Le Coup de Coeur de la semaine
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Le Top de la semaine
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Le Flop de la semaine
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Nous y sommes ! Les vilains ont pris le pouvoir chez DC Comics et chez DCPlanet également où nous vous proposerons pendant tout ce mois de Septembre (et bien plus encore) des gros-plans sur les super-vilains du DC Universe. Forever Evil a fait ses débuts cette semaine parmi les autres one-shots dédiés à certains vilains.
Des numéros ont mérité qu’on s’y plonge plus comme Forever Evil #1, Justice League #23.1 : Darkseid ou encore DC Universe vs Master of the Universe #1, l’autre crossover de chez DC dans le groupe Beyond the New 52.
Bonne lecture, et n’hésitez pas à nous faire part de vos avis.
VERTIGO
TRILLIUM #2
BEYOND (DIGITAL…)
ADVENTURES OF SUPERMAN #19
Écrit et dessiné par David Lapham, ce premier numéro de Saved commençait en véritable hommage à la première rencontre entre Metallo et Superman. Heureusement le récit s’est trouvé une autre voie dans la seconde partie parce que les hommages ou jouer sur la nostalgie à chaque histoire commençait à devenir un peu fatiguant et tirer le titre Adventures of Superman vers le bas. Au lieu de cela, Lapham va prendre les conséquences des bonnes actions ou « miracles » que réalise Superman de manière régulière et faire en sorte qu’elles en deviennent un danger pour des personnes au moins innocentes, mais peut-être un peu secouées. The Church of Superman (qui existe pour de vrai !) se met en tête que le héros est l’incarnation du sauveur divin et qu’ils doivent tous être sauvés. Malheureusement pour l’Homme d’Acier cela signifie que près de 9000 personnes vont se jeter d’un toit, d’une fenêtre, d’un pont ou que sais-je encore, en même temps, et que c’est à lui de les en empêcher. C’est intéressant, à défaut d’être excitant et soulève également plusieurs questions concernant les actes du héros mais aussi la nature humaine. Visuellement c’est très ’80 en plus moderne bien sûr mais faut aimer.
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BATMAN BLACK & WHITE #1
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Ce premier numéro de la mini-série anthologique (ou plutôt de son comeback) recèle du très bon et du un peu moins bon. On commence avec « Don’t know where, don’t know when », une histoire assez banale de Chip Kidd – Batman a disparu et Robin part à sa recherche – dessinée par Michael Cho qui donne une ambiance assez 60’s. Une mise en bouche avant d’attaquer « Batman Zombie » de Neal Adams, qui est un pur régal tant au niveau de l’histoire, avec un Batman qui se transforme en zombie face aux problèmes qu’il ne peut résoudre, que des crayonnés (Adams également) qui relèvent du travail d’orfèvre. Magnifique. On passe ensuite à « Justice Is Served », autre pépite de ce numéro. Écrite par Mary Wicks et dessinée par Joe Quinones, cette histoire fait la part belle à Harley Quinn et Poison Ivy pour une aventure burgeresque bourrée d’humour qui ne pourras pas vous laisser de marbre. Difficle de maintenir le niveau après ces deux bombes qui valent à elles seules l’achat du numéro ! « Driven » voit Bruce Wayne parler mécanique et si l’histoire est desservie pas les traits sublimes de Sean Murphy, la narration confuse de John Arcudi empêche d’apprécier pleinement ces quelques pages. On finit ensuite par une histoire violente et pourtant comique (un effet accentué par le style cartoon de Chris Samnee), « Head Games », dans laquelle Howard Mackie expose un Batman qui enquête sur une série de meurtres dans le milieu de la mafia. En bilan : 2 excellentes histoires, 2 bonnes « mais sans plus » et 1 moyenne. Pour ma part, je n’ai pas eu le sentiment de me faire avoir au rapport qualité/quantité/prix. Ajoutons à l’ensemble cette splendide couverture de Marc Silvestri et vous tenez là un très bon moment de lecture pour votre week-end !
