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- Scénario : Geoff Johns et Peter J.Tomasi – Dessin : Ivan Reis, Patrick Gleason, Fernando Pasarin, Ardian Syaf, Scott Clark et Joe Prado
- DC CLASSIQUES – Brightest Day tome 1 – 7 juin 2013 – 256 pages – 22,5€
Après la pluie, le beau temps. Après la nuit, le jour. Après le noir, le blanc. Après Blackest Night, Brightest Day ! Urban fait fort en nous proposant enfin Brightest Day, pratiquement inédit en France. Les événements de la Nuit Noire s’étaient soldés par la renaissance de douze super-héros ou méchants de l’univers DC. Le Limier Martien, Hawkman, Hawkgirl, Deadman, Faucon, Firestorm, Aquaman, Jade, Osiris, Max Lord, Nega Flash et Captain Boomerang.
Douze héros et vilains ont mystérieusement ressuscité, réveillés par une Entité qui les charge d’une quête dans laquelle chacun joue un rôle particulier. Quel en est le but ? Alors qu’ils redécouvrent leurs proches et le monde qui les entoure, tous se demandent : ont-ils une deuxième chance où ne sont-ils que des morts en sursis ? (contient les épisodes 0 à 7)
Bon autant le dire d’entrée, j’attendais cette saga depuis un sacré moment, depuis les premiers épisodes publiés par Panini en fait, avant le rachat de la licence DC par Urban Comics. Et au final, la semi-déception s’avère presque être aussi grande que l’attente. Et pourtant, c’est qu’il y a de bonnes choses dans ce tome. Mais le premier constat c’est la lenteur. L’histoire est terriblement longue, on sent que Johns et Tomasi prennent leur temps pour installer le truc et cela se fait vraiment ressentir. Heureusement cette lenteur pesante est atténuée par les changements fréquents et brutaux de protagonistes. Deux pages sur Hawkman et Hawkgirl puis cinq sur Deadman, quatre sur Faucon et Colombe, et ainsi de suite. C’est d’ailleurs ce nombre important d’intrigues simultanées qui arrive à nous tenir en haleine. Et lorsqu’enfin cela s’emballe, nous arrivons en fin de tome.
Deadman est le pion de l’entité blanche, Hawkman et Hawkgirl cherchent à lever une malédiction, Aquaman découvre une sinistre vérité alors qu’il ne contrôle que des animaux marins morts, Firestorm doit se frotter à une nouvelle mutation, le Limier Martien enquête sur les agissements violent d’un autre E.T. tandis que Colombe tente tant bien que mal de canaliser la rage et la violence de Faucon. Et les autres me direz-vous ? Et bien les autres on n’en sait rien et c’est bien dommage ! On nous apprend simplement à la fin de tome ce qu’ils ont vécu durant cette grande saga dans un court résumé…
C’est là que c’est dommage, car certaines parties sont vraiment prenantes. Comme l’émouvante quête de Hawkman et Hawkgirl. Il est touchant de les voir tenter de se battre pour se défaire de leur malédiction ainsi que la découverte de ce nouveau monde, le Hawkworld. Mais là où je n’éprouve aucune empathie pour Carter, je suis absolument fan de Shiera, femme forte et fragile à la fois. Hâte de découvrir où leur amour va les mener, et surtout le nouveau plan de leur Némésis afin de les défaire.
L’enquête du Limier Martien s’annonce passionnante et violente également, en effet son ennemi a la sanglante particularité d’arracher la peau des ses victimes. De plus, il est bizarre de voir la végétation mourir à son approche.
Voir Aquaman et Mera est un vrai plaisir, je suis absolument fasciné par la belle rousse depuis ma lecture d’Aquaman dans DC Renaissance, et pouvoir en apprendre un peu plus sur elle est un vrai plaisir. C’est un personnage très touchant je trouve. Et j’aime beaucoup sa relation vis-à-vis d’Aquaman. Et le fait de voir Aquaman ne réussir qu’à faire venir des créatures marines mortes est intriguant.
