Review VF – DC Saga #17

Les points positifs : Aquaman Manapul et ses dessins sur Flash Les dessins de toutes les séries en général Les points négatifs : Justice League Dark Il manque ce petit truc pour vraiment s’emballer

« Cette créature fait bouillir l’océan. »

DC Saga #17 ou le meilleur moyen de se rendre compte qu’il ne faut pas toujours s’emballer pour un cliff final… Du coup, voilà comment je me retrouve avec un épisode de Justice League loin d’être nul mais qui me laisse très franchement sur une grosse déception.

D’ailleurs tout ce numéro ne serait-il pas une déception pour moi ? Parce que oui, il se passe beaucoup de choses, de l’action à foison, des combats en veux-tu en voilà, des explosions dans tous les sens, cela va à 100 à l’heure ! Mais dans le fond… Il se passe quoi ? Quelle trame scénaristique ? J’ai bien l’impression qu’on a beaucoup d’action juste pour l’action ! Cela est-il suffisant ? Pour me distraire oui. Pour me passionner non !

Et pourtant comme je le dis, c’est plaisant à lire, joli à regarder, beau même parfois, mais il manque ce petit truc qui fait que bam ! On est harponné par le titre et il devient impossible de s’en déconnecter ! On a envie de lire la suite immédiatement, pour le moment, ça n’est pas le cas.

Justice League #16

• Scénario : Geoff Johns  – Dessins : Ivan Reis

J’étais resté sur un Aquaman s’en prenant violemment à Batman ! Et je m’étais dis alors « Chouette, enfin quelque chose de vraiment intéressant, enfin un événement nous laissant espérer du changement ! » Hé bien… Non… Rien du tout, c’était juste histoire pour Geoff Johns de nous faire baver, de nous appâter. Je n’espérais pas une guerre ouverte entre Aquaman et Batman, mais au moins une petite rixe, un petit truc quoi. Mais non, Aquaman veut juste éviter à la League de s’en prendre à son adorable frangin pour éviter une guerre entre les Atlantes et le reste de la Terre.

Après, hormis une énorme baston générale, hé bien pas grand-chose à se mettre sous la dent. J’aime l’action mais là avouons qu’il n’y a que ça. Et c’est dommage car je trouve qu’à chaque numéro, cette saga du « Trône d’Atlantide » est mieux traitée dans le titre Aquaman. Bizarre vu que les deux séries sont aux mains de Geoff Johns. Je ne sais pas, il se passe des trucs bizarres avec ce titre.

Et que dire de Superman ! Aquaman le présente à son frère comme étant l’homme le plus puissant de ce monde, et qu’il vient de l’énerver. Une demi-seconde plus tard, ce même surpuissant Superman s’est fait torcher ! En compagnie de Wonder Woman, Aquaman et Batman, excusez du peu…

Je crois que c’est ce qui nous manque en fait, des super-héros avec un grand S. Dans cette série, ils n’ont aucun charisme, ils se font toujours balader, mais mer… quoi, c’est Superman, c’est la League ! J’ai envie de les voir en imposer, j’ai envie de les voir écraser leurs ennemis. Je n’ai pas envie de voir Superman commencer à s’énerver et être expédié au fond de l’océan par un claquement de doigts !

Niveau dessins, c’est toujours du grand art ! Ivan Reis est absolument génial et ses planches le sont davantage !! Non mais la claque avec sa double page où les troupes d’Orm déferlent hors de l’eau !! Son travail sur l’eau est juste impressionnant, allant de la vague déferlante à la simple pluie. Le tout est fluide et tellement limpide, on se prend à croire qu’on est en plein cœur de l’action.

Bref, un épisode genre gros blockbuster hollywoodien, on en prend plein les yeux, ça pète de partout, explosions, bastons, mais pour l’histoire ou les surprises, on repassera !

Aquaman #16

• Scénario : Geoff Johns  – Dessins : Paul Pelletier

Là pour le coup, il s’en passe des choses !! Cyborg perd un peu plus de son humanité, pour sauver ses amis. La League s’agrandit d’un coup ! Et lors d’un décès brutal et soudain, nous découvrons un troisième groupe prenant part au conflit et par la même, le véritable instigateur de tout ce bordel général !

Plus le temps passe et plus je me rends compte que Cyborg est un personnage important de cette nouvelle version de la Justice League. Alors qu’il n’est plus vraiment humain, il en est le cœur, les poumons, les reins, le pancréas, tout ce que vous voulez. Et pourtant, dieu sait que je trouve ce personnage mauvais (simple goût personnel, ne me frappez pas ^^). C’est le seul pour le moment qui semble vraiment dans l’optique « équipe », prêt à se sacrifier pour les autres. Ce qu’il fait dans l’épisode du jour en perdant un nouveau morceau de son humanité (enfin de son corps) car sous sa carcasse robotique, il est peut-être le plus humain de l’équipe.

Face au danger d’Orm et de ses troupes, et avant d’être déconnecté, Cyborg va appeler des renforts, il va lancer dans la League tout une ribambelle de petits nouveaux. Quelle fraîcheur de voir de nouveaux personnages au sein de la League, et certains se démarquent déjà très franchement ! Hawkman par son côté bourrin et sauvage, semble être un personnage très intéressant, Black Canary par son affreuse tenue…

Enfin, un troisième groupe rentre dans la bagarre, avec les affreuses créatures vues dans le premier tome d’Aquaman. Il fallait bien se douter qu’elles allaient réapparaître à un moment ou un autre. Mais je suis surpris de les voir arriver là ! Tout comme je suis surpris de voir qui les contrôle et qui orchestre tout cela dans l’ombre. La suite de la saga s’annonce passionnante et ce conflit risque de laisser des traces !

