Le Coup de Coeur de la semaine
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Le Top de la semaine
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Le Flop de la semaine
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Deuxième semaine de publication pour le Villains Month mais également pas moins de deux titres Vertigo et cinq pour le groupe Beyond the New 52.
Les super-vilains continuent d’envahir le DC Universe pendant tout ce mois spécial. Un seul titre a mérité une attention plus particulière, il s’agit de Action Comics #23.2 : Zod dont vous retrouverez une critique plus complète.
Bonne lecture, attention aux spoilers et n’oubliez pas de nous partager vos coups de cœur.
VERTIGO
ASTRO CITY #4
Seulement 4 numéros et pourtant Astro City fait déjà partie de mes séries favorites de l’année. Ici, nous suivons une femme dotée de pouvoirs mais qui a cependant choisi de vivre une vie normale sans être un héros ou même un vilain ; évidemment certains individus ont d’autres plans pour elle. C’est encore une fois un plaisir d’en découvrir plus sur l’univers riche d’Astro Ctiy. Busiek parvient en 25 pages à créer un personnage fort et à le rendre attachant et intéressant. Tout semble s’enchaîner de façon naturelle, rien n’est forcé et on finit le numéro avec l’impression de suivre les aventures de cette femme depuis longtemps. En plus d’être un bon divertissement, ce numéro est aussi très bien écrit, l’auteur nous parle de libre arbitre et de choix sans tomber dans les clichés habituels et c’est au final très rafraîchissant. Cette fois encore, Busiek est accompagné par Brent Anderson et encore une fois l’artiste livre un travail exemplaire. L’attention qu’il porte aux détails rend ses planches vraiment pleines de vie et même si on peut regretter un ou deux visages un peu bâclés, il faut avouer que c’est vraiment très beau. En livrant chaque mois une série de ‘super-héros’ mais qui place toujours l’humain au centre des choses avec un ton optimiste et loin des poncifs du genre, Busiek et Anderson continuent de construire une œuvre passionnante et il serait vraiment dommage de passer à côté.
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FBP : FEDERAL BUREAU OF PHYSICS #3
L’agent Adams vient de se faire trahir par son collègue mais, coincé dans le Bubbleverse, une portion de la réalité où “tout peut arriver”, il tient à continue sa mission que le FBP lui a attribué ; à savoir une mission de sauvetage. Mais il semblerait que des personnes mal intentionnées n’aient pas envie que tout le monde puisse sortir de cette grosse bulle. J’ai eu un peu plus de mal à la lecture de ce numéro, la faute à des transitions abruptes entre ce qui se passe dans le bubbleverse et dans la réalité. Disons clairement que c’est ce qu’il se passe dans la bulle qui est le plus intéressant. Simon Oliver arrive quand même à nous coller à son intrigue, entrecoupées d’explications scientifiques vraisemblables et ses idées dans la bulle, au départ bien trouvées, se trouvent magnifiées par les dessins de Robbi Rodriguez et les couleurs de Rico Renzi (qu’il faut vraiment mettre en avant pour son travail, exemplaire sur cette série). Une série un peu nerdy qui fait du bien aux rétines, il n’en faut guère plus pour combler mes attentes de lecteur !
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BEYOND (DIGITAL…)
ADVENTURES OF SUPERMAN #20
Suite et fin de la Church of Superman dans cet Adenvtures of Superman #20. On y retrouve plus ou moins les mêmes qualités et les mêmes défauts que dans la première partie. Superman doit faire face à un nombre incalculable de potentiel suicide dans la ville mais il ne peut pas s’amuser à les sauver puisqu’il jouerait ainsi le jeu des adaptes. Forcément, l’envers du décor dévoilera une nature bien moins sainte qu’on aurait pu l’imaginer pour la Chruch of Superman. Comme toujours, la solution n’est pas évidente mais Superman va trouver justement la seule qui peut vraiment fonctionner. La seule qui puisse faire renoncer les gens de se tuer et surtout de recommencer tout en les libérant de l’emprise de cette Church of Superman. Le thème de fond est la dualité entre le statut de demi-dieu de Superman et son humanité. Thème forcément récurrent pour ce type de personnage mais qui ici fonctionne encore. Sympa sans être vraiment mémorable, il peut servir à ceux qui se mette à Superman sur le tard d’avoir des histoires récentes qui revisitent des thèmes ou des récits plus anciens. Cet esprit rétro se retrouve jusque dans la partie artistique visuelle du numéro.
