terrible. On en attend plus. Vraiment plus.

– Freytaw

Note : 5/10

 

CONSTANTINE #10, tie-in Forever Evil « Blight »

CONSTANTINE #10 review

Ce n’est pas un secret, j’ai quelques problèmes avec ce John Constantine New 52 version Ray Fawkes. Cependant j’aime aussi beaucoup le crossover Blight, assez en tout cas pour m’attaquer à cet épisode avec curiosité. Et disons que ma curiosité est à moitié récompensée cette fois-ci car même si on ne tient pas là le comicbook de l’année, Constantine #10 se lit sans déplaisir. Attention j’ai toujours les mêmes réserves sur Fawkes qui semble emprunter à chaque fois plein de détours pour en arriver à un postulat très simple. De plus, ce numéro ne sert finalement pas à grand-chose puisqu’il ne fait pas avancer l’histoire et qu’on n’apprend rien de nouveau sur les personnages, mais au final c’est plutôt bien écrit et on a même l’impression, durant quelques petits moments, de retrouver le Constantine qu’on aime. Beni Lobel qui avait illustré quelques pages du numéro précédent se retrouve, cette fois, sur l’ensemble des pages et hélas ce n’est pas toujours pour le meilleur. En effet, même si je trouve sa mise en page et ses compositions plutôt efficaces et que l’artiste est bien aidé par des couleurs qui posent une vraie ambiance, si on s’attarde un peu sur les détails, c’est là que les problèmes commencent. Par exemple, les proportions des corps des personnages sont parfois très curieuses et Constantine a quasiment un visage différent sur chaque page, ce qui est un peu dommage quand même.

Au final, j’avoue avoir bien plus apprécié ce numéro que les précédents mais ne nous emballons pas, pas sûr que ça me fasse rester sur le titre très longtemps après Forever Evil.

– n00dle

Note : 6,5/10

Les amis, et attention, la terre va peut-être trembler, nous tenons là le meilleur épisode de la série Constantine ! Fou ! En fait, c’est presque un épisode de Phantom Stranger quand on y pense, surtout de par le lieu où l’action se situe et des personnages que l’on y croise ! Mais c’est le kiff absolu ! L’event Blight prend une tournure intéressante. Et Constantine qui se fout de la gueule de « Dieu » (présumé) qui lui, se balade sous la forme d’un fox terrier, ça vaut dix ! Vraiment un bon numéro où les personnages subissent plus qu’ils n’arrivent à avancer. Mais, l’idée, c’est que le Phantom Stranger, qui en a juste ras le bol, a décider de demander des comptes à la « Voix » (non, ce n’est pas Secret Story…), le fox terrier en question. Qui laisse soit disant le mal régner sur Terre dans un joyeux bordel sans lever le petit doigt, ou la patte… Enfin bref. Je ne vais pas vous spoiler la fin du numéro, au cas où, mais la conclusion est pleine de malice et réserve une surprise bienvenue pour les lecteurs de la série PS. Je suis ravi en ce qui me concerne ! Pour les dessins, on a un invité cette semaine (c’est pas moi qui le dit, ce sont les crédits !), en la présence de Beni Lobel. Je connais pas. C’est un trait assez particulier, qui colle bien avec l’ambiance du numéro (pour ceux qui ont raté le train de la semaine dernière, ils sont au paradis !). Reste quand même, sur la fin, des sourires sur la tronche de Constantine (entre autres), franchement… creepy. Et un peu bizarre (qui ne semble pas coller avec les bulles…). Mais en tout cas, cet event Blight, c’est trop « Dark », et c’est trop chouette !

