[Review Express VO] Semaine #108

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Le Coup de Coeur de la semaine

  • Batman Beyond 2.0 #4

Le Top de la semaine

  • Parasite #1

Le Flop de la semaine

  • The Joker’s Daughter #1

Dernière semaine de publication du Villains Month, la nouvelle initiative de DC Comics souhaitant mettre en avant les versions New 52 de ses vilains en publiant des one-shots chaque semaine. Ce n’est pas pour autant la fin du règne des super-vilains puisque Forever Evil continue sa route et les super-héros ont bien intérêt à se faire tout petit.

Bonne lecture, attention aux spoilers et n’hésitez pas à partager vos avis.


VERTIGO

THE WAKE #4

THE WAKE #4

Purée que l’attente fut longue !! Scott Snyder et Sean Murphy nous avaient laissé en suspense avec le Dr. Archer et ses co-équipiers aux prises avec ces monstres marins voraces. Au programme du jour, on continue dans la tension, le stress, la claustrophobie ; je n’aimerais vraiment pas me retrouver à la place des personnages. Et si un court moment de répit permet à la troupe de se poser et de réfléchir, l’angoisse va revenir bien assez vite. Et que dire de ce moment final qui te secoue de frissons ; je mets ma main à couper que le “Réveil” qui donne son titre à la série vient de se faire. À moins que Snyder nous réserve d’autres surprises. L’introduction du numéro est toujours WTF mais ne me passionne pas. Aux dessins, Sean Murphy est toujours aussi bon. On sent l’intensité de l’action, ça saigne beaucoup, et l’artiste nous gratifie de quelques effets de surprises hallucinatoires bien pensés. Voilà. C’est très très bien. Série à lire, que dis-je, à dévorer !

– ArnoKikoo

Note : 9/10

TOM STRONG AND THE PLANET OF PERIL #3

TOM STRONG AND THE PLANET OF PERIL #3

Je ne sais pas si c’est parce que Tom Strong va devenir grand-père dans la série que les auteurs ont choisi un rythme si lent mais il serait vraiment temps que les choses avancent un peu. Depuis le premier numéro, l’intrigue n’a pas bougé d’un pouce, Tom Strong est toujours à la recherche d’un élixir qui pourra sauver sa fille qui est enceinte et en gros depuis trois numéros, il recherche l’homme qui a le pouvoir de créer cet élixir et les histoires suivent toujours le même schéma. Notre héros rencontre une personne susceptible de l’aider qui l’envoie à un autre endroit pour rencontrer une autre personne et ça recommence comme ça sans que l’enquête n’avance. Alors certes, on découvre plein de lieux et de personnages mais pour l’instant j’ai du mal à voir leur utilité dans l’histoire.

Les dessins de Chris Sprouse sont, par contre, vraiment bons et le personnage principal est dessiné à la perfection mais ça ne suffit pas pour empêcher l’ennui de s’installer. C’est dommage parce qu’on sent malgré tout un gros potentiel dans tout ça et si les choses décollent enfin, ça pourrait même donner une bonne histoire mais pour l’instant, je ne conseille pas cette nouvelle aventure de Tom Strong.

– n00dle

Note : 5/10


BEYOND (DIGITAL…)

ADVENTURES OF SUPERMAN #22

ADVENTURES OF SUPERMAN #22

Marc Guggenheim, scénariste et producteur de la série Arrow, nous propose cette semaine le premier chapitre sur trois d’une nouvelle aventure de Superman. Si les numéros et histoires précédentes avaient tendances à trop virer vers le sentimental, Guggenheim nous offre dès le début de son histoire de l’action bien explosive. En parallèle de ce combat, le Dr Hamilton veut absolument trouver un moyen de parler à Superman d’une découverte très importante qu’il vient de faire à S.T.A.R Labs. Il semblerait en effet que la planète natale de l’Homme d’Acier existe toujours. Mais pourquoi Jor-El lui aurait-il menti dans son message holographique ? C’est ce que nous découvrirons dans le deuxième chapitre de cette histoire plutôt agréable à lire, en partie grâce aux dessins de Joe Bennett.

