Les points positifs:
Les points négatifs:
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« That’s easy for me to say » – Hal Jordan
- Saison : 01 – Épisode : 26 – Titre : Dark Matter
Rebelote. Ce n’est vraiment pas agréable de faire deux reviews des derniers épisodes de deux séries que j’apprécie vraiment. Surtout que dans l’exercice délicat d’une épisode de conclusion d’une série, il faut composer avec l’énorme exigence des fans qui compte sur les producteurs du show pour faire en sorte que personne n’ait de regret, tout en laissant un peu d’espoir qu’un jour nous reverrons nos héros combattre les forces qui menacent l’univers. Ce Dark Matter fait-il un meilleur travail que son compatriote de la Young Justice ?
Attention, spoilers détectés dans la suite de cette review. Continuez à vos risques et périls, même si j’essaie d’en dire le moins possible. On ouvre le bal avec une position que nous n’avions pas vu depuis un moment pour les Gardiens. Ainsi Appa Ali Apsa donne un discours héroïque, entouré par ses congénères, afin d’encourager l’ensemble du Green Lantern Corps. Cette scène peut paraitre anodine mais je trouve qu’elle a le don de replacer les Gardiens en lieu et place de protecteurs et de diminuer cette image de petits êtres vils qui leur colle à la peau. Par contre j’attendais vraiment d’eux qu’ils se joignent à l’action compte tenu des enjeux. Toutefois, il a été bien clair que seule Scar avait gardé ses pouvoirs, peut-être est-ce là la raison de leur non intervention. Le discours peut aussi être compris comme étant à destination des spectateurs par rapport à l’arrêt de la série. Mais c’est peut-être mon esprit qui me joue des tours.
La suite n’est qu’une gigantesque bataille spatiale et la plus épique que la série ait réussi à faire jusque-là, et ça tombe très bien. Non seulement les couleurs explosent à l’écran, mais tout bouge très bien. L’animation, avec d’aussi nombreux éléments est vraiment très réussie. Ça explose, les lasers fusent, les constructions de lumière se font légion et on a vraiment le sentiment de participer à une bataille de la dernière chance. Mais cette scène ne serait pas aussi forte si elle n’était pas parsemée de moments forts. Guy Gardner est toujours fidèle à lui-même et ne peux s’empêcher d’ironiser la situation ou d’user de son sarcasme grinçant à tout bout de champ. L’envergure de cette bataille permet aussi à bon nombre de Green Lantern, que l’on a pu croiser ici et là, d’avoir leur petit moment de bravoure dans le feu de l’action.
Hal de son côté comprend une chose primordiale qui pourrait bien faire basculer le cours de la bataille. Il arrive sur le champ de bataille avec une idée folle en tête, cesser de combattre Aya. Mais les choses ne sont pas aussi simples et Salaak se voit obligé de remettre Jordan à sa place qui décide alors d’aller seul, raisonner avec Aya. En effet, Hal découvre qu’elle n’a, en réalité, attaqué des portions de l’univers où la vie n’existait pas. Si à un moment j’ai cru que cette révélation allait nous offrir une fin heureuse complètement usurpée, j’avoue que j’ai été encore plus heureux lorsque j’ai su qu’il n’en serait rien. Hal est emmené par Aya à l’origine même de la création de l’univers et la confronte à ses propres faits. Après tout, si elle n’a visé que des espaces vides, c’est que quelque part, il reste une part d’émotions chez elle non ? Il ira même un peu plus loin en lui prouvant le paradoxe entre ce qu’elle est et ses actions. Cela ne suffira pas complètement et c’est bien cette relation complexe entre elle et Razer qui sera la clé d’un final émouvant. Même si j’aurai aimé que la mort d’Aya soit traitée de manière plus organique, le simple fait, qu’enfin, ils se dévoilent chacun leur amour au grand jour est satisfaisant pour ma part.
C’est là le véritable pouvoir de la série. Combiner l’action d’échelle universelle à des séquences beaucoup plus intimes et émotionnelles. C’est cet équilibre, parfois très fragile, qui est le véritable atout de cette série.
Contrairement à Young Justice, Green Lantern se termine de fort belles manières dans un épisode bien plus solide et équilibré. En plus de faire les choses brillamment, la série se paie même le luxe d’offrir une fin qui peut être lue de nombreuses manières. C’est dans ce genre de fin que l’on fait la différence entre les bonnes et les excellentes séries. Green Lantern TAS fait l’inverse de Young Justice. Commencer doucement mais surement, ne pas se perdre dans un cast interminable, et terminer sur une note d’espoir après avoir traversé l’enfer. Merci à Bruce Timm, à mort Cartoon Network !
Je pense surtout que Green Lantern était vraiment écrit par des arcs avec une fin à chaque fois. Si ça c’était fini avec Atrocitus ça marchait aussi.
Tandis que Young Justice visait beaucoup plus gros et ne prévoyait pas de se faire annuler si tôt. Du coup ça fait une fin un peu bâclée et carrément trop ouverte.
Bref Cartoon Network pue quoi.
Apparemment il y a moyen de « sauver » Green Lantern TAS, si tu votes ici : http://www.smgo.tv/shows/green-lantern-the-animated-series/ Cool.