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INJUSTICE GODS AMONG US #34
Cette semaine Injustice renoue avec la stratosphère. Injustice #34 est pour moi à la limite de la perfection. Pourquoi à la limite ? Parce que Superman aurait pu être traité plus subtilement. Ici on se rend bien compte qu’il n’a pas quitté la deuxième étape du deuil, la colère. Malheureusement pour moi le personnage fait un peu trop bipolaire pour être vraiment « réaliste ». Peut-être est-ce moi qui n’imagine pas bien la chose mais venant d’un être comme Superman je m’attendais à plus de nuance. Hors, il passe d’un extrême à l’autre, obligeant sa mère à faire l’impensable. Pour la première fois, quelqu’un tente de lui ouvrir les yeux, qui lui tient tête, quelqu’un sur qui il ne peut rejeter sa colère, sa culpabilité. Un personnage plutôt inattendu fait également son apparition, rajoutant au poids émotionnel de cette scène. Superman est acculé mais il s’imagine qu’il ne peut plus reculer. De son côté Batman fait des choix courageux, mais aussi complètement égoïstes, comme on en attend de lui, il tente de porter le poids de la folie de Superman sur ses seules épaules. La mission à la Forteresse de Solitude est un succès, non pas au coup d’une vie mais de deux. L’avenir s’annonce décidément bien sombre pour l’univers d’Injustice, et surtout pour le camp de Batman. Mike S. Miller délivre une nouvelle fois une prestation d’excellente facture. Les expressions faciales qui sont d’une importance capitale dans ce chapitre retranscrivent avec perfection les émotions des personnages. Ah oui, Superman est carrément plus classe sans cape en fait !
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NEW 52
ACTION COMICS #23.1 : CYBORG SUPERMAN #1
Cyborg Superman est un personnage que j’ai beaucoup aimé détester dans sa version pré-New 52. Son intégration à la nouvelle continuité s’est faite avec quelques changements vraiment importants pour le personnage. Faisant son retour dans les pages de Supergirl plutôt que dans celles de Superman, il reste encore un épais mystère autour de lui. Encore plus lorsque son identité est révélée. Cet Action Comics #23.1 raconte deux histoires en parallèle. Celle de celui qu’il était avant de devenir Cyborg Superman, et celle de sa renaissance en Cyborg Superman. Dans les deux cas, ces histoires se passent dans le passé par rapport à la série Supergirl. D’un côté on a donc Zor-El qui se dispute un peu avec tout le monde et surtout avec son frère Jor-El sur la façon de sauver la ville d’Argo. Sauf que le grand frère n’est pas aussi bon scientifique que Jor-El et les choses se terminent par la mort et la destruction. De l’autre, nous avons une nouvelle créature, née des mains de l’impitoyable Braniac qui donne une seule mission à son nouveau jouet, trouver la perfection dans l’univers. Sans être fou, ce numéro centré sur Cyborg Superman permet d’en savoir un peu plus sur le personnage et le monstre qu’il est devenu. L’auteur parvient à créer une véritable opposition de caractère entre deux identités bien distinctes, n’étant pourtant issues que du même individu. Cyborg Superman est un être qui n’a qu’un seul objectif et qui fait tout pour y parvenir, laissant dans son sillage mort et destruction. Pas transcendant mais franchement pas mauvais, ce numéro remplit sa mission avec un récit noir.. Artistiquement parlant le titre est franchement agréable. Suffisamment détaillé pour pouvoir apprécier la complexité mécanique du personnage mais aussi expressif pour les personnages humains, parcourir les pages d’Action Comics #23.1 est un vrai plaisir.
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BATMAN #23.1 : THE JOKER #1
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À l’annonce de ce numéro je n’étais que joie. Je m’attendais à lire un numéro totalement fou et sordide. Mais au final, c’est plutôt la désillusion qui prédomine en fin de lecture. Nous découvrons des éléments de l’enfance du Joker avec un joli travail esthétique, le travail d’ombre sur la tante et les expressions sont bien travaillés, mais ensuite, ça se gâte. On se retrouve à faire un parallèle entre l’enfant et un gorille en croissance (Jackanapes). Bon ce gorille n’est pas n’importe qui, mais c’est trop rapide, trop sentimental, pas assez grand Joker complètement à l’envers. Ce numéro de Andy Kubert est donc pas assez Joker, ce qui est un comble pour un numéro qui lui est consacré. Bon la lecture reste agréable et tout n’est pas à jeter, mais je ne m’attendais pas à ça. Certains clins d’œil passés ça et là nous montrent l’importance du numéro au centre des histoires déjà parues. Les planches d’Andy Clarke sont tantôt des merveilles, tantôt un peu banales. Les flashbacks sont sublimes, les pages du présent un peu moins, c’est dommage.
