[Review Express VO] Semaine #123

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Le Coup de Cœur de la semaine

  • Swamp Thing #27

Le Top de la semaine

  • ToS : The Phantom Stranger #15

Le Flop de la semaine

  • Batman/Superman #7

Bienvenue sur ce nouveau numéro des Review Express VO. Le nombre de sorties VO augmente considérablement en cette nouvelle semaine et nous vous proposons donc plusieurs avis sur les séries Vertigo, Beyond et New 52 disponibles depuis le Mercredi 8 Janvier. Vous retrouverez des critiques complètes pour Injustice : Year Two #1 (le retour de la série digitale servant de préquel au jeu) ainsi que Detective Comics #27, le gros pavé de 96 pages fêtant la création du Chevalier Noir !

Bonne lecture et n’hésitez pas à réagir.


VERTIGO

 

100 BULLETS : BROTHER LONO #7

TOM STRONG AND THE PLANET OF PERIL #6 review

Ah ça m’énerve ! Oui je suis frustré parce qu’il y a tous les éléments pour faire de ce Brother Lono un bon polar noir à l’ancienne. Azzarello est sans pitié avec ses personnages et leur fait subir les pires tortures, au sens propre comme au figuré d’ailleurs, pourtant il manque quelque chose, cette petite étincelle, ce supplément d’âme qui ferait passer l’histoire à un tout autre niveau. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, ça reste une bonne lecture mais on a cette désagréable sensation d’être devant un travail de commande plutôt que devant une œuvre vraiment personnelle portée par ses auteurs. Par contre, on ne peut pas enlever à Brother Lono sa beauté graphique. Avec sa mise en page cinématographique et son trait toujours si particulier, Eduardo Risso parvient à insuffler de la vie à tout ça et je ne conseillerais pas la scène de torture aux âmes les plus sensibles tant l’artiste parvient presque à nous faire ressentir la douleur du personnage.

Alors oui je suis frustré parce que si Risso continue ses merveilles, j’ai quand même l’impression de voir avec Azzarello un mec talentueux qui se repose un peu trop sur son talent justement sans aller plus loin dans le développement de son intrigue.

– n00dle

Note : 6,5/10

 

FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #7

FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #7 review

Seconde partie du petit arc qui vise à présenter la nouvelle co-équipière de l’agent Adam, Rosa Reyes. On y découvre un petit peu du ce qui la rend si particulière, et on la voit travailler en équipe avec Adam pour arrêter une bande de malfaiteurs. C’est brillamment raconté et on ressent toute la tension présente dans certaines scènes. Rosa Reyes est au centre de l’intrigue et le personnage en devient vraiment intéressant. De plus, Simon Oliver n’hésite pas à franchir certaines limites et on peut s’interroger sur les pratiques du FBP qui ne sont pas vraiment éthiques par moments. Aux dessins, Robbi Rodriguez assure toujours autant, avec également cette colorisation particulière qui donne son cachet à la série. On pourra regretter certains visages et corps un peu tordus, mais le numéro dans son ensemble est bon, alors ne boudons pas notre plaisir !

– ArnoKikoo

Note : 7/10

 

HINTERKIND #4

HINTERKIND #4 review

On avance, on avance, et ça fait plaisir. Nous apprenons les motivations des messieurs patchworks, leur histoire, pourquoi ils en veulent autant aux créatures qui ont émergé. C’est plutôt intéressant de se focaliser sur une seule catégorie de personnages, bien qu’en y impliquant les autres genres au passage. Les humains se retrouvent pris au piège pendant un certain temps. Nous assistons également à des retrouvailles entre Asa et Prosper, mais le temps n’est pas vraiment à l’émotion. Plus on file à travers les numéros plus les horizons s’éclairent. Le scénario est vraiment maîtrisé même si ce numéro est un peu plus faible que les précédents. Les planches sont toujours égales aux précédentes, et malheureusement ce n’est toujours pas terrible. Du coup, malgré un bon scénario on a pas trop trop envie de s’éterniser sur les pages et c’est dommage. J’aurais vraiment aimé voir de belles pages éblouissantes pour illustrer ce récit et pas des traits tout tremblotants.