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BATMAN BEYOND 2.0 #3
Les détenus de l’Arkham Institute sont lâchés et Terry McGinnis doit y mettre tout son talent pour les arrêter. Pendant ce temps, le nouveau Maire de Gotham City a pris ses fonctions et il semble ne pas vouloir que du bien au commissaire Barbara Gordon. Et dans tout celà, on ne sait toujours pas ce qu’il s’est passé entre Terry et Bruce ; toujours est-il que si les deux ne se parlent plus, la relation entre Dick et Bruce n’est pas non plus au beau fixe. Ce 3e numéro de la série, et d’un arc qui en comprend 8, mets vraiment les choses en branle, et annonce de grands moments de tension pour la suite. Plus centrée sur l’action, Kyle Higgins nous donne malgré tout de bonnes répliques dans les combats et parvient à refaire planer du mystère sur la mort du Maire, survenue dans le #1 de la série. On passe donc un bon moment de lecture, avec des planches de Thony Silas toujours acceptables, bien qu’un peu simples – mais c’est le ton de l’univers qui veut ça.
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BATMAN : LI’L GOTHAM #18
Les papas et les mamans sont mis à l’honneur pour ce Batman Lil’ Gotham #6. Dans un premier temps, nous suivons Damian et son ami Colin aka Abuse (le gamin dopé au Venom) partir à la recherche de la mère de ce dernier. Une enquête peu banale qui finira sur une conclusion un peu naïve, puis sur des retrouvailles émouvantes. Touchant. La seconde partie voit Barbara et James Gordon contraint de partager une table de restaurant avec Ra’s et Talia Al Ghul. Autant vous dire que niveau ambiance, ça déménage. Et pendant ce temps, Batman et les Robins préparent (enfin, essaient) un repas pour leur père adoptif à tous, ce bon vieux Alfred. Un numéro placé, comme toujours, sous le signe de l’humour, avec son lot de situations délirantes, de jeux de mots référentiels ; et Damian est, en quelques sortes, toujours un peu la vedette, mais ce n’est pas un mal, loin de là. Fridolfs et Nguyen continuent de nous offrir des histoires sincèrement plaisantes et si vous avez accroché aux traits de Dustin Nguyen depuis le premier numéro, il n’y a pas de raisons pour que cela ne soit pas le cas sur celui-ci. Un quasi sans-fautes.
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INJUSTICE GODS AMONG US #35
Après un numéro #34 surpuissant, Tom Taylor parvient à maintenir cette tension dramatique qui en fait sa force. Le moment est enfin venu, après nous l’avoir promis plusieurs fois, le duel entre Superman et Batman est arrivé. Plutôt que de faire dans la facilité et de nous pondre un stupide combat physique entre les deux ex-meilleurs amis, Tom Taylor réalise, comme à son habitude, une conversation intelligente, pleine de sens et d’émotion. Superman est perdu et Batman le sait mieux que quiconque. Il sait aussi que physiquement il n’a aucune chance mais que son vieil ami reste fragile psychologiquement et c’est sur cette faiblesse qu’il va jouer. Finalement on se rend compte que Batman représente l’humanité alors que Superman n’est plus rien d’autre qu’un alien aux super-pouvoirs depuis qu’il a perdu cette humanité, ou plutôt le lien qu’il entretenait avec celle-ci au travers de Loïs. Batman met le doigt sur ce qui fait mal puisque c’est lui qui a raison. Tom Denerik reste dans la continuité de Miller mais reste en deçà. Ses proportions sont parfois hasardeuses et même si ce n’est pas directement de sa faute, à un moment Batman pointe du doigt le sang d’Ollie sur Superman. Problème, le sang est absent du corps de Superman. Ce sera sûrement corrigé pour la version papier mais c’est quand même limite…
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NEW 52
AQUAMAN #23.1 : BLACK MANTA
BATMAN #23.2 : THE RIDDLER
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Et bien, comment vous dire… Déçu ? Je ne sais même pas vous situer cette histoire, ni même vous avancer son utilité globale. Je pense très honnêtement qu’elle n’en a aucune. J’aurais espéré une exposition du personnage et de ses origines en plein Zero Year. Ce ne fut pas le cas. Par la suite, j’ai espéré une exposition du personnage dans le présent, au moment de Forever Evil… Par exemple. Non plus. On se retrouve avec une histoire bâtarde qui met en évidence la passion des énigmes qui rend dingue ce pauvre Edward Nigma. Un classique en somme qui ne fait que nous apprendre ce que nous connaissons tous en majorité. Tout ça bien sur, dans un contexte des plus généralistes avec des personnages secondaires pour lesquels nous n’avons aucune accroche, donc aucune empathie… Bref, c’était bien naze. Les dessins sont sympathiques, mais je n’ai rien de particulier à en dire. C’était tellement ennuyeux en même temps.
