[Review Express VO] Semaine #115

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Le Coup de Coeur de la semaine

  • Coffin Hill #2

Le Top de la semaine

  • Injustice : GAU Annual #1

Le Flop de la semaine

  • Katana #9

Le mois de Novembre continue et comme chaque Vendredi nous vous proposons donc ce tour d’horizon des sorties Vertigo, Beyond The New 52 et New 52 de la semaine.

Les reviews sont comme d’habitude au format « express », seul Justice League of America #9, tie-in de Forever Evil et Batman #25 – Zero Year méritait qu’on s’y penche un peu plus en détails. On notera cette semaine l’arrivée du premier numéro Annual pour la série digitale Injustice : Gods Among Us, ça fait du bien, surtout avant le retour de la série en Janvier 2014 !

N’hésitez pas à réagir !


VERTIGO COMICS

ASTRO CITY #6

ASTRO CITY #6 review

Ça devient compliqué de critiquer chaque mois Astro City car je commence à être à court de superlatifs. C’est simple, chaque numéro semble être meilleur que celui d’avant et ce n’est pas cette fois-ci que les choses vont changer. La force de cette série est de traiter un nombre impressionnant de personnages avec à chaque fois le même respect, le même soin, le même sens du détail. Qu’il s’agisse de super-héros, d’alien ou de monsieur tout-le-monde, Kurt Busiek leur donne à tous une profondeur incroyable et qu’ils soient du bon ou du mauvais côté, on s’attache à eux en quelques pages. De plus, même si ce numéro, comme les précédents d’ailleurs, peut se lire comme une histoire complète, l’auteur continue de livrer des intrigues et sous-intrigues qui sont autant de petites pièces d’un grand puzzle qui prend forme, ce qui rend l’univers d’Astro City de plus en plus fascinant. Pour ne rien gâcher à la fête, le travail de Brent Anderson aux dessins est à l’image de celui de Kurt Busiek, c’est à dire magnifique avec plein de détails et de trouvailles visuelles.

Bref, après 6 numéros, Busiek et Anderson réalisent donc toujours un sans-fautes et je peux maintenant l’affirmer, Astro City est, pour moi, un des sommets de cette année. Il est encore temps de tenter l’expérience alors n’hésitez pas.

– n00dle

Note : 9/10

COFFIN HILL #2

COFFIN HILL #2 review

Le retour d’Eve Coffin, pour notre plus grand plaisir. Cette série portée par la charismatique Eve est ensorcelante, on se laisse porter au gré des humeurs de la sorcière et de ses découvertes. C’est franchement agréable. C’est sombre, violent, magique. L’ambiance est toujours particulière même si plus électrique dans ce numéro que dans le précédent. Il y a cette force qui rôde et ne présage rien de bon pour les personnages, mais du bon pour les lecteurs. Caitlin Kittredge livre un scénario solide qui attise la curiosité du lecteur sans frustrer non plus en fin de lecture. Les planches d’Inaki Miranda sont très belles, elle met bien la noirceur et à la fois la beauté d’Eve en valeur. C’est un personnage attachant, j’ai vraiment envie d’en apprendre plus sur elle, sa famille, son histoire, sur ce Mal qui rôde, sur les différentes familles de Coffin Hill.

– Harley

Note : 8/10

J’aime bien Coffin Hill, sans trop savoir pourquoi. Ce qu’il y a de chouette avec l’histoire de Caitlin Kittredge c’est que même si on ne sait toujours pas trop dans quelle direction aller, on est quand même embarqué grâce à une ambiance très prenante. Pour peu que vous aimiez les trucs de magie noire, les forêts mystérieuses et les polars glauques. C’est un tout qui fonctionne parfaitement ici, et notamment grâce à la patte d’Inaki Miranda qui propose notamment de superbes effets dans les scènes un peu surnaturelles. Bon, le visage d’Eve est parfois bizarre mais on passe rapidement dessus. Puis il faut souligner le travail de colorisation (Eva de la Cruz) qui participe énormément à l’atmosphère. Je me suis vraiment senti transporté dans cette forêt dans laquelle se cachent de bien sombres secrets. Voilà, maintenant il ne reste plus qu’à avoir une histoire qui accroche un peu plus et ce sera parfait !