– Freytaw

Note : 8/10

 

FOREVER EVIL : ROGUES REBELLION #4

FOREVER EVIL : ROGUES REBELLION #4 review

Ceux qui suivent cette mini-série depuis le début l’ont déjà compris, Rogues Rebellion ne marquera pas l’histoire de la bande dessinée par son intrigue ultra recherchée mais par contre qu’est-ce que c’est fun ! En effet, l’important pour Buccellato semble plus de travailler la dynamique de l’équipe que de développer un scénario très profond. Au final, on a toujours l’impression que les Rogues tombent un peu au hasard sur différents vilains du DC Universe et tous les épisodes, jusqu’à maintenant, se ressemblent comme deux gouttes d’eau au niveau de leur construction. Seulement voilà, les auteurs n’oublient jamais de s’amuser et de nous amuser par la même occasion avec quelques scènes d’action bien barrées mais dans le bon sens du terme. Côté dessins, on retrouve toujours Scott Hepburn et André Coelho qui se partagent le numéro. Même si leurs styles sont assez proches, les passages de relai entre les deux sont tout de même parfois un peu gênants puisque sans justifications au niveau de l’histoire. Malgré ça, les illustrations sont dans l’esprit de l’œuvre et ajoutent au fun déjà bien présent.

Bref, Rogues Rebellion apparaît comme une bonne bouffée d’air frais au milieu de ce Forever Evil a l’ambiance générale lourde et pesante. C’est simple, on a l’impression d’être devant une bonne série animée et ça fait plaisir.

– n00dle

Note : 8/10

 

GREEN LANTERN CORPS #27

GREEN LANTERN CORPS #27 review

Pour la première fois depuis longtemps, j’ai vraiment ressenti cette voix particulière que se devait de retrouver Green Lantern Corps. On retrouve cette sensation, qui n’est pas qu’une sensation, que le Green Lantern Corps a enfin retrouvé sa position de “police de l’espace” et non plus simplement de combattre des méchants intergalactiques qui menacent l’univers. Ça peut paraître simple comme changement, mais cette subtilité apporte une fraîcheur absolument indéniable au titre et nous ramène surtout à ce que le Corps était à la base, avant tous ces crossover et autres events cosmiques. C’est donc un véritable plaisir que de lire ce numéro #27 qui en plus se permet une très bonne caractérisation des personnages présents, de s’imposer comme un titre à part entière, sans pourtant renier sa connexion avec le titre principal Green Lantern. Les temps s’annoncent difficiles pour le Corps, et son unité lui sera plus qu’utile à l’avenir. Chang et Chen se partagent le numéro et si la transition entre les deux artistes n’est pas rédhibitoire, il faut avouer que Chang est largement au-dessus avec un style fort, maitrisé, qui sied particulièrement bien à cette série. Très bonne lecture !

– Nathko

Note : 8,5/10

 

JUSTICE LEAGUE 3000 #2

JUSTICE LEAGUE 3000 #2 review

Le moins que l’on puisse dire à propos de Justice League 3000 #2 c’est que c’est foutrement beau. Ça l’est d’ailleurs tellement que j’ai peur que cela ne fasse comme The Flash, Batman/Superman ou encore Earth 2, qui sont tellement marqués visuellement que ça en devient un trait de caractère de la série et une part importante de son sex-appeal. Le premier numéro de la série donnait déjà de bonnes bases et ce numéro #2 les explore encore un peu plus. Ainsi, Superman, Batman, Wonder Woman, Green Lantern et Flash ont des personnalités très typées, qui ne sont finalement que des extrêmes de traits de personnalité déjà existants ou que l’on attendait pas. Concrètement il ne se passe pas grand-chose puisque pour faire simple, cette Justice League se rend sur une planète et se fait mettre une piquette monumentale par une gamine de 19 ans aux faux airs d’Harley Quinn surpuissante. Du coup, l’humour qui était rare dans le premier numéro se fait ici une place bien plus conséquente. Un humour que tout le monde n’appréciera pas mais qui donne une vraie saveur au titre. La partie action n’est pas oubliée et c’est un délice. Les interactions entre les personnages sont pêchues à souhait et le résultat de la bataille, pour le moins… déstabilisant. C’est d’ailleurs une autre force que nous montre Justice League 3000 puisqu’il semble que les auteurs puissent vraiment jouer avec le statu quo de celle-ci. Cela doit aller avec les avantages d’une série autonome.

