Dossier – Petit tour à Smallville

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Sommaire

1. Introduction

Man of Steel est déjà dans les salles, mais le mois Superman n’est pas terminé ! Il reste un aspect que nous n’avons pas encore exploré ce mois-ci. Celui des séries live. Pour ce faire, nous avons choisi de vous parler de la très controversée et de la très longue et reconnue série Smallville. Smallville qui représente à elle toute seule (ou presque), 10 ans de DC Comics à la télévision (non, je n’oublie pas les séries d’animations, mais vous m’aurez compris !). Pourquoi cette série a-t-elle finalement été autant suivie que détestée ? Oui, 10 saisons les gens, si personne n’avais aimé, elle ne serait pas allé jusque là ! Et j’ai appelé mon pote Biggy, le grand là, qui fait plein de reviews VF à la chaîne, pour qu’on décortique un peu ce monument de la télévision et qu’on essaye de voir réellement ce qui cloche et ce qui fonctionne, ceci à travers nos yeux de personnes modestes qui aiment poser des mots sur les diverses expériences que nous offrent les comics. Deux avis ne seront pas de trop, chacun ayant sa propre approche de la chose (enfin normalement…). C’est pour cela que vous aurez droit à un dossier écrit à 4 mains qui, j’espère, vous fera comprendre le pourquoi du comment, un minimum, sur les bons et les mauvais côtés de la série. Il faut bien évidemment toujours prendre du recul sur les mots que nous poserons ici, comme sur chacune de nos reviews, car de fait, il ne s’agit que de simples pistes et non d’une vérité universelle (même si le fait est que j’ai toujours RAISON, mais je laisse le monde le découvrir de lui même… hinhinhin).

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Biggy va vous ouvrir la voie en vous expliquant comment nous en sommes arrivés à Smallville et peut-être même répondre au « pourquoi », allez savoir ! Nous reviendrons ensuite ensemble sur ce que nous estimons être les bons cotés de la série. Puis nous passerons par les fatidiques mauvais côtés, pour enfin terminer par ce que j’estime être le plus précieux : les personnages. Ils seront mis à nus pour vous ! (non, désolé messieurs, mais nous ne publierons pas de photos de Kristin Kreuk ou d’Erica Durance nues, ce n’était pas le sens de cette phrase… Mais ne partez pas quand même !).

2. Pourquoi Smallville ?

Le 14 juin 1997 sonnait le glas du dernier épisode des « Nouvelles Aventures de Lois et Clark ». Série au succès monstre mais éphémère. Avec le recul il faut bien reconnaître un côté un peu kitsch avec des ennemis plus proches de la parodie, du pastiche, que de la véritable interprétation. La série s’arrête donc après seulement quatre saisons, faute d’audiences.

Au cinéma ce n’est pas forcément mieux, après les quatre excellents films Superman 1 à 4 de 1978 à 1987, c’est une longue traversée du désert. Trois projets de films sont avortés : Superman 5 toujours avec Reeves, Superman Reborn et Superman Lives. Jusqu’en 2006, à la sortie du controversé Superman Returns.

Il fallait donc un nouveau projet de la Warner pour leur tête d’affiche, mais la rapide extinction des « nouvelles aventures de Lois et Clark » force la Warner à chercher une nouvelle idée, une nouvelle approche. Ainsi, le 16 octobre 2001 nous assistons à la diffusion du premier épisode de Smallville. Ici pas de super-slip, pas de Superman mais juste Clark Kent, ado fermier découvrant peu à peu ses pouvoirs et sa véritable identité. Une amourette compliquée avec une belle pom-pom girl qui ne le calcule presque pas,  une amourette compliquée avec une apprentie journaliste qu’il ne calcule presque pas, avoir de bonnes notes, s’amuser avec ses potes sont ses seules préoccupations, comme n’importe quel adolescent de cet âge. Sauf qu’à côté de ça les auteurs nous distillent de temps à autre des éléments de la mythologie de Superman, mais à leur sauce. En premier lieu avec l’identité du meilleur ami de Clark Kent : Lex Luthor !

La série est aussi le moyen premièrement de raconter, en profondeur, et avec beaucoup de liberté, la jeunesse du héros, et secondement de le remettre à la mode en mélangeant sa mythologie à ce qui fait le succès des séries pour teens.

Et ce mélange est assurément un succès avec pas moins de 10 saisons au compteur de Smallville – idée donc gagnante pour les créateurs de la série.

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3. Les bons côtés

3.1. Superman

– Freytaw s’exclame : « Moi, Freytaw, du haut de mon statut de heu… hum… oui bon, laissez tomber les titres. Moi, Freytaw, je vais me prononcer en la faveur de la série susnommé Smallville, et vais l’aider à plaider non coupable pour outrage à une licence de renommée mondiale, à savoir Superman ! »

Biggy rajoute : “Je suis un peu plus timoré sur la série, effectivement nous avons de bonnes choses, de bonnes idées mais par moment c’est quand même au ras des pâquerettes…” –

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Clark mis à l’épreuve par son destin. Et surtout, une image de Tom Welling torse nu pour faire plaisir à nos lectrices (voire certains lecteurs aussi) !

Première raison du succès de la série, son thème et son héros. Superman. C’est un bon morceau, qui depuis des années (75, pour ceux qui ne suivent toujours pas au fond…), vit avec nous à travers tous les médias possibles et imaginables. Pour beaucoup, Superman c’est un héros du grand et petit écran. Mais tout ça, on vous en a déjà plus ou moins parlé. Malgré tout, ce qu’il représente, ce qu’il est… cela n’a jamais laissé personne indifférent. Ou rarement. Superman passionne, énerve, inspire, et  encore tout plein de verbes du même genre. Comment Smallville pouvait-elle ne pas attirer les regards avec un tel personnage comme porte parole ?… Surtout quand on avance un peu en disant qu’on va vous faire vivre la jeunesse du plus grand héros que la Terre ait jamais porté. On ne rigole pas avec ces choses là ! Pour reprendre une phrase, à quelques mots près, d’un fan inconditionnel du personnage qui erre dans les parages (coucou toi !) : Superman sur petit ou grand écran, c’est un rendez-vous. Et croyez moi, quoi qu’en disent ses vils détracteurs, personne ne veut manquer ce rendez-vous là. Parfois on se cachera, plein de honte, pour y assister, ou alors, ce sera avec fierté, au grand jour. Qu’importe, Superman possède cette aura, et la série en déborde. Pas besoin de voir la cape ou le symbole, nous savons tous que c’est lui. Clark Kent, tu peux tromper qui tu voudras dans ton entourage, tu ne nous tromperas pas nous ! N’est-ce pas Biggy ?

C’est clair que l’arrivée d’une nouvelle série estampillée Superman c’est une chouette idée, et la centrer sur sa jeunesse ça l’est davantage. Superman attire les foules, tout le monde connaît Superman. Et d’ailleurs rien que le nom est une bonne idée : Smallville, on sent que Clark Kent est le héros mais ce n’est pas le seul protagoniste. Il y a toute une galerie de personnages aussi importants que lui dans la série. Petit bémol par contre : Tom Welling! Nan mais franchement le charisme d’huître à l’état pur, il fait mou et niais à souhait.

Pauvre Tom… Bon ok, il a parfois une tête à claque, je te l’accorde, mais il s’arrange quand même avec le temps nan ?

Il s’arrange avec le temps où c’est nous qui nous habituons avec le temps ?

Hum oui… ça se défend…

3.2. Les supers-pouvoirs sur le petit écran

 – Freytaw s’exclame toujours, plein d’affront et de fièvre dans le regard à qui osera le contredire : « Les supers pouvoirs, dans la télé des années 2000, c’est un peu émergeant. Smallville en est le porte parole ! »

Biggy rajoute avec entrain : “ C’est même un vrai bonheur tous ces pouvoirs. Etant plus jeune j’attendais avec impatience le nouvel épisode pour découvrir avec une impatiente frénésie le nouveau krypto-monstre, quel serait son pouvoir!” –

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Un type qui, avec la combinaison de la foudre et de la kryptonite, peut s’emparer des pouvoirs de Clark. Non, c’est tout à fait fun et pas du tout tiré par les cheveux, c’est faux !

Oui, et c’est la vérité (en tout cas c’est la mienne et ça me suffit !). Bon, les séries avec des héros aux pouvoirs fantasques, ça a toujours existé. Qui se souvient de Super Jaimie ? Même McGiver avait un pouvoir, si on peut dire, puisqu’il sauvait toujours le monde (ou sa propre peau) avec un trombone. Mais je ne parle pas de l’émergence de ces séries là. Après ça, il y a aussi eu la série X-Files, qui mettait en scène pas mal de bizarreries aussi. Mais jusque là, aucune série ne s’était concentré sur ce qu’on appellera « les supers pouvoirs », en dehors bien sur des héros concernés (oui, les séries de super-héros, ça a toujours existé, mais elle n’avait pas encore lancé une mode !). Je vous demanderais de vous remémorer les 4400, une des premières séries contemporaines regroupant un bon nombre de protagonistes avec des « habilités » extraordinaires. Est venu ensuite la série Heroes, pour ne citer que les principales. Sachant que le délire est toujours poursuivi aujourd’hui (Haven, Alphas, etc.), on voyait même des « pouvoirs » dans la série Lost, c’est dire.

Smallville est donc l’une des séries pionnières des années 2000 à proposer un contenu de ce type, dont le scénario de chaque épisode, ne tourne pas nécessairement autour d’un meurtre ou d’une maladie (cf donc les séries policières ou d’hôpitaux), mais autour d’un méta-humain avec un super-pouvoir. Y’a toujours eu des ovnis et on se souvient bien sur des autres adaptations de super-héros sur le petit écran (Flash, Wonder Woman, Lois et Clark), pour ne citer que ceux là. Mais les séries à « super-pouvoirs » pourraient presque être considérées comme un nouveau genre, puisque le principe a été repris et calqué de nombreuses fois ces dix dernières années. Et non, les séries de vampires ou de fantômes, ça compte pas vraiment… Merci Twilight !

Je rajouterais même que plus que Smallville, les séries ici du panel DC Comics sont pionnières en la matière. Bon oui on a eu Hulk mais est-il vraiment besoin d’en parler ???  Flash, Wonder Woman, Superman, tout ça c’est DC Comics. Mais je trouve que Smallville est la première série à vraiment utiliser les supers-pouvoirs de si belle manière. Les krypto-monstres déboulent les uns après les autres mais derrière tout ça il y a l’intrigue avec la kryptonite et surtout avec le vil, le diabolique que dis-je le machiavélique Lex Luthor et son tordu de père.

Si Biggy est d’accord avec moi en plus ! Smallville redépoussière et renouvelle un peu tout ça et nous sort des pouvoirs à toutes les sauces. Sauf le pouvoir de voler (haha, je me gausse…). En effet, les trois premières saisons sont une galerie d’épisodes plus ou moins stand alone (à comprendre : indépendant les uns des autres) où la Kryptonite verte irradie les humains de ses caractérisitiques alien pour leur donner des supers-pouvoirs. En dehors du côté répétitif de la chose, d’énormes efforts sont fait sur la forme. On retrouve ainsi en vrac : le mec qui manipule l’électricité, le mec qui se dédouble, la nana qui contrôle les abeilles, l’homme élastique, le mec qui devient un insecte, le métamorphe (un grand classique), la vieille qui prédit l’avenir, etc etc etc. Les standards et les idées sont posées, et sortent généralement directement des comics. Les séries qui reprennent en vrac le concept de méta-humains les ressortiront tous, avec plus ou moins de variantes. Mais Smallville l’aura fait, d’une certaine manière, avant eux. C’est d’ailleurs en 2004 qu’apparaît les 4400, Smallville datant de 2001 pour sa première saison.

