[Review Express VO] Semaine #120

Le Coup de Cœur de la semaine

  • Trinity of Sin : Pandora #6

Le Top de la semaine

  • Harley Quinn #1

Le Flop de la semaine

  • Red Hood and the Outlaws #26

Bienvenue dans ce nouveau numéro des Review Express VO, votre rendez-vous du Vendredi soir où nous vous proposons plusieurs avis sur les sorties Vertigo (bon ok, il n’y en n’a pas eu cette semaine…), Beyond mais également New 52 ! Du bon, du moyen et du mauvais mais aussi le premier numéro de la série Harley Quinn qui fut une des très belles surprises de la semaine. Forever Evil continue également doucement cette semaine avec un nouveau numéro de Rogues Rebellions et la suite de Blight avec Trinity of Sin : Pandora. Bonne lecture, et n’hésitez pas à nous faire part de vos avis/commentaires.


BEYOND (DIGITAL…)

JUSTICE LEAGUE BEYOND 2.0 #9

JUSTICE LEAGUE BEYOND 2.0 #9 review

Un nouveau début d’arc en huit parties. D’ailleurs la couverture vous spoilera qui est le vilain de cet arc donc faites attention ! La Justice League, qui vient d’accueillir Zod, le fils de Jax-Ur, est confrontée à une menace particulière : les technologies qu’ils conservent dans la Watchtower se retournent contre elle ! Pour ce premier numéro, Christos Gage nous sert une introduction rythmée après une courte séquence calme et humoristique. Et ce qui est très appréciable ici c’est qu’on nous observe toute la Ligue en action, pas seulement un de ses membres. Le cliffhanger reste classique mais tout ce qui a précédé étant bien raconté, avec juste quelques flous de narration dans les séquences d’action, qu’on attend la suite sans qu’il y ait besoin de forcer. Puis Iban Coello aux dessins c’est toujours un régal. On a droit à une ambiance assez futuriste et malgré le format digital de la série, les planches sont plutôt détaillées avec un grand soin apporté aux personnages. Et au niveau des couleurs, c’est très vif, et on a droit à beaucoup de nuances, notamment par rapport à l’éclairage des scènes, on sent qu’il y a une volonté de finesse derrière tout ça. Bref, je suis content !

– ArnoKikoo

Note : 7,5/10

 

TEEN TITANS GO! #1

TEEN TITANS GO! #1 review

Naaaaaaannn, mais c’est trop bien ! Non seulement le format dynamique, mais les dynamiques entre les personnages. Franchement, je suis déjà accro à l’animé Teen Titans GO! mais là, me voilà aussi addict au comics. C’est juste pas sérieux, c’est sans prise de tête, enfin pour nous du moins car les personnages eux se prennent la tête. On retrouve nos héros Robin, Starfire, Beast Boy, Raven et Cyborg au mini-golf. Et après avoir fait un pari débile, Robin et Beast Boy se lanceront dans une sur-enchère de conneries qui fait sacrément rire. Ces personnages sont diablement attachants et tellement caricaturés qu’ils en deviennent parfaits. En plus, c’est vrai que le fait de regarder l’animé nous permet de vite trouver les voix des personnages et de les voir s’animer entre les cases.

Diablement bon, encore et toujours, je suis une éternelle enfant qui rit de ces choses. Si par hasard vous vous sentez moroses, lisez Teen Titans GO! ou regardez l’animé, histoire de mettre votre cerveau en pause quelques instants et rire de débilité.