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BATMAN AND ROBIN #23.2 : THE COURT OF OWLS
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La Cour des Hiboux doit elle aussi subir les changements entraînés par l’arrivée du Crime Syndicate sur Earth 1 et affronter une Gotham déchaînée. Mais depuis sa création, ce n’est pas la première fois qu’elle a failli être mise en difficulté ; ce sont ces différents moments que James Tynion IV nous propose de découvrir au travers de différents flashbacks, différentes histoires expliquées par un membre de la Cour à ce qu’on suppose être sa fille. L’occasion de voir à quel point cette cour est puissante et mauvaise, et de retrouver un Talon aux accents de boucher que les lecteurs de Talon reconnaîtront aisément. Mais si le lien avec cette série est assez fort, le one-shot se suffit à lui-même pour ceux qui sont simplement intéressés par le background de la Cour. Reste un final classique bien qu’intriguant (qu’a-t-il de plus que les autres, ce Talon ?) qui annonce le prochain arc qu’écrira Tynion. Au niveau graphique, les dessins sont dans l’ensemble assez beaux et servent bien la noirceur de ce qui nous est conté. Il faut quand même noter un encrage assez brouillon qui vient ternir l’ensemble, mais pas assez pour vous gâcher cet agréable moment de lecture.
S’il y a bien une lecture qui m’a agacée ces derniers temps c’est bien celle-ci. Nous avançons doucement à travers l’histoire de Gotham pour comprendre comment fonctionne la Cour des Hiboux en temps de crise. Tout en suivant l’histoire qu’un père raconte à sa fille. Nous retrouvons des visages familiers de la Cour, mais également le Butcher qui a fait forte impression par le passé dans le titre Talon. Le père et la fille servent un but, et un but qui va vous titiller bien comme il faut. Certes le numéro est un peu bavard par moment, mais après les dernières cases, c’est comme si on devait vérifier à plusieurs reprises qu’il n’y ait pas de pages cachées. La fin est frustrante, on veut savoir. C’est pas très sympa de James Tynion IV de nous laisser en plan comme ça. Les Hiboux, il maîtrise, et vivement la suite dans Talon. Les planches sont par contre pas spécialement top, mais bon, on fait avec.
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BATMAN: THE DARK KNIGHT #23.2 : MR. FREEZE
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Les origines de Freeze avaient été, d’une très belle façon, expliquées dans Batman Annual #1 il y a plus d’un an maintenant. Le principal défaut de ce numéro est d’y faire constamment référence, allant même jusqu’à ré-inclure les scènes du numéro sur plusieurs pages. Assez frustrant. Pour le reste, on suit le parcours de Victor Fries alors qu’il découvre que son père, qui l’avait abandonné étant gamin, a refondé une jolie petite famille. L’occasion pour Freeze d’aller lui témoigner son amour à sa façon. Le numéro permet de découvrir un homme qui, malgré ce qu’il affirme, souffre bien de troubles affectionels, et surtout un homme ultra-violent, qui n’hésite pas à décapiter à tout va. Autant vous dire qu’il est difficile de s’attacher au personnage. Pourtant, si le final est bien construit, avec une montée de tension jusqu’à la révélation finale, il est pour autant très classique, très attendu, et c’est bien dommage. Car Gray et Palmiotti auraient pu se fouler un peu plus. Surtout à deux, quoi. En revanche j’ai beaucoup apprécié les dessins de Jason Masters fort appréciables et mis en valeur par le travail de colorisation.