Purée oui ce qu’on a eu comme pouvoirs : le gars qui a la tremblote, le régime amincissant qui te fait manger tes amis, le gars qui se prend pour un ver de terre. Oui c’est bien ça, il y a des trucs tordus que l’on préfère oublier aussi…

3.3. L’univers DC est dans la place !

– Dans sa verve enragée, Frey poursuit : « Smallville, c’est le porte étendard de l’univers DC ! Ok, y’a quelques nuances… mais c’est aussi une belle référence à l’univers du Golden Age (les comics des année 30 à 50, en gros) ! Et ça, c’est fun ! »

Beaucoup plus sceptique Biggy rajoute: “ J’adorais aussi voir tous ces nouveaux personnages à partir de la saison 4, mais bien souvent, avec le recul, on dirait plus des pastiches qu’autre chose, malheureusement.” –

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Hawkman, dans toute sa heu… splendeur ? C’est du Golden Age hein ! On demande pas que ça soit crédible non plus !

Si on passe les intrigues alambiquées et pas toujours inspirées sur les « meteor freaks » (ou krypto-monstres donc…), Smallville est aussi l’occasion d’intégrer dans la conscience populaire, une partie de l’univers DC. Ainsi, dès la saison 3, et bien bien plus dans les saisons suivantes (et complètement à partir de la saison 8), de nombreux personnages font leur apparition, des personnages connus du lecteur DC assidu que je suis. Des personnages pourtant peu connus du grand public. Ainsi, apparaîssent brièvement des personnages comme Kid Flash, Aquaman, Black Canary, John Jonnz (Martian Manhunter), ou encore le très prolifique Green Arrow (prenant de l’importance de saison en saison), et bien sûr s’ajoute à ça la galerie de vilains de Superman (Metallo, Brainiac, Zod, etc). Et j’en passe et des meilleures. Les premières apparitions de ces personnages, dans les saisons antérieures à la huit dirons nous, sont plutôt grossières et timides. On sent que les scénaristes ne se lâchent pas suffisamment (sauf avec Green Arrow, qui fera parti du cast principal à terme, la classe !). Pourtant, on sent leur volonté de construire un univers cohérent autour du mythe Superman. Et si c’est un peu cul-cul sur le court terme, sur la durée, c’est purement et simplement jouissif, pour atteindre son paroxysme lors de la huitième saison (encore une fois c’est bien trop tard) avec notamment l’intégration de La Légion Des Super-Héros, le groupe de héros de l’univers DC sans doute le moins accessible de tous les temps… Oui carrément. En même temps, c’est une bande de héros du futur. À noter aussi l’excellent double épisode de la saison 9 : Absolute Justice, qui ré-intègre dans l’univers Smallville les héros du Golden Age (Hawkman, Sandman, Starman, pour les principaux). Un virage assez bienvenu qui rend malheureusement un peu moins crédible ces premières saisons trop lentes et trop tirées par les cheveux.

Il est clair que l’on assiste à plusieurs modes d’apparition des personnages DC. Jusqu’aux saisons 7 et 8, on a l’impression qu’ils débarquent les uns après les autres sans vraiment qu’il y ait de fil rouge. Et bien souvent ces spécial casts sont assez ridicules : que dire de la première apparition d’Arthur Curry/Aquaman, cliché de chez cliché, c’en est presque ridicule…

Mais à partir des saisons 7 et 8, on sent la volonté, effectivement tardive, des auteurs de vouloir donner plus de fond à ces nouveaux personnages, et c’est tant mieux. Mais j’ai l’impression, la série s’arrêtant peu de temps après que le passage de la série de “teens série” à “grosse adaptation DC” n’a peut-être pas satisfait les fans, autre que les DC fans, de la première heure. 

Au delà des personnages, il y a certains concepts qui sont repris du Golden Age, comme le coup des kryptonites de couleur. C’est autant une fantaisie foireuse des scénaristes qu’un clin d’oeil évident au premier Superman, qui se voyait lui même confronté à divers types de kryptonite qui avaient une influence particulière sur lui (et restaient assez différentes de celle démontrées dans la série). Malgré tout, la plupart des épisodes tournant autour de cette kryptonite aux propriétés spéciales (qui s’éloignent de l’habituelle pierre verte qui affaiblit le Sups), les scénaristes ont réussi à trouver des intrigues amusantes et intéressantes, bien que ça finisse par s’essouffler un peu à force de sur-utilisation aux alentours des saisons 6-7…

Ce que cela m’a saoulé cette kryptonite, tant la verte où elle nous montrait l’absence de talent d’acteur de Tom Welling lorsqu’il est sous l’effet de la pierre verte, et des autres plus prétextes à calmer les doutes d’une Lana plus idiote qu’autre chose. 

Hum oui… la kryptonite noire, ils sont allés un peu loin avec celle-là. Tu parles d’un moment épique quand Clark se barre en moto avec la première minette venue sous le nez et à la barbe de Lana ! Bref. Même si je semble dénigrer les trois premières saisons, elles aussi fourmillent de nombreuses références – que je serais hélas bien à peine de vous lister tant elles sont parfois obscures et même à la limite du clin d’oeil intime pour le plus chevronné des fans de l’homme d’acier, qui tomberont à la renverse pensant que les scénaristes ne s’adressent qu’à eux seuls. Ce qui dans l’absolu, n’est pas nécessairement faux ! C’est le côté « rendez-vous » dont je vous parlais bien plus haut !

Il y avait aussi quelques personnes comme Morgan Edge, Toyman ou encore Perry White.

3.4. La gallerie de personnages et leur caractérisation

– Essouflé, Frey termine son plaidoyer : « La caractérisation des personnages (sauf Lana Lang), est quand même assez sympathique (sauf Lana Lang) ! Il y a bien, il faut l’admettre, une certaine constance et cohérence ! Il faut vraiment me croire ! »

Biggy : “Sauf Lana Lang !” –

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Lex Luthor enfant, perdu dans son propre esprit… 

Autant Clark Kent peut nous exaspérer par son côté boy scout à outrance, autant il est clairement respectueux du personnage du comics, du symbole et ce qu’il est sensé représenter, et toc ! Et en tant que personnage à part entière, il a une évolution assez nette et une réelle progression. Lex Luthor, quoiqu’on en dise, connaît lui aussi une évolution maîtrisée et propre. Bien qu’un peu manichéenne sur la fin, mais que voulez vous, c’est là tout l’apparat de Superman et de son univers… Cependant, l’ensemble du personnage est complet et aucune forme de sa personnalité n’est oubliée ; nous avons d’ailleurs droit à de magnifiques épisodes d’exposition du personnage, notamment celui où il se retrouve à rêver d’une vie future et honnête qu’il aurait avec Lana suivant les choix qu’il fera dans sa vie…

Il y a beaucoup à dire encore sur ces personnages et il faudrait aussi aborder les personnages secondaires, tous ne sont pas au top. Mais nous y reviendrons en détails dans la troisième partie de ce dossier.

Le personnage qui m’a le plus marqué c’est Pa Kent ! Schneider est énorme dans ce rôle. J’ai rêvé d’avoir un père comme lui, et encore maintenant, quand je regarde certains épisodes, j’en rêve encore. Il joue juste, transmet les bons messages, j’ai pleuré comme une fontaine lors de son enterrement dans la série, le coeur déchiré. Bon j’en rajoute un peu mais pas loin. Pour Tom Welling je suis d’accord, il s’améliore avec le temps, à partir de l’avant dernier épisode de l’ultime saison ^^ Bon je suis méchant, il a une vraie progression, mais perso, il ne dégage pas le charisme et le respect que doit dégager Superman. Alors oui il n’est que Clark Kent, mais il fait vraiment trop idiot par moments. Pour Lex, c’est une très belle réussite aussi, on suit avec une satisfaction malsaine son parcours sur les chemins du machiavélisme. Il a de plus la tête de l’emploi. Un petit mot sur Lana… Nan, en fait nan il ne vaut mieux pas.

4. Les côtés qui fâchent !

4. 1. Teen série

– Freytaw s’éclaircit la voix, retourne sa toge et celle-ci prend une couleur bien sombre. Puis il s’exclame : « C’est une putain de teen série quoi ! Sérieusement ! »

Biggy rigole et confirme : “C’est même le principe de base qui prédomine presque au début.” –

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Passage qui marque la fin de la période « teen séries ».

Alors attention. Oui, c’est vrai, l’histoire raconte la jeunesse de Superman. Donc forcément, c’est un putain d’ado boutonneux. Et forcément, il a des putains de problèmes d’ado boutonneux, des putains d’amis qui sont des ados boutonneux, et un putain d’entourage qui nous rappelle nos bonnes vieilles heures sur Beverly Hills ou Dawson (pour les plus vieux et « cons » d’entre vous… j’en fais partie… oui c’est triste).

Tellement vrai!

Merci Biggy… Tu confirmais pas la partie « vieux cons » j’espère ?! Bien sûr, vu qu’à partir de la saison 6, le lycée c’est fini, et que Clark va se la couler douce pendant un temps (une ou deux saisons) pour ensuite bosser à Metropolis, cette série va perdre son coté teen. C’est marrant, ça coïncide avec la qualité montante de la série, c’est fou.

C’est tellement vrai!

Enfin cela n’engage que moi… et visiblement Biggy, dont le disque semble être rayé… Je vais le remonter bougez pas… (Merci bien ^^) Bon, sinon ça coïncide aussi au passage où Lana Lang devient une ninja, et certains n’ont pu aller plus loin… Je les comprend aussi les pauvres. Qui dit teen, dit lycée à la con, dit personnages un peu cliché : genre le coach un peu naze, le dirlo un peu benêt, le capitaine de l’équipe de football, les pompom-girls stupides, les nerds, et les gens normaux, comme Clark, c’est plus facile pour s’identifier (enfin, aussi normal qu’un mec avec des supers pouvoirs puisse l’être mais bon), et on a Chloé ou Lana (arrgh…) pour les filles. Malgré tout, ces clichés là sont bien souvent survolés (oui enfin pas toujours…), mettant juste en scène un pauvre personnage secondaire sans intérêt (comme Whitney, petit ami de Lana dans la première saison, et ça aussi c’est bien lourd).

Ce qu’il est chiant celui là, bien content qu’il disparaisse à la guerre niark niark niark.

Ha voilà, Biggy refonctionne… Oui bon… hem… Le principal c’est qu’on s’attarde pas trop dessus en général, et c’est pas plus mal. Mais c’est encore mieux quand tout ça disparaît à la saison 5 et 6… Le plus amusant, c’est qu’on ne voit même pas une salle de cours, ou une ou deux fois à tout casser.

Et encore, la fois où l’on voit une salle de cours assez longtemps c’est pour faire baver les petits puceaux sur une prof de biologie assez caliente, les yeux de Clark en sont témoins.

Pervers ! Je suis sur qu’elle te plaisait aussi la prof !

Ben… euh… Ouais :)

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Mais ‘ain embrassez-vous bande de relous ! Arrêtez de tourner autour du pot bordel de $@%£€ !

Mais le VRAI problème de ce côté teen… C’est cette ‘ain d’histoire d’amour sans fin entre Clark et Lana Lang !!! AAARGH ! Une vraie calamité qui elle va malheureusement durer jusqu’à la saison 7 (pour finir désintégrée gentiment par les auteurs à la saison 8, OUF). Faut dire que tout ce qui touche au personnage de Lana Lang est, à mon sens, complètement nul. Mais sa relation avec Clark Kent est juste horrible et reste le GROS point faible de la série, le truc qui nous fait zapper direct sans qu’on cherche à gratter le fond (pas si horrible) du reste de l’intrigue proposée par la série. Et ça dure 7 saisons, 7 ‘ains de saisons, faites de « oui mais non », « non mais oui », « je t’aime moi non plus », et ils osent former un ‘ain de triangle amoureux bidon avec Lex… Une vrai cata. Et oui, ça mérite tout ces ‘ain ! Que l’on soit bien d’accord, il fallait évidemment créer une love interrest entre Clark et Lana… Mais ça ne méritait certainement pas tout cet étalage sans fin… sans fin… sans ‘ain de fin !!!