– Harley

Note : 9/10


NEW 52

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ANIMAL MAN #26

ANIMAL MAN #26 review

Avec Animal Man #26, on sent vraiment que Jeff Lemire prépare son départ et accessoirement la fin de la série en plaçant des éléments qui risquent d’amener à un énorme changement pour Buddy Baker. Le problème, c’est que je ne suis pas certain d’aimer ce changement et en plus cette intrigue débarque tellement de nulle part, comme un cheveu sur la soupe, alors qu’on était au milieu d’une autre histoire beaucoup plus intéressante selon moi, qu’il m’est très difficile d’adhérer à tout ça. Le point positif par contre, c’est que la fin du numéro promet un retour à la ‘normale’ (enfin ce qui est normal pour Animal Man, donc c’est quand même bien perché par moment) et me donne l’espoir d’une fin de run bien plus passionnante que cet épisode. Cette fois-ci, Jeff Lemire est accompagné par Cully Hamner qui s’occupe des dessins et il le fait de fort belle manière. En effet, son style anguleux donne un ton assez étranges à ses planches, ce qui convient parfaitement à l’ambiance du titre et il est, en plus, bien aidé par des couleurs impeccables qui renforcent la qualité des illustrations.

Bref, Animal Man #26 est une petite déception. L’histoire est enclenchée de façon peu naturelle et forcée et on a l’impression que c’est juste une excuse pour que Buddy reprenne son souffle avant le règlement de compte final. Reste malgré tout de jolies planches à admirer et la promesse d’une fin superbe alors, en gros, vivement le mois prochain.

– n00dle

Note : 6/10

BATMAN AND TWO-FACE #26

BATMAN AND TWO-FACE #26 review

Voilà un numéro qui me réconcilie complètement avec les légers soucis de l’arc. Toutes les réponses concernant Erin sont données, de sa relation avec Dent et puis celle de Bruce. Tout est écrit avec justesse et nous laisse entrevoir la tragédie qui englobe ce « trio », qui était en fait un quatuor, mais je ne peux en dire plus. En plus, cette histoire à des relents super agréables de Batman TAS, avec un Bruce qui se soucie de Dent (toute mesure gardée), et qui s’en veut pour le destin tragique qu’il a subi, tout en se sentant responsable des évènements actuels. La nostalgie tire sur la corde sensible en ce qui me concerne, et cela fonctionne. Oui, les origines de Two-Face ont complètement changé, fini son lien avec les Maroni et compagnie. Cependant, cela n’en est pas moins captivant et intéressant. Qant à Gleason, il nous livre toujours un travail superbe avec des visages toujours aussi expressifs. Je me répète semaine après semaine, mais il n’y a rien d’autre à dire. Ce duo créatif fait quand même un boulot vraiment sympathique sur cette série, et réussit même à prendre quelques (légers) risques. Et j’apprécie. Vivement la suite, car je pense qu’il reste quelques révélations en suspens (qu’on voit venir gros comme une maison à cause des léger « spoilers » qu’on a pu se prendre dans la tête, même si Tomasi fait tout pour noyer le poisson).

– Freytaw

Note : 8/10

BIRDS OF PREY #26

BIRDS OF PREY #26 review

Alors que les derniers numéros me donnaient comme une envie de me cacher dans mon canapé tellement l’envie de secouer tout le monde était forte, ici je suis surprise. Les dialogues sont intelligents, même les paroles de Regulus prennent du sens. Black Canary est le pillier de ce numéro et à cause d’elle nous passerons d’un lieu sans pouvoirs à un lieu rempli de pouvoirs explosifs. C’est franchement sympa, ça fait plaisir. En fait, on a ici l’impression que Christy Marx se lâche totalement, qu’il se fait bien plaisir en exploitant les faiblesses et les forces des personnages en présence.

Du coup, les planches de ce numéro explosif en révélations et action s’accordent bien à l’ambiance. Les traits sont assez bruts, la colorisation n’est pas trop punchy mais pile comme il faut. Je suis vraiment contente de ce numéro qui remonte le niveau de la série qui commençait à m’agacer et me faire peur.

