Les points positifs:
Les points négatifs:
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« HOW MUCH HARM CAN THEY POSSIBLY DO ON A COMIC BOOK CALLED LARFLEEZE ? » – Joey Cavalieri, inquiet.
- Scénario : Keith Giffen et J.M. DeMatteis – Dessins : Scott Kolins – Couleurs : Mike Atiyeh
- DC Comics GREEN LANTERN – Larfleeze #1 – 26 Juin 2013 – 32 pages – 2,99$
Larfleeze, qui avait TOUT, a tout perdu. Sauf son conseiller, bien que je n’ai pas trop saisi d’où ce dernier sortait. Un sbire hypocrite et lâche, de la pire espèce, et qui ne doit rien à son maitre, si ce n’est la reconnaissance éternelle d’être encore en vie. Pris dans un élan de nostalgie fort prononcé, Larfleeze, dérivant sur un rocher aux confins de la Création, se sent obligé de raconter son histoire. Pour peu qu’il ne change pas la motié de la vérité en cours de route…
J’en rêvais ! Giffen et DeMatteis l’ont fait ! Ils sont de retour, et leur ton humoristique aussi ! Ils reprennent un concept qui leur est cher, et dont personnellement, je me délecte à chaque fois, celui du maître et du serviteur, poussé dans des excès de stupidité (pour le maître) et de franchise et lâcheté (pour le serviteur). Ce qui forme généralement un duo des plus comiques avec des dialogues truculents ! Nous avons pu observer ce genre de duo dans leur run sur la Justice League International, à la grande époque… Ou dans une série trop méconnue que je me dois de vous citer ici au moins une fois, Hero Squarred, publié chez Boom Studios, une création indépendante de leur cru, et qui vaut son pesant de cacahuètes ! Pour en revenir au sujet, Larfleeze joue ici le maître désabusé dont le pouvoir semble lui avoir échappé, et qui se remémore un passé fabuleux (mais en vérité absolument horrible) qu’il prend plaisir à raconter (de nouveau) à son sbire, un certain… hum… je n’ai pas réussi à capter son nom. Larfleeze lui donne de nombreux qualificatifs flatteurs et pertinents, mais… hum bon, bref. En vérité il s’agit de Stargrave, personnage réintroduit dans les New 52 dans les back-ups de la série Threshold, écrite aussi par Giffen. Je n’ai pas lu ces back-ups, ni la série concernée, mais cela n’est pas utile pour la compréhension de ce numéro, même si on peut se poser des questions sur la situation de Larfleeze au début de cette histoire.
Au delà du simple coté comique de la chose, les auteurs font un effort certain sur le forme en approfondissant grandement un pan de l’univers du personnage qui nous était jusqu’alors inconnu. Nous découvrons ainsi la planète natale de Larfleeze, Sh’Pilkuzz. Oui, ce nom est imprononçable. Planète dont les moeurs des habitant prêtent un peu à sourire ! C’est de la dérision, mais de la dérision détaillée, et fun. Comme je l’aime quand il s’agit de Giffen et DeMatteis. C’est idiot mais malin en même temps. Même si pour le coup de l’invasion de la planète, c’est un peu facile ! Mais la manière de raconter du « héros » est tellement tordante qu’on se laisse prendre au jeu !
Cette histoire fait bien sur office d’origin story, même si on peut douter de la véracité de tout ce que l’on y trouve (la série ne se prend pas au sérieux du tout, des propre aveux de leurs auteurs dans les crédits… je vous invite à relire la phrase en citation au début de la review) et elle nous laisse à la fin sur un cliffhanger qui nous laisse croire que la suite va être tout aussi amusante si ce n’est plus ! À noter, le comble de la parodie, la dernière page du numéro, qui nous présente, à la manière du titre Green Lantern, une image teaser sur ce que l’avenir du titre nous réserve… Et là aussi, je peux vous le dire, ça vend du rêve ! Larfleeze n’est semble-t-il, pas au bout de ses peines !