Franchement cette histoire d’amour c’est le TRUC qui m’a fait stopper la série plusieurs fois. Nan mais Lana !!! Elle est co… ou elle est co… ? C’est pas possible une fille comme ça, soit elle comprend rien et reste la bouche ouverte, soit elle comprend rien et pique une colère que personne ne comprend. L’idiote de service, la moindre de ses réactions me donne de l’urticaire et effectivement l’arrivée de Lex dans le triangle amoureux est juste… juste… Il n’y a pas de mot pour expliquer l’absurdité de la chose. C’est long en plus, sur tellement de saisons, et lorsqu’enfin on en parle plus, qu’on passe à autre chose, bam elle revient à la charge… Et que dire de ses autres amourettes. Avec le type revenu à la vie envoyé par Lionel pour espionner Clark, on encore Jason et l’histoire de sorcières et de pierres. Elle a le chic pour tomber sur ceux qu’il faut absolument éviter. Teens Série en puissance arckkkkkkkkkkkkkkkkkkk!!

4. 2. Le montage et la réalisation d’un autre temps.

– Freytaw poursuit : « Ca manque de décors, et le monteur est pas très doué… à moins que ça soit le réal qui oublie les plans de coupe ou les scènes à l’extérieur, je sais pas… »

Biggy sourit et ne peut que confirmer. –

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La grange des Kents ou la garçonnière de Clark, c’est selon…

Ce problème est récurrent dans les petites productions TV des années 90 et 2000. On rencontre beaucoup moins ça aujourd’hui. À noter d’ailleurs, qu’encore une fois (j’ai l’impression de ne dire que ça), le problème est quasiment transparent dans les dernières saisons (même si y’a des restes historique et une narration « type » qui laisse des marques sales jusqu’à la fin).

Mais bref, les scènes s’enchaînent et se ressemblent, laissant place à de longs dialogues parfois lourds entre deux personnages, la plupart impliquant Clark Kent ou Lex Luthor, ou les deux (et encore, ceux là ne sont pas les moins intéressant, même si… voir plus bas). Et on a en tout et pour tout un poignée de décors (qui changent parfois au fil des saisons) et on se lasse un peu de cette mise en scène très « studio » et très « sitcom », sauf que ça n’a là absolument rien de comique. Voici un enchaînement type d’un épisode quelquonque :

« Ferme des Kent, Manoir, Ferme des Kent, Cave des indiens (heu ouais… voir plus bas), Café, Cave, Manoir, Ferme des Kents, Manoir, Café, etc… »

Le tout bien sur, avec un personnage qui est capable de passer d’un lieu à l’autre en un seul plan de coupe, et sans super vitesse, mettant à mal la continuité de chaque épisode…

Les décors sont réalistes et globalement bien fichus, mais sont tellement peu nombreux qu’on en souffre. Et c’est un peu aussi le cas dans les dernières saisons, même si ils ont découvert qu’ils pouvaient tourner des scènes en extérieur !!!

J’exagère un peu… on trouvera toujours des contre-exemples, mais c’est bien trop rare. Ça donne cet aspect archi monotone à la série… Et ça aussi, ça donne envie de zapper. Le problème étant que certains lieux sont tellement devenus « cultes » pour les fans (genre la grange de Clark… dans laquelle il a construit son petit « nid ») qu’on se les tapera jusqu’à la fin… On assiste même à un mariage dedans… ! Bon heu… le mariage vire un peu à la catastrophe, mais la grange n’y est pour rien, je vous assure !

Il est vrai que dans les premières saisons on a l’impression de toujours voir les mêmes lieux, le même découpage des épisodes. Cafèt, chambre des garçons, chambre des filles, cafèt, cafèt… Ah non, ça c’est Hélène et les garçons !

4. 3. Des choix de mythologie kryptonienne étranges

– Sans rien rajouter d’autre, Freytaw lance un cri de douleur : « Ouille, j’ai mal à ma mythologie kryptonienne… »

Biggy si attentionné :”Tu veux un pansement ?” –

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Regardez ma cave magique ! C’est la caverne d’Ali Baba kryptonienne !

C’est là qu’on se dit que les scénaristes auraient du lire les comics un peu plus souvent, ou au contraire, ne pas les décortiquer à ce point, je ne sais plus trop à vrai dire. Que les personnages arrivent plus tôt qu’il ne l’auraient dû (genre Lois ou Jimmy Olsen), admettons… Mais que la mythologie de Krypton prenne des proportions complètement délirantes impliquant la planète Terre sans raison et des artefact complètement cons à toute les sauces, et qu’en plus, ça vient en plus mêler tout ça à Lana Lang par le fruit du hasard (la trame de la saison 4 est juste horrible, mais bon, c’est la première qui s’éloigne autant de la kryptonite mutante, donc c’est difficile de leur en vouloir d’avoir essayé autre chose…), c’est vraiment dur à encaisser.

Ah nan, nan, nan Freytaw on leur pardonne pas, on leur en veut tellement ce truc est à ch… Sérieux des sorcières qui recherchent à travers les âges des pierres kryptoniennes laissées là pour Clark, et Lana (au secours) au coeur de la saison ? Nan c’est impardonnable, je préférais encore les krypto-monstres !!

Hum… On peut pas garder le … hum non j’ai rien dit. T’as raison, on balance tout, c’est n’imp ! Encore une fois, et c’est là que la série laisse finalement un goût pas si désagréable sur la fin, c’est que les scénaristes (tirés de leurs comics… évidemment) vont se déchirer pour trouver des explications logiques à tout ça, sur la fin… Bon pas à tout, faut pas déconner. Ainsi on comprendra jamais pourquoi les indiens avaient accès à des connaissances kryptoniennes, ni pourquoi ils ont prophétisé la venue de Clark sur Terre, même si on apprend un peu connement que les Kryptoniens étudiaient la Terre depuis des années… Mais bon, tout ça c’est bien léger. Non mais sérieux, une cave avec des indiens et Superman ? Je ne sais pas d’où ça sort, ni même si il y a une quelquonque pertinence ou référence dans le sujet, je l’ignore, Biggy ça te parle ?

Euh oui… euh c’est… mais si le truc là… euh ben non en fait… 

Merci pour toutes ces précisions… Ha, et y’a tout ce bazar avec l’organisation secrète Véritas qui implique le père Luthor (qui en fait savait tout sur Clark depuis le début, genre, paye ton twist scénarisitque !), les parents d’Oliver Queen aka Green Arrow (mais bien sur, et ta soeur non ?) et le docteur Swan (joué par Christopher Reeves, si si, ils l’ont fait), et d’autre que je préfère oublier car liés à la saison 4… Mais ça n’a aucun sens, enfin bref. Un truc sympa à noter sur le Dr Swan, c’est le côté « paternel » qu’il prend avec Clark, vu que c’est Christopher Reeves, ça a une lecture à double sens assez amusante, mais bon, c’est pas non plus démentiel… Se rajoute à ça tout un bordel avec des artefacts dans tous les sens qui apparaîssent dans toutes les saisons, et qui seraient en fait un héritage laissé par Jor-El pour Clark. Et d’autres auraient été mis là par des vilains (genre Zod) pour le contrer. Mais bon, c’est juste… trop tordu quoi. Je suis pour les nouveaux univers, le renouvellement d’histoires ou la complétion des mythologies qui tournent autour de nos héros préférés, je suis pas fermé… Mais là… Fiou, ils sont bien partis à l’ouest !

On rappelle aux jeunes qui nous lisent que la drogue est néfaste pour notre cerveau et qu’il ne faut pas y toucher !

4. 4. Une relation qui a du mal à fonctionner

– Freytaw balbutie un peu maintenant, l’air hagard : « Lex Luthor et Clark Kent… Ok mais heu… pourquoi j’y crois pas ? »

Biggy est perplexe : “Pour le coup je ne suis pas d’accord. J’y ai cru moi.” –

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Oui, ceci est un photomontage dégeulasse, mais c’est aussi l’un des premiers résultats d’images sur Google quand on fait la recherche « clark lex ». Je ne pouvais pas ne pas le mettre ! Ça illustre parfaitement mes propos !

La relation posée entre Clark et Lex est très mal gérée. Au début en tout cas, quand Lex est « gentil ». Une des idées (pas si) nouvelles que j’apprécie dans Smallville, c’est par exemple d’inclure une vie à Smallville pour Lex Luthor. C’est fun quoiqu’un peu facile. Faire de Lex et Clark des amis est aussi je trouve, très stimulant pour suivre le pourquoi du comment de leur tragique séparation. D’ailleurs, sans sourciller ni hésitations, si on prend Lex tout seul, on a là le meilleur personnage de la série (enfin juste après Lois quand même… Non, je suis pas amoureux, c’est pas vrai !).

Entièrement d’accord, durant les premières saisons c’est le personnage en solo qui porte la série. Et je suis assez fan de l’idée de créer un lien d’amitié entre les deux futurs ennemis. Il est intéressant de suggérer un lien si fort entre les deux qui pourrait expliquer une opposition si violente ensuite.

Mais bon sang, dès qu’on le colle dans une scène avec Clark… Je n’y crois pas une seule seconde. Au début de la série donc, Clark sauve la vie de Lex et ils deviennent soit-disant les meilleurs amis du monde. Sauf que c’est complètement faussé par le fait qu’on ne voit réellement aucune scène d’exposition de cette amitié.

En effet ils sont devenus copains comme cochons du jour au lendemain.

N’est-ce pas ?! Si Lex a de vraies attentions amicales envers Clark, l’inverse est faux ou trop rare – or, ça fait tache. On comprend que Clark ne veut pas lui confier qu’il a des pouvoirs (il arrive même pas à le faire avec Lana, alors bon…), sauf qu’il ne lui montre jamais aucun respect… Même quand ils sont soit-disant « amis ». Il débarque chez lui toujours à l’arrache et rentre dans son manoir sans permission. Il l’insulte et remet en doute sa confiance sans chercher à comprendre (et souvent à tort, sauf sur la fin évidemment), et ainsi de suite. Ça aurait un peu plus de sens s’il ne se ventait pas au reste du monde que Lex est son ami. Alors oui, le but est de rendre justement ce Clark pas tout blanc enfin peut-être… Et ce Lex pas tout noir. C’est évident. Sauf qu’ils oublient les scènes où les deux sont vraiment potes quoi. Et du coup ben, on y croit pas, et on est pressé que Lex foute Clark sur la gueule tellement il le mérite par moment. Et je suis pas bien sûr que c’était le but de la manoeuvre. C’est aussi crédible que le photomontage plus haut quoi… Les dialogues deviennent d’un coup plus crédibles quand Lex pète les plombs et devient un méchant affirmé (toujours avec cette dualité excellente qui le caractérise, je le répète, si on prend le personnage seul, il est génial, et très bien interprété par ailleurs par un trop absent Michael Rosemberg).

Bref, c’est ballot quoi.

C’est vrai que vu comme ça, tu n’as pas tout à fait tort. Tu me ferais presque douter en fait. Il est vrai que lorsqu’ils sont ensemble sur une scène, on sent ce lien d’amitié plus fort chez l’un que chez l’autre. Et très souvent Clark vient voir Lex pour lui demander un service ; ce dernier fait un peu office de roue de secours d’urgence. Mais à côté de ça, Clark fait tout pour aider Lex, le sauver, le défendre face à Jonathan .En fait ce qui manque ce sont des scènes où Clark montre son amitié, à l’écran, à Lex. C’est un manque, mais personnellement je trouve cette amitié bien réelle, et bien mise en avant. Perso, j’y crois, même si elle aurait pu être mieux travaillée.