– Edge

Note : 7/10

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BATMAN BEYOND 2.0 #4

review BATMAN BEYOND 2.0 #4

L’enquête autour de la mort du maire de Gotham City se resserre et on commence à sentir que la vérité va bientôt éclater. De son côté, Terry McGinnis fonce dans le piège (bien conscient que c’en est un) que lui tend son mystérieux ennemi. Dont l’identité vous sera révélée au cours de ces pages ! Enfin, identité non, mais apparence oui. Et quelle apparence, mes aïeux ! J’en ai eu un gros sourire de gamin sur le visage. Vous l’aurez compris, j’ai été bluffé par ce numéro, Kyle Higgins m’a pris aux tripes en moins de deux, et les dessins de Tony Silas sont toujours bien ce qu’il faut. J’espère ne pas être déçu au prochain numéro du coup, car Higgins joue gros là, très gros même. Mais cette semaine, Batman Beyond 2.0, ce fut un véritable instant de bonheur !

– ArnoKikoo

Note : 9/10


NEW 52

ACTION COMICS #23.4 : METALLO

action Comics #23.4 : Metallo

Très honnêtement la version New 52 de Metallo ne m’a guère intéressé dans les différentes histoires où il est apparu. Il s’agissait encore d’un vilain tout ce qu’il y a de plus classique, sans réelle mise en avant des conflits qui peuvent ronger le personnage. L’histoire prend place dans le présent avec quelques flashbacks pas forcément mémorables mais qui fonctionnent comme piqûres de rappel. Cet Action Comics #23.4 c’est l’occasion d’avoir une véritable plongée dans la psychologie de Corben, plus complexe qu’il n’y paraît et vraiment très bien écrite par Sholly Fisch. N’étant pas un numéro que j’attendais il s’agit là d’une belle surprise qui donne tout simplement envie d’avoir un peu plus de Metallo dans les série Superman, et surtout de lui offrir un vrai arc avec le héros. Il semble aussi que les meilleurs numéros du Villains Month soient ceux qui arrivent à être connecté à Forever Evil. Metallo #1 est aussi très beau grâce aux traits de Steve Pugh. Bien que deux coloristes se partagent le numéro et que cela se voit, cela n’endommage pas outre mesure les dessins et le style global.

– Nathko

Note : 7,5/10

AQUAMAN #23.2 : OCEAN MASTER

AQUAMAN #23.2: OCEAN MASTER

Après Black Manta dans Aquaman #23.1, c’est au tour du roi déchu et frère d’Arthur de prendre le flambeau dans Aquaman #23.2. D’ailleurs, tout comme le second  a fait une apparition dans l’histoire du premier, Black Manta en fait également une dans ce numéro, renforçant du même coup la cohésion de l’univers de l’Homme des mers. Ocean Master #23.2 n’essaye pas de rendre Orm spécialement attachant. Il s’agit d’un homme dur et le titre nous fait comprendre comment il en est arrivé là, par les épreuves que le passé a pu lui faire traverser. On voit ainsi le monde au travers de ses yeux sans pitié, où seuls les plus forts survivent. Le problème c’est que toute la construction du personnage au cours du numéro est plombée par une fin qui vient complètement défaire tout ce qui le définit. C’est encore plus louche de terminer par un cliffhanger sur ce numéro même s’il est possible que nous ayons la suite dans Forever Evil. C’est vraiment le gros point noir pour moi, cette fin qui vient, comme un cheveu sur la soupe, balayer d’un revers de main le travail accompli sur les pages précédentes… Dommage parce que sinon c’était vraiment excellent !