– ArnoKikoo

Note : 6,5/10

FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #5

FBP: FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #5 review

Nous tenons là un épisode de transition, très posé, très calme. L’agent Adam a décidé de prendre un break depuis sa mésaventure du Bubbleverse et part retrouver son oncle. Ensemble ils discutent de la mort de son père, des conditions dans lesquelles il a disparu, et un personnage présent à ce moment devrait avoir son importance par la suite. Notre curiosité sera également aiguillée en fin de numéro avec l’arrivée de quelqu’un de nouveau. Si on en apprend plus sur la famille de Jay Adam, le tout n’est pas transcendant, même si c’est fort bien raconté. On ne fait quasiment que parloter tout au long mais c’est assez plaisant à lire. Robbi Rodriguez conserve l’ambiance propre au titre (en partie dû à une colorisation assez particulière qui ajoute au cachet propre à cette série) et si ses décors sont toujours très épurés voire absents, l’artiste gère toujours autant ses anomalies physiques qui en mettent plein la vue. Le duo maintient la barre sur la série mais maintenant j’aimerais que les choses s’accélèrent un peu.

– ArnoKikoo

Note : 7/10


BEYOND (DIGITAL…)

ADVENTURES OF SUPERMAN #29

ADVENTURE OF SUPERMAN #29 review

Nouveau numéro, nouvel arc en deux chapitres. La première chose qui saute aux yeux c’est évidemment le style graphique qui fait furieusement penser à du dessin animé… non animé ! Les lignes sont fluides, rondouillardes et les couleurs sont chatoyantes. Oui c’est beau mais parfois mal découpé ou même très peu dynamique. Si au début on s’imagine avoir affaire à une énième confrontation entre Superman et Brainiac, on se rend compte très vite que ce n’est pas le cas et que le cœur de l’histoire est ailleurs. Pour une certaine raison, Superman va aller à la rencontre d’un enfant qui s’appelle Theodor et le sauver des « monstres ». Il s’agit d’une histoire relativement classique, comme on en voit souvent et qui pourrait très bien être un épisode de Superman TAS tellement le style s’en rapproche. Il n’y a pas grand-chose à redire sur ce numéro si ce n’est que comme toujours, il parlera aux fans de Superman d’avant les New 52, jouant à fond la carte de la nostalgie. C’est gentil, c’est mignon et léger, sympa quoi.

– Nathko

Note : 7/10

BATMAN : LI’L GOTHAM #8

BATMAN: LI’L GOTHAM #8 review

Si maintenant, nous, on se les gèle un peu, ce n’est pas le cas pour les habitants de Gotham City qui prennent des vacances d’été. Si, si, même Bruce Wayne, qui va se faire un petit tour en yacht avec Selina Kyle, histoire de profiter – mais comme toujours, si tu ne viens pas à l’aventure, l’aventure viendra à toi. De son côté, Damian qui a été mis sur la touche en profite pour transformer la batcave en grosse cour de détente pour le reste de la bat-family (les “birds”). Si le premier numéro est franchement réussi avec de belles tranches d’humour et des références bien placées, le second est un peu plus brouillon dans sa narration, et dans le nombre de personnages présentés. C’est simple, mon manque de culture DC m’a fait buter sur certains persos que je n’ai pas reconnus. Honte sur moi, certes, mais le plaisir de lecture en est perturbé. Au niveau graphique c’est toujours une merveille, et mon avis ne changera jamais sur cette question tant que Dustin NGuyen conservera ce style bien particulier.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

