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« Arrow Cave is a pretty stupid name, though »
- Scénario : Tom Taylor – Dessin : Bruno Redondo
- DC Digital – 12 Février 2013 – 22 pages – 0,99$
Vous en aurez mangé du Injustice cette semaine et quelque chose me dit que ce n’est pas terminé. Cette fois ce n’est pas le jeu vidéo qui nous intéresse mais l’ultime et dernier numéro du comics servant de prequel au jeu Injustice : Les Dieux Sont Parmi Nous.
Tom Taylor a jusque-là réussi le pari de construire une histoire intense, intéressante et finalement particulièrement humaine. Le défi que lance le Joker à Superman n’est pas sans rappeler celui que ce même personnage lance à Harvey Dent dans The Dark Knight. Partant du postulat que personne n’est incorruptible, qu’il suffit d’un petit « push » et surtout parce qu’il en avait marre de perdre à chaque fois contre Batman, il s’est embarqué dans une quête de destruction de l’homme d’acier mais surtout l’homme plutôt que le super héros. Ce que le Joker n’avait sans doute pas prévu, c’est que Superman n’est pas Batman et que les règles du jeu sont bien différentes!
Avec une grande intelligence, l’auteur lâche cette trame principale pour se focaliser sur un duo assez exotique et lui donne une dynamique remarquable. Harley Quinn et Oliver Queen ne semblent rien avoir en commun et pourtant. Très simple dans son approche, les dialogues sont désarmants de sincérité, honnêtes et sans fioriture. Chaque mot, chaque phrase sonnent d’une justesse toute particulière dans leur bouche respective. Tantôt touchant, tantôt drôle, chaque bulle est un vrai plaisir dont on se délecte à toute les pages. Ed Boon disait qu’avec Injustice il voulait que la frontière entre le bien et le mal, même dans leur définition, soit la plus floue possible. Même si cet aspect reste légèrement en retrait dans le comics, les bases de cette réflexion sont définitivement présentes afin de les exploiter pleinement dans le jeu vidéo à venir.
Voilà que l’on change une nouvelle fois d’artiste. Cette fois c’est Bruno Redondo que l’on retrouve en charge de l’illustration. Le changement n’est pas aussi radical que les précédents et permet une certaine continuité forte appréciable. Suffisamment expressif pour accompagner les deux protagonistes dans leurs délires, la qualité des planches, du découpage et des expressions réussit à nous faire apprécier ce dernier chapitre comme il se doit.
Ce cinquième et dernier numéro d’Injustice : Gods Among Us est une conclusion étonnante, couillue et inspirée. J’irai même jusqu’à dire que Tom Taylor a réussi à raconter son histoire non pas avec la tête mais avec le cœur. Au-delà de ces qualités évidentes, cet au revoir adressé au lecteur possède une âme.
Et on peut le dire, Harley est ici à son meilleur niveau !!
sur quel support trouve t’on ces comics , virtuel ou se vendent-ils en librairie ?
En France, je doute très fort que tu les trouves en librairie. On a pas du tout la même culture du produit dérivé qu’aux USA (cf. le dernier article sur l’annulation de GL:TAS)
on vas les trouver dans la boite; collector du jeux injustice