– Nathko

Note : 7/10

BATMAN #23.4 : BANE

BATMAN #23.4: BANE

Les amoureux de Bane vont être contents car nous tenons ici un numéro de qualité ! Peter J. Tomasi continue son prologue à Arkham War et après avoir abordé le camp “Arkham” dirigé (tant bien que ma) par Scarecrow, nous retrouvons Bane qui se dirige enfin vers Gotham City (malgré les quelques ennuis que lui ont causé Calvin Rose dans Talon) pour mettre la main dessus. Si l’histoire dans sa totalité n’avance pas des masses, c’est que Tomasi s’attache à dépeindre un Bane physiquement monstrueux, une brute épaisse incroyable, mais qui est également un fin stratège : il ne compte pas foncer tête baissée sur Gotham City. On tient également un dialogue assez déroutant entre Bane et une petite fille avant de revenir au personnage qu’on connait. Pour le reste, les origines sont quand même abordées, mais pas trop, ce qui permet de se concentrer sur les évènements liés à Forever Evil, ce que j’ai apprécié. Aux dessins, c’est l’un des co-créateurs du personnage, Graham Nolan, qui s’y colle et c’est très bien vu, avec un Bane maîtrisé et qui rappellera beaucoup Knightfall à certains. Notamment lors d’une certaine scène… (indice : CRAC).

– ArnoKikoo

Note : 8/10

BATMAN AND ROBIN #23.4 : KILLER CROC

BATMAN AND ROBIN #23.4: KILLER CROC

Bien, nous revoilà partis pour une origin story. Hum… Ha non en fait. C’est juste un peu évoqué. Bon ok, on ne s’étendra pas donc trop sur l’enfance douloureuse et le rejet des autres et tout et tout. Même si en l’occurrence, pour Killer Croc, on ne peut qu’admettre que c’est totalement légitime. Puisque sa personnalité et ses actes sont avant tout basés sur sa condition physique, qui fatalement, dans un monde aussi pourri que le notre, ne peut que se traduire en rejet et moqueries. Là où le titre fait fort, c’est qu’elle ne nous présente pas un personnage torturé, du moins dans l’histoire principale. Et au contraire même, alors que Killer Croc a jusque là subi plutôt le rôle de l’homme de main complètement idiot dans les New 52 (de Batwoman à Katana…), ici il prend le contrôle et se montre plus ou moins malin. De plus, on nous dessert de l’empathie pour lui parce qu’il va s’attaquer à une bonne cause, toujours basé sur le rejet des autres et la méchanceté naturelle de l’humanité. Au final, même si l’ensemble reste plutôt convenu (même si je souhaite très fort qu’on fasse suite à cette histoire), cela reste plaisant de voir Croc dans ce rôle, plutôt que dans celui qui subit et prend cher tout le long. La réflexion sur le personnage est juste et dévoile un côté intéressant. Les dessins rendent service au tout avec justesse, sachant même décrire de l’humanité dans le monstre qui n’est pourtant clairement pas joli à voir.

– Freytaw

Note : 6/10

J’attendais beaucoup de ce numéro de Batman and Robin consacré à Killer Croc, par le talentueux Tim Seeley. Le comic-book nous raconte l’histoire de Croc qui tend un piège à trois flics ripoux dans les égouts pour de mystérieuses raisons, qui seront expliquées à travers de multiples flashbacks qui nous apporteront des informations sur les nouvelles origines de Waylon Jones. Désormais, notre reptile est un Gothamien d’origine et ne vient plus de Louisiane, et l’on assiste à quelques scènes nous révélant son enfance tragique. Rien de très original, mais cela demeure plutôt correct. Un autre retour dans le passé nous décrit sa première confrontation avec Batman et Robin, dont le costume est revêtu par Jason Todd, tout comme dans la première apparition de Croc dans les comics, en 1983. Toutefois, la connexion entre l’histoire principale et les différents flashbacks est peu claire, et on ne la comprend que dans les quatre dernières pages du numéro, ce qui nous donne une impression de confusion dans la narration durant les trois quarts de l’épisode, ce qui nuit à la lecture. De plus, le personnage de Croc dépeint ici est très proche de la version des jeux vidéos de la série Arkham et semble être une brute assez peu réfléchie, dont le côté bestial est renforcé par le design, qui le fait ressembler davantage à un crocodile qu’à un homme atteint d’un quelconque problème de peau. Ceux qui apprécient cette version du personnage seront ravis, les autres se contenteront d’une page où on le voit dans son impair, rappelant son ancien look, dans un des flashbacks. En somme, ce numéro est plutôt agréable à lire, mais sa narration déçoit, en raison de trop nombreux retours en arrière. La partie graphique est plutôt agréable, si l’on adhère au design, Francis Portela retranscrivant à merveille la puissance de Killer Croc dans ses dessins.

