Les points positifs :
Les points négatifs :
|
« They didn’t win. Not yet. » – Victor Stone
- Scénario : Geoff Johns – Dessins : Ivan Reis
- DC COMICS – Justice League #26 – 24 Décembre 2013 – 25 pages – 3,99$
Durant le crossover Forever Evil, le titre Justice League n’a qu’un seul objectif pour les lecteurs, celui de nous raconter les origines des différents membres du Crime Syndicate. J’avais trouvé le premier sur Ultraman très bon alors que le second sur Owlman m’avait laissé bien plus perplexe.
On ne va pas passer par quatre chemins et cela ne surprendra personne si je vous dis que la couverture de ce numéro est complètement mensongère et nous montre surtout ce qu’il se passera dans le prochain, et peut même pas dans Justice League mais dans le titre principal. Enfin, ce n’est pas comme si on ne commençait pas à en avoir l’habitude. Contrairement aux précédents, ce numéro #26 de Justice League ne se concentre plus sur un seul mais sur tous les autres membres du groupe de vilains à savoir Johnny Quick, Atomica et Green Lantern, dans le désordre. Le premier point problématique c’est que la place consacrée à tous est, d’une part inégale, et d’autre part bien trop faible. Seulement dans le tas, il y en a un qui s’en sort beaucoup mieux que les deux autres. En effet, Jordan est celui qui a droit à la plus longue partie et c’est de loin la meilleure des trois. Ce n’est pas très étonnant quand on connait le passif de Johns et Reis sur la série Green Lantern. Ici Geoff Johns nous dépeint un Jordan peureux, faible, sans aucune volonté. Évidemment il s’agit encore de ce principe d’inverse entre les versions. Sauf que cette fois, si l’on pouvait penser jusque-là que le personnage était utilisé par les autres, voire complètement méprisé et donc que le lecteur pouvait être amené à penser qu’au fond celui-ci n’était peut être pas si mauvais, il nous est très clairement dit que ce n’est pas le cas. Dès le départ, il est au moins montré en tant que fouine, un mec un peu trop curieux, au pire comme un traître à son employeur, Ferris. Mais les choses vont encore plus loin lorsque l’anneau débarque. Je vous laisse la surprise de cet évènement mais clairement s’il y a bien quelque chose dont il faut avoir peur c’est sans doute de l’anneau lui-même plus que du personnage. Surtout que Reis nous donne un aperçu de ce que la fin peut-être pour le porteur… Et puis c’est quoi cette façon de se recharger génialement tordue ? Du coup on est presque désolé de ce qui arrive à ce pauvre Jordan mais on se dit aussi que c’est un peu bien fait pour sa gueule.
Johny Quick et Atomica ne s’en sortent pas trop mal. Johns les impose clairement comme des êtres sans foi ni loi dès le départ. Ce sont même de vrais monstres qui ne se sentent vivant que lorsqu’ils peuvent infliger peine et souffrance aux autres. Des sadiques sans nom. La création de Deathstorm est plus classique dans le principe du « mad scientist » mais son alliance avec le Crime Syndicate me laisse dans l’incompréhension puisqu’à la base, il est employé par un mystérieux ennemi du Crime Syndicate pour les contrer. Donc en fait le scientifique n’est pas mauvais au sens strict du terme et il œuvrait même pour le camp adverse. Il nous manque donc des éléments de son côté.
L’autre personnage qui subit une introspection c’est The Grid. Bon, je ne m’y attarderai pas parce que j’ai trouvé ça plat et sans aucune saveur ni personnalité. On a un robot qui nous raconte sa vie et sa relation avec Victor Stone aka Cyborg, et en fait, son passe-temps c’est de chercher des informations dans le but de ressentir des émotions. Merci mais au suivant…
Là où la narration de Geoff Johns fait mouche, c’est qu’au milieu de tout cela il parvient à nous rappeler qu’il n’y a pas que le Crime Syndicate dans la vie, et surtout que ce ne sont pas les seuls qui sont arrivés sur Terre. Ainsi, il remet en place l’Outsider que l’on a un peu tendance à oublier et qui risque de se révéler bien plus important qu’on ne le pense mais aussi et surtout le personnage mystérieux, le cagoulé qui reste bien au chaud en attendant son heure. Très honnêtement je n’ai aucune idée de qui cela pourrait être et c’est vraiment un des principaux morceaux qui motive mon intérêt. On comprend également qu’il ne va pas rester mystérieux très longtemps. En tout cas, il y a vraiment matière en ce qui concerne les histoires annexes dans ce Forever Evil et j’espère que Johns parviendra à emballer l’ensemble dans une fin cohérente et satisfaisante. Bon il reste encore 3 numéros de chaque donc nous avons encore du temps !
Reis continue de démontrer l’étendue de son talent même si l’on sent quelques évolutions qui débarquent subtilement. J’ai comme l’impression que son trait est moins lourd que par le passé, moins sombre, comme si les noirs se faisaient moins présents. Je divague peut-être mais de toute façon ça reste très beau. Pour ce numéro Rod Reis n’est pas seul et Tony Avina prend les rennes lorsqu’il s’agit des flashbacks. C’est fou comme un changement de coloriste peu avoir un si grand impact sur le style d’un artiste car j’ai presque failli ne pas reconnaître celui du maître ! Sans doute que l’alliance Reis/Reis est trop imprégnée dans ma tronche maintenant.
Justice League #26 est un numéro inégal qui fait preuve de grands moments et d’autres biens plus plats. On en ressort satisfait mais relativement perplexe, la faute à certaines origines peu travaillées, un Grid pas très intéressant, et un cliffhanger trop convenu. Le numéro sur Ultraman garde pour l’instant la palme !
Oui, Grid franchement… c’est assez niaiseux pour le coup ces intentions ^^
Bon numéros dans l ensemble même si le passage de grid n est pas égal aux autres.. Je pense que le prochain numéros va fair très mal avec le retour de cyborg …pour revenir sur l identité de ce fameux perso mystère je pense que c est soit wally west soit Alexander luthor
Je ne voulais pas y réfléchir mais c’est vrai que j’avais pensé à Luthor. Ca pourrait vriament donner un putain de truc.
SPOILER
Imagine notre Luthor meurt ou disparait temporairement (même si c’est la même chose dans les comics), et donc leur Luthor prend sa place. Comme tout est inversé il s’agit d’un Luthor bon, qui ne pense qu’a œuvré pour le bien de l’humanité. Le mec se forge une réputation de fou en plusieurs années et pouf l’autre Luthor revient et on assiste un combat de mastermind de malade mental :)
Les mecs, ça y’est, il recommence à délirer à plein tubes ! Ramenez les cachets !
..
Bon, même si j’avoue que ça serait fun xD
Bah figure toi qu’hier je me suis commencé JLA Earth 2 de Morrison et Quitely et je me suis dit exactement la même chose concernant l’identité du mec encapuchonné dans forever evil ;)
L’identité du mec reste en tout cas fort propable ! :D
Rooh les gars ça se voit à trois kilomètres l’identité de l’homme encapuchonné ! Vivement qu’il agisse ça va foutre un beau bordel :D.
Wally West!