Les traits de Scott Kolins sont par contre simplistes. C’est un peu crade, mais toujours sur un ton qui se veut léger et décalé. Les tronches que fait Larfleeze par moment sont assez tordantes ! Tout comme les poses qu’il prend. Un dessin certes banal et pas toujours très beau, surtout quand ça fourmille de détails, mais dont la contextualisation des personnages est juste brillante pour un titre comme celui-ci. Pour le coup, j’aime finalement assez ! Voir un Larfleeze juste né, traîné sur le sol par sa mère, car toujours rattaché par le cordon ombilical… ça n’a pas de prix ! Oui, c’est un peu trash aussi, mais avec humour, voyez par vous-même !
Pour en finir, un titre qui m’emballe vraiment, et que j’espère que vous serez nombreux à suivre ! Sinon je vous en voudrai, très sincèrement. La BD burlesque, moi, ça me plaît. Alors certes, les deux compères là, on les a pas mal bridé au fil des années, mais qu’est-ce que c’est bon pourtant de les retrouver ! Une série qui va je pense être fun, qui ne se prendra pas au sérieux, et qui risque par conséquent de ne pas se vendre… Oui, le monde est cruel, alors je compte sur vous pour que ça dure un maximum !
Un deuxième avis c’est bien aussi !
Larfleeze apparaît comme mon gros coup de cœur cette semaine. Cette série scénarisée par deux grands noms à savoir Keith Giffen et J-M Dematteis est un vent de fraîcheur pas seulement sur l’univers Lantern mais sur tout l’univers DC. Enfin une série drôle qui ne se prend pas du tout au sérieux. L’idée pour à la fois raconter les origines de Larfleeze et pourquoi pas introduire le personnage à ceux qui ne le connaissent pas est tout simplement géniale. Il a perdu tous ses biens et n’a plus sa lanterne orange et il reste 15 minutes de durée de vie à son anneau. Il lui reste comme possession un serviteur qui va rendre l’histoire savoureuse. Car alors que la situation est critique ce dernier va subir un long monologue de son maître racontant ses origines et son histoire à priori pour la 1000e fois. Il y a à la fois un décalage entre ce qu’il raconte et ce qui s’est vraiment passé ; mais en plus s’instaure des interruptions et dialogues savoureux. Larfleeze est ultra possessif, un peu idiot et son égo est surdimensionné. Sur ce point notre Alain Delon cosmique brille. Tout est dit sur le personnage, toute est introduit et l’action pointe le bout de son nez à la fin avec une belle révélation et un cliff sympa. Le titre est très bavard mais c’est ce qui fait son charme et sa force et on ne s’ennuie pas une seconde. Côté dessin, bon ça pourra diviser, il n’est pas incroyable mais très détaillé. Scott Kolins arrive à donner un ton qui colle très bien au récit.
MFW a aimé, MFW en veut plus !
– MFW
Totalement d’accord avec vous ! ça ne plaira peut-être pas à tout le monde mais il faut au moins tenter le coup avec cette série. C’est tellement fun !
Quel personnage barré… je me réjouis de voir ce que ça donne!
MINE ! (Désolé fallait que qqn la fasse… C’était facile.)
C’est d’autant plus vrai qu’ici, il n’a plus RIEN !! :D
15 mins de durée de vie ? comme il va retourner la situation ? il va pas disparaitre quand même <<
Non, la solution est juste totalement simple !
Je te laisse découvrir ça ! Sauf si tu veux explicitement la réponse :p
ze veux QQ… mp ?
Je t’ai répondu ! :)
ça vaut vraiment le coup? j’ai découvert ce personnage dans Blackest Knight et à dire « non, je veux ça, je veux ça aussi! je veux touuuuuuuut! » il m’inspire pas grand chose. ^^ Bonne review en tout cas.
Ca vaut vraiment le coup si tu aimes les comics un peu plus « léger » qui ne se prennent pas trop au sérieux et qui vise l’humour en premier plan :)
Oui c’est vraiment un gros coup de cœur pour la majorité des lecteurs de ce titre. Les gens se plaignent souvent que chez DC c’est toujours très premier degré, là au moins se marre.
Ils l’integreront dans les urban kiosques?
Je ne sais pas du tout, mais nous pouvons l’espérer… Après tout, nous avons les 4 titres de la franchise Green Lantern présent dans Green Lantern Saga…
J’espere le voir en vf un de ces jours
Dès le mois d’octobre dans Green Lantern Saga ! http://www.urban-comics.com/octobre-le-planning/