– Zeppeli

Note : 5,5/10

BATMAN/SUPERMAN #3.1 : DOOMSDAY

Batman/Superman #3.1: Doomsday

Celui-là je l’attendais, comme j’attends avec impatience à chaque fois que la bête est annoncée quelque part, parce que je sais qu’une bonne histoire avec Doomsday, ça finit forcément mal. C’est d’ailleurs pour ça qu’au final il n’y a réellement qu’une seule bonne histoire avec lui. Mais il est temps de parler de ce Batman/Superman #3.1 écrit par le nouveau grand manitou de Superman et très bon auteur Greg Pak. L’originalité ici réside dans la façon de raconter l’histoire qui se fait comme un conte pour un enfant, où le monstre serait une espèce de croquemitaine version Kryptonienne. Le principal défaut c’est donc, qu’en réalité, il n’y a pas vraiment de présence de Doomsday…Si l’histoire est sympathique et divertissante, il faut quand même dire qu’il ne s’y passe pas grand-chose et que nous n’en apprenons pas beaucoup sur Doomsday puisque l’histoire contée semble s’adapter à la cible. C’est avec certitude que nous n’avons pas eu la vraie version, celle pour adulte, la « vérité » reste sans doute encore cachée pour quelques temps.

Brett Booth est aux dessins et c’est forcément beau même si j’ai toujours énormément de mal avec ses visages, bien trop génériques et sans saveurs à mon goût. Les types de narrations sont marqués visuellement dans deux styles bien différents qui ajoutent à l’aspect fresque, conte.

– Nathko

Note : 7/10

Déception, Ô cruelle déception. Alors que pour une fois, je souhaitais avoir une origin story pour ce gros monstre pas beau mais Ô combien fascinant, voilà qu’on nous sert un épisode de « Fais moi peur » avec Doomsday dans le rôle de la créature maléfique mais quasi-légendaire. L’intrigue en devient d’une platitude assez cruelle et (attention je spoile), si j’ai bien compris la fin, la créature serait devenue le pantin de Zod ? Gné ? C’est vraiment dommage parce que Greg Pak m’a habitué à bien mieux récemment, et parce que Brett Booth assure grave aux dessins : son Doomsday impose le respect et sa première apparition dans le numéro est incroyable. J’ai aussi beaucoup aimé le changement de style qui occure au milieu du numéro (j’ai même dû vérifier qu’il n’y avait pas un second artiste collé au numéro, tellement la différence se note). Vraiment dommage, donc, parce que c’est pas parce que c’est tout joli que ça rend la chose plus intéressante.

– ArnoKikoo

Note : 4/10

BATMAN: THE DARK KNIGHT #23.4 : THE JOKER’S DAUGHTER

BATMAN: THE DARK KNIGHT #23.4: THE JOKER’S DAUGHTER

Mais virez-moi Ann Nocenti, par pitié… C’est juste plus possible là. En plus de nous faire couler le titre Catwoman, maintenant elle nous dégomme le personnage récemment introduit, la fille du Joker. De fille du Joker, elle n’en a que le nom, comme déjà rencontrée avant les New 52 dans d’autres versions, mais de loin. Son histoire est plutôt tirée par les cheveux, enfin par la peau. C’est dommage : le personnage aurait mérité une meilleure histoire. Mais là, franchement, j’ai pas du tout compris. Pourquoi faire une histoire aussi absurde, avec des détails grotesques ?

