Review VF – Wonder Woman Tome 1 : Liens de Sang

ça va saigner!

Un univers ré-inventé

Nouvelle histoire chez Urban Comics dans la collection DC RENAISSANCE : Wonder Woman! Wonder Woman fait partie de ces titres dont le relaunch de l’univers DC a pressé la touche reset. Ici on efface tout et on recommence.

Pour ceux qui pensent qu’ils vont retrouver la Wonder Woman de la Justice League, un peu nunuche et complètement paumée dans un monde dont elle ignore tout, c’est perdu. Il existe un gap de 5 ans entre cette Wonder Woman là et celle de la Justice League et croyez-moi, vu la différence de caractère entre les deux, ce n’est pas les bisounours qu’elle a dû rencontrer!

Dans cette histoire qui commence de manière assez gore (rassurez-vous la suite l’est beaucoup moins), l’auteur met en place les ingrédients de base de son intrigue centrale. Héra descend sur terre pour faire tuer une humaine du nom de Zola. Celle-ci ne comprend pas du tout ce qui lui arrive. C’est alors qu’Hermès lui vient en aide (non sans prendre quelques coups) mais ne peut retenir l’assaut. Il envoie alors Zola chez notre guerrière qui va alors mettre les pieds là où elle n’aurait pas dû !

C’est en se mêlant de ce petit « incident » que la vie de Wonder Woman va changer. C’est de cette rencontre que nous allons apprendre les origines de l’amazone et surtout de ses liens de sang un peu particuliers. Car oui, les origines de Wonder Woman ont été modifiées et pas à moitiés. Entre légende et réalité il y a parfois un fossé!

Tout comme les origines, l’univers dans la série est entièrement « rénové ». Nous sommes bien en présence de la mythologie grecque avec l’apparition de nombreux noms tels qu’Hermès, Apollon, Guerre, Arès, etc…. C’est donc tout naturel que l’histoire elle-même soit un concentré de drame à la grecque. Entre trahison, tromperie, bâtardise et autres, les relations complexes des personnages ne sont pas des plus réjouissantes, sauf pour nous!

C’est ainsi qu’au fil des pages Brian Azzarello introduit des personnages de cette mythologie dans un cadre plus moderne et urbain créant parfois de belles petites surprises que je vous laisse le soin de découvrir. Wonder Woman ne travaille pas vraiment seule puisque c’est une véritable petite équipe qui va se créer autour d’elle et pas forcément composée que de personnes bien fréquentable !

Visuellement Cliff Chiang fait du très bon travail et donne à l’univers de la guerrière une personnalité d’une grande originalité. Si le style peut diviser, il ne vous laissera surement pas indifférent. Personnellement je fais partie de ceux qui ont accrochés dès le début. Cela me faisait un peu penser à certains dessins animés de la chaine Cartoon Networks à l’époque des « Super Nana ». Toutefois, Chiang laisse sa place lors de certains chapitres et je dois avouer que la différence est très nette en termes de qualité. C’est dommage pour la constance du titre.

Un fois de plus, le livre en lui-même est de très bonne qualité et la traduction également. Tout comme dans les autres titres, Urban Comics a intégré des dessins préparatoires de Cliff Chiang à la fin du livre. C’est simple et toujours efficace.

Si vous aimez les univers un peu sombre, les intrigues de niveau divin et les femmes fortes alors jetez-vous dessus!