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BATMAN AND ROBIN #23.1 : TWO-FACE #1
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Sauver Gotham ou participer à sa destruction ? Rejoindre la Secret Society ou rejeter cette offre ? Voilà les questions que se pose Harvey Dent dans ce numéro qui lui est consacré et évidemment il laissera le soin à sa pièce de lui apporter les réponses. C’est une des choses agréables avec ce one-shot : on retrouve le Two-Face qu’on connaît et qu’on aime, et vu qu’il se faisait assez rare au sein des New 52, c’est plutôt cool de le revoir. De plus, Tomasi parvient à nous montrer la dualité du personnage qui est constamment tiraillé entre son bon et son mauvais côté sans abuser de ce principe. Cependant, j’ai encore une fois l’impression que le tout est un peu léger niveau scénario. C’est peut-être simplement à cause du principe même du Villains Month mais j’ai eu la sensation de lire une bonne histoire mais dont il manque des éléments. Comme si l’auteur avait dû alléger son script au maximum pour le faire tenir sur une vingtaine de pages ce qui est assez dommage. Côté dessins, j’aime beaucoup le style de Guillem March, notamment les scènes en extérieur puisqu’il parvient à donner à Gotham une ambiance particulière. Je suis, par contre, moins fan du visage de Two-Face que je trouve un peu trop grotesque par moments. En conclusion, malgré les qualités évidentes qu’il faut reconnaître à cet épisode, j’ai vraiment eu l’impression que tout s’enchaînait un peu trop vite et j’aurais aimé que Tomasi puisse avoir plus d’espace pour développer son histoire.
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BATMAN: THE DARK KNIGHT #23.1 : THE VENTRILOQUIST #1
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Les premiers aperçus de l’histoire de la nouvelle Ventriloque pour ces New 52, au travers des numéros de Batgirl, annonçaient un sombre one-shot, mais là, c’est pire. Nous nous enfonçons encore plus loin dans son histoire, dans sa folie, dans sa sordide histoire. Son complexe et sa vision des choses par rapport à son frère, les drames, on revient sur sa rencontre avec la poupée, l’origine de son nom, avec un peu de surnaturel. Le tout sur fond d’une interview et d’une représentation du duo dans un théâtre et un environnement bien particuliers. C’est psychotique, c’est intriguant, Gail Simone maîtrise vraiment son personnage et le moindre aspect de sa personnalité, enfin il en est de même avec la poupée Ferdie. Les planches sont plutôt bien réussies, et la folie de Shauna qui ressort au travers des planches est perturbante. Un très très bon moment de lecture. Même si vous n’êtes pas lecteurs de Batgirl, c’est un personnage qui vaut clairement le détour. Personnellement, j’en veux plus ! Shauna Beltzer, je suis ta première fan !
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DETECTIVE COMICS #23.1 : POISON IVY #1
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Mère Nature est dans la nature, enfin, elle est lâchée dans Gotham City, en la personne de Poison Ivy. Et elle compte bien utiliser ses capacités pour voguer dans la ville. Il ne vaut mieux rien faire qui puisse contrarier la demoiselle dans les rues. Pour le coup, c’est un peu cliché, mais les flashbacks rattrapent bien la chose. On en apprend plus sur l’enfance de Pamela, sur l’histoire de ses parents. Une histoire qui se révèle très touchante, et qui a commencé à développer une certaine rancœur envers le sexe masculin chez le personnage. Nous la suivons également plus tard, lorsqu’elle faisait ses preuves dans les laboratoires de Wayne Enterprises, et comment sa colère intérieure va commencer à prendre le dessus. Si le niveau des planches sur le présent est parfois douteux, les planches sur toiles qui représentent les flashbacks sont splendides. De douces couleurs claires, une belle nature, face à une sombre Gotham, engloutie par la corruption et le mal. C’est un bon numéro. Il remplit bien sa mission de nous faire découvrir les origines de la belle, tout en restant bien encré dans le présent.