De plus, la malencontreuse scénariste n’est pas aidée par Georges Jeanty. Aidé par Dexter Vines, il livre des planches de qualité plutôt mauvaise. C’est assez grossier. Et c’est un visage qu’il ne faut pas rater, mais si pourtant il l’est. Bref, c’était pas bien.

– Harley

Note : 3/10

Je rejoins l’avis de ma collègue du dessus (en avouant que j’ai été un peu influencé, tout de même). Pourtant, avec un tel personnage, je m’attendais à quelque chose de dingue, d’halluciné, de malsain, mais en fait. Ben, ça fait pitié. J’ai décroché de Catwoman il y a quelques numéros donc j’ai pas trop compris le délire de la tribu d’ermites, j’ai pas accroché aux délires pseudo-féministes, au discours sur la beauté ou la laideur (bien que le traitement de l’enfance de Joker’s Daughter soit relativement intéressant), et puis les dessins… C’est pas dégoûtant mais c’est quand même bien vilain (héhé). Une entrée plutôt ratée pour ce personnage, que je n’ai pas vraiment envie de retrouver sous la plume d’Ann Nocenti le mois prochain.

– ArnoKikoo

Note : 2/10

DETECTIVE COMICS #23.4 : MAN-BAT

DETECTIVE COMICS #23.4: MAN-BAT

L’idée qui prédomine ce numéro est simple : la déchéance du Docteur Langstrom. Il vient de voir sa vie s’effondrer, tout n’était que mensonges, tout n’est que douleur et peine pour lui. L’absence de Batman est pour lui l’occasion rêvée de se plonger dans le travail afin d’améliorer sa formule pour être le Man-Bat parfait et être un héros. Mais il y a différents types de justice, et la sienne peut heurter les âmes sensibles. Frank Tieri maintient bien la ligne déjà établie par John Layman, il continue de sublimer le personnage du Man-Bat. Scott Eaton se débrouille plutôt très bien aux dessins. Ses planches sont bien adaptées à l’histoire, et son Man-Bat est très puissant.

C’est un personnage très intéressant et la tournure qu’a pris l’histoire suite aux derniers évènements est d’autant plus intéressante. J’ai vraiment hâte de lire la suite qui s’annonce épique.

– Harley

Note : 8/10

GREEN LANTERN #23.4 : SINESTRO

Green Lantern #23.4: Sinestro

Pour ce Green Lantern #23.4 consacré à Sinestro j’ai espéré. Espéré qu’il ne s’agirait pas d’un bête retour aux sources du personnage que l’on connaît déjà très bien en tant que lecteur assidu de Green Lantern. Heureusement ce n’est pas le cas. Malheureusement c’est encore pire. C’est une véritable leçon d’histoire que l’on a en face de nous. Raconté à travers les yeux de Lyssa Drak, protectrice du Book of Parallax, Matt Kindt nous sert toute la vie de Sinestro en mode avance rapide. Alors oui, cela permettra sûrement à ceux qui ne connaissent pas le personnage de se rattraper sur son histoire mais il y deux problèmes. Le premier c’est que finalement l’ensemble fait bien trop exposé et ne rentre pas du tout dans les détails et ne reflète pas du tout les traits de caractère de Sinestro. Du coup pour les lecteurs de longue date, ce numéro ne sert à rien, et pour les autres, ce n’est qu’un résumé manquant cruellement d’âme et qui ne vous poussera pas vraiment à vous intéresser au personnage. C’est là la grande tristesse de ce numéro. Il ne rend pas du tout hommage au personnage.

Il faut toutefois lui reconnaître qu’il est plutôt beau, surtout les passages avec Lyssa Drak. Dale Eaglesham a un style qui colle particulièrement bien à l’univers Green Lantern.