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DETECTIVE COMICS #23.2 : HARLEY QUINN
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La petite surprise. Je n’attendais pas vraiment grand chose du numéro, car je ne savais pas trop à quoi m’attendre et la preview n’aidait pas vraiment. Mais finalement, je suis plutôt contente de cette lecture. On découvre les origines de la transformation de Harleen en Harley, sa névrose (Mr J.), et surtout le côté intéressant, nous la suivons à travers ses pensées. Une incursion dans un esprit en conflit, mi-dément, mi-rationnel (enfin à sa manière). Matt Kindt nous livre son explication pour le nouveau costume, et nous montre la belle en train de tuer le temps avant la prochaine réunion des méchants (CSA). Libre de toute contrainte, elle se rendra malheureusement compte de sa solitude. C’est agréable comme lecture, avec une plutôt bonne conclusion. Côté planches, j’avais beaucoup aimé la Harley Quinn de Neil Googe dans Legends of the Dark Knight #49-50, et ici, je l’aime encore. Elle est fraîche, et il y a un bon travail sur ses expressions, chose primordiale chez le personnage. Franchement, un nouveau numéro comme ça, je prends à nouveau.
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EARTH 2 #15.2 : SOLOMON GRUNDY
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À l’occasion du Villains Month, revoilà le Solomon Grundy d’Earth 2 et que les choses soient claires, il n’a jamais été mon personnage favori mais cette version créée par James Robinson a le mérite de m’intriguer. Ici, Matt Kindt développe son histoire sur deux temporalités, nous assistons donc aux origines de Grundy et nous le suivons aussi au moment présent. C’est un procédé intéressant mais le problème est que l’une des histoire est beaucoup plus intéressante que l’autre. J’ai, en effet, apprécié l’histoire des origines qui même si elle ne fait pas dans la finesse, (oui, on voit les grosses ficelles de tous les côtés) est assez réussie. Par contre celle qui se déroule dans le présent est vraiment dispensable. Vous me direz que c’est au moins une moitié de numéro réussie et ce n’est pas faux mais vu que ces deux périodes sont développées de façon croisées, on passe de l’une à l’autre toutes les deux ou trois pages et l’épisode ne trouve jamais le bon rythme et chaque histoire semble parasiter l’autre. Côté dessins, Aaron Lopresti s’en sort bien, son travail est assez classique mais efficace et renforce même les passages plus faibles du scénario. Finalement, ce one-shot sur Solomon Grundy n’est ni vraiment réussi, ni complètement raté. Mais ça reste une lecture très dispensable dont les mauvais côtés effacent un peu trop les bons.
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GREEN LANTERN #23.2 : MONGUL
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Je pense que DC aurait été malin de nous mettre une indication de temps dès le début de ce Green Lantern #23.2 puisque logiquement, la chronologie de cet univers n’a pas été fondamentalement changée par les New 52 et que donc logiquement Mongul n’est pas vraiment libre et Warworld plus très très fonctionnel. Le truc c’est que je ne pense pas que ce soit un flashback puisque cela ne serait d’aucune utilité d’introduire un personnage tel que celui-ci si ce n’est pour ne pas l’utiliser plus tard. Confusion, confusion. Passé ce petit problème temporel je dois dire que j’ai bien apprécié ce numéro. Mongul y est bien présenté, dans toute sa splendeur, sa folie des grandeurs, tout en brutalité et cruauté. Si ça fonctionne bien comme introduction il faut cependant mettre en lumière que ce n’est pas vraiment divertissant. On suit le personnage dans sa « visite » de Warworld et on assiste à des événements intéressants mais on ne se sent pas particulièrement pris par l’histoire. Sans doute parce que Mongul n’est pas un personnage très avenant. Starlin connaît évidemment son personnage puisque c’est lui qui l’a co-créé mais lire un personnage parler de lui-même, sans que rien ne vienne le perturber n’est pas forcément ce qu’il y a de plus exaltant. Il faut aussi ajouter que le titre est absolument magnifique, ce qui aide beaucoup. Son découpage assure une certaine vivacité visuelle pour soutenir une histoire à l’opposé.