– Nathko

Note : 9/10

Après le premier numéro, qui moi personnellement, m’a emballé, mais a déçu beaucoup de monde de par la révélation de la JL3000 (oui des clones, OH MON DIEU), Giffen et DeMatteis remettent le couvert en présentant un peu plus leur équipe et en les mettant face à leur premier super-vilain. Elle ferait partie (si j’ai bien tout suivi), des « Five » qui sont à l’origine du chaos qui a précédé cette époque plus apaisée, elle se fait appeler « The Girl« . Bref, c’est un nom bidon, mais elle a des pouvoirs totalement cheatés qui lui permettent de contrôler la réalité. Autant dire que les trop sûr d’eux membres de cette JL, qui ont du mal avec leurs souvenirs qui ne leur appartiennent pas, vont avoir quelques soucis. Et pas qu’un peu ! L’humour, plus timide dans le premier épisode, prend ici une place assez importante. Je pense que les détracteurs de la série, et de l’équipe, n’ont pas fini de gueuler. Elle est ici complètement tournée en dérision (surtout Superman qui prend bien cher, mais en même temps, moi ça me fait bien rire et finalement, ça fait sens… surtout quand il dit : « Arrête de m’appeler Clark, il n’y a que Superman ici ! »). Autant dire que les mecs, ça tourne pas rond chez eux, et surtout chez lui donc. Cette série prend vraiment une tournure et un goût bien particulier, qui s’éloigne des productions mainstream habituelles (ce qui était totalement ma crainte à la fin du premier numéro), de part le ton qu’elle emploie et les anti-héros qu’elle dépeint. Car oui, on parle de clones, et on crie sans savoir, mais que je sache, cette approche avec la Justice League n’a jamais été menée sur cette ampleur. Et pour le coup, ça offre de nouvelles perspectives pour l’équipe plutôt… renversantes ! Oui je sais, on a perdu la Légion, tout ça… mais si l’esprit de ces derniers pesait encore un peu sur le premier numéro (via quelques références bien cachées), ici il n’en est rien. La série n’a rien à voir, c’est clair à 100%. Et pour le coup, j’apprécie vraiment l’audace des scénariste et l’originalité (si, j’insiste) de cette Justice League. Howard Porter fait quant à lui toujours un boulot superbe, et il arrive même à donner (parfois), un visage convenable à Wonder Woman (mais en fait, c’est son casque qui est moche je crois…). Ha oui, sinon, il se passe une grosse tragédie WTF dans ce numéro… je vous l’ai dit, la vilaine est super cheatée…

– Freytaw

Note : 9/10

 

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #11, tie-in Forever Evil

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #11 review

Toujours tie-in à Forever Evil, Justice League of America #11 poursuit son bonhomme de chemin avec un numéro qui fera à peine avancer l’histoire (Stargirl et Martian Manhunter sont toujours à vouloir sauver la famille de l’une et accessoirement, la Justice League aussi), mais qui offre une grande part à la caractérisation de Stargirl, ici chamboulée. C’est simple, le personnage grandit (c’est imagé hein) devant nos yeux et s’affirme complètement, et c’est franchement bien fichu. Matt Kindt nous présente également un nouvel ennemi qui s’amuse à jouer avec un lourd secret (non révélé en plus !) de Stargirl, ce qui donne, forcément quand c’est bien écrit, de lire la suite. Puis merde alors, Eddy Barrows est un monstre aux dessins. Vraiment. Et l’affection qu’il a pour Stargirl se ressent dans ses planches qui magnifient le personnage et vous en fera tomber amoureux, ou presque. Un grand numéro pour la série, et bravo à cette équipe pour le travail réalisé !

– ArnoKikoo

Note : 9/10

 