INJUSTICE : GODS AMONG US ANNUAL #1

INJUSTICE: GODS AMONG US ANNUAL #1 review

Oh oui, le retour du fils prodigue ! Je ne vais pas vous mentir en disant qu’Injustice : Gods Among us m’avait manqué pendant toutes ces semaines d’absence. Maintenant qu’il est là je me sens à nouveau moi… euh… Ne nous emballons pas tout de suite puisqu’il ne s’agit que d’un annual destiné à faire patienter jusqu’à la reprise programmée pour Janvier 2014. On retrouve donc Lobo qui est venu voir si les rumeurs qui parcourent la galaxie à propos de Superman sont vraies. Des rumeurs du genre « il a battu un dieu à mort », ce qui forcément attire la convoitise et surtout ne plaît pas à tout le monde, au point que quelqu’un a mis une prime sur la tête de Superman. Lobo vient donc voir si le montant de la prime vaut le travail demandé et se rend très vite compte que non. Il va alors se retrouver au milieu d’un imbroglio entre lui et Harely Quinn qui va également impliquer Black Canary et Green Arrow. Comme toujours l’australien Tom Taylor écrit les personnages avec une grande perspicacité et surtout avec beaucoup d’humour. Le duo hilarant Quinn et Queen se transforme en un joli trio et les running gags sur la Arrow Cave et la Moustache sont vraiment des bon clins d’œil aux lecteurs de longue date qui se retrouvent récompensés. Ce numéro n’apportera rien en lui-même à part qu’il explique pourquoi et comment Harley Quinn se retrouve avec la possibilité de faire jeu également avec des héros aux super-pouvoirs et démontre encore une fois le génie qui se cache derrière le pot de peinture qu’est le personnage.

Injustice : Gods Among Us Annual #1 c’est frais, c’est fun, c’est ce que j’attends d’un comics. Vraiment, ne passez pas à côté de la série ce serait vraiment dommage, d’autant plus que l’ensemble des numéros de la première année vont sortir en version collectée !

– Nathko

Note : 9,5/10

JUSTICE LEAGUE BEYOND 2.0 #7

JUSTICE LEAGUE BEYOND 2.0 #7 review

Le cliffhanger du précédent numéro est assez vite expédié et la bataille de la Justice League contre les clones de Kal-El s’achève de façon brutale (mais rigolote). Il n’en reste pas moins que Kal-El est toujours coincé à se battre contre Jax-Ur dans la Phantom Zone. Mais comment la Justice League va-t-elle pouvoir lui porter secours ? Un numéro qui se lit, une fois de plus, très rapidement, grâce (ou à cause de) à l’omniprésence de l’action qui ne laisse pas le temps de souffler. Mais en contrepartie l’intrigue n’avance pas de beaucoup ; je pense que cette seconde partie d’arc (on arrive doucement à la fin) se lira mieux en TPB parce que là c’est juste trop court et trop haché pour être dégusté correctement. Au niveau des dessins Iban Coello est un peu en deçà, je trouve de ce qu’il avait livré il y a deux semaines, mais ça reste très correct. Mais je sais qu’il peut faire mieux, alors je souhaiterais qu’il le fasse !

– ArnoKikoo

Note : 6/10


NEW 52

BATGIRL #25 – tie-in Zero Year

BATGIRL #25 - tie-in "Zero Year'' review

Tout d’abord, amateurs de belles planches, passez votre chemin. Fernando Pasarin livre ici un travail plutôt moyen, avec une Barbara qui tient plus du masculin que du féminin. C’est dommage car l’histoire est plutôt pas mal, les premiers pas de Barbara pour la défense de sa famille de Gotham, pour protéger son frère, sont bien travaillés. L’histoire est assez touchante et l’on ressent facilement la hargne de la rousse emportée par l’adrénaline. C’est un numéro sur l’émergence d’un héros qui, las d’attendre de l’aide d’autrui, prendra le taureau par les cornes pour se battre. C’est intéressant, surtout lorsque l’on fait le lien avec les dernières histoires vécues par Barbara, surtout vis-à-vis de son frère.

– Harley

Note : 6/10

CONSTANTINE #8

CONSTANTINE #8 review

Quand je lis la série Constantine, j’ai l’impression de voir un ancien sportif sortir de sa retraite pour  retrouver la gloire de ses belles années. Hélas, il essaie, il donne tout ce qu’il a, mais ses grandes performances et ses moments au sommet sont bel et bien derrière lui. Là, c’est pareil, Ray Fawkes veut vraiment bien faire, il veut vraiment écrire le Constantine qu’on aime et qu’il aime aussi certainement mais parfois la volonté ce n’est pas suffisant. Ce Constantine là était ailleurs. Ce Constantine là n’a probablement pas sa place dans les New 52. Alors, quand on enlève le sel qui rendait ce personnage fascinant, quand on enlève la subversion et la rébellion qui ont permis de créer ses meilleures histoires, quand on enlève tout ça, et bien on obtient Constantine #8. Un ersatz, une histoire fade aux enjeux confus pour un personnage qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Voilà c’est tout. Oui je fais court, pas par paresse mais parce que ça ne mérite vraiment pas plus.