– Harley

Note : 7/10

FOREVER EVIL : ROGUES REBELLION #3

FOREVER EVIL: ROGUES REBELLION #3 review

Rogues Rebellion #3 est à la fois ce que j’espérais d’une histoire sur les Rogues et ce que je redoutais d’un tie-in à Forever Evil. Pour les points positifs, je retiens surtout le fun et l’humour ‘cartoonesque’ présent dans la première moitié du numéro et pour une histoire qui se déroule pendant Forever Evil, ce n’est pas rien avec en plus plein d’interactions entre les Rogues qui nous montrent encore un fois pourquoi on aime cette bande là. De plus, chaque personnage a son petit moment sous les projecteurs et Buccellato leur offre vraiment à tous une personnalité et un caractère unique qui est bien mis en avant. Les points négatifs maintenant, et c’est exactement ce que je craignais depuis le numéro précédent : l’intrigue est bien maigre. On a quand même la désagréable impression d’assister à un défilé de vilains qui sont mis sur la route des Rogues de façon plus ou moins aléatoire. Côté dessins, même si les trop nombreux changements entre Scott Hepburn et Andre Coelho au fil de l’épisode ne sont pas vraiment justifiés par l’histoire, ça passe plutôt bien et surtout le numéro conserve une certaine unité et on peut dire merci aux couleurs de Nick Filardi pour ça.

Me voilà donc bien partagé entre les bons et les mauvais côtés mais comme je suis de bonne humeur et qu’on parle quand même des Rogues, je ne vais retenir que le positif, Rogues Rebellion ça reste une chouette lecture.

– n00dle

Note : 7/10

GREEN LANTERN : NEW GUARDIANS #26

GREEN LANTERN: NEW GUARDIANS #26 review

En soi ce numéro de Green Lantern : New Guardians est une bonne lecture. La suite de cette histoire un peu fade se conclut d’une manière très appréciable. Les dialogues sonnent juste et sont plein de sens. L’ensemble des personnages présents, que ce soit Kyle, Carol ou les Guardians ont un vrai rôle et même Nias et ses compatriotes jouent la pièce comme il le faut. Là où cela devient un peu plus « profond » c’est que nous savons déjà ce que va devenir Kyle Rayner dans le futur et ce genre de récit sonne réellement comme un apprentissage, une sorte de leçon.  Du coup on se demande ce que l’avenir peut bien réserver au personnage et quelles autres épreuves il va devoir traverser. Mais cela n’est pas tout car on découvre au recoin de la dernière page que d’autres éléments plus grands se mettent en place dans l’ombre et que, encore, les Guardians font des cachotteries à tout le monde. À croire que c’est dans les gènes de cette espèce de ne pas apprendre de leurs erreurs et surtout de toujours comploter dans le dos des autres…

Artistiquement c’est réussi. Même si parfois la clarté de l’action souffre un peu trop d’un découpage quelque peu maladroit, les couleurs sont vives et explosent et les détails sont bien là. La présence de deux dessinateurs n’est pas une tare puisque cela ne se voit pas particulièrement.

– Nathko

Note : 7,5/10

HARLEY QUINN #1

HARLEY QUINN #1 review

Roh mais que c’est bien cette histoire là. Dès les premières pages nous sommes directement dans l’ambiance. Harley fidèle à elle même, prête à mener sa propre vie. Et personne ne se mettra dans son chemin. Elle se fait un copinou à qui elle sauve la vie, prend connaissance de son nouvel environnement, attise de nouvelles passions, et s’en découvre une par la même occasion. C’est frais et agréable à lire. Un bon compromis entre folie et normalité. Avec un joli retour du Docteur Quinzel. Amanda Conner et Jimmy Palmiotti s’en donnent à coeur joie et ça fait plaisir.

Ce qui est important à noter est les planches. Chad Hardin fait bien son boulot. Son Harley Quinn est jolie, féminine, agressive et le travail de colorisation est plutôt bien réussi aussi. Que dire d’un numéro qui rassemble autant de sujets que j’aime que celui-ci, mis à part que c’est juste merveilleux ?

