[Review Express VO] Semaine #82

Le Coup de Coeur de la semaine :

• Aquaman #18
  

Le Top de la semaine :

• Talon #6

Le Flop de la semaine :

• Teen Titans #18
  

Ici, nous apprenons comment Jonah Hex affronte ses « concitoyens », qu’ils soient néfastes et immortels, comme notre cher Vandal Savage, ou simplement ennuyeux, comme Amadeus Arkham. Force est de constater que Hex a plutôt tendance à régler ses problèmes avec la même efficacité.

Encore un bon numéro, bien rythmé, drôle et intriguant dans ce Gotham City du XIXème. On suit l’intrigue du précédent numéro et le duo de scénaristes lui donne une fin somme toute radicale (et peut-être un peu facile cependant) mais totalement dans l’esprit du titre. Tout ceci sur fond de la politique véreuse qui a cours à Gotham à l’époque. A noter que le prochain numéro annonce un certain renouveau dans la série (avec de grands espoirs concernant le fanboy que je suis sur l’apparition d’un certain personnage dans le titre). Un vent de fraîcheur qui arrive à point nommé même si le titre ne perd pas en qualité.

Le back-up sur Stormwatch continue son chemin et nous continuons d’assister à ce qui semblerait être le recrutement de l’équipe de l’époque par Adam One. En ligne de mire cette fois-ci: Terrence 13, déjà évoqué dans la série principale, si je ne dis pas de bêtises. Intéressant aussi, même si mon accroche reste moindre par rapport à la série mère.

– Freytaw

Note : 7,5/10

Pour faire simple, je dirai que cet arc était court mais plutôt intense. Ce All-Star Western #18 nous prouve à quel point Justin Gray et Jimmy Palmiotti maîtrisent ce personnage au combien charismatique qui est Jonah Hex. Hex et Arkham continuent leur mission dans ce Gotham ravagé et plus que jamais corrompu. Un poil déçu que ça se termine aussi rapidement avec Vandal Savage que j’affectionne particulièrement. Une page se tourne dans la série, Hex quitte Gotham et on va découvrir dès le mois prochain une certaine nouvelle direction sans Amadeus Arkham, cette fois. Moritat est fidèle à son travail, ses différentes planches ne déçoivent pas.

Ce nouveau back-up est toujours aussi sympa et se lit plus facilement que le précédent. Le recrutement de cette Stormwatch est en cours, impatient de découvrir la suite.

– Edge

Note : 7/10

Geoff Johns dirige sa barque avec une telle facilité que s’en est insolent. Il a débuté son run en faisait de Aquaman un personnage plein de classe, jouant de son ancien statut de blague à nageoires, et transforme petit à petit le titre en quelque chose de plus profond, plus complexe. D’ailleurs je verrais bien le titre prendre un peu plus le pli d’une histoire basée sur Aquaman en tant que roi d’Atlantis, les enjeux auxquels il doit faire face, les traitres et les complots qui vont avec et y ajouter un peu de géopolitique et secouer le tout d’un peu d’action. C’est en tout cas ce que j’ai pu apercevoir dans ce #18 d’Aquaman. Le nouveau roi doit asseoir sa légitimité bien vite s’il ne veut pas se retrouver dans une situation délicate. Mera fait elle aussi connaissance avec les lois humaines et ne souhaite pas vraiment s’y plier. L’avenir ne s’annonce pas de tout repos pour Arthur. Même s’il fait à nouveau numéro de transition, c’est aussi réussi à l’écriture et aux dessins. Winter is coming.

– Nathko

Note :  8/10

Le mois dernier, l’épisode 8 conduisait à un évènement majeur pour l’ensemble de la Bat-Family : le décès de Damian Wayne. Un évènement marquant de par son importance et ses répercutions sur les autres titres Batman, mais qui pouvait se révéler décevant, car trop rapide dans sa manière d’aborder la mort du dernier Robin. Nous étions donc en droit d’attendre un numéro 9 de bien meilleure qualité, tant au niveau du scénario que des dessins, eux aussi loin d’être extraordinaires dans le numéro 8. Mission réussie pour le scénariste Grant Morrison et les dessinateurs Chris Burnham et Jason Masters, qui livrent ici un des meilleurs numéros du titre depuis son retour en Mai dernier.