– n00dle

Note : 3/10

FOREVER EVIL : ARKHAM WAR #2

Forever Evil : Arkham War #2 review

Alors que l’introduction de ce numéro, brutale, laissait présager un affrontement bourrin entre deux factions, la suite se fait plus subtile. On n’a pas une réelle situation Bane (Blackgate) vs Arkham puisque certains jouent un double-jeu bien dangereux. De leur côté, James Gordon et sa coéquipière essaient tant bien que mal de sauver leurs camarades dans une Gotham où être représentant de la loi ne signifie plus grand chose – surtout qu’ils ont beau se cacher, tout le monde les débarque. Les intrigues présentes ne sont pas trop mal ficelées et on s’aperçoit bien que chacune essaie de tirer son profit personnel dans cette crise qui traverse la ville. Peter J. Tomasi a l’air d’avoir de la suite dans les idées, et on sent venir les retournements de situation à coups de traîtrise dans tous les coins. Tant que ça reste cohérent, ça me plaira. Ce qui est un peu dommage c’est James Gordon et son équipe de flics, je n’arrive pas vraiment à m’attacher à ce qui leur arrive. Les dessins de Scot Earton sont de plutôt bonne facture avec un découpage très classique, mais à nouveau le problème de la série se joue au niveau des couleurs. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais le fait est que ça ne dégage pas une ambiance propre aux évènements qui sont dépeints, et ça empêche de rentrer complètement dans la série.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

Il n’y a rien à faire, je n’arrive pas à rentrer dans cet event qu’est Arkham War. J’ai toujours un peu de mal à l’expliquer, mais je continue de trouver ça froid, distant, lointain, et je ne me sens pas concerné. LA présence plus appuyée de Gordon n’y change rien. Les rues sont vides, on ne sait pas où sont les gens. Il n’y a que les fous d’Arkham dans les rues, Bane et ses sbires sous Venom et le Penguin, qui s’amuse au milieu. Les dialogues entre les protagonistes sont crédibles, prennent bien compte de la situation et du passé New 52 des personnages. Mais clairement, je m’en fous royal. Pourtant, j’apprécie énormément le travail de Tomasi d’habitude, mais là, la sauce ne prend vraiment pas. Quant aux dessins, ils sont bons, tout juste classiques, mais ça s’arrête là. Je ne sais pas, je ne comprend pas. J’aimerais vous donner plus d’explications, mais ce titre et ses enjeux que je ne comprend pas, ne retrouve pas, sont complètement sans couleurs et sans odeur pour moi. Pourtant, je suis certain, quelque part, que le titre vaut certainement mieux que ça, je dois juste passer à coté.

– Freytaw

Note : 4/10

GREEN LANTERN CORPS #25 – tie-in Zero Year

Green Lantern Corps #25 review

Un petit retour de plus dans Zero Year. Après Batman, ça fait limite too much, mais bon, il va falloir faire avec ! Surtout qu’il faut le dire, la narration tout comme le contexte sont fondamentalement bien éloignés de l’event principal, même si cela se passe effectivement pendant le blackout. On suit John Stewart, sergent des marines, en mission pour faire évacuer des civils d’un stade de football prêt de se faire inonder sévèrement par la tempête qui approche (en gros, c’était vraiment pas le jour pour traîner à Gotham apparemment). L’intrigue en elle même est plutôt convenue, mais la mise en scène fait mouche et nous livre un peu plus de background sur ce cher John qui en a toujours manqué cruellement. Même si au final, on en apprend plus sur son héritage familial que sur lui à proprement parler. Des flashbacks dans les flahsbacks, histoire de rattacher un contexte politico-social à l’ensemble (sur la façon dont les noir étaient traités dans leur quartier, ce qui fait un parallèle assez éloquent sur la façon dont les marines veulent traiter les anarchistes présents dans le stade), c’est pas nécessairement percutant, mais ça fonctionne tout de même. J’avoue avoir été un peu perdu malgré tout par moment. La présence d’Arnaky dans ce numéro relève un peu la sauce, et son costume est assez bien ficelé (et fait vite fait penser à V, mais très vite fait). Batman ira même jusqu’à faire son petit caméo, proprement inutile d’ailleurs, mais bon, j’avoue que ça m’a fait sourire. Les dessins sont par contre franchement brouillons par moment, et j’ai eu un peu de mal avec ça. Dans l’ensemble, c’est un numéro gentil, correct, mais sans plus. À réserver à ceux qui désirent en savoir plus sur Stewart !