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JUSTICE LEAGUE #23.2 : LOBO
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Bon, moi qui croyais à une mauvaise blague de DC quant au nouveau design de Lobo, genre en fait c’est juste un personnage comme ça vite fait, mais non, c’est bien du début à la fin qu’on le voit. Un Lobo bien sur lui, futuriste, aux traits fluorescents, bien peigné. Cela dit, la version des artistes est quand même moins proprette que les versions présentées précédemment. Bon, il est vrai que Marguerite Benett tente de lui donner un côté bad-ass, côté violent dans son scénario, mais je n’ai pas l’impression qu’elle va assez loin, on dirait qu’il y a une retenue. C’est dommage car du coup le titre manque un peu de punch. Les planches sont plutôt bonnes, même si certaines créatures peuvent ressembler à des vampires déjà aperçus pas très loin… Sinon, ce titre se lit plutôt rapidement, il faut dire que l’enjeu n’est pas non plus hyper important, pour le personnage ou le lecteur. Le seul petit sourire que peut déclencher la lecture nous vient du cliffhanger de fin, même si au final l’impression de s’être fait avoir prédomine. Je voulais du Lobo, je n’ai pas eu du Lobo, enfin si, mais pas du vrai, même si oui quand même un peu. Bref, peut être à lire par curiosité, mais pas transcendant pour les fans… Remarquez, peut être que le Lobo étincelant (on est pas dans Twilight rassurez vous, enfin pas encore) plaira à certains… Cela dit, j’aimerai quand même bien voir une suite à ce numéro…
Parmi toutes les polémiques des semaines passées, celle de Lobo a retenu mon attention. Faisant fi des considérations visuelles et estimant qu’une bonne histoire peut faire passer la pilule, j’ai entamé la lecture de ce numéro sans à priori. Que peut-on retenir de ce numéro ? Une histoire pas bien transcendante, premièrement, qui est plutôt un travail de caractérisation du personnage sur une vingtaine de pages : Lobo est violent, très. Lobo est costaud, oui. Lobo est cruel, très cruel (petit moment de malaise au milieu de l’histoire). J’ai trouvé les gros plans sur son sourire carnassier, qui reviennent à différentes reprises, assez sympas, tout comme la répétition des “you think you know me” et autres “you don’t know me. Not yet.” – même si j’hésite entre une vraie figure de style de Marguerite Bennett ou une sorte de formule pour appuyer les propose de Bob Harras et faire passer la pilule que le Lobo que tout le monde connaissait… Bah c’était pas lui. Reste un manque flagrant de violence graphique qui m’a gêné, parce que trancher des gens en 15 morceaux et se retrouver avec une goutte de sang sur le visage, non merci. Ben Oliver, il ne faut pas que tu hésites !! Le design du personnage ne me dérange pas outre mesure, à part ses reflets bleus entre le nez et les yeux qui s’arrangent de façon bizarre dans certaines cases. Là où le pari est réussi, c’est que la page finale donne envie de connaître la suite. C’est déjà ça de gagné. Au final c’est pas génial, mais c’est pas mauvais. Je m’interroge. Tant de bruit pour ça ?
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JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #7.2 : KILLER FROST
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Grande réintroduction de cette vilaine dans les New 52, vaguement popularisée par le jeu Injustice : Gods Among Us! Et, surprise, il ne s’agira pas là de Louise Lincoln, quand bien même cette dernière fait une apparition post-mortem dans ce numéro, mais d’une nouvelle, appelée Caitlin Snow. On n’échappe pas à une origin-story traditionnelle mais efficace, avec le prévisible accident chimico-électrique qui apporte son lot de tragique au personnage. Les auteurs donnent également une explication à la cruauté du personnage, contrainte à tuer pour se nourrir de la chaleur des humains. L’idée selon laquelle la clé de son retour à une vie normale réside dans Firestorm achève de rendre charismatique une vilaine pourtant de seconde zone, némésis d’un super de seconde zone. Quant aux dessins, modernistes et sans grand caractère, ils tiennent la route sans pour autant réchauffer l’œil du lecteur.