Bref, cet épisode peut justifier à lui seul l’achat du mensuel ! Une vraie réussite, action, surprises, trahisons, superbes dessins, pleins de nouveaux personnages, on n’attend qu’une chose : la suite !

Justice League #16 Back Up

• Scénario : Geoff Johns  – Dessins : Gary Frank

Trop court !!!!!!!!!!!!!! Cela devient cruel !!! Enfin, après des mois d’attente, nos rêves se concrétisent, Shazam se retrouve face à Black Adam ! Et alors que l’on rentre littéralement dedans, que l’on vit le combat, au point de sentir les éclairs nous fouetter le visage, que bam ! Le combat et l’épisode se terminent !

Notons que pendant ce combat, le docteur Sivana continue sa recherche des péchés dissimulés dans notre monde. Bref, Shazam c’est toujours la petite dose de plaisir et de jouissance du mag. À chaque épisode, l’envie de voir débarquer un tome librairie se fait toujours plus grande.

The Flash #15

• Scénario : Francis Manapul et Brian Buccellato – Dessins : Francis Manapul, Marcus To et Ryan Winn

Alors là, véritable épisode coup de cœur. Peut-être simplement grâce aux dessins. Les doubles pages que nous offre Manapul pour nous relater les pensées de Barry Allen durant son coma sont justes des merveilles de mise en page, de découpage, des pensées qui vont et viennent sous forme d’éclairs au milieu du néant, c’est juste du grand art. Chaque chemin de solutions imaginées par le subconscient de Barry est d’une richesse de détails, d’émotions, d’imagination. Tout cela pour arriver à la sinistre solution que Flash va choisir !

Bon hormis cela, je dois bien avouer qu’il ne se passe grand-chose. Solovar disparaît aussi vite qu’il est venu. Sans véritable explications, Grodd se retrouve sans pouvoirs (bien que j’ai une petite idée) et Patty agit avec une dévotion touchante. D’ailleurs j’avoue que je suis assez fan de ce couple. J’aime beaucoup Patty.

Quant à Daniel, le frère d’Iris, je reste dans le flou le plus total. Je ne vois pas trop ce qu’il vient faire là.

Bref, un épisode certes peu riche, mais les dernières pages m’ont tellement emballé, m’ont tellement parlé, sont tellement géniales, qu’elles suffisent à mon bonheur.

Justice League Dark #13

• Scénario : Jeff Lemire– Dessins : Mikel Janin

Tout se résumerait à une histoire de vengeance ?? Alors je suis tombé de haut. Je m’attendais à un gros truc, un bon gros méchant bien retord et je me retrouve avec un Nick Necro, ancien mentor de Constantine, qui n’a pas digéré que son disciple lui pique sa copine (Zatanna)… Voilà un bon scénario pour un spin off d’Harry Potter…

Tiens je touche un petit point sensible là ! Le charisme des personnages ! Constantine est marrant mais concrètement, les poules de ma petite voisine ont autant de charisme que lui. Il est assez lisse comme personnage depuis qu’il n’est plus chez Vertigo. Il a perdu son petit côté bad boy pendant le transfert. Zatanna est super belle, super sensuelle, mais comme pas mal de pouffes sans cervelle, on se retrouve là aussi avec un personnage sans fond. Quand aux autres personnages, je n’arrive pas à m’y attacher, comme Orchidée Noire, qui ne cesse de nous sortir de nouvelles surprises sans aucune explications à chaque fois.

C’est le truc ! C’est plaisant à lire, beau à regarder, Janin est juste excellent, mais voilà il n’y a rien, comme une mauvaise série télé, on regarde avec le filet de bave et on n’arrive pas à zapper parce qu’il y a juste ce qu’il faut pour retenir notre attention sans pour autant combler l’intérêt.

Bref, petite déception ! L’action et les beaux dessins me tiennent en haleine mais c’est tout. Bon moment de lecture, divertissant, sublimement mis en images, mais qui ne marquera pas et que j’aurai oublié d’ici peu de temps.

Justice League Dark Annual #1

• Scénario : Jeff Lemire– Dessins : Mikel Janin

Alors que je commence juste à me familiariser avec tous ces nouveaux personnages, voilà que Jeff Lemire en rajoute une couche. Sans savoir d’où on voit arriver Frankenstein agent du S.H.A.D.E., oui moi aussi (lecteur VF) je me demande ce qu’est le S.H.A.D.E. et ce qu’y fait Frankenstein… et la Princesse Amaya, qui elle, ne me dit rien du tout.

Cet annual est le théâtre de l’affrontement entre l’équipe de Constantine et l’armée de Nick Necro. Si la bagarre est assez bien rendue, bien que très courte, la représentation de la magie est une horreur, tant sur le plan visuel, que de l’imaginaire. On dirait un simple gadget ! Et c’est tellement mal représenté ! On ne voit que des éclairs de différentes couleurs sortir de n’importe où. On ne retrouve pas l’aspect mystique de la magie…

Et puis il y a le petit Hunter, le magicien le plus puissant du monde qui semble avoir foiré le seul tour que l’on voit. Et le coup fourré de Constantine n’a pas pris avec moi.

Tout ne m’a pas déplu dans cet épisode. J’ai bien aimé le petit monologue de Nick sur la façon dont il a retrouvé les grimoires, ainsi que sur comment Faust l’a libéré. Personnage intéressant ce Faust. Peut-être le seul qui semble avoir un vrai background pour le moment.

Bref, un épisode qui ne m’a pas plu du tout, fausse baston, mauvaise magie, surprise qui n’en est pas, personnages qui n’ont rien à offrir, je me dirige lentement mais sûrement vers une overdose de cette série. Pourtant le décor est là, manque juste une véritable histoire en fait, et des personnages riches.