Plusieurs membres de Batman Incorporated sont morts, et l’association de héros elle-même est désormais traquée par les autorités de Gotham, sur ordre du Leviathan. Le Chevalier Noir a donc clairement perdu une bataille face à Talia Al Ghul, mais ne compte certainement pas abandonner le combat sans avoir vengé son fils. Ce numéro, que l’on peut considérer comme l’épilogue de la seconde partie de Batman Incorporated, mais également comme le prologue de la troisième, s’avère terriblement dynamique. Ce dynamisme est lié aux scènes tantôt touchantes, tantôt épiques qui ponctuent l’épisode, mais surtout à une double-narration qui alterne entre moments présents et conséquences de la défaite de Batman (mention spéciale à la scène du cimetière). Graphiquement, Burnham et Masters rendent un travail de grande qualité. Tout en détails, les traits des deux artistes se marient bien entre eux, contrairement au précédent numéro.

Batman Incorporated #9 est donc un très bon épisode, qui lance plusieurs pistes intéressantes pour le futur, et qui bénéficie de dessins de qualité. La bataille finale entre Batman Inc. et le Leviathan s’apprête à commencer, ce serait tout de même dommage de manquer ça !

– Darkseid

Note : 8/10

Nous voici au numéro #9, le numéro requiem de Morrison pour nous faire « pleurer » sur la mort de Robin. Et comment dire… Ce numéro nous apprend des choses, il fait évoluer la situation vis à vis de la Batman Inc, mais pour le reste, est-ce vraiment bon et pertinent ? Avez-vous eu ne serait-ce qu’une pointe d’émotion avec la réaction de Nightwing ou l’apparition furtive de Batcow ? Je l’espère, car pour moi, c’était plutôt maladroit et réellement insuffisant.

Morrison se devait de rendre hommage à Damian. C’est fait, mais je ne trouve pas vraiment ça réussit. Maintenant, on nous annonce une « vengeance » pure et simple. J’ai un peu peur de voir la fin de l’arc. J’attendais, je l’avoue, bien mieux de la part de ce scénariste. Même si nous sommes encore en droit d’espérer un final satisfaisant. Un coté intéressant tout de même, c’est le deuil de Squire qui regrette son Knight. Car il fallait aussi en parler. Et j’ai trouvé ça plus touchant et naturel que le reste.

Les dessins, c’est comme pour les derniers numéros. C’est bon, mais inconsistant, Burnham ne s’occupe pas de toutes les pages, une fois de plus, et parfois, ça se sent. Dommage.

Un numéro tout simplement pas à la hauteur de ce qu’il aurait du être. Peut-être que c’est à cause de Tomasi qui a trop bien fait son travail sur Batman & Robin…

– Freytaw

Note : 5/10

Ce nouveau numéro de Batman: The Dark Knight confirme bien que cette série devient au fil du temps de plus en plus inutile. Le scénariste Gregg Hurwitz fait exactement la même chose que dans son arc avec Scarecrow. C’est d’un ennui.. encore et toujours des flashbacks sur la pauvre enfant de Jervis. Ok, c’est sympa, mais on nous a déjà fait le coup avec Jonathan Crane. Misère.

Heureusement que Ethan Van Sciver est bon, car il arrive à sauver (un peu) le numéro avec ses dessins de Batman toujours aussi bon et son Jervis toujours aussi flippant. Je mettrais donc tout juste la moyenne pour ce numéro de cette série vraiment facultative.

– Edge

Note : 5/10

Avec cet avant dernier numéro d’I,Vampire on sent bien que les choses ont quelque peu accélérer pour terminer la série le mois prochain. Joshua Hale Fialkov tente comme il le peut de tout emballer pour nous donner une fin concluante. L’avantage c’est que lui maîtrise l’art de faire ce qu’il veut avec les personnages qu’il manipule et il s’en donne à cœur joie. Ça part un peu dans tous les sens, on termine certaines intrigues bien trop rapidement mais cela reste bien divertissant. Bien que du côté artistique on soit bien en dessous de ce que mérite la série, DC semble vraiment la traiter comme si elle ne comptait plus vraiment. Avec I,Vampire #18 la série n’est pas à son top et ses défauts sont plus inhérents à son destin funeste.

– Nathko

Note : 7/10

L’arc Death of Magic nous a fait quelques petites surprises. On a même pu voir depuis quelques numéros un nouveau visage de la Justice League Dark. Ce numéro est le dernier de l’arc. On y retrouve des révélations entre le père et le fils Hunter, un Constantine qui va se rebeller contre Steve Trevor et l’A.R.G.U.S. et au final il a bien raison. Steve Trevor a voulu se servir de la league comme des toutous mais qui s’y frotte s’y pique.

Jeff Lemire et Ray Fawkes sont prêts pour de nouvelles aventures, qui s’annoncent peut-être même plus acerbes que les précédentes. Les planches de Mikel Janin sont un petit peu en dessous des numéros précédents, c’est dommage.