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SUPERMAN #23.2 : BRAINIAC
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Une nouvelle réussite pour un vilain emblématique de Superman, Brainiac. Il y a tellement à dire de ce Superman #23.2 que je vais me restreindre au maximum. Tony Bedard a ses moments de faiblesse mais sur Brainiac il délivre une histoire d’une exactitude édifiante. Se lançant dans une folie pure, celle d’humaniser le monstre qu’est Brainiac, il réussit l’impossible en liant ces origines avec le run de Grant Morrison, développant suffisamment d’éléments pour avoir de quoi développer de nouvelles intrigues dans le futur. Des intrigues qui n’ont jusque-là pas été empruntées pour ce personnage. C’est d’autant plus réussi qu’il parvient à nous faire rentrer dans ce monde où un homme dont l’intellect dépasse l’entendement, à tel point que les sentiments ne sont plus assez forts pour contrebalancer l’esprit scientifique qui a soif de connaissance. Vril Dox à la naissance, il prendra bien des formes par la suite, toutes suffisamment différentes pour être uniques et autonomes, toutes des facettes du scientifique devenu machine pour sauver le monde de la destruction après la découverte de la cinquième dimension. La relation particulière qu’il entretient avec Superman et par extension les Kryptoniens est également expliquée. Brainiac #1 est très bien écrit, c’est malin, c’est beau et donne au lecteur une vraie nouvelle découverte du personnage de Brainiac.
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TEEN TITANS #23.1 : TRIGON
Teen Titans c’est un peu l’un des gros fail des New 52 de DC Comics et pour ce Villains Month je ne m’attendais pas à grande chose. L’arc avec Trigon et Raven était insipide au possible et avoir un numéro centré uniquement sur Trigon n’augurait rien de bon. Pourtant la surprise est bien là. Revenir sur la naissance de Trigon et son arriver sur Terre est une histoire appréciable et agréable. L’incarnation du Mal se devait d’être un minimum grandiloquente et nous sommes servis puisque ce n’est rien de moins que le vice de centaines d’univers qui se sont donné rendez-vous dans un seul corps pour donner naissance à l’être Trigon. Si le Mal est bien présent, l’autre thème très présent est le sexe, ou plutôt l’usage de femelles pour servir son but. Ce n’est qu’un comics mais je suis sûr que certain(e)s vont crier au scandale. J’espère simplement qu’ils/elles ne le feront pas très fort car il n’y a franchement rien de sujet à polémique ici. En tout cas Marv Wolfman donne un joli coup de fouet à la série Teen Titans même si c’est en l’absence de ses pseudos ados qu’elle réussit le mieux. Maintenant j’ai vraiment hâte d’être le mois prochain pour assister à la rouste que les Titans vont gentiment se prendre.
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THE FLASH #23.2 : REVERSE-FLASH
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L’avantage de ce numéro par rapport à beaucoup d’autres ce mois-ci est que le timing pour raconter les origines de ce nouveau Reverse Flash est parfait. C’est, en effet, le bon moment dans l’arc actuel pour ça et le Villains Month tombe bien. Maintenant, il faut que les origines soient à la hauteur et c’est, justement, sur ce point que j’ai quelques réserves. Dans l’ensemble, le numéro est bon, Scott Hepburn aux dessins fait du ‘Manapul’ et il s’en sort très bien même si ses arrière-plans sont souvent peu travaillés. Son découpage est superbe et avec les couleurs réalisées par Buccellato, le tout est très proche graphiquement de ce que l’on voit habituellement dans Flash. Le problème donc, c’est que les origines du Reverse Flash m’ont un peu déçu. En effet, le coup de l’enfance difficile et du père alcoolique semble vu et revu, j’ai un peu l’impression que c’est l’origine du vilain de base quand on a pas trop d’idées. De plus, même si les motivations du personnage sont plutôt intéressantes pour cette histoire, je me demande quand même comment le personnage pourra être géré après ça puisque c’est quand même quelque chose de très en relation avec l’arc actuel. Un beau numéro donc, mais un poil décevant tout de même et au final je ne peux m’empêcher de penser que si rien n’est ajouté à la mythologie de ce personnage, il sera très dur de le traiter correctement dans des histoires futures.
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Semaine pas si mal que ça pour le Vilain Month ( je suis très content pour Brainiac et j’ai vraiment envie de le lire ^^)
Ce qu’il y a de bien avec ce Villain Month c’est que je fais des économies. Il n’y a aucun titre qui me donne envie.
tout me fais fais envie y a juste le look de Grundy que j aime pas !