4. 5. Un peu de niaiserie quand même…

– Freytaw, exténué, termine : « Et sans vouloir faire un pied de nez aux valeurs de Superman, parce que merde, ce type, je l’aime quoi… mais des fois, c’est vraiment cul-cul la praline et compagnie. »

Biggy a des doutes : “Oui… mais non…” –

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Elle est pas mignonne cette famille modèle ?! Hein ? Hein ?

Le défaut que je vais évoquer (si on passe à côté de la relation Clark/Lana juste affligeante) est un peu un boulet que se traîne le personnage de Superman depuis toujours, même en dehors de cette série j’entends. C’est son cadre de bonté, ce qui l’entoure, sa famille, sans qui bien évidemment il ne serait le Superman mythique que l’on adore aujourd’hui, il faut bien l’avouer. Mais dans cette série, par moments, cela passe mal, et ça renvoie à d’autres travers de la télévision que l’on retrouve dans bon nombre de séries « modèles » à l’américaine.

Tout passe par les Kent et l’éducation « modèle » qu’ils ont donné à leur enfant. En bon américain (même si étrangement, la série Smallville ne s’attarde pas sur le côté patriotique, même si y’en a un peu, faut pas déconner), les scènes mieilleuses entre Clark et ses parents n’en finissent pas. Même quand ils ne sont plus en tête d’affiche de la série, ils trouvent le moyen de nous en remettre par la figure. J’exclus bien évidemment les scènes qui évoque réellement le destin du super-héros en devenir, celles-ci sont réellement fortes et touchantes pour la plupart et le cadre n’est pas le même ; il ne s’agit pas de faire la morale à Clark et aux spectateurs par la même occasion, nous parlons bien évidemment du mythe lui même et heureusement les parents de Clark servent aussi à ça dans la série ! Ouf !

Mais vraiment, la série déborde de trop bons sentiments et de bonnes morales que Clark va vouloir défendre bec et ongles jusqu’à la fin (ce qui l’empechera pas de tuer des gens sans le faire exprès et ne ressentir aucun remords ou ce genre de trucs absurdes). Et ça entache un peu le rythme des épisodes (revenez à la partie montage pour comprendre) en plus d’être totalement déplacé la plupart du temps. On sait qui est Superman et que c’est un gentil et tout ça, cet aspect est évidemment essentiel, mais nous sommes dans une série télé, et on se fiche un peu qu’ils nous le rabâchent à tous les épisodes. Très souvent même, Clark se place en moralisateur envers ses amis, alors que c’est le premier à faire des énormités… Ça coince légèrement.

Je ne suis pas tout à fait d’accord, ou plutôt disons que je ne vois pas les choses comme ça. Si effectivement dans les premières saisons, Martha ne sert qu’à cajoler, pleurer, défendre, mettre en avant son fils, je trouve au contraire que Jonathan a le ton juste. Il sert à transmettre les valeurs qui feront de Clark Kent Superman. Et il le fait toujours de façon à ce que cela passe bien, avec beaucoup d’émotion bien souvent. Sans se laisser marcher dessus, il sait se montrer ferme par moments (oui je sais je ne suis pas des plus objectifs, tellement j’idolâtre ce personnage mais vraiment je le trouve très important). Non, le souci vient de Clark Kent qui met trop de force à faire valoir ces principes, en pouvant se montrer froid avec ses amis s’ils ne sont pas à la hauteur de ses attentes, alors que lui-même est loin de toujours les tenir envers eux.  Donc oui ce principe de modèle familial américain peut paraître nunuche, et il l’est par moment, mais ce sont les bases de ce que sera Superman.

Oui, tu as raison, je n’ai pas mis assez Jonathan en avant ! C’est ce que j’essayais d’évoquer quand je parlais des discours sur le destin. Jonathan est très porté sur l’idée que son fils deviendra quelqu’un, et j’avoue que sur ces scènes là, le ton est plus que juste, oui. Mais Clark m’a tellement énervé aussi des fois !

Plus que des fois ! Il nous ressort ces foutus principes au moins une fois dans chaque épisode ! 

Tu m’étonnes !

5. Les personnages clés

Mais il faut le dire… On se plaint, on se plaint, mais on s’est quand même tapé les dix saisons… Donc on va tout de suite arrêter nos simagrées et nous allons revenir sur quelques personnages, dire ce qui nous a plu, pas plu… Parce que des personnages, il y en a. Beaucoup ! Vraiment beaucoup ! Et c’est à mon sens, comme déjà explicité plus haut, le point fort de la série. Et on va essayer de pas trop s’étaler sur Lana Lang, déjà parce que ce n’est pas convenable devant un lectorat de tout âge, et aussi et surtout parce que nous avons d’autres chats à fouetter !

5. 1. Clark Kent (pas encore Superman)

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Nous l’avons déjà beaucoup évoqué plus haut. C’est pas comme si c’était le personnage principal en même temps, ni même le premier super-héros de tous les temps ou toutes autres raisons qui le rendraient important !

Tom Welling aura mis je trouve, un peu de temps à trouver ses marques, ne pouvant hélas jamais se séparer de certaines mimiques un peu grossières, comme le Clark soucieux avec ses sourcils qui se lèvent tout seul… Je cite le jeu de l’acteur car je pense très honnêtement que par moments, outre l’écriture du personnage, il participe à la niaiserie parfois un peu trop prononcée du personnage.

Personnellement, non, il n’a pas trouvé ses marques. Tom Welling est indissociable de ses petites mimiques agaçantes comme son petit sourire d’idiot quand il est tout étonné, et du côté rabat-joie de la série. 

Ça c’est dit… Au delà de ça, il est évident que le personnage prend en assurance, en carrure et en intelligence au fil des saisons. Mais au vu de la longueur de la série sans doute, il y a énormément d’hésitations chez lui. C’est un peu comme si tous les travers des comics ressortaient ici en puissance double ou triple. L’hésitation, le doute… c’est un peu LE Clark Kent de Smallville. Tellement que ça en devient pénible. Au delà de ça, il conserve malgré tout sa propension à vouloir bien faire, la plupart du temps, quand il n’est pas trop désespéré justement (et désespérant…). Je pense que l’humanisation du personnage était essentielle, car là, je crois que nous pouvons affirmer sans trop frémir que jamais Clark Kent n’a été (et peut-être ne sera) aussi humain dans son évolution et son développement. Ce qui est autant une force qu’une faiblesse. Et son apprentissage, sa quête, passe avant tout par ses interactions avec les autres, tantôt foireuses (Lana, ou dans une moindre mesure Lex), parfois totalement réussies (avec son père Jonathan, ou avec Lois), sans compter les rencontres avec ses ennemis. Le Zod de Smallville est d’ailleurs pour ça très intéressant aussi pour l’affirmation finale de Clark.

C’est un point important, oui, auquel je n’avais pas pensé Freytaw, merci. Mais oui Clark n’est pas au niveau émotionnel ou intentionnel des ses partenaires la plupart du temps. Son père est dans l’émotion, lui est transparent. Lex est dans une vraie relation d’amitié, lui donne l’impression de ne pas y croire. Son jeu dénote de celui des autres en fait.

Qu’est-ce qu’on en retient ? Un personnage que l’on aime ou que l’on déteste. Comme d’habitude quoi ! Finalement, c’est peut-être ça, la malédiction de Superman, il est trop complet, trop humain, trop « tout ».

Je retiens un Tom Welling qui a surjoué pour ne pas être écrasé par Clark Kent et par ce que ce dernier va devenir.

Tom, si tu nous lis…

5. 2. Lex Luthor

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Si il y a un personnage réussi dans cette série, c’est bien Lex Luthor. Sans revenir en détails sur ses relations pas toujours rendues justes avec Clark, il faut quand même admettre que ce n’est pas le personnage qui souffre le plus de ce mauvais « côté ». Au contraire. Plus les scènes entre Clark et Lex sont exaspérantes, plus l’empathie du spectateur vis-à-vis du personnage gonfle. La descente aux enfers de Lex est d’une pertinence effroyable et glaciale, dure et totalement juste, et quelque soit la compassion que l’on peut éprouver pour le personnage. Le poids de son père, Lionel, sa double personnalité naissante, ses obsessions aussi passagères que folles (sauf son obsession pour Clark qui sera toujours là)… Je vais sans doute me répéter, mais les épisodes impliquant à 100% le bonhomme sont à mon sens, les plus réussi. Les plus propres. J’ai du mal à trouver un gros problème dans son intrigue et son développement. Si ce n’est peut-être, à la toute fin, avec cette histoire de clone qui intervient simplement dans l’idée de faire de Lex Luthor le personnage qu’il est sensé être dans le mythe connu de Superman. Mais cela ressemble plus pour moi à du potentiel gâché qu’autre chose.

Le véritable personnage qui porte la série selon moi. Son passage à l’ombre est tellement convaincant, tellement vrai. On y croit et surtout on le comprend. Quand on voit son histoire, sa famille, il a un passif lourd le bonhomme et ce qui le maintient hors de l’eau c’est son amitié avec Clark. Mais paradoxalement ce qui va le faire couler c’est Clark aussi. Parce qu’à prôner des valeurs et tout ça le Clark, il n’a jamais dit à soi-disant son “meilleur ami” la vérité sur ses origines. Alors que je pense que Lex aurait pu être son plus fidèle allié. C’est ce mensonge par omission qui va détruire Lex. Tout ça c’est la faute de Clark !!!!!

Ouais, trop ! Au delà de ce « détail », nous pouvons traduire que ce que Clark gagne en humanité, Lex le gagne en crédibilité. Devenir le parfait génie du mal, ce n’est pas donné à tout le monde. Et tandis que l’un (Clark) va tout faire pour retomber sur les traces de son destin et y parvenir, Lex va faire le maximum, avec une ferveur et une conviction bien plus grande encore pour en sortir, sans jamais y arriver. La faute à un Clark qui mène trop la danse, malgré lui. L’idée de se dire que si Clark avait fait confiance à Lex depuis le début, les choses auraient été différentes est proprement fascinante. Dommage qu’il ait fallu se rabattre à la version « officielle » des comics. J’aurais aimé un monde où Lex trouve la paix (ce qui existe dans les elseworlds). Celui de Smallville l’aurait en tout cas mérité.

C’est ça, cette amitié aurait pu être la plus belle, la plus grande chose faite dans Smallville.

5. 3. Lana Lang

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Autant passer ce cap tout de suite… Lana c’est pour moi le GROS problème de Smallville. C’est même pas la faute à cette pauvre Kristin Kreuk. Je crois que c’est réellement l’orientation qui a été définie pour le personnage et son écriture plus que bancale et chaotique. Tout ce qui concerne ce personnage ne tient pas. Ha voilà, un défaut dans le développement de Luthor : Lana Lang. Qu’il s’amourache d’une gourdasse pareille n’a aucun sens, en dehors du fait qu’il s’agisse de l’objet de l’affection de Clark, mais ça non plus ça ne tient pas.

Mon dieu, j’ai cru m’étouffer en découvrant cette histoire d’amour…

Est-ce que leur intention était vraiment d’en faire un personnage pivot, dont le seul but est de geindre, fuir, pleurer, aimer, reculer, avoir pas de bol ? Chaque fois que le statut quo s’apprête enfin à évoluer, à faire bouger la série définitivement trop longue à cause et surtout de ce gros point noir, il arrive un truc à Lana Lang. Et Clark ne sera pas avec elle. Et Lana ne sera pas avec Clark. Il est évident que la place de ce personnage dans la mythologie du personnage, dans sa jeunesse, était inévitable. Mais pourquoi avoir tout gâché avec des va-et-viens stupides sur leur statut quo, toujours basés en grande partie sur la facilité que Clark a de lui mentir (et pourquoi ne lui fait-il pas confiance plus tôt, ça aussi c’est totalement absurde).