– Harley

Note : 10/10

Hé bien ! Pour ce deuxième numéro (hé oui, n’oubliez pas le #0), Palmiotti et Conner posent vraiment les bases de ce que deviendra cette série ! Et c’est vraiment vraiment chouette ! Ça a des faux airs de Paul Dini, en plus barré, parfois un peu plus violent. C’est un peu gratuit par moment, mais sur ce coup là, notre Harley n’est pas réellement responsable. Et l’humour est de mise tout au long de cet épisode. Harley va faire la rencontre de personnages assez emblématiques, notamment un de ses nouveaux voisins (oui, elle a maintenant un appart’ et même tout un immeuble à gérer !), qui s’appelle Big Tony et qui doit mesurer 1m40… Harley est réellement bien exposée ici, et bien foldingue aussi, bien qu’on y voit toutes ses facettes, et aussi celle d’Harleen Quinzel, je vous laisse la surprise, mais je peux juste vous dire que l’entretien d’un immeuble, ça a un coût, et il faut trouver de l’argent pour ça. La partie roller derby est quant à elle, proprement folle, comme à l’image de notre « héroïne ». Reste ce côté improbable à l’ensemble qui n’explique pas comment une psychopathe notoire peut finalement vivre librement dans la ville. Mais bon, on s’en tape, après tout, c’est aussi une série où elle dialogue avec son castor de compagnie ! Et graphiquement, ça en jette un max. C’est sublime et ça fait réellement honneur au personnage, qui méritait depuis longtemps une exposition aussi fun et déjanté qu’elle !

– Freytaw

Note : 8/10

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA’S VIBE #10

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA’S VIBE #10 review

En fait, toute cette histoire avec Piradelle et Gyspy n’était qu’un prétexte. De toute façon ça se sentait puisque concrètement ce n’est pas passionnant. Donc en fait toute cette partie il faut la mettre de côté et ne s’intéresser qu’à ce qui vient après. C’est-à-dire la partie sur le Multiverse, A.R.G.U.S. et les petits arrangements qui se trouvent au milieu. J’avais peur que le numéro soit comme le dernier, chiant. Mais cette partie plus « posée » qui vient finalement enrichir le DC Universe de nous donner quelques clés quant à ce que l’on peut supposer du futur de cet univers, surtout avec ce que l’on sait du prochain crossover, on retombe enfin sur l’une des annonces de Geoff Johns faites lors de la révélation de cette série. Vibe est bel et bien un personnage important du DC Universe et il va falloir compter dessus. Bon, ce ne sera plus à travers sa série que l’on suivra le héros mais c’est tant mieux. La série s’arrête ici et nous laisse donc dans l’attente de la prochaine raison de son apparition. Conclusion, c’est bien mais peut mieux faire.

– Nathko

Note : 6,5/10

RED HOOD AND THE OUTLAWS #26

RED HOOD AND THE OUTLAWS #26 review

James Tynion IV doit être tellement impatient de bosser sur Batman Eternal qu’il en bâcle ses derniers numéros sur les séries qu’il a actuellement. La baisse de qualité déjà observée sur Talon se ressent également ici. On atteint presque la conclusion de ce très long arc avec Jason Todd amnésique, hé bien tant mieux. Parce que le Jason Todd larmoyant qui n’arrête pas de fuir ses deux comparses sous prétexte que “olol je suis trop méchant pour vous”, ça commençait à bien faire. Puis le Ra’s al Ghul qu’on nous offre ici est très pauvrement caractérisé car rien ne le distingue d’un méchant lambda “je vais te tuer, mais d’abord tes potes mouhahaha” qu’on a déjà vu plein de fois et pas une seule fois on ne nous explique réellement les motivations de ses actes. Alors la situation fait plaisir par moments, la réunion du trio après leur séparation c’est chouette, mais loupé par une fausse révélation qui tombe comme ça, de nulle part, “ha ben en fait tout était prévu depuis longtemps”, absolument pas crédible, j’en ai mangé ma tablette. Si avec tout ça vous n’avez pas compris que Tynion se fout de notre gueule, je ne sais pas ce qu’il vous faut ! Aux dessins, c’est aussi peu reluisant, Julius Gopez se fait un malin plaisir à foirer Roy Harper sur presque tous ses visages, Jason Todd ou le reste des Assassins ayant aussi leur moment de “gloire” avec une mention spéciale pour Bronze Tiger qu’on pourrait renommer “Bronze Kitty”. La colorisation reste sympa et donne un certain cachet aux effets visuels magiques, et c’est très coloré. Mais quand j’en viens à parler des effets visuels pour trouver des points positifs, c’est qu’il y a un réel souci pour le reste, n’est-ce pas ?