– Harley

Note : 6/10


BEYOND

 

ADVENTURE OF SUPERMAN #37

ADVENTURE OF SUPERMAN #37 review

Nouvel arc en trois parties qui commence une nouvelle fois avec un combat contre Metallo. Je ne sais pas combien de fois c’est arrivé, mais beaucoup puisque ça commence à devenir redondant. C’est assez lourd et étonnant surtout que ce ne sont pas les mêmes auteurs. Passé cela ce premier chapitre se révèle un peu trop vide à mon goût et est rempli de scènes que l’on a trop vues. Pour ne pas changer ça sent un peu trop la naphtaline dans Adventures of Superman. Moi qui pensait que justement ce genre de titre était là pour que les auteurs puissent prendre des risques et nous raconter les histoires les plus folles, eh bien je me suis trompé. Il s’agit d’un énième personnage qui souhaite révéler la « vérité » sur Superman. Et alors que l’on pense qu’il l’a trouvé, il se pourrait que ce ne soit pas ce que l’on imagine. Adventures of Superman #37 est agréable à regarder même si l’ensemble n’est pas transcendant. La moyenne pour un numéro très moyen.

– Nathko

Note : 5/10

 

BATMAN BLACK AND WHITE #5

BATMAN BLACK AND WHITE #5 review

Avant-dernier numéro de cette seconde édition de l’anthologie “Black and White”. On commence assez doucement avec “Hell Night” d’Ivan Brandon qui voit Batman passer une nuit assez affreuse puisque tout, absolument tout son équipement et ses installations décident de ne plus fonctionner ou de faire n’importe quoi. On se demande bien comment il va se sortir de cette situation. Paolo Rivera s’occupe des dessins et donne un style assez classique avec un Batman au look mi-New 52, mi-Batman TAS. C’est joli et ça se laisse suivre, mais ce n’est pas extra-ordinaire… On continue avec “Cat and Mouse” écrit par Keith Giffen. Une histoire où un jeune truand retrouve ses potes dans un bar pour leur raconter la folle course-poursuite qu’il a eu avec le Batman. Sans se douter que s’il a réussi à lui échapper, ce n’est pas sans raison. C’est assez bien raconté, et plutôt drôle dans les dialogues (Giffen oblige), et la fin est bien amenée. En revanche, je n’ai pas du tout accroché aux traits de Javier Pulido. Je ne suis pas familier du travail de l’artiste, en tout cas c’est très différent de ce qu’on peut voir en général sur Batman (ça a un côté très “indé”) et personnellement ça ne m’a pas plu. Vient ensuite “I Killed the Bat” de Blair Buttler. Je vous laisse simplement avec le titre de l’histoire, qui fait une habile mise en abyme en seulement quelques pages. C’est drôle et bien ficelé, et Chris Weston livre ici de belles planches. On est à la moitié du numéro et ça commence à s’améliorer. Vient ensuite “Flip Side” de Len Wein. On y suit Two-Face monter un cambriolage dont l’issue, bien évidemment, se laisse deviner. Si j’ai aimé les quelques retournements de situation, la conclusion donne un furieux air de déjà-vu. Je n’arrive pas à retrouver où j’ai déjà pu voir cette scène mais il me semble clair que Wein a manqué d’inspiration. Au niveau des dessins, c’est assez propre, Victor Ibanez rajoute du grain à ses planches pour un effet un peu vieillot, c’est sympathique. On finit avec “Hope” de Jimmy Palmiotti ; Bruce Wayne et Batman s’associent pour aider un homme qui a basculé du côté des criminels. On tient une histoire assez touchante qui fait quand même plus la part belle au côté Bruce Wayne qu’à son alter-ego, ça change du reste. Andrew Robinson a un trait assez fin et joue beaucoup sur le blanc, on a au final des planches assez claires. Le découpage reste en revanche assez classique. Au final, je suis assez déçu de ce numéro, notamment en le comparant aux autres parus précédemment. On a bien évidemment des histoires qui se lisent bien, mais rien qui ne soit transcendant, que ce soit au niveau histoire ou au niveau des dessins.