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EARTH 2 #15.1 : DESAAD #1
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La force et la faiblesse de ce Earth 2 #15.1 reposent dans le fait qu’on n’a pas ici une origin story, mais simplement un long flashback qui remonte à l’arrivée de Desaad sur Earth 1 (lors de l’invasion ratée de son maître Darkseid) jusqu’à maintenant, en recoupant des éléments scénaristiques aperçus dans les séries Earth 2 et Wordls’ Finest (qui est également scénarisée par Paul Levitz). Donc si vous ne suivez pas les deux séries, ça ne risque pas d’être votre moment de lecture préféré. On suit donc Desaad découvrir cette Terre qui lui est étrangère, se fasciner pour les humains et les émotions dont il peut se nourrir, et tenter des expériences sur eux tout en cherchant à rejoindre son maître et Apokolips. Pas grand chose de neuf à se mettre sous la dent donc. Desaad est méchant, méchant, méchant, méchant. MÉCHANT. C’est très simpliste, mais sa curiosité et sa fascination pour l’homme sont relativement bien dépeintes. À noter aussi une obsession qu’il a pour un “artiste” qu’il ne nomme pas (mais il semblerait que ce soit un caméo de Jack Kirby, créateur du personnage – mise en abyme sympathique !). Pour le reste, Yildiray Cinar assure aux dessins. C’est franchement plaisant à regarder et Jason Wright aux couleurs nous tient une bonne palette.
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GREEN ARROW #23.1 : COUNT VERTIGO #1
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Vertigo est donc le centre d’intérêt de ce numéro. L’action se situe peu après son intervention dans la série Green Arrow et nous revoyons le Comte revivre son passé en revenant sur ses traces, dans son pays natal, le Vlatava. Et sa vie de gamin, c’était pas très drôle. C’est intéressant, bien que pas toujours d’une clarté exemplaire, curieux pour du Lemire, mais on découvre avec effroi et tristesse (ou pas) la jeunesse de ce personnage. Le seul souci, c’est qu’avec tous ces vilains (et ces héros) qui ont eu une enfance difficile, on a l’impression d’avoir déjà lu ça mille fois. Ce qui est nouveau là, ce sont les origines de ses pouvoirs (bien que je ne connaisse plus trop les anciennes origines du personnage), mais nous voyons la jeunesse du comte en vue subjective, du coup, c’est assez perturbant de comprendre réellement son état, même si c’est pourtant décrit dans le texte. Une vue à la troisième personne aurait sans doute été horrible à supporter vu le problème… Mais soit. Sorrentino fait un job toujours aussi bon, sauf si on lui doit la confusion de la mise en scène (je n’ai toujours pas compris l’intérêt de ces cases présentant des sortes de sillon ou d’images brouillées). Je reste cependant toujours peu intéressé par ce vilain et j’ai envie de retrouver l’archer vert… Vraiment un manque d’intérêt pour ma part sur ce numéro, j’en espérais plus.
L’histoire du Count Vertigo n’est pas franchement celle que j’attendais le plus du Villains Month parce que d’ordinaire je n’ai que faire du personnage. Toutefois, il faut avouer que sous Jeff Lemire l’homme prend une toute nouvelle dimension. Si son background est encore une fois une histoire de parents qui ne savent pas faire leur boulot d’éducation correctement et que l’ensemble n’est pas forcément des plus original, son intégration à l’intrigue principale m’a beaucoup plu. Attention, il s’agit bien d’un numéro centré sur le personnage, mais celui-ci est vraiment naturel dans le sens où on a cette impression d’avoir affaire non pas à un chapitre de Villains Month mais bien de Green Arrow. Du coup on ne se sort pas vraiment de l’histoire du numéro d’avant. En tout cas c’est avec un grand plaisir que j’ai lu ce Green Arrow #23.1 et le duo réinvente superbement le personnage qui trouve un tout nouvel intérêt à mes yeux. Celui-ci n’est finalement pas juste un sang royal de plus qui a pété un boulon. Son histoire sonne suffisamment juste pour que l’on prête un œil attentif au personnage et limite avoir de la compassion pour lui. Heureusement les dernières pages nous rappellent qu’il est bel et bien de l’autre côté de la barrière. J’ajoute qu’Andrea Sorrentino fait, comme toujours, de l’excellent boulot avec Maiolo à la colorisation. Les deux sont faits l’un pour l’autre.