C’est toujours la même chose avec elle dans les premières saisons. Je fais la tronche, je suis en danger, Clark me sauve, je le remercie, je vais le voir à sa grange et je repars déçue car il ne veut pas me parler le méchant ! Nan mais franchement c’est quoi ce schéma, un ou deux épisodes oui je veux bien mais plusieurs saisons. Plusieurs saisons !! Et vas-y que je veux sortir avec Clark et que je veux plus, et que je veux, je veux plus, je veux… Une vraie girouette.

De plus, Lana est ce que nous savons tous, éphémère, dans la vie amoureuse de Clark. Je vous laisse imaginer le grand n’importe quoi que ça devient quand Lois Lane fait son apparition dans la série. C’était déjà pas brillant avant. Le pire de tout ça, à force d’avoir tellement tiré sur la corde sensible et le côté « amour impossible » entre les deux personnages, que les scénaristes n’arrivent plus, mais plus du tout à raconter quelque chose de sensé concernant cette séparation et l’amitié naturelle qui est sensée en découler entre les deux protagonistes. Une perte de temps et de scénario sans fin. Un grand trou noir qui aspire tout ce qu’il y a de bien dans cette série pour la rendre aux yeux du monde, totalement stupide. Lana Lang qui devient un genre de ninja avec des super pouvoir hérités d’une expérience foireuse de Lex, je crois que c’était la palme ultime. Heureusement, cela a aussi sonné la fin du personnage dans la série. Mais je ne vous explique pas le massacre sur la finalité de la relation entre Clark et Lana

Je ne peux rien dire sur ce passage ninja, c’est encore trop frais, trop douloureux…

Et là, je vous ai passé le pire. Biggy, que je vois se tordre de douleur présentement, évoquait l’histoire avec les sorcières, se mêlant à Véritas, et à la mythologie de Krypton… Ou déjà dit ailleurs, Lana qui sort avec Lex, dans son grand manoir vide… Bon sang ce que c’est nul et ce qu’on y croit pas… Enfin… Je me suis déjà plus étalé que je l’aurais souhaité !

Lana c’est le personnage foiré par excellence, mais de par la présence de Chloé. Ils auraient pu ne faire qu’un seul personnage avec les deux nanas. Si il n’y avait pas Chloé et que Clark avait partagé son secret et son amour avec Lana je suis sûr qu’elle aurait été moins gonflante. Mais là, la partie confidente qui aurait pu un peu étoffer son rôle et le diversifier est pris par Chloé. Au final c’est un gâchis total, un personnage que l’on a pas su exploiter et qui en est tombé dans la caricature.

Bien vu… Chloé c’est toute les bonnes choses que Lana aurait pu être ! T’as raison… Allez, suivante !!!

5. 4. Lois Lane

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Voir débarquer Lois Lane dans la série, dès le début de la saison 4, c’était en soit un grand moment « WTF » ! Et pourtant… Nous venons de vous parler de l’aversion provoquée par une Lana Lang mal écrite et peu pertinente. Même si nous avons ici droit à une version immature et plus jeune d’une Lois Lane par encore totalement intrépide, bon sang que cela fait du bien ! Tout de suite, la relation Clark/Lois dépote ! Oh non, on nous évite le méga coup de foudre insensé, ce qui aura peut-être blessé les plus « glamours » d’entre vous. Mais on rentre dans une relation réaliste, logique, fluide, drôle, amusante, fun, décalée… dont le dénouement coule de source avec une légèreté et une facilité déconcertante. Si les scénaristes se sont enlisés dans des sentiers complètement égarés avec Lana, ils ont très vite trouvé la lumière avec Lois !

Très belle création que ce lien entre Clark et Lois. Dès le départ on y croit, dès le départ on sent que ces deux là finiront ensemble. Et leurs petits piques l’un envers l’autre sur l’impossibilité d’une telle histoire n’en sont que plus marrantes.

Et que dire, si ce n’est que l’impertinence affiché d’une Erica Durance en grande forme fait aussi du bien au personnage. Sans hésitation, malgré le contexte très controversé du personnage, d’une nana peu farouche mais n’ayant pas pour but premier de devenir une grande reportrice, Erica Durance incarne pour moi la meilleure version du personnage sur le petit comme sur le grand écran. Une femme rayonnante et pimpante, forte et qui s’assume, jamais ou rarement la demoiselle en détresse (même quand elle l’est, en détresse) et rien ni personne ne semble pouvoir changer cet état de fait.

Entièrement d’accord ! Une femme totalement décomplexée et sûre d’elle ! 

L’anti-thèse de Lana en somme. L’écriture logique et parfaite d’une héroïne journalistique en devenir. Et sa voie, elle l’a trouve aussi de manière tellement naturelle et sincère, que ça ne rend que le personnage plus touchant et formidable. Non, je ne suis toujours pas amoureux !!! C’est quoi ces accusations !…

Oui une belle réussite. Et il est tellement bon de la voir bousculer un peu ce grand bênet de Clark Kent.

5. 5. Chloe Sullivan

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Née avec la série Smallville, Chloe a déjà fait quelques apparitions dans le comics. Personnage touchant, charmant, mignon. Qui fait de la peine, qui émerveille aussi parfois. Un peu le penchant de Lois Lane (dont elle est la cousine) dans les premières saisons. Jamais le personnage ne sera mal écrit, ou incohérent. Elle souffrira peut-être d’un manque de justesse par moment, à cause du côté teen (et parce qu’ils n’ont pu s’empêcher de la faire tomber amoureuse de Clark, cet espèce d’ingrat qui cours après une Lana qui ne sait pas ce qu’elle veut), mais ce personnage a un je-ne-sais-quoi de bénéfique. Si les parents de Clark ont une énorme influence sur le personnage et sur ce qu’il est sensé devenir, à une échelle équivalente, il y a Chloe. Comme dit, le coté teen série lui empêchera pas mal de temps de trouver sa place, mais c’est aussi un personnage suffisamment solide pour partager l’affiche en second rôle après Clark dans les dernières saisons. Le seul autre personnage que Clark d’ailleurs a être présent sur l’intégralité de la série.

Elle a même tout autant d’importance sur Clark que ses parents. Sans elle, il ne serait plus avec nous depuis bien longtemps. Elle est prête à tout pour lui, elle se sacrifierait pour lui et cet imbécile ne s’en jamais compte.

C’est une certitude Biggy… J’adore la petite Chloe moi. Elle est touchante, poignante, amusante, débrouillarde… Et quel pied, quel retournement quand elle apprend que Clark a des pouvoirs ! J’avais peur du violent retour de baton que cela pouvait procurer, mais au final, les scénaristes l’ont joué fine. À l’image de Chloe justement qui a, je pense, été la meilleure amie possible pour Clark, qui ne la mérite selon moi, vraiment pas… Vu le peu de cas qu’il en fait, en tout cas dans la première moitié de la série. Les choses évoluent heureusement drôlement après ça ! Pas trop tôt !

Chloé c’est un de mes deux personnages préférés dans la série, elle est si touchante, et un lien d’amitié c’est si beau, le nombre de fois qu’elle a réussi à me faire verser une petite larme, ou à me décrocher un sourire. Le visage d’Alison Mack est tellement expressif, un sourire à se damner, une moue quand elle est triste à nous rendre coupable. 

Et je te rejoins Freytaw, pour moi Clark n’est pas à la hauteur de l’amitié que lui offre Chloé.

Puis vient son amourette qui sera bien plus que ça avec Oliver Queen, aussi inattendue que géniale, cela fonctionne à merveille. Sans compter qu’elle devient aussi l’incarnation physique de la Watchtower, son nom de code quand les zozos commencent à s’organiser ensemble pour sauver le monde, commençant à donner un air de Justice League Teen à l’ensemble. Et Chloe y trouve sa place à merveille. Le personnage m’a volé quelques larmes et j’aime beaucoup celle qui l’incarne, Allison Mack.

Un bien beau et bon personnage, tout est dit.

5. 6. Pa et Ma Kent

Finale

Pour moi, et cela n’est qu’un simple avis d’un lecteur lambda, pour moi donc Superman ce sont des valeurs, un idéal, un modèle même, mais tout cela n’est pas venu comme ça, il a fallu quelqu’un pour façonner notre héros étant enfant et ce personnage c’est Jonathan Kent. Et des Jonathan on en a vu, entre les comics, les séries et les films. Et pour moi, celui incarné par John Schneider est le meilleur. Mais au point d’être ému, touché à chaque fois qu’il parle avec son fils. C’est émouvant de le voir conseiller Clark, lui parler avec le regard qu’il a à chaque fois. Avec la conviction que son fils sera un bienfait pour l’humanité. 

Et tout cela sans surjouer, John Schneider est dans le vrai, dans le juste à chacune de ses apparitions. C’est mon personnage préféré dans la série, il apporte à lui seul les fondations de Superman. Et ce n’est pas sa faute si Clark en rajoute après des caisses.

Je ne peux évidemment te contredire mon cher Biggy. Dans ma première analyse, j’avais un peu passé outre cet aspect, mais surtout à cause des réactions souvent inappropriées de Clark, effectivement. Et complètement d’accord avec toi, Schneider est vraiment très bon !

À l’inverse je trouve le personnage de Martha assez foiré. Ce n’est pas la faute d’Anette O’Toole (qui connaît bien cet univers pour avoir joué Lana Lang dans Superman 3) qui joue même assez bien et avec sincérité, mais plus au rôle en lui même. J’ai l’impression qu’on en fait une mère trop protectrice, limite castratrice. Ce qui pourrait expliquer bien des choses chez Clark

Haha, je ne l’avais pas vu venir celle-là ! Martha castratrice ! Ca colle trop en fait !

Hum, oui pardon, poursuis je te prie…

De plus elle n’a que trop peu de vraies scènes intéressantes, la plupart du temps elle est en danger ou en train d’hurler :” Jonathaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan!!!!” 

Et même lorsqu’elle aurait pu avoir de bonnes choses à faire, lorsqu’elle travaille avec Lionel par exemple, elle reste en retrait, inutile presque.

Vraiment deux opposés que les parents Kent ! Un père fondateur parti trop tôt, et une mère pleurnicharde restée trop longtemps.

Amen !

5. 7. Lionel Luthor

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Lionel Luthor ! Voilà un personnage qui en impose ! Voilà un homme au charisme indéniable ! Et voilà un personnage hautement intéressant. J’aime beaucoup ce personnage, ainsi que l’acteur qui le joue, John Glover (lui aussi aimant l’univers des super-héros, après son petit rôle dans Batman et Robin…). Et c’est aussi le cas des scénaristes, tant ils lui font jouer un nombre de registres impressionnant.

Clairement ! Même si je trouve que par moments, les choix scénaristiques sont douteux, John Glover arrive à me convaincre là où l’intrigue semble pourtant bancale. J’ai énormément adoré sa prestation en tout cas !

Cruel, calculateur, complice, gentil, méchant, protecteur, il est le personnage qui donne le plus l’impression de contrôler tout et tout le monde. Il arrive toujours à ses fins.

Les auteurs vont même jusqu’à en faire un allié de Clark, vraie bonne idée, j’en rêvais. L’homme a beau être intraitable et méchant je me suis de suite attaché à lui. Il aime son fils mais ne veut et ne SAIT PAS le montrer. Il est riche, cultivé, important, sait faire énormément de choses, mais aimer, il ne sait pas comment on fait.

Il y a une chose à retenir sur Lionel, il a toujours un coup d’avance, et lorsqu’on pense tout savoir sur lui on est surpris.