– ArnoKikoo

Note : 6/10

 

BATMAN BEYOND 2.0 #11

BATMAN BEYOND 2.0 #11 review

Après un #10 assez chargé, on pose les choses dans un épisode bien plus calme au cours duquel on va plus parloter qu’autre chose. D’un côté Bruce et Terry font enfin équipe, pour aller coincer le grand méchant ; de l’autre Barbara et Dick supervisent l’opération tout en discutant de ce qui nous intéresse le plus ici : ce qu’il s’est passé entre Terry et Bruce pendant le gap narratif d’un an qui précédait le lancement de l’univers Beyond 2.0. Si les réponses ne sont pas encore données, autant vous dire qu’Higgins maîtrise suffisamment ses dialogues pour nous aiguiser notre curiosité tout du long. Et la situation a l’air de vouloir s’accélérer, heureusement, vers la fin. Thony Silas aux dessins est toujours aussi bon et reste constant. Un épisode sympathique donc, sans plus, qui s’appréciera plus je pense lorsque la série sortira en TPB.

– ArnoKikoo

Note : 7/10


NEW 52

 

ACTION COMICS #27

ACTION COMICS #27 review

Greg Pak reprend exactement la même sauce qu’il avait utilisée dans le précédent numéro d’Action Comics et c’est donc une nouvelle réussite. Superman ressemble bien plus à son alter ego d’avant les New 52, Lana Lang est une femme qui n’a pas grand-chose à envier au super-héros si ce n’est le fait qu’elle n’est pas invulnérable. Les personnages sont vraiment bien écrits et c’est vraiment agréable de lire une histoire au rythme maîtrisé. Le seul véritable doute que j’ai c’est l’arc qui s’annonce. Je ne suis pour l’instant pas vraiment intéressé par la découverte d’un nouveau peuple d’autant que les motivations montrées sont une fois de plus la conquête. J’aimerais bien qu’un jour on cesse un peu ces histoires d’invasion qui ne devraient pas être celles de toutes les têtes couronnées qui existent. Non en fait il y a un autre point qui me déplait. Celui qu’Aaron Kuder ne s’occupe dans de la totalité du numéro. A la rigueur, pour les premières pages cela peut s’expliquer par le fait qu’il s’agisse d’un flash-back, mais pour le reste non. Est-ce que l’on va retomber dans les travers d’antan avec des artistes qui n’arrivent pas à suivre la publication ? Ne vous y trompez pas cependant, Action Comics #27 c’est vraiment sympa !

– Nathko

Note : 7/10

 

BATMAN/SUPERMAN #7

BATMAN/SUPERMAN #7 review

Quel arc… étrange. J’ai vraiment du mal à le critiquer en toute objectivité dans le sens où j’ai aussi vraiment eu du mal à le comprendre. Faute à un scénariste trop avide en lignes de description ou à un dessinateur pas assez bon pour remplir les cases blanches ? Si le premier arc avait quelques soucis à ce niveau là, ils se sont vite fait oublier, alors je ne sais pas, peut-être que la faute me revient… Mais dans un sens de toute façon, même si cette histoire de jeu en réalité augmentée aurait dû me plaire, elle m’a plutôt fait l’effet d’une douche froide. Nanobots, un personnage qui meurt et ressuscite en un seul arc… (remarque, ça nous évite les retours bancals dans dix ou douze mois… là, c’était juste en un seul, tu parles d’un record). Et Mongul n’est juste, je trouve, pas du tout dans son élément. Bref, j’ai vraiment pas trouvé cet arc terrible, et la conclusion, expédiée genre, trop vite, laisse des gros vides et prend des raccourcis assez gigantesques pour ne pas être signalés. En fait, c’est surtout la confrontation avec Mongul qui calme un peu… En fait, ce que je ne comprend surtout pas, c’est comment on peut passer du premier arc de Batman/Superman à… ça. Le premier arc avait du fond, un character development très appuyé, une intrigue intéressante… Ici on a juste de l’action bourrine à la Lobdell dans un semblant de partie de jeu vidéo, avec des personnages écrits à l’arrache et sans saveur, c’est à n’y rien comprendre. Un seul truc a quand même relevé mon attention dans ce numéro, c’est la critique un peu facile mais efficace du Superman bourrin qui casse tout autour de lui sans réfléchir aux conséquences. Y’a un bon retour là dessus, mais c’est tellement bref qu’au final, ça ne fait pas oublier le désastre… Quand à Brett Booth, c’est Brett Booth. C’est chouette, mais ses visages sont tous les mêmes, et son Superman, on dirait Superboy dans le costume de son clone…