Belle découverte enfin pour ma part avec Faucon, personnage pittoresque au sang chaud et Colombe, magnifique jeune femme qui donne envie d’en savoir plus. Ce duo est assez intéressant et je ne le connaissais pas du tout. Voir deux personnes aussi différentes agir de concert et se protéger mutuellement est assez ingénieux comme idée. Par contre on ne sait pas trop où l’intrigue avec la lanterne blanche va les mener.
Pas trop emballé par la partie sur Firestorm, les deux personnages composant l’entité ne me font ni chaud ni froid, on ne voit pas trop ce qui va leur arriver.
Enfin, grosse déception avec Deadman, personnage le plus omniprésent dans ce premier tome car le seul à être en contact avec l’entité blanche. Malheureusement à part être un poids, un boulet, il ne sert pas à grand-chose et n’en comprend pas davantage. Il est juste bon à se plaindre et à poser toujours les mêmes questions sur la Lanterne Blanche.
Et nous aussi on se pose beaucoup de questions sur cette Lanterne sans avoir de réponses, du moins quelques informations au compte-goutte et cela uniquement en fin de tome. Au moins les protagonistes n’en savent pas plus que nous, et les voir ramer pour comprendre quelque chose nous fait nous sentir moins seul.
À la fin du tome nous assisterons à un grand avancement dans l’intrigue avec une mission donnée à chacun des revenants par la Lantern Blanche. Certaines s’annoncent intrigantes comme pour Hawkman et Aquaman, d’autres assez inutiles comme pour Faucon ou Captain Boomerang.
Petit mot sur les dessins ; on a de manière générale de très, très belles planches. Que dire des attaques du requin mort ou du calamar géant mort d’Aquaman, de la planète Mars, de Hawkworld, ou la double page sur le passé de Mera. Les visages sont expressifs, très expressifs même par moments, la mise en page est rythmée et alterne avec des pleines pages et des découpes plus traditionnelles. Mention spéciale pour les flashs de lumière blanche lorsque que nos protagonistes revêtent le costume de White Lantern, on a l’impression que la lumière va jaillir des pages. Et à noter que les styles des différents dessinateurs ne gênent pas, chacun n’agissant que sur l’histoire d’un seul personnage. Gleason pour le Limier Martien, Reis pour Aquaman et Deadman…
Enfin un petit mot sur l’édition d’Urban. Magnifique comme toujours avec une belle galerie de couvertures et surtout des fiches sur les différents personnages ramenés à la vie. Je me rends compte d’ailleurs que les personnages de Hawkman et Hawgirl sont super compliqués !!
Bref, une très bonne saga par bien des aspects (certaines aventures individuelles, certains personnages, les dessins…) mais qui souffre d’une lenteur monotone et où on a assez de mal, pour le moment, à voir où tout cela va nous mener. Très bonne lecture malgré tout, et la soudaine accélération à la fin du tome ne fait que me rendre impatient d’en découvrir plus.
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Belle review !
J’étais déjà pas trop chaud par l’idée de l’acheter et ta review me conforte dans mon intention de passer mon tour cette fois ci. ;)
Le review refroidi pas mal, malheureusement à chaque fois que je relit Blackest Night, j’ai envie d’acheter Brightest Day. Malgré ton invitation à ne pas se laisser trop facilement aller, je vais quand même fauter
J’ai acheter Brightest day personellement j’ai adoré. Ca fait du bien de voir les aventures de personnages secondaires autres que Batou, Superman, Hal Jordan… Je le conseille malgrés cette review!
Effectivement c’est un bon point ce focus sur d’autres personnages. Et je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas lire Brightest Day^^
Brightest Day est savoureux! Bien plus que l’a été Blackest Night à mes yeux. L’histoire est assez lente à se mettre en place, il est vrai. Mais le final énorme vaut le coup, assurément! Des persos habituellement relégués au second plan ici très bien exploités et très attachants (Kaldur’ahm, Dove, Deadman, Mera…), des planches de folies (Reis et Prado en tête), un final exceptionnel qui ramène à la vie un personnage mythique du DCverse (vous le connaissez tous depuis, mais je vous laisse le loisir de le découvrir par vous même).