NIGHTWING #27

NIGHTWING #27 review

Le numéro du mois dernier m’avait complètement laissé de marbre, cette fois-ci, c’est l’inverse. C’est un peu le problème avec Kyle Higgins, parfois, on a l’impression d’assister à du remplissage, et d’autres fois, c’est l’explosion d’éléments intéressant, de statu quo bouleversé, et j’en passe. On retrouve ici Nightwing et Marionette (aka « Alice »), contre Mad Hatter. Et, peut-être aussi le fait que j’ai eu l’impression de voir un genre d’épisode « suite » à ceux de Batman TAS impliquant justement le Chapelier Fou, j’ai vraiment aimé découvrir ce numéro et cette fameuse Alice au surnom un peu étrange. Dans sa générosité naturelle, Dick va finalement s’allier avec elle et nous voilà partis dans des cases pleines d’action et de logique, permettant la mise en avant des talents de chacun (Mad Hatter compris). Parallèlement, nous retrouvons toujours Dick dans son quotidien, avec des rapports très normaux et humains avec ses colocataires. S’ensuit un évènement que je ne peux vous spoiler qui risque changer le statu quo du personnage dans sa série (même si je suis obligé de dire qu’avec les évènement de Forever Evil, son impact risque d’être bien amoindri, voire inexistant si ce n’est juste pour les deux prochains numéros de la série). Malgré tout, je sens et j’espère que Kyle Higgins nous prépare un final digne de ce nom ! Les dessins de Will Conrad sont quant à eux plutôt bons, et d’ailleurs, les quelques flashbacks d’Alice et le design global de ces personnages me renvoient là aussi, à Batman TAS, ça doit être un genre de complot ! J’ai vraiment apprécié ce numéro !

– Freytaw

Note : 8/10

 

SUICIDE SQUAD #27, tie-in Forever Evil

Suicide Squad review

Ce numéro de Suicide Squad n’est en soi pas un vrai numéro de Suicide Squad mais reste plutôt très intéressant. Dans ce numéro, nous retrouverons les rescapés de la nouvelle équipe sous la montagne, une nouvelle équipe qui allie gentils et vilains. Nous revenons sur l’histoire de chacun des personnages, et du coup, certains personnages peu connus deviennent plus clairs. C’est plutôt sympa de faire une présentation de la sorte, ça fait un peu penser au premier numéro d’une nouvelle équipe. La partie finale sur Amanda Waller est assez inutile sur ce numéro, certes elle est là pour le cliffhanger, mais j’aurais préféré voir cette page en début de nouveau numéro et pas en fin comme ça, c’est un peu léger.

Cela étant dit, maintenant je veux de la castagne car si le titre nous a donné l’habitude de prendre notre petite dose de castagne mensuelle celui ci ne nous apporte absolument pas notre dose.

Je reste tout de même curieuse sur cette nouvelle équipe et les histoires à venir.

– Harley

Note : 6/10

 

SUPERBOY #27

SUPERBOY #27 review

Mais qu’est-ce que c’est que ce p***** de bordel que je viens de lire. Non mais sérieusement, Lobdell a tellement foutu la merde de partout que Mark Wolfman ne sait même plus ce qu’il fait ou ce qu’il doit faire pour rattraper l’ensemble. C’est bien simple, je n’ai pas compris la moitié de ce que je viens de lire (je dois être un peu débile sur les bords sûrement) et l’autre moitié est juste imbuvable. En l’état actuel des choses, la série Superboy est à oublier, purement et simplement, en attendant de meilleur jours lorsque le titre ne sera plus lié à Teen Titans. Libre de cette contrainte, la série pourra, sans doute, prendre un peu d’indépendance et trouver sa place. Ici c’est juste une horreur. L’histoire est totalement bancale, le nouveau Superboy doit souffrir d’un problème de personnalités multiples par rapport à notre première rencontre avec lui. Raven, on se demande vraiment ce qu’elle fait là au final parce que bon, toute cette histoire avec Trigon commence vraiiiiimennnnnnnt à devenir très chiant. En plus  artistiquement c’est très très très moyen donc Superboy #27 n’a pas grand-chose pour lui ce mois-ci. Suivant !

– Nathko

Note : 3/10

 

SUPERMAN/WONDER WOMAN #4

SUPERMAN/WONDER WOMAN #4 review

Je ne sais pas ce qu’il s’est passé avec ce numéro, mais la différence avec le précédent me semble énorme. Alors que le chapitre #3 m’avait clairement laissé sur ma faim et qu’il commençait à m’ennuyer, Charles Soule m’étonne et m’épate avec son Superman/Wonder Woman #4. C’est peut-être parce qu’à certains moment j’ai eu l’impression de lire une histoire complémentaire à celle de Man of Steel, et que certaines lignes de dialogues ont été lues avec la voix d’Henry Cavill tellement elles se ressemblaient. Peut-être parce que la partie plus intime du numéro n’est plus montrée, mais seulement écrite, Tony Daniel n’étant clairement pas à son avantage lorsqu’il s’agit d’émotions. Peut-être est-ce aussi parce que les questions que Wonder Woman et Superman se posent sont plus en adéquation avec leur statut que ne l’étaient les précédentes ? Je ne saurais le dire clairement mais ce qui est sûr c’est que ce numéro est peut-être le meilleur des quatre disponibles. De plus, nous avons droit à une histoire secondaire qui n’a rien à envier à l’histoire principale. Il s’agit là d’un véritable plus ! D’ailleurs je n’aurais aucune déception à ce que Paulo Siquera passe sur la partie principale.