– Freytaw

Note : 4/10

 

BATWING #27, tie-in « Gothtopia »

BATWING #27 review

Numéro spécial Gothtopia ce mois-ci ! Il fait (plus ou moins) suite au numéro paru dans Detective Comics #27 et se concentre sur le personnage de Flying Fox (ou Batwing) dans notre monde. Sans vous dévoiler l’intrigue, on apprend pas mal de choses sur ce que pourrait être Gothtopia dans ce numéro (nous spoilant, potentiellement au passage le pourquoi du comment, même si c’est pas vraiment confirmé). On suit donc Batwing qui va de plus en plus douter de cette réalité, un peu donc comme Batman avant lui. Sous-jacent à tout ça, Gray et Palmiotti n’oublient pas l’intrigue en cours avec le « faux Bane » dont ils ont lancé le personnage dans Zero Year, qui visiblement lui, ne subit pas le phénomène Gothtopia. Manière intelligente de mêler les deux arcs sans pénaliser ni les lecteurs de Batwing, ni les lecteurs de Gothtopia, et l’une ne prend jamais le pas sur l’autre pour éviter de décevoir un des partis. Le mélange est vraiment subtil. Il faut dire que les deux compères ont toujours été bons dans l’exercice. Les dessins faits par Jason Masters et Scott Kollins sont je dirais, sympathiques sans vraiment être transcendants. On a eu mieux sur la série, avec notamment Edouardo Pansica (qui est crédité sur la cover mais pas dans les crédits intérieurs… c’est un peu idiot d’ailleurs). Autant j’aime beaucoup les effets de style pour représenter cette double réalité (Gothtopia et Gotham), autant les visages manquent d’expression et sont plutôt fades… La couleur aussi, plus pastel pour Gothtopia, rend le tout un peu froid. Dans l’ensemble, cela reste tout de même une lecture agréable.

– Freytaw

Note : 7/10

 

EARTH 2 #19

EARTH 2 #19 review

Une chose est sûre, je n’aimerais pas être un habitant d’Earth 2. En effet, le chaos s’empare complètement de la Terre et la petite troupe menée par Batman commence à travailler en équipe, la façon dont les membres du groupe sont plus ou moins forcés de collaborer est d’ailleurs plutôt bien amenée par Tom Taylor et l’action est toujours au top. Le développement des personnages est par contre un peu décevant. C’est sans doute dû au casting en constante évolution qui ne permet pas, pour l’instant, à l’auteur de s’attarder très longtemps sur un personnage. De plus, on sent que les choses sérieuses ne sont pas encore vraiment commencées et que Taylor peaufine la mise en place de tous les éléments importants de l’intrigue. On suit donc l’histoire avec grand intérêt mais avec la petite impression qu’il faudra encore être patient avant que tout ne décolle complètement. Côté dessins, c’est comme d’habitude très soigné et vraiment dynamique, par contre Nicola Scott est suppléée sur quelques pages par Robson Rocha et même si la transition ne se remarque presque pas au premier coup d’œil, Scott a tellement marqué ce livre de son empreinte qu’on voudrait la voir sur l’ensemble de l’œuvre à chaque fois.

Les choses allaient mal sur Terre dans les numéros précédents et bien ici c’est encore pire pour les héros d’Earth 2. Pour nous par contre cette série est toujours un pur divertissement, diablement efficace mais encore imparfait.