– Nathko

Note : 6/10

Sinestro est clairement l’un des meilleurs personnages de l’univers DC, et Geoff Johns lui a fait honneur durant son run sur la série Green Lantern. Je m’attendais à découvrir de nouvelles choses sur ce cher Thaal, et qu’ai-je trouvé en lieu et place de cela ? Un résumé de la vie de Sinestro, en une vingtaine de pages, raconté par Lyssa Drak qui nous « lit » cette histoire sortie du livre de Parallax. On a affaire à un numéro destiné à un public qui n’est pas familier du plus grand rival d’Hal Jordan, dont Matt Kindt nous claque ici les origines sans refléter ne serait-ce qu’un dixième de l’âme de son personnage, qui semble être désespérément lisse dans ce numéro. Je doute qu’un nouveau lecteur puisse accrocher à Sinestro en ayant uniquement lu ce comic-book, dans lequel il semble être un méchant lambda. Reste le dessin de Dale Eaglesham, qui maîtrise clairement l’univers de Green Lantern, et nous montre notamment une magnifique Lyssa Drak.

– Zeppeli

Note : 4,5/10

JUSTICE LEAGUE #23.4 : SECRET SOCIETY

JUSTICE LEAGUE #23.4: SECRET SOCIETY

Attention, nouveau mensonge en vue. La couverture et le titre de ce numéro ne représentent pas du tout la véritable nature du contenu de Justice League #23.4 puisqu’il s’agit surtout d’une histoire qui raconte la relation entre The Outsider et Owlman ainsi que d’une petite vue sur Terre-3. Le script offre une fenêtre sur la Terre-3 et nous plonge dans les tumultes de la Terre inversée, où tout est en mode miroir. Les quelques allusions à cette particularité sont d’ailleurs souvent sujettes à laisser un petit sourire s’échapper. C’est même les seuls moments où vous aurez l’occasion de le faire puisque le reste trempe dans le récit bien noir. The Outsider nous raconte alors les début de sa relation avec Owlman jusqu’à son arrivé sur Terre New 52 en n’oubliant pas de nous rabâcher qu’ils cachent tous les deux un lourd secret, « ultra dramatique trop triste de la mort qui tue ou pas » ! Malgré cette lourdeur et le style très particulier de Szymon Kudranski, le titre reste fort sympathique à lire. En plus de cela, il s’agit là du numéro qui est sans aucun doute le plus connecté avec Forever Evil puisqu’il pourrait presque être considéré comme un tie-in avec l’histoire concernant Dick Grayson, qui n’est pas encore terminée.

– Nathko

Note : 7,5/10

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #7.4 : BLACK ADAM

JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #7.4: BLACK ADAM

On avait dernièrement quitté Black Adam dans un état un peu poussiéreux… mais que les fans se rassurent, le voilà de retour et plutôt en forme. Ce qui est plaisant avec ce genre de personnage c’est que même s’il est loin d’être un héros, son comportement et ses motivations le rendent très différent du vilain de base. Rendre à Black Adam cette complexité est une des belles réussites de ce numéro, mais c’est l’ensemble du travail sur les personnages qui est assez réussi surtout en si peu de pages. Je parle de Black Adam  bien sûr mais aussi des personnages secondaires comme Amon et Adrianna qui sont vraiment convaincants même si encore une fois, et cela semble être le gros problème de ce Villains Month, l’impression de rush se ressent dans l’histoire et tout est très vite expédié. Côté dessins, Edgar Salazar s’en sort très bien même si la qualité n’est pas constante, certaines pages étant un peu moins belles que d’autres, ça reste quand même d’un bon niveau dans l’ensemble.

Au final, ce one-shot sur Black Adam est une belle réussite et même si  les choses vont un peu trop vite et que le final pour lier cet épisode à Forever Evil semble un peu forcé, ça fait vraiment plaisir de revoir Black Adam qui devrait, en plus, avoir un bon rôle dans le futur.