– Freytaw

Note : 6/10

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA’S VIBE #9

Justice League of America’s Vibe #9 review

Piradell et son monde asservi par Mordeth continue alors que le plan de Cisco et sa bande pour inverser le cours des évènements est en marche. Comme toujours, c’est plus facile à dire qu’à faire, comme toujours cela ne va pas se passer comme prévu.  Mais les alliés qu’ils pensaient avoir trouvés ne sont peut-être pas forcément des gens dignes de confiance. Il y a toujours cette histoire entre lui et son frère du futur devenu Ruptur. On ne comprend finalement toujours pas les tenants et les aboutissants de cette série ni vraiment où l’histoire veut en venir. Pour le coup c’est plat, pas très passionnant ni même très intéressant et l’on s’ennuie rapidement. Il s’agit là d’une série typique du ventre mou des New 52, ni bonne, ni mauvaise, simplement sans intérêt. Peut-être que les derniers numéros permettront au moins au titre de tirer sa révérence de manière classe. C’est en tout cas ce que je lui souhaite.

– Nathko

Note : 5/10

KATANA #9

KATANA #9 review

Rhaaa. J’y ai cru, j’y ai vraiment mais vraiment cru. Les deux derniers numéros (en incluant celui du villains month sur The Creeper) étaient franchement sympathiques, limite bons. Et là, vlan, on retombe dans les pires travers de la série. Cliff Richards qui officiait seul aux dessins dans le dernier numéro, a sans doute eu du mal à finir son boulot à temps. Il est accompagné de Criss Cross. Et c’est juste, du grand n’importe quoi visuel. Ok, relativisons, ce n’est pas aussi atroce que du Alex Sanchez mais… Bon si en fait, c’est franchement aussi atroce. Des sourires juste monstrueux, des postures improbables… En gros, une page sur deux est juste moche, l’autre est belle mais sans plus. Rhaaa, que ça m’énerve. Pourquoi faire ça à Katana ? Pourquoi laisser des billes aux dessins à cette série qui avait besoin de beaucoup d’audace et de talent pour se vendre ? Pourquoi avoir fait cette série si c’est pour la laisser crever dans la misère la plus totale au bout de 10 numéros ? Oui, le prochain sera le dernier, j’ai presque envie de dire ouf tant la pauvre Katana ne mérite pas un tel traitement. Au niveau de l’intrigue, alors qu’on s’était enfin stabilisé, qu’on allait dans une direction propre et donnée, voilà que Nocenti craque encore sa culotte et part dans tous les sens, avec des retournements de situation juste inutile. Elle trouve le moyen de nous balancer un autre combat contre Coil… Non mais sérieusement ! Heureusement, ce numéro n’en finit pas (enfin heureusement…) et avance aussi sur l’intrigue liée à Mona Shard, mais sans déconner, le tout dans un désordre et une confusion des plus totales. Sans parler de Shun (la femme tatouée) qui est passé de muette et effacée à tueuse enragée en l’espace de deux numéros. C’est du grand n’importe quoi. Je suis tellement frustré. Frustré car j’y ai connement cru. Frustré car je sens le potentiel de ce personnage et de l’histoire des clans, des outsiders et tout ce que cela implique. Surtout quand on sait que tout ceci peut avoir une connexion avec Green Arrow. Mais c’est juste un gachis monumental. Ça n’a aucun ‘ain de bon sens… J’me casse, j’en ai marre !