– n00dle

Note : 7,5/10

 

FOREVER EVIL : ARKHAM WAR #4

FOREVER EVIL: ARKHAM WAR #4 review

Arkham War #4 voit un nouveau dynamic duo se reformer. Avec Bane, qui s’est fabriqué un costume de Batman – et son acolyte qui incarne donc un Robin. Amusant, surtout au vu de son identité. Au final, les deux compères partagent encore et toujours le même but face à Crane et son gang d’Arkhamites. Et ça commence à tourner tout doucement en rond, et je me demande bien au final si le fait de posséder “ça” va réellement tourner la situation à l’avantage de quelqu’un. Et au vu de mes récentes lectures, je crois déjà deviner qui va gagner… On verra ! En attendant le numéro n’est pas ultra excitant et Bane y est développé d’une façon un peu étrange par rapport à ce qu’on connaît du personnage. Son côté stratège n’en reste pas moins mis en avant mais c’est dans ces choix qu’il m’étonne un peu. Au niveau des dessins, Scott Eaton nous sert de très belles planches, avec des double-page bien détaillées, mais le fait qu’on ait deux encreurs et 3 coloristes laisse entrevoir des irrégularités qui au départ m’ont mis en erreur, en me faisant croire qu’il y avait plusieurs dessinateurs sur le numéro !

– ArnoKikoo

Note : 6/10

Alors que je commençais à m’y faire, au côté vraiment froid et distant de cette mini-série, qui tourne seulement autour des nombrils des vilains, voilà qu’on recommence à nous balancer quelques civils et qu’on sait maintenant ce que (beaucoup) de citoyens de Gotham sont devenus. Mine de rien, ça rajoute vraiment du réalisme à l’intrigue et ça me permet de mieux rentrer dedans (sachant que ça commençait à aller un peu mieux au numéro précédent). Vis-à-vis de cela, ça permet aussi de renforcer la caractérisation de Bane, qui prend vraiment une ampleur considérable dans ce numéro (mais le camp ennemi ne manque pas de ressources comme nous le montre le cliffhanger). L’insertion de William Cobb dans l’histoire est à mon sens, un peu anecdotique, car pour l’instant, elle n’apporte pas grand chose, si ce n’est un peu de finesse dans les bastons entre vilains d’Arkham… Rien de bien incroyable en somme. J’ai malgré tout, pour la première fois hâte de voir où Tomasi nous emmène. Scot Eaton poursuit sur sa lancée et continue de fournir un très bon travail sur la mini-série ! Les méchants d’Arkham sont dépeints avec honneur et Bane continue d’avoir une classe incroyable dans le costume de Batman… Du coup, moi aussi je finis par me rallier à sa cause !

– Freytaw

Note : 7/10

 

GREEN ARROW #27

GREEN ARROW #27 review

Ce qui m’embête dans cette série Green Arrow, ce n’est pas les dessins de Sorrentino. Déjà le #26 nous avait tous laissés à terre avec ses portraits de nature sauvage ahurissants tandis que Lemire contraignait Oliver Queen à retourner là où tout avait commencé. Sorrentino y faisait des merveilles, et continue sur sa lancée dans ce #27, rappelant avec de nombreux jeux de lumière et de contraste ce que faisait Jock sur le Green Arrow – Year One. Hommage volontaire ou non, l’effet en est tout aussi saisissant et confère au numéro un aspect à la fois très lumineux et très sombre, ce qui colle parfaitement avec l’ambiance de l’île (bravo en passant aux couleurs de Marcelo Maiolo, qui a su bien rebondir après l’annulation de Demon Knights et I, Vampire !). Ce qui m’embête dans cette série Green Arrow, ce n’est pas le cliffhanger saisissant sur lequel s’achève ce numéro, car quand bien même il a un goût artificiel et mécanique (comme tous les cliffhangers), il va obliger l’auteur à nous donner pas mal d’explications qu’on espère intéressantes, tandis qu’il approfondira la refonte New 52 du héros. Ce qui m’embête dans cette série Green Arrow (finalement !), c’est tous les parallèles qu’on peut tisser entre celle-ci et la très populaire série Arrow. Que ce soit le mystère qui entoure l’île et en fait un des démons intérieurs d’Oliver Queen, ou l’omniprésence de la très fade Shado (et c’est pas parce qu’elle asiatique, j’aime bien Katana moi, d’ailleurs…). Tous ces aspects restent discrets, en revanche on sent approcher des réflexions morales un peu réchauffées qui ont pris tellement de place dans la série de la CW qu’on ne peut que hausser les sourcils d’un air méfiant. Bon, au final la satisfaction domine. Mais heureusement que y’a Sorrentino !