Y’a juste un point noir que j’aimerais citer, c’est quand ils ont ramené le personnage en prenant le Lionel Luthor d’un monde parallèle. Même si encore une fois, Glover est bon, j’ai trouvé que c’était vraiment too much et ça a malheureusement dénaturé un peu la grandeur qu’avait pris le personnage au fil des saisons précédentes. Mais vrai, en allié de Clark, ça faisait un bon contre-balancement sympa et inattendu !

Oh que tu as raison, j’avais oublié cette histoire de clone. Pourquoi ? Pourquoi en reparles-tu ? Ça casse tout mon effet sur ce perso…

5. 8. Oliver Queen (Green Arrow)

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Si je ne m’attendais pas à quelques chose, c’est que le personnage de Green Arrow ait une place aussi importante dans la mythologie de Smallville. La famille Queen dans sa globalité, le passé d’Oliver, bien que bien moins sombre que ce que peut nous montrer la série Arrow en ce moment, s’avère assez riche et se mêle assez bien avec le reste de l’univers (même quand c’est stupide, notamment les Queen qui font partie de Véritas, bon, admettons). J’ai à titre personnel, beaucoup aimé les liens de jeunesse entre Oliver et Lex. Ca colle tout à fait à l’esprit.

Euh là !! (expression normande désolé, le folklore local commence à déteindre sur moi) J’ai vraiment eu du mal avec Oliver au départ. Déjà par le côté kitsch de son costume (je reste poli hein), par le manque de charisme aussi. Et par le fait que le gars se permet de faire la morale à Mr La Morale Clark Kent, mais où allons-nous ???!!! Par contre assez fan aussi de son passé trouble avec Lex. Sympa de voir quelqu’un répondre à Lex avec conviction au contraire d’un certain autre personnage…

On sent de la passion là Biggy ! J’émettrais moi aussi cependant quelques réserves, surtout sur l’acteur qui incarne le personnage, à savoir Justin Hartley. S’il est cohérent dans son jeu, je le trouve parfois un peu faible sur les scènes d’émotion et dès que l’intrigue devient un peu trop « intimiste » autour du personnage. Quelque part, cela ajoute aussi un côté mystérieux au personnage, mais surtout de la niaiserie, faut être honnête !

Assez d’accord avec toi, Justin Hartley est encore plus plat, niveau émotion, que Tom Welling – c’est dire le désastre. Une vraie limande. 

Pour en parler plus en détails, ce Oliver Queen affiche vraiment au départ le côté « sombre » du super-héros, mais avec des « paillettes ». Difficile de vraiment le caser. Je trouve cependant que sa relation avec Clark a du sens (sans doute une des seules relations de Clark qui ait du sens d’ailleurs…) car pour une fois Clark, en moralisateur, ici ça fonctionne – et il représente l’influence positive que peut avoir notre Superman en herbe sur le reste des héros.

Je vois la relation Clark/Oliver différemment, au début je trouve justement que c’est Oliver qui est moralisateur vis-à-vis de Clark, et de façon un peu plus brutale que Pa Kent. C’est Oliver qui fait comprendre à Clark qu’il gâche ses talents et qu’il ne s’applique pas forcément les reproches qu’il fait aux autres. Peut-être l’un des plus beaux duos avec Tom Welling en effet. 

« Beau », je ne sais pas si le mot est juste ! Mais « cohérent », c’est sûr ! Et oui, ma mémoire m’a fait défaut sur cet aspect, mais je te rejoins là dessus. Le rapport entre les deux personnages est équilibré au final. Ils se construisent l’un et l’autre, et même si les acteurs ne sont pas toujours convaincants, au moins la relation fonctionne sur le papier !

Tu es tout excusé, il se passent tellement de choses aussi.

Par contre, si on doit réellement se concentrer à la mythologie même du personnage, on s’éloigne un peu je pense de la grandeur de base de ce héros. Il manque de charisme et de sincérité. On nous rebalance le petit con arrogant qu’on nous ressert depuis les New 52. D’ailleurs, si Green Arrow est sur la pente descendante, c’est peut-être à cause de Smallville ? Je suis sûr que la théorie va plaire à certains… Peut-être…

Je plaide coupable, ce côté suffisant qui lui est donné dans Smallville est la raison principale à mon désintérêt du personnage. Á tort sans doute, mais il est difficile d’enlever une étiquette hélas.

5. 9. Le reste du monde

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Par souci d’exhaustivité, je me sens obligé de vous aborder de manière générale quelques autres personnages secondaires dont on aurait omis de détailler le parcours. Soit par faute de temps, soit par pertinence, par intérêt, envie… enfin ce que vous voulez quoi !

Soit parce qu’il y en a dix fois troooooooooooooooooop aussi!

Oh ça oui… Parce que Clark en rencontre du beau monde au fil des 10 saisons de Smallville. Les premières saisons sont assez classiques là dessus, puisqu’on ne se concentre que sur quelques « krypto-monstres », dont certains auront la part belle et reviendront plusieurs fois, mais ce sera plutôt rare.

Alicia !! Bon ok je m’en vais.

Hem, du calme Biggy, du calme. Les plus percutants et intéressants, pour vous chers lecteurs je pense, et pour ceux qui ont regardé la série pour le côté « DC Universe » de la chose, ce sont tous les personnages de la mythologie DC qui gravitent autour du premier super-héros. On notera en vrac, des versions « Smallville » de Flash…

Mon dieu oui…

… Aquaman… 

Encore pire celui -là, toujours à sourire, puis un sourire niais en plus !

… le Martian Manhunter…

Ha, tu ne dis rien là ? Et d’autres encore, mais on va pas tous les citer ! Bien que rarement développés en profondeur, ces personnages apporteront un soutien important envers Clark qui progressivement, avec Green Arrow au plus près, va se former un petit cocon de super-héros avec des liens naissants intéressants mais souvent trop peu exploités. Bémol sur le Martian Mahunter dont les origines sont un peu rocambolesques car liées à Krypton. En effet, ce dernier est soit-disant envoyé par Jor-El sur Terre pour protéger Clark. Ce qui est assez déroutant. Heureusement, cette idée reste vague et n’interviendra pas énormément pendant la série, sauf à quelques moments clés, mais cela ne dénote pas trop par rapport aux autres idées loufoques qu’ont eu les scénaristes jusque là. À noter par contre que dans le comics « Saison 11 » de la série, un soin tout particulier a été apporté concernant les origines de ce dernier, donnant un peu plus de profondeur et de crédibilité au personnage…

Martian Manhunter, la bonne blague, ils ont fait n’importe quoi avec lui. Mais bon, j’aimais beaucoup l’acteur l’incarnant.

Ha, je me disais aussi ! Sinon, plus tard, dans les dernière saisons, le concept sera poussé plus loin encore quand de nouveaux héros émergeants ou plus anciens apparaîtront, mettant à mal parfois la propre continuité de la série. Comme cette JSA dont il ne reste plus qu’Hawkman, un Docteur Fate un peu timbré et quelques autres vestiges. Du jour au lendemain, on apprend qu’ils existaient d’autres héros qui avaient formé une bande. C’est vraiment chouette dans l’idée, mais scénaristiquement, ça pêche un peu puisqu’aucune référence n’est faites sur eux dans les premières saisons. Et ça entache un peu le concept de pionnier que l’on a essayé de rattacher jusque là à Superman. Mais si on met de côté ce fait, les épisodes tournant autour de ces personnages sont vraiment bien écrit (avec du Geoff Johns qui traîne) et reste malgré tout selon moi, parmi les meilleurs moments de Smallville, avec entre autres, les épisodes qui nous ramènent la Légion des Super-Héros (et ça, il fallait oser), ou celui avec Booster Gold et Blue Beetle, beaucoup mieux intégrés eux par contre dans la mythologie.

Toujours les costumes qui faisaient mal, un peu… beaucoup…

22_smallville_legion

C’est pas faux, mais mes yeux sont insensibles au kitsch apparemment ! Sinon pareil, au delà des alliés, il y a aussi toute une galerie de méchants assez imposants pour Clark qui vient le brutaliser à chaque nouvelle saison. Important les méchants : ça forge un caractère et met en valeur les problèmes de la vie… Ce genre de choses, tout ça… Le problème de Smallville, c’est qu’on nous ressort les méchants classiques de Superman, qu’il arrive à détruire finalement à chaque fois, à tel point qu’on finit par se demander  : mais quand il sera Superman, il affrontera qui ? Je n’ai hélas, plus de place pour vous évoquer en détails tous ces méchants qui mériteraient sans doute une attention particulière chacun, mais en passant rapidement, on notera la présence d’un Brainiac froid et convainquant. Sans doute je pense, l’un des méchants les plus réussis de la série.

Oui mais trop peu présent à l’écran hélas. Il dégage tellement de méchanceté qu’il aurait été plaisant d’en voir plus.

Un Bizzaro qu’on n’attendait pas là et qui n’a rien à voir avec le matériel d’origine (j’ai vraiment pas été convaincu en ce qui me concerne).

Pas convaincu non plus, ratage total et intérêt nul.

Un Doomsday « humain », assez étrange là aussi, mais avec un développement, si un peu frustrant, restant globalement cohérent. C’est un personnage à l’aura dramatique qui s’éloigne là aussi totalement de ce qu’il est dans le comics, du moins à la base. Et il a au moins le mérite de rajouter une profondeur certaine au personnage de Chloe pendant un temps. Nous retrouvons aussi, et je pense que là, c’est du très bon Smallville, mais celà n’engage que moi…

Et moi aussi !

… cela n’engage que nous, un excellent Zod. Un peu moins guerrier physiquement que celui de Man of Steel, mais vraiment torturé et imposant, qui va avoir une importance capitale dans le cheminement de Clark et sur ses questionnements. Il sera parfois à deux doigts de faire basculer le héros. Les intrigues qui gravitent autour de lui sont lourdes de sens et de conséquences pour le personnage, et j’ai trouvé que sa présence épaississait (dans le bon sens) la mythologie kryptonienne étrange qu’on nous avait imposé jusque là. Enfin, nous avons droit à un Darkseid tout à fait mystifié et déshumanisé, là aussi, très loin du dieu puissant d’Apokolips comme on peut l’entendre. Plus un concept qu’un véritable dieu. Ce qui pour certains est un sacrilège en soit et je les comprend.

Ah oui, je l’avais oublié lui ! Et c’était tout aussi bien d’ailleurs… 

Désolé pour le mauvais souvenir ! Mais dans le message, et pour la vision de Superman que cela va apporter au monde (qui doit ici affronter de manière littérale les « ténèbres » ou « dark side » en anglais), le traitement est assez réussi. Ce qui fait d’ailleurs que cette dernière saison est finalement bien rythmée et rejoint un peu plus l’esprit du Superman que l’on désirait voir les neuf saisons précédentes… Pas trop tôt vous me direz ! L’ennemi ultime qui représente toutes les peurs et les doutes de Clark, et va nous permettre de voir ENFIN un vrai super-héros à l’oeuvre !

23_smallville_zod

Oui, une pléthore de super-méchants, mais comme ça a été dit, bien souvent ils n’étaient là… Hé bien que pour être là. Beaucoup de vilains apparaîssent et ne donnent l’impression de n’être là que pour le nom, histoire d’appâter les fans de comics, surtout comme Darkseid, qui même si au final s’avère être un bon ennemi et un bon moteur pour Clark, reste une caricature du méchant que l’on connaît.  Perso, je retiens Brainiac, personnage Ô combien mystérieux, charismatique et donnant vraiment l’impression d’être un méchant sérieux et avec une vraie tête de méchant.

Brainiac restera aussi mon vilain préféré, p’tet après Zod quand même… Mais j’aime bien l’acteur qui joue Zod aussi… Enfin bref… Dans les oubliés, ceux qu’ils me restent à citer (et non ceux que j’ai vraiment oublié), il reste un Jimmy Olsen totalement falcultatif. Et une Supergirl dont les scénaristes n’ont pas du savoir quoi faire. Dommage, je trouvais pourtant cette Kara intéressante, et elle venait un peu contrebalancer le côté niais de Clark, mais elle évoluait bien trop vite par rapport à lui, ce qui faisait tache, vu qu’il devait être LE super-héros…

Je crois que tout est dit… Ouf !