– n00dle

Note : 7,5/10

SUPERMAN #23.4 : PARASITE

SUPERMAN #23.4: PARASITE

Qu’on se le dise, ce Villains Month nous aura offert de bien belles daubes mais aussi quelques perles. Oh surprise, Superman #23.4 est fantastique. Aaron Kuber s’occupe des dessins mais aussi du scénario et c’est une véritable démonstration de talent. Parasite retrouve des lettres de noblesse qu’il n’avait probablement jamais eu. Beau à en pleurer, le style de Kuber est d’une rare perfection. Mais il n’y a pas que les yeux qui ont droit à des gâteries. La construction de ce numéro est d’une grande fluidité, les événements s’enchaînent très naturellement et suivre le personnage principal n’en est que plus agréable, comme une balade à vélo avec ses accélérations et ralentissements. Du côté du personnage c’est aussi du tout bon. Parasite n’est pas un vilain que j’apprécie particulièrement car souvent son traitement n’est pas très engageant et est très vite expédié pour passer au suivant. Il ne s’agit, la plupart du temps, que d’une menace secondaire, servant un autre mal plus grand, une sorte de diversion. D’ailleurs même les histoires où c’est lui la star ne sont pas vraiment mémorables. Mais là, Kuber nous fait rentrer dans la tête et nous fait ressentir ce que lui peut ressentir, à tel point que l’on finit même par comprendre qu’en réalité ce n’est pas de la méchanceté qui le motive mais ce vide, qui le pousse à faire ce qu’il ne devrait pas faire. Le ton, celui d’un pote qui nous fait tout le temps chi** à râler sur tout le monde, qui ne rend pas le personnage très attachant, mais qui accroche instantanément. D’une certaine manière, Aaron Kuber a réussi à rendre le Parasite plus… humain. Oui c’est flippant !

– Nathko

Note : 9,5/10

WONDER WOMAN #23.2 : FIRST BORN

WONDER WOMAN #23.2: FIRST BORN

Le principal reproche que beaucoup font à Brian Azzarello dans son run sur Wonder Woman est que, justement, Wonder Woman est parfois assez en retrait et qu’il se concentre trop sur le reste du casting. Même si je ne trouve pas que ça soit forcément le cas surtout dernièrement, ce numéro semble quand même fait pour lui puisqu’il permet à l’auteur de se focaliser uniquement sur le First Born et le reste des Dieux et d’oublier la belle un instant. Cependant je suis assez partagé face à cet épisode. D’un côté, les origines du First Born sont à la hauteur de ce que l’on attendait, avec une histoire pleine de rage et de fureur et dans l’ensemble, c’est plutôt bien écrit et illustré et on se prend même à ressentir un peu de compassion pour le personnage alors qu’il passe quand même la plupart de son temps à massacrer tout ce qui bouge… Mais d’un autre côté, les dialogues sont parfois un peu lourds. L’histoire est racontée par trois oracles assez originaux (pour des oracles j’entends) et le ton qui est volontairement en décalage avec ce genre de récit mythologique ne sert pas vraiment l’intrigue. De plus, le numéro, dans son final, semble juste servir de teasing à ce qui va suivre dans la série Wonder Woman.

Au final, on a le droit à une bonne histoire d’origines avec des dessins de grande qualité, certaines planches d’ACO étant vraiment superbes mais le tout aurait eu un impact plus grand avec des dialogues un peu plus ‘premier degré’.

– n00dle

Note : 7/10

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6 Commentaires
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Peppersancho
Peppersancho
10 années il y a

j’avoue avoir complètement décroché de ce vilain month, en fait j’en profite pour rattraper mon retard sur Amazing Spider-man. je me prendrais surement le wonder woman histoire d’en savoir plus sur le first born.
Si la rédaction pouvait nous faire une petite sélection des numéros qu’il ne fallait pas manqué à l’issue de ce mois spécial ce serait top ! (oui c’est un peu un caprice de fainéant mais ça ne coûte rien de demander :)

Peppersancho
Peppersancho
10 années il y a
Répondre à  Julien

great ! vous déchirez.

Sanasaki
Sanasaki
10 années il y a
Répondre à  Peppersancho

Comme toujours qu’ils déchirent !!!!!

zeppeli
10 années il y a

Effectivement, c’était plutôt bon ce numéro sur le parasite.

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