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GREEN LANTERN #23.1 : RELIC #1
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Green Lantern #23.1 est une preuve supplémentaire que tout est cyclique. Robert Venditti nous raconte la vie de Relic avant son apparition dans l’univers tel que nous le connaissons maintenant. Avec cette histoire on remonte aux plus anciennes formes d’utilisation du spectre émotionnel et il est fort probable que personne ne puisse remonter plus loin au risque de se retrouver face à une redite de trop. La mésaventure de Relic ressemble à s’y méprendre à celle du First Lantern à quelques détails près. C’est d’ailleurs dans ces détails que Venditti réussit à éviter l’ennui puisqu’il réintroduit et crée des concepts forts intéressants. De plus on comprend bien mieux les motivations de Relic et son plan de destruction pur et simple de tous les corps de Lanterns existant. Le problème dans ce numéro c’est la façon dont Rag Morales a décidé d’illustrer le récit de Venditti. Uniquement constitué de pleines pages, qui ne sont pas moches mais sans réelle personnalité, cette technique ne permet pas de mettre en images de manière convaincante les idées de l’auteur, et cela même si le narrateur est extérieur. Pour moi cela diminue clairement la portée de l’histoire et vient se mettre en travers de celle-ci plutôt que de la servir. C’est dommage
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JUSTICE LEAGUE DARK #23.1 : THE CREEPER #1
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Ann Nocenti, épaulée ici par Dan Didio, nous offre une belle exposition du Creeper tout en profitant de faire un passage rapide mais très intéressant sur Katana et plus précisément sa Soul Taker, l’épée de la belle, dans laquelle a été enfermé le Creeper pendant quelques centaines d’années. Bien évidemment, le personnage de Jack Ryder est aussi mis sur le devant de la scène ! L’histoire se découpe en deux parties. La première, le passé du Creeper, son arrivée sur Terre, sa personnalité barrée et sa confrontation avec son premier ennemi, celui qui l’a effectivement enfermé dans la Soul Taker, tué avec celle-ci. Original, nous visitons « l’intérieur » de cette dernière, d’un point de vue des plus intéressant. Puis la seconde suit vraiment le personnage de Jack qui se fait posséder par le Creeper sans même le réaliser. Plein d’informations, une lisibilité exemplaire (pour du Ann Noncenti), et des dessins propres !!! Finalement, quand on y réfléchit bien, c’est ça qui doit vraiment lui manquer sur la série Katana. Ici c’est le jour et la nuit, l’épisode est vraiment riche, les dialogues utiles, les cases magnifiques (et pourtant, y’a trois dessinateurs et autant d’encreurs et de coloristes, Tom Derenick est cependant le premier crédité), l’action fluide et compréhensible… Ouf ! Et là je me rend compte à quel point la série Katana pourrait être brillante… Vraiment un numéro très riche, emprunt du folklore japonais médiéval, avec une vraie personnalité et une vraie originalité ! Seul regret, c’est qu’en dehors de l’aspect magique de l’ensemble, le rapport avec la Justice League Dark est inexistant. Mais ce n’est pas dramatique en soi, on sait que c’est juste du marketing !