Biggy, si tu en vois d’autres…

Les sorcières, les sorcières !… Nan je rigole. 

Alicia ! Nan je rigole encore.

Mais c’est vrai que j’avais zappé ce brave Jimmy Olsen, boulet total et notoire, même si j’avoue avoir esquissé un sourire lorsqu’il défie Clark en duel pour le coeur de Chloé. Mais sinon ça reste assez limité comme approche du personnage. 

Je rajouterais moi, un petit mot sur Jor-El. Je trouve absolument bidon ce qu’ils ont fait du personnage. La plupart du temps on a l’impression d’écouter un tyran s’exprimant à ses soldats. “Tu dois m’écouter !” “Je t’ordonne !” “Tes proches vont mourir !” Nan mais sérieusement je ne vois pas le père biologique de Clark dans cette voix, et cela m’a fait détester le personnage, alors que dans son sacrifice pour sauver son fils je vois un beau geste plein d’amour.

Ha oui tiens, j’avais oublié de parler de ce gars là ! Amusant… Si dans Man of Steel, Jor-El reste le paternel le plus imposant, dans Smallville, c’est Jonathan qui gagne ! D’ailleurs, même l’acteur qui joue le personnage, je le trouvais pas terrible. Heureusement, la plupart du temps, on se contente de l’entendre parler !

6. Vers Metropolis et au delà…

Cette série aura duré 10 années. 10 années de niaiseries, 10 années de comics, 10 années de personnages haut en couleurs, 10 années de super-pouvoirs, 10 années de rage, 10 années de sentiments mêlés et aussi divers et variés que possible. 10 années que j’aurais personnellement vécu en 4 mois… Mais heu, ça c’est une longue histoire : déprime, désespoir, ça peut vous emmener à faire des trucs insensés, comme manger 10 saisons de Smallville d’une traite. Si ça m’a guéri ? Heu… C’est pas le sujet là les gars ! Mais je suis pas complètement certain que ça m’ait assaini l’esprit en tout cas !

Ah ouais? 4 mois? C’est à peu près la même période pour moi. Mais pour une histoire de dos cassé…

Désolé pour cette histoire de dos Biggy… J’ai pourtant vécu tout ça aussi (pas le dos cassé, les émotions citées plus haut, suivez un peu!), en accéléré, bien sûr. Je venais de me mettre aux comics il n’y a pas si longtemps. Je connaissais encore peu Superman. Et je voulais aller plus loin. Alors que je voyais les dernières news sur les derniers épisodes de l’ultime saison de la série, avec des grandes questions existentielles du genre : Luthor ou pas Luthor dans le dernier épisode ? Ce genre de joyeusetés… Je me suis dit, une fois toute cette folie passée, que c’était peut-être l’occasion de s’y mettre… En plus ils avaient teasé un épisode où apparaissait la Légion et un autre avec Booster Gold !!! Imaginez le truc ! Ouais bon, y’avait 9 saisons qui me séparaient de cet évènement mais hey, faut un peu avoir le sens du sacrifice les gars !

Et même si sincèrement, la série m’a gonflé comme pas permis, même si honnêtement, j’aurais pu décrocher des centaines de fois, j’ai tenu bon. Elle ne le fait peut-être pas toujours avec une justesse parfaite, ou une logique implacable, mais elle nous raconte quand même une histoire inédite de Superman. Et malgré moi, malgré mes rages, malgré les quelques stupidités d’intrigues aberrantes qui se passaient parfois sous mon nez et la moue stupide de Tom Welling, j’étais quelque part au fond de moi fasciné. Fasciné de toute cette richesse, de tout ce potentiel, de tous ces personnages que j’apprenais encore à connaître, par la série et par les comics. Et un vide s’est quelque peu comblé, non pas sans taches ; mais avec parcimonie et pragmatisme, j’ai réussi à faire le tri. Et au sortir de mon expérience Smallville, j’étais à la fois rempli de milliards de choses en tête, comme j’étais vidé de toute émotion immédiate. 4 mois d’une intensité finalement assez rare pour être signalée, où toutes ces émotions mélangées m’ont frappé de plein fouet pour me dévoiler un ensemble plus complexe et plus fascinant qu’il n’y paraîssait : Superman, c’est pas un personnage simple, il a mille facettes, mille interprétations, mille couleurs (sans doute autant que de cailloux de kryptonite différents…) et si la série est loin d’avoir tous les atouts pour briller de nos jours en société parmi les plus grandes, c’est tout de même la seule qui raconte l’histoire de Superman avec autant de coeur et de simplicité. Même si des fois, le coeur, ça nous fait raconter n’importe quoi !

24_smallville_comics

C’est vrai que le ras-le-bol a souvent pointé le bout de son nez. Des moments où je me disais “Non là c’est bon j’arrête !” Et pourtant le lendemain je regardais ma dose quotidienne. Car malgré tout je voulais savoir comment cela allait finir. Je voulais savoir comment le Clark Kent de Smallville allait devenir celui de Métropolis. Comment cette relation entre Clark et son futur pire ennemi Lex allait naître. Alors on continue, on regarde et puis on tombe sur des épisodes sympas, d’autres prenants, et puis la galerie de personnages est tellement énorme et diversifiée. On en découvre certains dont on tombe amoureux, comme Alicia Baker pour moi, celle qui envoûte Clark avec de la kryptonite rouge pour l’épouser et révèle son secret à Chloé. Et puis on s’attache à certains personnages récurrents surtout. Et on arrive au bout des 10 saisons.

Encore elle ! Oh oui Alicia… Comment ai-je pu t’éclipser de ma mémoire ! Hem… Je ne regrette en tout cas pas le voyage. Et je décolle avec Clark, devenu enfin Superman, enfin là, sur ce ‘ain de toit du Daily Planet, jusque dans les nuages ! Et au delà !

Moi non plus, au final je ne regrette pas ce voyage, il m’a permis de plonger dans l’univers Superman et les comics en général. Il m’a permis de vivre pas mal d’émotions différentes au fil de tous ces épisodes. Et puis comme tu le dis Freytaw il nous permet de découvrir un Clark Kent devenir Superman !

Et pour « l’au-delà », je vous renvoie au comics Smallville Saison 11 qui, à défaut de devoir se taper une continuité tordue, fait quand même super bien le boulot de prolongement de l’univers. C’est Bryan Q. Miller qui officie dessus et il s’en sort je trouve très bien. À noter que c’est lui aussi qui a été le scénariste majeur des dernières saisons de la série. Du coup, ça a du sens… Nous en reparlerons peut-être plus en détail bientôt !

Hé bien, je vais être le premier à suivre ton conseil Freytaw!

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Freytaw

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Baccano
10 années il y a

Ce dossier de la nostalgie Tawtaw! Beau travail!

Baccano
10 années il y a
Répondre à  Freytaw

Biggy c’est la routine! xD

Biggy
10 années il y a
Répondre à  Baccano

Ah ben merci lol
Biggy c’est le vieux truc qui traîne sur le site mdr

Destroys
10 années il y a

Super article ! :D
Et je suis d’accord pour beaucoup de choses.

Le meilleur personnage de la série est clairement Lex Luthor, le mieux devellopé, le plus cohérent, le mieux joué !
Clark est niais, mais comme vous dites on s’habitue..
Par contre Lana c’est pareil j’en pouvais plus et ces scènes avec Clark a chaque fin d’épisode dans la ferme c’étais d’un ennui.x)
J’ai bien aimer Lois ! Plus dans les premières saisons ou elle est apparu que les dernières.
Et mention a Jonathan Kent et Lionel Luthor 2 excellents personnages aussi.
Bref une série sympa (selon les saisons), mais ça a pas mal de défaut.

Biggy
10 années il y a
Répondre à  Destroys

Ouep on a galéré par moment.

zeppeli
10 années il y a

Joli dossier, pour lequel vous avez probablement ressorti de douloureux souvenirs ! :D Il est clair que la série est loin d’être une réussite, mais elle a le mérite d’avoir fait connaître Superman a un nouveau public, même si une large partie de sa mythologie et du DC Universe est égratignée au passage…

Biggy
10 années il y a
Répondre à  Freytaw

Un pied pas possible. C’est d’ailleurs ce que je retiens.

Vik-Ink
10 années il y a

Non sans vouloir refuser de souligner ton travail, car je le fais, good job l’ami taw, mais Smallville fait partie des choses dans la vie que je ne peux approcher, je ressens un dégout certain dès que je le vois mentionner quelque part, c’est viscéral, je ne l’explique pas, c’est bizarre ^^.
Mais je suis sûr du superjob Frey :)

Julien
Administrateur
10 années il y a

Merci Freytaw ET biggy :-)

Vik-Ink
10 années il y a
Répondre à  Julien

Et Biggy pardon l’ami, dans ma fuite je n’avais même pas fait attention :)

Biggy
10 années il y a
Répondre à  Vik-Ink

:)

Arguenos
Invité
Arguenos
10 années il y a

Bon dossier, mais je n’ai pas du tout compris l’engouement autour de Lois. J’ai rarement vu une aussi mauvaise actrice avec les mêmes d’expressions ( les abus de la chirurgie sont terrible )

Autant le peu qu’on ai vu de Lois dans Man of Steel me fait penser à une femme forte, intelligente, pugnace, autant Erica Durance me parait nunuche, tourne en rond et est autant journaliste que François Hollande est boxer pro. Sans oublier son décolleté très souvent présent ( voir carrément en costume sexy/ bikini ), mais encore une fois merci la chirurgie.

Arguenos
Invité
Arguenos
10 années il y a
Répondre à  Freytaw

Pour le côté plastique c’est une certitude ( elle avait fait l’objet d’un article avec les opérations / le prix etc etc à l’époque de Smallville ) et c’est flagrant sur les exemples avant / après.

Après c’est sur que cette Lois à fait coulé beaucoup d’encre, beaucoup l’aime et autant la déteste, c’est une question de point de vue. Je trouve ça dommage de n’avoir pris qu’un avis et de ne pas avoir fait les « pour » avec un réacteur et les « contre » avec l’autre puis arriver à une conclusion. Là j’ai plus l’impression que deux potes discutent ensemble en ayant plus ou moins le même avis et au final avoir deux avis similaires ou un seul c’est la même chose.

Une sorte de « UN AVIS DE PLUS C’EST BIEN AUSSI! » même si sur un dossier aussi long ça n’aurai peut-être fait qu’étirer encore plus le dossier.

Biggy
10 années il y a
Répondre à  Arguenos

Je ne savais pas tout ça sur Erica Durance.

Biggy
10 années il y a
Répondre à  Freytaw

C’est clair que je ne suis pas non plus porté sur son physique.
Et en général, oui plus que des avis contraire, je trouve que l’on s’est surtout complété.

