Le Coup de Coeur de la semaine :

• RHATO #21
  

Le Top de la semaine :

• Brother Lono #1
  

Le « Flop » de la semaine :

• Supergirl #21

Voilà un titre que j’attendais avec impatience. Azzarello et Risso sont de retour aux affaires avec Brother Lono et ils n’ont rien perdu de leur superbe. Un tout nouveau voyage commence pour le personnage de Lono et dès le début le ton est donné : l’histoire sera brutale, sanglante et plus noire que le charbon.

Les bases de l’intrigue sont intelligemment posées et les dialogues sont proches de la perfection sans que le numéro ne soit pour autant trop verbeux. De son côté, Eduardo Risso est au top et son style colle bien à l’ambiance de la série. De plus, l’artiste excelle pour retranscrire la violence assez graphique de certaines situations.

Bref, un premier numéro violent, très adulte et surtout extrêmement maîtrisé qui rappelle les grandes heures de Vertigo. Une énorme réussite donc, qui ne nécessite même pas connaître l’univers de 100 Bullets pour s’y intéresser. Totalement indispensable !

– n00dle

Note : 9/10

ATTENTION SPOILER SI VOUS N’AVEZ PAS VU MAN OF STEEL.

Je ne sais pas si c’est voulu mais ce numéro d’Injustice : Gods Among Us  trempe directement dans l’une des problématiques qui fait le plus débat dans Man of Steel. Superman est-il Superman s’il se permet de tuer ? La réponse est clairement « non » s’il s’agissait du Superman d’une autre Terre, mais celui-ci est encore traumatisé par la perte de sa femme et son enfant. Alors qu’il reste encore un peu de cette part d’humanité et de morale en lui, Kalibak n’a aucune idée de ce qu’il va déclencher. Même si l’on sent parfaitement que Kalibak est un prétexte pour faire plonger toujours plus profondément notre Superman dans les méandres de la violence à outrance, il faut avouer qu’il soulève quelques interrogations plutôt pertinentes et remet sur le devant de la scène l’importance de la puissance et d’une personnalité comme Superman. Ce #22 fait la part belle à l’action, puisqu’il ne s’agit presque que de cela mais heureusement le peu de bulles qu’il y a est vraiment efficace et ces dernières vont droit au but.

Tom Derenick n’est pas épatant même si l’ensemble reste tout à fait correct ; certaines planches restent malgré en manque de détails.

– Nathko

Note : 7,5/10

Steve Pugh est de retour sur le titre ! Pas tellement au top niveau car il a déjà fait mieux, mais de retour quand même ! Nous ne suivons pas seulement Buddy dans ce numéro, mais aussi Maxine, bien décidée à prendre les choses en mains pour régler certaines histoires. De son côté Buddy reprend le costume d’Animal Man, mais il ne sait pas ce qu’il l’attend et la menace se fait plutôt grande (et immonde). Malgré un début que j’ai trouvé lent, c’est le retour d’Animal Man et ça fait chaud au cœur. Les petites incursions de pseudo-tweets sont originales et permettent de mêler l’histoire côté Animal Man et côté célébrité.

La série Animal Man reprend donc du poil de la bête, et ce jeu de mots colle plutôt bien au final de l’histoire. Âmes sensibles s’abstenir !

– Harley

Note : 7/10

Batman and Batgirl #21 est un numéro qui revient sur le deuil de Batman. Enfin, Batman qui ne se sort toujours pas du deuil de Damian. Batgirl le trouve distant, elle en a peur et s’inquiète. En parallèle, elle se livre à son père sur les derniers évènements vécus dans sa propre série. Un numéro qui se voudrait touchant et fort, mais qui pourrait encore gagner en puissance. Les planches de Cliff Richards manquent de puissance, elle paraissent trop plates, peut-être fades par rapport au message véhiculé par le numéro. Une case peut quand même paraître choquante et est forte de sens – scène que je ne cautionne pas du tout bien sûr. C’est un blasphème de faire ça… Un joli numéro tout de même avec un travail de colorisation qui nous ramène par moments à l’époque Batman and Robin qui me manque tant.

Maintenant, reste à savoir comment va réagir Batman à cet électrochoc et si Catwoman pourra faire quelque chose pour l’aider le mois prochain.