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JUSTICE LEAGUE OF AMERICA #7.1 : DEADSHOT #1
J’évoque dans ma review sur Vertigo l’aspect dramatique et redondant de l’enfance des super-vilains dans l’univers DC. Ici, bien qu’évidemment, les événements ne sont pas les mêmes, on ressent toujours ce même malaise lié à l’enfance de Deadshot, qui n’a vraiment pas eu de bol de bout en bout. Les scènes de son enfance sont par moments vraiment choquantes ! Allant à des conséquences tout aussi dramatiques, faisant de lui un tueur à gage des plus forcené et surentraîné. C’est bien écrit, c’est sympathique, et j’ai finalement bien plus d’accroches avec ce personnage qu’avec Vertigo, mais c’est une fois de plus assez classique. Par contre, là où le numéro se démarque, c’est sur sa mise en scène et sur la personnalité du personnage version adulte. Pour le coup, je le trouve même super crédible. Finalement, même si d’un côté je condamne une série pour son manque d’originalité, ici j’ai envie de la faire remonter un peu pour le charisme et la cohérence de son personnage principal. De plus, la fin tease directement l’impact des événements de Forever Evil sur la série Suicide Squad. Ça donne vraiment envie ! Même si, en étant tout à fait honnête, ce numéro sur Deadshot n’est pas meilleur que celui sur Vertigo. C’est vraiment dans une démarche subjective que j’ai plus apprécié ce numéro-ci. Visuellement par contre, cela ne se démarque pas comme du Sorentino. Mais ça reste d’une qualité globale assez bonne, on a tout de même Sami Basri sur le coup ! Ça me fait penser que le bonhomme me manque depuis sa fort belle prestation sur Voodoo, au début des New 52…
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SUPERMAN #23.1 : BIZARRO #1
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Donc en fait avec Superman #23.1, DC Comics nous vend les origines de Bizarro mais sans Bizarro dedans ? Je ne sais pas trop si je dois avoir envie de les tuer pour ça ou juste prendre l’histoire pour ce qu’elle est : une simple expérimentation de Lex Luthor finissant mal. Non parce que la chose à faire là aurait simplement été d’appeler le titre Lex Luthor #1… Encore faut-il comprendre là-dessous que le seul but de ce chapitre est de nous faire comprendre que la créature sera présente dans Forever Evil ou est-ce là aussi un mensonge ? Pour ceux qui ont lu Justice League #23.1 la question reste soulevée tellement les dernières pages de ces deux numéros se font écho. Dans tous les cas, il s’agit d’une histoire classique de Lex Luthor qui n’arrête pas de se plaindre de la présence de Superman, que lui est un grand homme, intelligent et tout le tralalala et que son cerveau est sa meilleur arme. Rien de neuf à l’horizon et ce n’est même pas particulièrement passionnant faute d’avoir inclus un semblant de fraîcheur… C’est sympa tout au plus et largement dispensable.
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THE FLASH #23.1 : GRODD #1
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Ce qui est agréable avec ce numéro, c’est qu’il ne raconte pas une histoire d’origine totalement déconnectée des événements récents. Au contraire, c’est une suite de l’arc Gorilla Warfare qui s’était conclu dans The Flash #17 et l’épisode est aussi en relation avec Forever Evil. Ça a donc tout de suite pour effet de donner un intérêt plus grand au numéro. Buccellato livre un script assez satisfaisant avec beaucoup d’action, pas le temps de s’ennuyer donc mais on a quand même l’impression d’avoir 20 pages avec Grodd qui tue tout ce qui bouge et poussant des cris. Certes, c’est très fun mais c’est aussi un peu léger. Chris Batista, quant à lui, s’en sort plus que bien, ses gorilles sont parfaits et son trait, très dynamique, donne vraiment une impression de puissance et de force qui se dégage de Grodd. De plus, même si son découpage est assez classique, il livre quelques planches vraiment ‘badass’. Au final, ce one-shot est, à mon sens, une semi-réussite. Il n’offre pas de grands moments d’anthologie, et le travail sur le personnage de Grodd est un peu trop basique mais le fun est présent à chaque page et ça reste un bon moment de lecture.
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En somme ce n est pas une tres bonne semaine apparament .J ai juste lu le Grodd que j avais trouvé interessant uniquement pour les fan.Par contre l event central forever evil est vraiment bon .
Darkseid n’est pas présent… Simple erreur ou absence volontaire ?
Je viens de voir mon erreur je n’ai rien dis :D
Ce qui me semble bizarre c’est que lorsqu’on lit les commentaires des one-shots, la plupart ont l’air plutôt bien réussis, et puis tu regarde la note et tu vois que c’est souvent entre 5 et 6 X).
En tout cas, en me basant sur les commentaires, ce début m’a l’air plutôt bien (sauf bizarro si ce qu’a dit Nathko est entièrement juste :( )!!!!!!!
Les notes c’est mal, on s’en tape ! Les commentaires c’est mieux ^^
J’étais à peu près sûr à 99,9% qu’ils me massacreraient mon Bizarro. La cover est à vomir, son style New52 est laid (Bizarro est censé être bizarre, pas trisomique), et je sens que son intégration dans le nouveau DCU va se révéler lamentable…
Et là pour le coup, je ne parlais pas en Bizarro.
Attendons de voir, en réalité Bizarro n’existe pas encore donc ils ne l’ont pas encore bousillé ^^