– TheRiddler

Note : 6,5/10

 

GREEN LANTERN #27

GREEN LANTERN #27 review

Alors que l’on commençait à penser que les choses allaient en s’améliorant, il est clair que Venditti joue vraiment avec l’espoir. Un espoir qui avait refait son apparition mais qu’il s’amuse très clairement à nous (ou plutôt au Green Lantern Corps) retirer. D’ailleurs si cette partie est plutôt bien conçue je reste tout de même dubitatif sur le comment de la chose. Ce genre d’infiltration me parait tellement gros, et cela se déroule tellement trop facilement que c’est trop gros pour être vrai. D’autant plus que la situation dégénère à vitesse supérieure à celle qu’il vous faudra pour lire cette review express. La situation est donc pire que jamais pour le Green Lantern Corps et on se demande vraiment jusqu’où la descente aux enfers va s’arrêter. D’un côté on ne peut s’empêcher de les plaindre alors que d’un autre, je trouve que la situation est presque méritée pour Hal avec la succession de décisions plus débiles les unes que les autres qu’il n’a pas arrêtée de prendre.

Billy Tan est absent de ce numéro et est remplacé par Dale Eaglesham. C’est très loin d’être moche, c’est même franchement réussi mais personnellement j’ai beaucoup de mal à son style et ça m’a empêché de réellement entrer dans l’histoire.

– Nathko

Note : 7/10

 

STORMWATCH #27

STORMWATCH #27 review

Je m’attends maintenant tellement au pire avec Stormwatch chaque mois que quand je tombe sur un numéro qui tient à peu près la route, c’est une surprise. Ce mois-ci est donc une surprise. Alors ne nous emballons pas non plus, ça reste très basique aussi bien au niveau de l’intrigue que du traitement des personnages, cependant pour ce numéro 27, Jim Starlin essaie enfin de raconter quelque chose d’intéressant. L’auteur aurait-il pris de bonnes résolutions pour cette année 2014 ou essaie-t-il simplement de terminer son run de façon décente ? Je ne sais pas mais comparé au calvaire que j’ai vécu en lisant l’épisode précédent, celui-là passe tout seul. Pourtant je le répète encore une fois, ne nous emballons pas, on partait tellement bas avec cet arc qu’à un moment il fallait bien qu’il y ait une légère amélioration mais je n’irais pas jusqu’à conseiller la lecture de ce numéro, n’exagérons rien. Côté dessins, ce n’est d’ailleurs toujours pas la folie non plus et on passe du correct au bâclé d’une page à l’autre. C’est dommage parce que certaines planches sont même vraiment réussies mais c’est très irrégulier.

Légère, très légère embellie ce mois-ci donc même si ça n’a toujours rien à voir avec le ‘’vrai’’ Stormwatch, cette histoire devient au moins lisible, vous voyez de quoi je me satisfais, c’est dire si on partait de loin.

– n00dle

Note : 5/10

 

SWAMP THING #27

Swamp Thing #27 review

Jusqu’à maintenant le run de Charles Soule sur Swamp Thing divise, certains adorent, d’autres trouvent que cela s’oriente trop vers une histoire de héros classique. Après ce numéro, les premiers risquent d’être définitivement conquis, tandis que les seconds pourraient bien revoir leur jugement. En effet, c’est assez remarquable ce que l’auteur arrive à faire en un seul épisode pour conclure son premier gros arc sur le titre. C’est simple, en vingt petites pages, il parvient à ajouter des éléments à la mythologie de la Créature du Marais, tout en changeant de façon assez significative son personnage principal et en bousculant le statu quo par la même occasion. Pas mal me direz-vous mais ajoutez à cela une histoire vraiment bien écrite et surtout intelligente qui pose de nombreux éléments à exploiter pour la suite et vous obtenez un numéro à ne pas manquer. En plus de cela, Jesus Saiz continue de s’éclater de son côté et livre des planches de dingue, en créant des atmosphères à la fois sombres et magnifiques.

Bref, vous l’aurez compris, Swamp Thing #27 m’a mis une claque, une vraie et même si la série continuera sûrement de diviser, de mon côté je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus.