– Harley

Note : 6,5/10

Un numéro spécial, centré sur le personnage de Killer Croc, et sa façon de voir les choses suite aux évènements impliquant Medusa. Un numéro excellent qui nous imbrique directement dans les pensées les plus personnelles de Croc qui rencontre une société secrète qui attend de lui une mission bien précise. C’est génial. Ainsi, par la suite nous avons droit à un affrontement entre Maggie, Batwoman et Croc (avec une guest). Pour finir, Croc se rebellera et cette décision rend le personnage fort et plus humain. W. Haden Blackman et J.H. Williams III livrent ici un scénario riche et original, centré sur un personnage qui mérite d’être connu.

Le numéro accueille aux dessins un talent qui donne un ambiance merveilleusement glauque : Monsieur Francesco Francavilla. Il y a des défauts, les fans de planches parfaites et lisses n’aimeront pas, mais sa présence sur le titre donne un côté sombre et mystique très plaisant. Un très bon numéro.

– Harley

Note : 9/10

Ce numéro de Bids of Prey change un peu des derniers. Cette fois l’équipe est séparée, Condor et Black Canary d’un côté, Batgirl / Strix et Talon (Calvin Rose) de l’autre. Malgré quelques instants ensemble, ils restent quand même de leurs côtés. On apprend que Condor a une raison de rester auprès de Black Canary, même si on ne sait pas encore laquelle. Et de l’autre côté, nous avons une rencontre explosive entre Strix et Calvin, deux Talons, mais cette rencontre réserve d’excellentes surprises au lecteur. À la rigueur Batgirl ne sert à rien, on s’en fiche un peu de l’histoire Black Canary / Condor, mais entre les Talons ça promet. Christy Marx fait repartir les équipes sur les chapeaux de roues, et Romano Molenaar livre des planches de bonne qualité. Pour une fois, c’est plaisant de lire BOP et j’ai bien hâte de lire la suite !

– Harley

Note : 6,5/10

Reprenant une nouvelle fois directement là où Green Lantern #21 avait laissé Kyle Rayner. Les nouveaux Gardiens ne veulent pas commettre les mêmes erreurs que les prédécesseurs et vont donc faire l’inverse. Puisque les anciens Guardiens s’étaient isolés de l’univers et même de leurs émotions, les nouveaux veulent en faire partie. Du coup ils demandent à Kyle Rayner d’être le guide touristique puisqu’ils veulent voir tout ce qu’il y a à voir, que ce soit merveilleux ou horrible. Ça c’est pour le postulat de base et qui donne finalement tout son sens au titre de la série, enfin ! C’est Justin Jordan (Superboy) qui s’occupe du titre et donne à Kyle Rayner des idées bien précises sur ce qu’il veut et ne veut. Il parle énormément à un véritable point de vue sur les évènements et son opinion sur les New Guardians n’est pas folichonne. Un début de dynamique s’installe et l’humour un peu caustique sera sûrement de la partie au vu des premiers numéros, jusqu’à ce que la relation Rayner/New Guardians change en fait. C’est une bonne entrée en matière pour Jordan qui donne une direction claire à son histoire, sur le court et le long terme.

Pour ne rien gâcher, visuellement le titre est franchement agréable, Brad Walker signant des planches propres, détaillées et dynamiques.

– Nathko

Note : 7/10

La série Vibe a commencé bien doucement pour se forger une réelle personnalité et cela se confirme avec ce numéro #5. Le titre n’est toujours pas dans l’exceptionnel mais il faut reconnaître qu’il raconte une histoire intéressante ne dépendant pas du titre principal. En cela Vibe est devenu un vrai héros de tous les jours, simple, un jeune homme qui essaye de faire ce qui lui semble juste. Pour le coup ça le met dans une situation des plus compliquées puisqu’Amanda Waller ne trouve rien de mieux que de lancer la Suicid Squad pour récupérer le héros et son accompagnatrice, Gipsy. En parlant de la belle, même si je ne suis pas encore totalement convaincu par celle-ci et que la scène du baiser est un cliché éculé, l’évolution de sa relation avec Vibe a de quoi susciter l’intérêt. L’intervention du Squad est tout sauf intéressante et les bulles de ses membres sont vides de toute substance.

J’ai toujours autant de mal avec le style de Pete Wood. Non pas que ça soit moche mais c’est trop cartoony pour moi.

– Nathko

Note : 7/10

La Légion souffre encore des conséquences des derniers numéros. Conséquences on ne peut plus dramatiques… L’ennemi finit d’entériner tout espoir pour les survivants. Levitz n’a donc pas fini de torturer ses héros et jamais la Légion et le « monde » n’ont été aussi près de la destruction.