– ArnoKikoo

Note : 4/10

SUPERGIRL #26

Supergirl #26 review

Supergirl rentre sur Terre, Supergirl chiale, Supergirl se plaint, Supergirl se met en colère, Superman se bat, Supergirl regrette… Encore et toujours la même rengaine… (soupir). Tony Bedard prend les rennes de la série sur la « teenage girl » de Krypton et il a au moins le privilège de pouvoir faire un peu ce qu’il veut. Comment on fait pour rendre un titre vraiment chiant un peu plus agréable ? On lui envoie dans les pattes un personnage comme Lobo ! Sur le papier ça aurait pu être une rencontre absolument délicieuse, connaissant le caractère de ces deux-là, on aurait pu avoir droit à des dialogues savoureusement drôles. Sauf que non. On tombe dans des travers de facilité un peu trop gros et au moment où je pensais que ça allait être fun, hé bien non. La fin est une blague en elle-même tellement on y croit pas du tout, et terminer comme ça c’est presque prendre le lecteur pour un abruti. Il s’agit donc là d’un numéro tout ce qu’il y a de plus dispensable. C’est quand même un comble, alors qu’il s’agissait de la série qui sauvait les meubles dans la famille Superman, maintenant que les autres titres reprennent des couleurs, c’est elle qui sombre petit à petit… Incompréhensible.

– Nathko

Note : 5,5/10

TRINITY OF SIN : PANDORA #6 – FOREVER EVIL : BLIGHT, PARTIE 5

TRINITY OF SIN: PANDORA #6 review

Après la catastrophe de la semaine dernière (Constantine #9), Ray Fawkes reprend les rennes de son personnage favori dans ce crossover Blight. Une personne qu’il a moins de mal à écrire que Constantine qui lui est à présent méconnaissable de cynisme – sûrement parce qu’on ne peut pas lire ses pensées. Mais cessons de parler de cette tête blonde, ici on est tous là pour Pandora. Pandora qui joue avec mes sentiments depuis le début, et là je retombe amoureux. On la retrouve forte, décidée à affronter Blight, pensant être (plutôt) maître de la situation, assez sûre d’elle (un peu comme à la fin du #3) et avec de bonnes répliques – elle tient bien tête à Constantine pour le coup. Puis l’atout majeur du numéro c’est qu’au niveau histoire ça avance pas mal, avec une “marque de Dun-Kon-Wen” on ne peut plus énigmatique. Puis y a ce twist de fin de numéro, un instant “whaaaaaaaat ????” comme je les aime, pendant quelques secondes à bloquer sur une case pour être sûr de pas halluciner (puis bon, évidemment de se dire que c’est tellement gros que doit y avoir une astuce quelque part – mais le plaisir est là !). Puis on sait pas à quoi elle va servir, ça relance l’intérêt pour ce crossover qui risquait de tourner en rond assez vite. Les dessins de Portela sont toujours aussi beaux, Pandora veux-tu m’épouser, même si la transition Johnson Staz sur le tiers se fait ressentir (ses personnages sont légèrement tordus et disgracieux), puis après c’est très appréciable. Et Hi-Fi se fait vraiment plaisir sur les couleurs, ça donne un cachet particulier à Blight qui dans sa forme “dragonesque” a vraiment la classe ; et il y a pas mal d’effets visuels qui participent bien à l’ambiance magique qu’on a depuis quelques temps. Voilà qui redresse bien la barre pour ce crossover, en espérant que ça continue comme ça, et avec une grosse impatience pour voir la tournure que vont prendre les évènements !