– Nathko

Note : 8,5/10

 

WORLDS’ FINEST #19, First Contact, prélude

WORLDS' FINEST #19 review

Le crossover avec la série Batman/Superman arrive bientôt (dans le prochain numéro de la série pré-citée) et ce numéro de Worlds’ Finest en constitue l’introduction. Nous voyons donc exposées les raisons qui vont pousser, enfin, non parce qu’on l’attendait quand même depuis un moment, Power Girl et Huntress à aller à la rencontre des Batman et Superman d’Earth-1. Paul Levitz s’offre un numéro plutôt reposant, les choses avancent un peu, et on s’attarde plus au sort de Karen même si c’est Helena qui nous offre le cliffhanger qui donne, vraiment, envie d’aborder ce crossover avec l’esprit pour l’instant serein. Visuellement, j’ai connu R.B. Silva en meilleure forme, mais dans l’ensemble c’est de bonne facture puis la série a maintenant une certaine stabilité graphique, ce qui est un bon point. Avec cette impression de tomber en terrain connu dès les premières pages, comment ne pas être charmé ?

– ArnoKikoo

Note : 7/10

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Julien

Julien

Fan de l'univers DC depuis mon enfance, j'ai lancé en 2012 ce projet avec Nathko dans un seul but : rendre l'univers DC Comics plus accessible à toutes et tous, à travers l'actualité, dossiers, guides et chroniques.
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Tohubahut
Tohubahut
10 années il y a

C’est quoi cette semaine de fouuuuuuu ? Heureusement que y’a toujours Superboy pour faire pencher la balance en faveurs du portefeuille…

Sanasaki
Sanasaki
10 années il y a

Beaucoup de bonnes notes pour cette review, ça fait plaisir ^^.

crazy-el
crazy-el
10 années il y a

@Harley  »Prenez moi pour une gosse, ou une andouille je m’en fiche, j’aime Teen Titans GO! et je le crierais au monde entier s’il le fallait. » lol lol Yes my dear  »Teen Titans Go 10/10 » lol

alice
Invité
alice
10 années il y a
Répondre à  crazy-el

Haha! Elle a raison, c’est crop bien!

crazy-el
crazy-el
10 années il y a
Répondre à  alice

Elle a 2 avec elle pour crier au monde, sinon, si le monde veut rien savoir, toi tu…lol

MFW
MFW
10 années il y a

Une semaine de qualité il semblerait ! Une des meilleurs depuis longtemps. Même si je n’ai pas pu tout lire loin de là. Déjà j’avais commencé par Batgirl que j’ai trouvé sympathique sans plus puis avec Constantine, Justice League 3000 et Superman/WW j’étais vraiment sous le charme de cette semaine. Me reste plus qu’à lire le reste en évitant Superboy ce que je fais depuis déjà longtemps.
Bravo cependant à Nathko qui s’acharne dans un masochisme des plus respectable.

ArnoKikoo
10 années il y a

Je ne suis pas d’accord avec mes collègues pour Batgirl #27, personnellement j’ai été littéralement transporté. ‘taw a raison sur le côté « only tie-in » mais ça ne m’a pas gêné et j’ai vraiment l’impression d’être dans ce genre de film d’épouvante ou tout va bien et tu vois juste le détail qui cloche et qui fait vraiment flipper. Pour le coup Gail Simone arrive vraiment à distiller cette dose de bizarre dans le quotidien tout rose de Barbara, et si on peut discuter de la qualité des dessins, j’ai vraiment apprécié, plus que Batwing même !

Bordel et j’ai hâte d’aller lire JL3000 #2 !!

DC Universe FRA

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superman
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