On reste dans la continuité de l’arc, très sombre, grosse crise pour l’équipe, et cela reste très prenant. Même s’il faut l’admettre, cet épisode est encore assez plat comparé à ceux d’avant. Mais le rebondissement final en vaut la chandelle ! Et lire le désespoir sur les héros les plus vaillants, voilà qui est des plus déroutants. Sachant que la fin de la série approche, cela ne fait que rajouter de l’intensité et de l’importance à tous ces événements très marquants pour la Légion.

Vivement la suite…

– Freytaw

Note : 7/10

Cette semaine, James Tynion IV (au scénario) et Julio Lopez (aux dessins) nous ont concocté un numéro aux petits oignons, l’odeur en moins. Roy Harper, en pleine crise existentielle, suit une séance de psycho-thérapie avec Hugo Strange alors que Jason Todd, toujours amnésique, est poursuivi par une Ligue des Assassins bien décidée à se payer sa tête. Et pour en rajouter un peu dans ce joyeux bordel, les Untitled font appel à Roy et Starfire pour aller détruire la Ligue. Ça sent l’affrontement épique pour bientôt et ce numéro est un pur bonheur. Savant dosage entre dialogues posés et action effrénée, Red Hood comblera toutes les attentes de n’importe quel lecteur (sauf les très aigris de la vie ou les DC haters). L’intervention de la Ligue permet de faire parader une ribambelle de super-vilains (outre Cheshire qu’on a déjà vu avant) haut en couleurs et le numéro se conclut par une magnifique double-page présentant l’imposante ‘Eth Alth’Eban, cité mère de la Ligue des Assassins et qui avait déjà été teasée auparavant (ce pourquoi je me permets le “spoil”). Julio Lopez excelle à illustrer l’histoire de Tynion dont on ne veut absolument qu’une seule chose : connaître la suite. Et pas qu’un peu ! Du bon comics comme on aimerait en voir plus souvent.

– ArnoKikoo

Note : 9,5/10

Supergirl #21 transporte Kara dans l’espace en quête d’on ne sait quoi, mais c’est important parce qu’elle est malade. Oui cette phrase est ironique puisque franchement c’est une blague. Heureusement que sa pote Siobhan est là pour lui dire la vérité entre quatre yeux histoire de lui remettre les idées en place. Ça ne fonctionne pas et c’est à l’apitoiement qu’elle s’adonne, préférant fuir les problèmes que de les affronter. Du coup, une nouvelle entité fait son apparition, une entité capable de modeler l’environnement comme bon lui semble afin de la façonner à l’image d’autre. On continue d’appuyer sur le bouton nostalgie de la petite blonde et j’avoue que ça commence sérieusement à tourner en rond. Même si le cliffhanger de fin a piqué mon intérêt ce n’est certainement pas grâce à son entrée complètement ratée. J’espère que la suite sera mieux gérée et que l’on aura un peu de neuf pour Kara car elle le mérite amplement.

Mahmud Asrar est de nouveau en vacances sur ce numéro, remplacé par Diogenes Neves qui pour le coup donne un bon petit coup de fouet au titre !

– Nathko

Note : 5,5/10

Si l’on ne peut nier la qualité du titre Wonder Woman, on peut supposer qu’il ne plaira pas à tous, ou en tout cas que tout le monde n’y trouvera pas toutes les qualités qui existent. Azzarello nous le prouve encore une fois, il sait écrire une histoire et en dérouler des dialogues qui ressemblent plus à de la poésie. Dans ce numéro #21 de Wonder Woman tous les ingrédients pour faire un excellent numéro sont présents. Des combats puissants et mémorables, une menace vraiment très puissante, des escapades par portail dimensionnel, des pouvoirs magiques, des révélations et quelques autres petites choses que je vous laisse découvrir par vous-même sont au programme. Riche et intense, il s’agit définitivement d’une lecture absolument géniale.

Il ne faut pas oublier Cliff Chiang qui est juste un monstre, dessinant parfaitement son héroïne à la fois forte, puissante et féminine. Parvenant à nous faire ressentir les joutes surhumaines entre les protagonistes autant que la peine de certains autres. Y’a pas à dire, le duo Azzarello/Chiang est en or !

– Nathko

Note : 9/10