– ArnoKikoo

Note : 8,5/10

Incroyable mais vrai, nous risquons, avec ArnoKikoo, d’être d’accord sur ce numéro de Pandora. Quand il s’agit d’écrire Constantine, Ray Fawkes est légèrement trop dans le pathos amoureux, du moins quand on entend le personnage penser. Je pense que ça part d’une bonne intention mais c’est moins subtil que chez un DeMatteis par exemple. Ici, pas de pensées pour Constantine, le personnage a l’air donc somme toute, normal. Et Pandora prend des aises assez incroyables. Cela fait déjà plusieurs numéros que je le constate, mais elle le démontre avec force puissance morale (des millénaires de vie, mince quoi !) et physique. Dans cette cinquième partie de Blight, nous voyons avec étonnement (le notre puis le leur) les membres de cette JLD de fortune devenir, plus ou moins, des héros. Blight fait des ravages sur son sillage et ça secoue un peu les quartiers environnant. Le combat sous cette pluie battante est assez impressionnant, sachant que la magie tiens une place prépondérante dans son déroulement, et c’est aussi là que Pandora n’est pas en reste et que ça envoie du lourd ! Finalement un numéro qui regorge de moment assez succulents. Reste ces dessins, où deux artistes alternent leur travail, avec sur les première pages un Francis Portela qui a plutôt l’habitude de dessiner à l’ancienne, avec des visages un peu écrasés par moment, ici ça ne fonctionne pas. Staz Johnson dessine le reste est c’est très très beau, avec une action claire et une pluie battante qui là aussi, fait son effet.

– Freytaw

Note : 7/10

WONDER WOMAN #26

WONDER WOMAN #26 review

Difficile de ne pas voir une petite baisse de régime depuis 2 ou 3 mois sur Wonder Woman. Attention, rien de catastrophique mais alors que Brian Azzarello nous avait habitué à l’excellence (ah ! ce Wonder Woman #23), on s’est retrouvé après ça avec du bon comic-book, mais pas plus. Le numéro de ce mois apparaît comme le symbole de tout ça. En effet, on passe de moments parfaits, avec des dialogues précis, efficaces, Diana est vraiment bien servie de ce côté là, à des passages beaucoup plus dispensables et Azzarello tombe hélas parfois un peu dans la facilité. Malgré tout, les différentes petites intrigues qui sont développées et qui risquent de fusionner très bientôt laissent présager  du meilleur pour la suite. On sent, par exemple, que la pression monte autour du personnage du First Born et quand ça va péter, ça risque de faire très mal. Pour les dessins, ça devient une habitude mais Cliff Chiang n’est toujours pas de la partie et Goran Sudzuka fait encore une fois le job avec talent. Avec un style proche de celui de Chiang mais sans chercher à l’imiter et c’est plutôt agréable.

Pour l’instant, Wonder Woman n’est plus la série qui pouvait prétendre à être la meilleure des New 52 d’après moi. Seulement voilà, on sent une vraie gestion de la tension de la part d’Azzarello et quand il se décidera à appuyer sur l’accélérateur, ce qui se prépare, ici, risque bien d’être grandiose.

– n00dle

Note : 7,5/10

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Julien

Julien

Fan de l'univers DC depuis mon enfance, j'ai lancé en 2012 ce projet avec Nathko dans un seul but : rendre l'univers DC Comics plus accessible à toutes et tous, à travers l'actualité, dossiers, guides et chroniques.
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6 Commentaires
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Aquaman
Invité
10 années il y a

Je suis d’accord avec vous pour TOS : Pandora.

spectra
spectra
10 années il y a

Nice freytaw pour batman, « noyer le poisson » message reçu^^ merci arnokikoo du justifier mon désabonnement à red hood and the outlaws, je sais maintenant que j’ai pris la bonne décision^^

ArnoKikoo
10 années il y a
Répondre à  spectra

Pourtant au départ j’aimais beaucoup l’approche Ligue des Assassins, y avait quelques idées séduisantes au début, mais là, le vide total :/

spectra
spectra
10 années il y a

Je pensais que ce serait plus rock and roll que ça comme série… bien violente et décomplexée, une sorte de deadpool sauce DC, mais bon, tant pis!! Jason est une chialeuse, roy harper est assez intéressant par contre je trouve!!

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