SuperSmallville75
SuperSmallville75
10 années il y a
Répondre à  Arguenos

« Pour le côté plastique c’est une certitude ( elle avait fait l’objet d’un article avec les opérations / le prix etc etc à l’époque de Smallville ) et c’est flagrant sur les exemples avant / après. »
Aïe Aïe Aïe…. Moi qui pensait ne plus voir ce genre de commentaires (débiles, désolé, blessant peut-être mais vrai).
De 1. Je ne vois pas en quoi e fait qu’Erica soit refaite (si c’est la cas) te pose problème. Tu n’aimes pas les actrices refaites ? Tu déteste donc la moitié des stars Hollywoodiennes ? De plus quel rapport avec Smallville et son rôle en tant que Loïs. Sa poitrine à t’elle une grande importance sur son jeu d’actrice. je genre de personne qui s’attarde sur des défauts physique aussi puérils c’est souvent ceux qui ont pas d’autres arguments pour casser l’acteur/trice. De plus je ne voit pas en quoi la chirurgie intervient dans cet article mais bon ^^ hein au stade où on en est là, c’est pas bien grave
De 2. Nous sommes dans un pays de liberté, elle aussi, la chirurgie jusqu’à présent n’est pas illégale, et chacun fait de son corps ce qu’il en veut. Il ne t’appartient pas le corps d’Erica alors pourquoi tu le juges ? Mais en plus je vais t’apprendre un truc.. Les belles et fortes poitrines naturelles… Ça existe ! (magique n’est ce pas ?)
De 3. J’adorerai voir l’article dont tu parles, parce que étant grande fan de Smallville et particulièrement de Loïs (ou plutôt Erica Durance comme tu as pu le deviner), j’ai lu des milliards d’articles, vu des centaines d’interview etc… et ton truc j’en ai jamais entendu parler. mais je le lirai avec plaisir :D Quand à ta certitude… tu devines ce que j’en pense ;) à moins que tu ne soit le journal intime d’Erica tu ne sais rien de sa vie privée, tu n’a jamais vu son corps actuel nu, tu ne connais pas par coeur son emploi du temps etc.. Alors ton affirmation avant de la dire tu te renseigne un peu mieux :) Parce que Erica à a plusieurs reprises dit qu’elle n’avait jamais refait faire c’est seins, elle était mannequin avant et devait maintenir un poids qui faisait qu’elle avait peu de graisse donc peu de poitrine. Après avoir arrêter, elle a grossi et pris de la poitrine et s’est musclé aussi (ce qui fait remonter la poitrine).

Donc oui Erica Durance a des gros seins. Oui elle est belle comme tout. Oui elle avait des sortes de rides aux joues eu début et ne les avaient plus à la fin, mais elle a dit avoir fait un lifting parce que ça ne lui plaisait pas. Oui Erica Durance est une superbe actrice. DOnc si tu a une haine quelconque pour elle, trouve de bons arguments pour la critiquer, parce que des arguments physiques. Y a rien de plus faibles ;)

SuperSmallville75
SuperSmallville75
10 années il y a
Répondre à  Freytaw

Je ne sais pas .. moi je vois beaucoup de haine dans son message surtout.. Après j’ai pu mal interpréter mais j’ai eu à faire avec tant de personne de ce genre que j’ai pris l’habitude ^^
J’adore cette actrice et elle me manque énormément (et ça nouvelle série me sort par les trous de nez je peux pas la voir), mais malgré tout elle est et restera la meilleure des Loïs Lane à l’écran et même si on n’aime pas on respecte. C’est tout ce que je demande ^^
Merci de ton soutien et de ta manière de juger Erica :p (je sais que tu n’es pas amoureux d’elle, t’inquiète pas haha ton secret est gardé)

A et petit PS: Erica est tellement une mauvaise actrice qu’elle a eu un magasine dédié pour elle qui porte son nom : Durance Magazine !
Voili voilou c’est tout pour aujourd’hui ^^

Sanasaki
Sanasaki
10 années il y a

Très bonne article, merci à vous deux ^^ et que d’humour bien employé (pourquoi avoir mis cette photo, je vais faire des cauchemars!)
Smallville est une des rares séries américaines qui m’a plu (Walking Dead?Games Of Thrones? NOOOOON) mais aussi la première.
Je me souviens des premiers épisodes qui passaient sur M6, je n’avais que 6 ans mais dès que je pouvais, je regardais les épisodes!
Puis j’ai reçu le coffret collector des 9 saisons… et j’ai acheté la dixième saison… et j’ai tout fini en 1 mois et demi… et quel mois et demi!
Tout me plait dans cette série (sauf Lana…quel plaisir de la voir enfin partir de la série dans la saison 8!!!!!), la meilleure Lois Lane adapatée sur un écran (désolé Amy Adams mais ERICA DURANCE ENFIN!), cette saison 9 qui m’a émerveillée avec ce Zod plein de charisme et de présence (et ce super accent quand il dit « KNEEL BEFORE ZOD »), un brainiac qui revient assez souvent et qui à chaque fois inquiète le spectateur car il sait de quoi ce vilain est capable!(d’ailleurs ça m’a surpris de vous voir dire que l’on ne le voit pas assez).
Enfin bon, tout ceci pour dire que je garderai toujours Smallville comme une de mes séries préférées(peut-être même MA série préférée) mais elle m’a aussi donné l’envie de découvrir l’univers comics de Superman ce qui m’a amené sur votre site ^^.

Biggy
10 années il y a
Répondre à  Freytaw

Merci pour le soutien :(
Disons que j’aurais voulu le voir plus.

Vik-Ink
10 années il y a

Justement, il faut prendre position quand on rédige un article. Quand on suit un site, on doit s’identifier à tel ou tel rédacteur pour connaitre notre appartenance aux critiques employées par telle ou telle personne.
Soyons simple, si on ne devait être qu’objectif, il ne pourrait y avoir qu’un site, journal…
On va sur un site en particulier parce que la prise de position, les goûts, nous intéressent.
A quoi bon faire plusieurs sites différents pour une art, si on ne peut donner son avis personnel.
Quant à la pertinence de ton commentaire, je n’en ferai aucun justement…

crazy-el
crazy-el
10 années il y a

Je riais comme un fou au passage de cet énergumène qui prend Superman comme un  »rendez-vous » lol lol (on se comprend) lol Et le passage c’est comme si les scénaristes ne s’adressaient qu’à lui lol lol J’avoue il m’est arrivé d’être comme ça des fois lol lol Et en passant, comment se nomme le fameux Café? Pour compléter, il a eu aussi un magzine pendant 7 ans, qui portait le même nom que la série. Comme quoi la série était devenue culte, sinon on n’aurait pas créé un tel magazine, je ne connais pas de séries qui ont eu ce privilège.

Il manquait peut-être le regard d’une gente dame pour connaître son senti sur la série. Que l’on soit d’accord ou pas avec Welling, son nom revient toujours et encore quand c’est le moment de trouver un acteur sur un film de Superman. Je vous souhaite bonne chance si vous êtes tous les 2 seuls, sans défense, devant une cohorte d’une centaines de jeunes filles lol lol Vous auriez sûrement besoin d’une certaine Alice au Pays des Merveilles pour votre défense. lol

Merci les gars, j’ai passé un très bon moment

Biggy
10 années il y a
Répondre à  Freytaw

Je supporte mal les talons hauts^^

crazy-el
crazy-el
10 années il y a
Répondre à  Biggy

ahhhh vous le saviez. lol lol Le Talon. Et j’avais oublié de dire aussi, sur le Web il a existé pendant 2 ans un site dédié au Talon, le site était administré par la WB pour les Fans. qui eux avaient le contrôle de mettre ce qu’ils voulaient. Il a aussi eu 2 ou 3 je crois, CD sur la musique. Donc la chaîne CW croyait vraiment en cette série.

crazy-el
crazy-el
10 années il y a

Je crois que cette personne est partie, ne pas oublier enlever vos messages concernant ça. Je me demandais pourquoi le mien est avant les vôtres. lol lol

crazy-el
crazy-el
10 années il y a
Répondre à  Freytaw

lol lol Tu t’imagines lol

BRISAK
10 années il y a

Super ce dossier!!!
On ne peut pas faire plus complet.
J’adhère totalement à toutes vos critiques.
Je regarde « Smallville » en ce moment, j’en suis à la saison 6.
Avec ma chérie, on passe nos soirée devant l’écran à suivre les aventures de Clark.
Là, on vient de voir l’épisode avec Green Arrow. J’ai adoré.
À l’époque, j’avais stoppé à la saison 3.
J’ai recommencé du début, bien décidé à aller jusqu’au bout.
En tout cas les gars, vous avez le don de faire des dossiers du tonnerre.
Toujours un plaisir de vous lire.
Ce site abrite des personnes vraiment doués et puis les news s’enchaînent à une vitesse folle.

Destroys
10 années il y a

Dèfois j’ai envie de me retaper (certaines) saisons seulement pour les Luthor c’est dingue quand même^^

KeyoX
10 années il y a

KNEEL BEFORE KAL-EL !

J’ai adoré cette série, et j’ai détesté les 6 premières saisons au moins autant que je les aimées. Mais le reste : un pur bonheur. La 8 et la 9ème saisons étaient extra, et je les regarderai à nouveau un jour !
Merci Freytaw et Biggy pour ce gros article !

Ryez
10 années il y a

Il y a tant de choses à dire sur cette série, des choses fantastiques et des choses moyennes ou mauvaises. Le gros défaut de la série c’est le ton trop « teenager » des 3 premières saisons avec beaucoup d’épisodes stand alone (logique ils développaient les personnages, et ils prenaient le temps de trouver comment développer la mythologie peu à peu), c’est vraiment à partir de la saison 4 que la série prend de la bouteille et s’envole, car elle devient plus sérieuse et commence a développer la mythologie à chaque saison ainsi que les personnages. La série a beau avoir ses défauts, j’ai adoré tout du long déjà car c’est la première fois qu’on avait une série sur les origines de Superman, la série n’a pas hésité a s’inspirer du meilleur modèle de l’époque (le Donner Verse), et la série a surtout permis de populariser Superman et le faire aimer a des nouvelles générations (c’est sur ce côté là que la partie « teenager » aura été positive), et puis c’est la dernière série a avoir mobilisé pleins de gens chaque samedi soir devant la trilogie du samedi soir de M6 comme les années X Files, ou plus personne ne sortait le soir pour ne pas rater les épisodes du soir. Sinon il y a un moment que j’attendais avec impatience dès le jour ou j’ai vu le premier épisode, c’était la mort de Jonathan, j’arrêtais pas d’espérer qu’ils ne la loupe pas (trop important), et l’épisode de sa mort a été une totale réussite, c’est l’une des plus belles mort de Jonathan Kent en métrage, et c’est non seulement probablement l’épisode le plus triste de toute la série, mais la fin en particulier de l’épisode avec ses funérailles est surement la scène la plus belle de toute la série, autant d’un point de vue émotionnel que d’un point de vue dans sa mise en scène limpide et poétique, tout l’univers de Clark s’était éffondré. Et avec ce magnifique dernier plan ou Clark reste seul devant la tombe et Martha le regarde comme illuminée car se tient derrière Clark, la statue d’un ange protecteur (ce qu’il deviendra des années après)! Et la chanson qui va avec de Peter Gabriel, c’est juste une lame enfoncée dans le coeur pour définitivement nous achever, à chaque fois que je la vois j’ai les larmes aux yeux: http://www.youtube.com/watch?v=dV8XrIETLas

SuperSmallville75
SuperSmallville75
10 années il y a

Super article ! J’ai adoré et je me suis vachement marrer ! Bravo à vous deux c’est un pur régal de vous lire :D
Je suis une grande fan de Smallville, ça a été ma toute première série ^^ et malgré ses milliards de défauts que vous citez (et avec lesquels je suis à 100% d’accord, sauf pour Tom c’est mon chéri mais je vous en veux pas lol) je ne peux qu’adorer cette série qui m’aura fait découvrir Superman et l’univers DC comic.
Comme vous je déteste Lana, et vos remarque m’ont fait… exploser de rire, voir plus ! haha
Par contre vous ne parlez pas de Tess :o J’aurai voulu voir cotre avis (je l’adore perso)
J’aime autant Lex que vous, ça fait plaisir de voir des fans de ce méchant ! Je me sentais seule :p
Zod est pour moi, le meilleur des super-vilain suivi de Brainiac, même si j’aimais beaucoup Davis Bloom aussi !

J’adhères vos idées en clairs :p
Encore Bravo, c’était super !

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