– Harley

Note : 7,5/10

Que serait la vie d’Atrocitus si les Manhunters n’avait pas détruit sa planète et sa famille ? Voici ce que nous découvrons dans ce numéro. Et ce n’est pas tout rose, car Atros n’est pas si différent d’Atrocitus au final. Il veut le pouvoir, quitte à perdre à nouveau sa famille. Le Fisrt Lantern lui posera alors la question fatidique, choisir l’orientation de sa vie. En parallèle, Rankorr tente de mener une vie normale, mais Bleez veille et le ramènera à l’ordre, du moins on le suppose pour le prochain numéro.

Peter Milligan écrit un numéro fort, nous présente une personnalité d’Atrocitus pas tout à fait connue encore même après le #0. Les planches de Miguel Sepulveda sont sympa mais il y a eu mieux.

– Harley

Note : 6/10

Premier numéro de Lobdell signant la sortie du mauvais corssover H’El On Earth, l’auteur ne semble pas vraiment savoir où il veut aller. D’abord il nous sert un premier chapitre qui n’a rien à voir avec le reste. Superman est confronté à une cour de justice américaine afin de justifier l’existence de sa Forteresse de Solitude. En soit c’est intéressant de mettre Superman face à la loi puisque ses pouvoirs ne lui sont d’aucune utilité. Sauf qu’encore une fois, c’est mal géré, Superman est écrit comme un manche sans éducation, ni même une once de diplomatie, ça en devient ridicule. Artistiquement c’est plutôt agréable. Puis le second chapitre arrive et c’est encore pire du côté de la caractérisation non seulement de Clark, de Superman mais aussi de Cat. Non mais c’est quoi ce nom de site ? ClarkCatropolis.com ? Et le pire c’est que ce n’est même pas une blague…Et puis d’abord c’est qui cette voix qui narre l’histoire ? Ah et je ne vais pas parler de la présence d’Orion ni de cette page de fin qui enfonce le tout.

– Nathko

Note : 4/10

On le savait ! On le savait ! C’était trop beau qu’un Talon s’échappe aussi longtemps de la Cour des Hiboux. C’était trop beau qu’il arrive à rester plus ou moins intact aussi longtemps. C’était sûr qu’un évènement, une révélation allait complètement renverser le monde de Calvin Rose. Depuis le début je le sentais venir, je m’en doutais. Mais bon… Maintenant je suis curieuse de voir comment cette situation va évoluer. Ce numéro est plus ou moins directement lié à Talon #0. On en apprend toujours plus aussi sur les familles de la Cour des Hiboux.

Cependant Scott Snyder et James Tynion IV nous rappellent quand même les informations importantes pour ceux qui n’ont pas lu Talon #0 et du coup cette piqûre de rappel est agréable. Nous retrouvons également Batman, qui n’est pas si important, il permet juste de nous montrer à quel point The Gotham Butcher peut être tordu et violent, c’est un personnage qui mérite d’être un peu plus exploité.

Les planches de Guillem March sont d’un bon niveau, malgré quelques petits soucis de proportions sur des visages. Cependant ça reste très beau, il maîtrise très bien le design des Ergots.

– Harley

Note : 8,5/10

Moi ça me dépasse. Comment on peut être aussi mauvais. Non mais c’est vrai, Teen Titans c’est une catastrophe atomique. Pour être honnête je n’ose même pas faire une vraie critique de ce numéro tellement j’ai peur de devenir vraiment vulgaire. Juste histoire quand même de vous prévenir, Teen Titans #18 c’est un véritable massacre aussi bien pour votre cerveau que pour vos yeux. Je ne sais pas si un tel torchon n’est pas cancérigène…Passez votre chemin, il n’y a rien à voir, ni à lire.

– Nathko

Note : 2/10

The Flash #18 s’ouvre sur une mignonne petite réflexion de Barry sur ce qu’est être un super-héros. On le sait tous et on nous le rabâche encore fois, être un super-héros n’est pas d’avoir des pouvoirs c’est surtout la façon de les utiliser qui compte. Ce passage fera écho à celui où Flash devra faire la « leçon » à deux héros en herbe. C’est en traitant des conséquences de l’attaque de Grodd sur Keystone que l’on retrouve donc Flash.

Mais voilà que très vite l’intrigue va tourner autour de Trickster. Alors que l’on peut bien se demander ce qui le rend si important tout d’un coup, Buccellato n’apporte aucune réponse et en amène encore plus. Ce chapitre 18 sert surtout de tremplin au prochain arc de la série, nous donnant surement les réponses à nos questions et pourquoi donner un réel intérêt au personnage de Walker.

Marcio Takara prend la place de Francis Manapul pour illustrer ce numéro. Mission difficile tellement Manapul a imprimé sa touche sur le titre, mais Takara s’en sort haut la main. Tout en parvenant à garder son style, il instille par-ci par-là une petite folie du découpage original de la série.

– Nathko

Note : 7/10