Là où Blackest Night construisait tout son récit autour du deuil (souvent inachevé) et du désespoir, Brightest Day se tourne vers la vie, vers la lutte éternelle des antagonismes pour finalement s’achever sur une renaissance. Je reviens sur le rythme de la narration, on le dit lent (et c’est un fait) mais c’est un temps nécessaire à la découverte des différents protagonistes et de leurs questionnements. Puis les énergies se rassemblent, tout prend place et on monte crescendo vers la découverte d’enjeux bien plus grands (bien plus grands). C’est un crescendo d’action et d’émotions. On commence dans l’intime et l’on fini dans le collectif (l’universel?).
On dit souvent que Flashpoint est à l’origine du new52 (à tort selon moi), Blackest Night et Brightest Day, sont bien plus fondateurs de ce nouvel ordre (Le Green, Le rôle du Green Lantern Corps inchangé, Constantine…). Une pièce maîtresse dans la collection de tout DCfan qui se respecte! J’ai pris un pied monumentale alors je manque certainement d’objectivité. Bonne lecture à tous!
Oui je me doute que cela va être moins lent dans le prochain tome au vue déjà de la fin du tome 1 qui s’emballe.
Sans avoir encore lut Brightest Day, je comprend ton avis. Mais le but d’une Review tome par tome est justement de juger chaque tome séparément. De la même façon que j’aime beaucoup le travail de Geoff Johns sur Green Lantern, le hasard veut que parfois, des tomes soient moins bon. Evidemment je comprend ta désapprobation mais au final, tu mentionne plus le fait qu’il ne faut pas rappeler la vision d’ensemble de l’oeuvre, sur la review à proprement parler, tu semble donner ton consentement.
Merci donc de cette remarque éclairé ;)
Méga rien à voir… Pourquoi Urban traduit-il les noms des persos, comme l’ont fait les précédents éditeurs français d’ailleurs, c’est ce qui m’empêche d’adhérer à la lecture en FR! C’est vrai qu’à part ce détail leur travail est vraiment parfait, on sent le respect apporté à l’oeuvre. Mais voir Faucon et Colombe à la place de Hawk & Dove, ça fait mal aux yeux, nan? De même dans d’anciennes lectures (du temps de panini) Black Adam traduit Adam Black (là, je vois même pas l’intérêt), et je parle pas des légionnaires de LoSH dont les noms devenaient trop éloignés des originaux (Lightning Lad devenant « vif-éclair », paye ta barre). C’est une catastrophe de vouloir franciser à tout prix. dsl du hors sujet, fallait que ça sorte! ^^
Entièrement d’accord!
Moi je pense que c’est grave qu’on ai pas droit à Justice League: Generation Lost (qui est complètement dans l’event Brightest Day) ! Mais je fantasme, je sais… Puisque de toute façons, ça reprend la JLI qui n’a jamais été publié en France :'(
Je viens de le finir, et sans être ma lecture du mois, il est sympa! Je trouve que le scénario s’égare moins dans l’excès que Blackest Night, même si de nombreuses questions restent encore sans réponse à la fin de ce tome. Enfin, je suspends mon jugement définitif, mais pour l’instant je suis un peu emballé.
Honnêtement, la lenteur d’installation du cadre ne m’a pas du tout dérangé. C’est même excellent de suivre ce Deadman devenu avatar de la vie pour au final voir converger toutes ces intrigues à première vue futiles. Je trouve que cela est très bien mené, même sans offrir de baston. Après tout, les bastons ne sont pas nécessaires dans certaines lectures.
tome sympa mais comme dit plus haut beaucoup trop lent, les intrigues d’aquaman et martian sont vraiment cool mais les autres (pour l’instant en tout cas) sont bof bof… firestorm… dove et l’autre bourrin… et suis je le seul à souhaiter que la malédiction de hawkman et sa wife se réalise ?
Ce que je retiens pour avoir une révélation mangé un cheesburger !!