Bienvenue sur ce dernier numéro de l’année 2013 des Review Express VO avec comme d’habitude un retour façon « express » sur les sorties VO de la semaine, qu’elles soient New 52 ou non. C’est d’ailleurs certainement la plus petite semaine de sorties puisqu’aucun titre Vertigo n’était au rendez-vous, « seulement » trois numéros pour le groupe Beyond avec le dernier numéro de la série Batman Li’l Gotham et deux pour les New 52 avec Forever Evil #4 et Justice League #26, tie-in de Forever Evil dont vous pouvez retrouver les reviews plus complètes sur les articles dédiés.
Bonne lecture et rendez-vous en commentaires pour que vous nous partagiez vos avis !
BEYOND (DIGITAL…)
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BATMAN BEYOND 2.0 #10
On ne pourra pas reprocher sur ce numéro à Kyle Higgins de ne pas développer son intrigue ! Entre le retour d’une ancienne (plus ou moins) ennemie de Terry McGinnis, Man-Bat (oui, oui, Kirk Langström quoi !) qui dévoile ses plans pour Gotham (et on comprend mieux l’action du premier numéro de cet arc), et Dick et Barbara Gordon qui trouvent un allié de choix pour aider Batman dans sa mission, on en voit de toutes les couleurs ! Kyle réussit à mêler plusieurs intrigues différentes de façon entraînante, et on se laisse porter par l’histoire autant qu’on devient presque hystérique à la fin du chapitre ! Au niveau des dessins, si Thony Silas semble en petite forme sur les premières pages, ça s’améliore par la suite – sans pour autant en être à tomber. Mais de toute façon, si vous m’avez compris, c’est l’histoire qui prime dans ce numéro ! Les deux prochaines semaines vont être longues…
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BATMAN LI’L GOTHAM #24
Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé de cette série dans sa version digitale, laissant soin à mon compère ArnoKikoo de vous présenter la série sous sa forme papier. Seulement voilà, ce numéro #24 digital vient boucler la boucle et nous offre ici son dernier numéro, qui est un numéro spécial Noël. Et c’est sous une forme d’adieu touchante et bien écrite que Derek Fridolfs et Dustin N’Guyen nous parlent cette semaine. Quoi de plus simple que d’utiliser les yeux d’enfant de Damian, les sages paroles d’Alfred et un album photo de famille pour faire un peu la rétrospective de ce que fut cette série et en somme, le chevalier noir, ces dernières années ? Les pages se tournent et nous nous rendons compte à quel point ce héros solitaire s’est entouré d’amis respectables et indécrottables ces dernières années. Batman est un véritable paradoxe, que beaucoup aiment contempler dans toute sa noirceur et sa solitude, alors qu’en vérité, c’est un des personnages les plus entourés et les plus aimés qui soit, il n’a à ce titre, peu de chose à envier à Superman, puisqu’il fédère des tas de personnes autour de lui, malgré ses problèmes à communiquer et à montrer de l’amour aux gens. Ce numéro est bouleversant car en prenant à contre-pied le mythe du Chevalier Noir, il arrive pourtant à faire honneur à cette facette que le héros lui-même rejette. Et l’incrédulité de Damian ainsi que ses réflexions les plus acerbes renforcent étrangement cette impression de « bonheur » que partagent parfois ces héros de la nuit (il est bien connu que Damian dit souvent le contraire de ce qu’il pense, juste pour s’affirmer comme le digne héritier de son père). Un final exceptionnel pour une série qui fut elle aussi, exceptionnelle !
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BEWARE THE BATMAN #4
Seconde moitié du numéro #2 papier de la série (oui, oui, c’est pas très simple). Batman et Katana sont toujours à la poursuite des sbires de Pf. Pyg et de ce dernier, bien décidé à faire payer un homme d’affaires pour une affaire de pollution au pétrole pour laquelle il n’a pas été puni. L’éco-terroriste aura fort à faire au vu des deux personnes qui sont à ses trousses ! Matthew K. Manning livre une seconde partie d’histoire on ne peut plus classique, sans véritables enjeux, avec un léger questionnement à la fin, mais ça relève plus du superficiel qu’autre chose. Le seul moment intéressant est l’utilisation des flashbacks pour Katana, puis pour le garçon dont les parents sont menacés par Pyg – on s’attend à voir émerger un nouveau super-héros, et en fait… Quant aux dessins, réalisés par Dario Brizuela, on ne peut pas dire qu’ils soient merveilleux. La patte de la série est présente, et du coup ses défauts également : ça reste beaucoup trop vide de détails dans l’ensemble, et parfois c’est même approximatif. Les couleurs sont elles très simples, en deux tons (très souvent liés à l’éclairage). C’est pas moche du tout, mais j’ai déjà vu bien mieux dans une série digitale !
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