– n00dle

Note : 9/10

 

THE MOVEMENT #8

THE MOVEMENT #8 review

Suite et fin de l’arc “Graveyard Faction”. Cette dernière est toujours proche du QG du Movement et bataille sec contre Vengeance Moth et Burden, alors que Mouse est toujours sur un lit d’hôpital. Et pendant ce temps, au commissariat de Coral City, l’un des flics pourris qui était otage du Movement est bien décidé à aller se venger en amenant ses potes policiers avec. Pour une fin d’arc, c’était très mouvementé (sans jeu de mots) et bien orchestré. Retournements de situation, exposition de presque tous les personnages, dialogues cinglants (on pardonnera quand même quelques écarts de langage assez grossiers), Gail Simone délivre donc quelque chose d’amplement satisfaisant, tout en teasant le prochain arc qui amènera un guest surprise (ceux qui suivent les sollicitations savent déjà de qui je parle). Freddie Williams II se fait plaisir sur cette vingtaine de pages et ça se voit ! Burden, déjà aperçu dans le numéro précèdent, a un putain de design, les pouvoirs de chacun sont très bien illustrés… Bref, la seule chose que je pourrais reprocher c’est le manque d’ambition au final d’un arc qui ne va pas vraiment perturber le statu quo du groupe, ou de la série. Peut-être une autre fois…

– ArnoKikoo

Note : 7/10

 

TRINITY OF SIN : THE PHANTOM STRANGER #15, tie-in « Blight »

TRINITY OF SIN: PHANTOM STANGER #15 review

Forever Evil: Blight continue… J’ai l’impression de commencer l’écriture d’une sollicitation quand je commence par ça… Enfin bref. Je suppose ici que vous avez pris connaissance du début de l’event, donc oui, je spoile les épisodes précédent, cela va de soi. On revient ici sur le Phantom Stranger qui s’était écarté de l’équipe dans le dernier JLD pour essayer une nouvelle fois de sauver Chris des mains de Blight (qui a pris possession de son corps donc). Et c’est avec un plaisir non feint que j’ai lu ce numéro centré sur le Stranger ! Mais ne vous affolez pas, l’intrigue Blight avance et prend un tournant assez radical dans ce numéro, toujours grâce (ou à cause, on ne sait pas encore trop) au Stranger qui en a plus que marre de se faire mener le bout du nez par un fox terrier. En même temps ça se comprend ! Enfin… comprenne qui pourra justement. Ainsi, on est bien dans un numéro du Phantom, car son statu quo tremble de toutes parts dans ce numéro et il prend des risques incommensurables pour s’opposer à Blight. Je ne peux pas vous dire quoi, mais cela peut-être assez lourd de conséquences. Tellement même que ça fait grave flipper Constantine (on retrouve tout de même le reste de la JLD en perdition sur la fin de l’épisode). Passé les explications foireuses du dernier numéro de l’arc (dans JLD #26 donc), je reprend réellement un grand plaisir à lire cette intrigue (et y’a même le Crime Syndicate qui fait son petit coucou) ! De plus, une nouvelle fois, les dessins de Fernando Bianco sont fort à propos et restent sublimes dans leur genre, avec des émotions qui passent très bien sur les visages.

– Freytaw

Note : 9/10

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Julien

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Fan de l'univers DC depuis mon enfance, j'ai lancé en 2012 ce projet avec Nathko dans un seul but : rendre l'univers DC Comics plus accessible à toutes et tous, à travers l'actualité, dossiers, guides et chroniques.
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Baccano
10 années il y a

Merci pour Green Arrow ;)

TheRiddler
10 années il y a

Bon je vais ptet donner une seconde chance au Swamp Thing New 52…

spectra
spectra
10 années il y a

arf Batman/Superman on a l’impression d’un revival des films bien nazes des années 90 sur la réalité augmentée^^

Freytaw
10 années il y a
Répondre à  spectra

A quel film penses-tu ? Matrix ? haha

spectra
spectra
10 années il y a

Matrix c’est du lobdell dans l’âme, une bonne idée de départ mais pas forcément bien exécutée^^

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