– Freytaw

Note : 2/10

NIGHTWING #25 – tie-in Zero Year

Nightwing #25 review

Autant ne pas faire durer le suspense, j’ai lu tous les ties-in de Zero Year jusqu’à maintenant et c’est celui-là qui me semble le plus faible. Certes, l’histoire se suit sans réel déplaisir, et sur le papier, c’est assez alléchant de se dire que l’on va vivre les aventures de Dick Grayson avant qu’il ne rencontre Batman mais au final, pas de quoi grimper aux rideaux. Kyle Higgins nous offre un épisode vite lu et qui sera sans aucun doute vite oublié. Le problème c’est que tout semble très forcé, le vilain sort de nulle part et remplit juste une fonction, nous montrer que Dick était un héros au fond de lui bien avant qu’il ne porte le costume de Robin en gros, mais il n’apporte rien à l’histoire. On pourrait le remplacer par n’importe quel autre vilain et le récit serait exactement le même. De plus, les personnages secondaires manquent vraiment d’épaisseur pour que l’on s’intéresse à eux. Côté dessins, Will Conrad et Cliff Richards se partagent le boulot et même si le résultat est plus qu’honorable et que leurs styles se marient assez bien, ce n’est pas non plus transcendant et ça manque un peu de folie.

Au final, Nightwing #25 est donc un numéro dispensable, pas complètement mauvais mais pas vraiment bon non plus. Les grands fans du personnage y trouveront peut-être leur compte mais tout ça manque d’un peu de caractère et de personnalité.

– n00dle

Note : 5/10

SUICIDE SQUAD #25

SUICIDE SQUAD #25 review

Et voilà, nous avions laissé 2 teams différentes sur le point de se battre, 2 Suicide Squads, 2 équipes envoyées par Amanda Waller… Hein quoi… Non, attendez…

Oui oui, Thinker est très malin et utilise l’image d’Amanda afin de recruter tout le monde possible pour que les esprits s’échauffent et que tout le monde finisse par se faire la guerre. Cependant, Harley est imprévisible et franchement surprenante, maintenant reste à voir ce qu’il va advenir d’elle et de ses coéquipiers/ennemis. Par contre, si vous pensiez qu’O.M.A.C. est plutôt dangereux pour tout le monde surtout pendant Forever Evil, hé bien ce n’est pas encore grand chose comparé au grand final de ce numéro. C’est toujours alléchant, toujours compliqué, toujours sombre, Matt Kindt fait du bon boulot sur le titre, ça fait plaisir. Patrick Zircher livre des planches plutôt pas mal. Certains détails ont du mal à passer et d’autres planches sont belles. Mais c’est vrai qu’il est responsable d’une bonne partie de l’ambiance du titre.

– Harley

Note : 7/10

SUPERBOY #25 – Krypton Returns

SUPERBOY #25 review

Avec ce Superboy #25 on assiste à la deuxième partie du l’event Krytpon Returns, celle centrée sur la mission de… Superboy justement. Dès la deuxième page j’ai un mauvais pressentiment. Que voulez-vous, The Eradicator débarque pour la première fois dans les New 52 sous sa nouvelle forme, et genre alors qu’il attaque les deux personnages que sont Kon et Kara, le mec… ou plutôt cette chose qui est un mix entre Swamp Thing et Firestorm prend le temps d’expliquer qui il est et ce qu’il compte faire…Tu parles d’un méchant… Et puis en fait, ce ne sera pas centré sur Superboy puisqu’en fait on va zapper de personnage en personnage toutes les deux pages. Donc en fait au lieu de faire avancer au moins l’histoire du côté de Superboy, on a droit à 3 histoires qui n’avancent pas des masses ; si, peut-être une, celle de Supergirl, logique. Bon heureusement tout n’est pas si mal non plus. Même si la narration reste inutilement lourde et longuette, j’ai hâte de voir où l’évènement va nous mener. D’ailleurs Lobdell essaye tant bien que mal de connecter le fameux teaser de l’année dernière, celui où l’on avait Superman dans son costume noir et rouge. L’effort est louable, même s’il parait complètement forcé.

– Nathko

Note : 6/10

SUPERMAN/WONDER WOMAN #2

Superman/Wonder Woman #2 review

Le premier épisode de Superman/Wonder Woman ne m’avait pas totalement convaincu. C’était sans compter sur le talent de Charles Soule pour construire les choses, les relations, le contexte. Dans ce deuxième chapitre, les défauts du premier sont gommés petit à petit. Superman et Wonder Woman sont ensemble du début à la fin dans ce numéro. Mais plus que de partager le numéro et la présence de l’autre, c’est aussi leurs univers respectifs qu’ils vont partager. Doomsday revient et il semble évident que la Phantom Zone qui le retenait voit sa barrière diminuer de puissance. Superman révèle alors qui est Doomsday à Wonder Woman dans une scène que j’ai trouvée très juste, tant au niveau des dialogues que du langage du corps. Superman et Wonder Woman se rapprochent petit à petit. Pour moi il ne sont pas encore réellement en couple, mais certainement de très bon amis qui sont à peu de chose près, prêt à passer le cap de la simple amitié. D’ailleurs Charles Soule fait un excellent travail de mélange des univers. Voir Superman évoluer au milieu des Dieux de Wonder Woman permet de décloisonner la guerrière Amazon du trou dans lequel elle s’était très clairement isolée. Même si ce n’est pas encore parfait et qu’il manque encore cette alchimie entre les deux, le titre s’améliore significativement avec ce deuxième chapitre.

Les dessins de Tony S. Daniel sont toujours aussi beaux mais toujours aussi froids. Du coup cette chaleur que l’on devrait trouver dans un tel titre à sans doute du mal à prendre et à se révéler. L’artiste n’aide pas forcément.

– Nathko

Note : 8/10

WORLDS’ FINEST #17

WORLDS’ FINEST #17 review

Power(less)Girl essaie de combler l’instabilité de ses pouvoirs en allant prendre un bain de soleil dans l’espace alors qu’Huntress est toujours à la poursuite de cette pyromane aux motivations obscures (s’attaquer aux représentants de la “fausse beauté”, moui) et aux tatouages qui prennent vie. Malgré un début poussif j’ai trouvé l’histoire encore assez prenante, notamment sur les actions de Power Girl, qui a toujours le chic pour avoir de bien belles mauvaises idées. Reste à savoir ce qu’il y aura par la suite ; par contre j’ai vraiment l’impression que cet arc, toujours écrit par Paul Levitz, ne vole vraiment pas haut – je ne suis pas sûr que le vilain de l’histoire soit vraiment important – exprès pour garder les choses importantes pour le prochain crossover avec Batman/Superman. En attendant, RB Silva fait son retour sur la série et si ça ne m’avait pas frappé avant, je trouve son style, aidé avec beaucoup de nuances de couleurs, vraiment agréable à regarder et surtout bien démarqué de ce qu’on avait pu voir avant. Et les personnages sont tellement plus beaux sous ses traits. J’en tomberais presque amoureux.

– ArnoKikoo

Note : 7/10

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Julien

Julien

Fan de l'univers DC depuis mon enfance, j'ai lancé en 2012 ce projet avec Nathko dans un seul but : rendre l'univers DC Comics plus accessible à toutes et tous, à travers l'actualité, dossiers, guides et chroniques.
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7 Commentaires
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Freytaw
10 années il y a

Copine Harley ! J’ai bien aimé le Suicide Squad aussi ! Matt Kindt fait vraiment du bien au titre! :)

ArnoKikoo
10 années il y a
Répondre à  Freytaw

Pas copain Freytaw ! On sera jamais d’accord sur nos lectures communes :D

n00dle
10 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

L’annual d’injustice est absolument énorme !

Freytaw
10 années il y a
Répondre à  n00dle

Totalement d’accord là dessus copain robot !

Freytaw
10 années il y a
Répondre à  ArnoKikoo

Oui je sais, c’est malheureux quand même que tu n’arrives pas avoir de bons goûts comme les miens ! :'(

jack napier
jack napier
10 années il y a

Suicide squad et injustice était super mais bon on le doit a harley :),on diras ce qu’on voudra mais le new 52 a fait beaucoup de bien aux personnage(sauf niveau designe) .

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