Les points positifs:
Les points négatifs:
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« I’m not going to be that man anymore »
- Saison : 01 – Episode : 14 – Titre : The Odyssey
Finalement le meilleur dans Arrow ce sont les flashbacks. Ce sont les seuls qui parviennent à épaissir la substance encore trop légère du personnage principal. La preuve en est avec cet épisode The Odyssey. Sans doute parce que la période où il était encore ce sale gosse pourri gâté sur une île dont il ne comprend rien, sans savoir se défendre, sans repère est celle où il était le plus vulnérable et par extension la plus attrayante. Sans doute aussi parce que c’était la période où son évolution en tant qu’individu a été la plus spectaculaire.
On passe, pour le meilleur, notre temps sur l’ile, lorsqu’Oliver était pire qu’une fillette apeurée. Ce n’est pas moi qui le dit c’est Slade Wilson. Heureusement d’ailleurs que le bougre et de la partie sinon le beau gosse aurait vite terminé six pieds sous terre. Le soldat essaie tant bien que mal de transformer le milliardaire en quelque chose de plus utile, histoire au moins de ne pas être un boulet. Mais la tâche s’avère plus compliquée que prévu. Tant pis, pas le temps d’attendre, leur ticket hors de l’ile arrive bientôt à expiration.
L’épisode est vraiment intéressant du côté du personnage Wilson puisque l’on apprend qui il est vraiment et surtout qui est l’autre individu sous le masque. Si le nom de Deathstroke n’est pas encore explicitement prononcé, cet épisode nous embrouille encore plus sur qui le deviendra. Encore qu’il faudrait que quelqu’un le devienne réellement puisque pour l’instant il s’agit plus d’un symbole. Ainsi l’ancien partenaire de Slade s’appelle Wintergreen. Pour ceux qui ne le savent pas, Wintergreen est un tout petit personnage dans les comics qui était plus ou moins le servant de Slade Wilson. Pour faire rapide, ce dernier finit par tuer le premier. Clin d’œil sympathique de la série.
Autre développement intéressant pour Yao Fei, ses réelles motivations. Il fallait bien se douter que le bougre n’était pas un vrai méchant mais que sa main était forcée. De plus, le lien qu’il a créé avec Oliver semble bien plus fort que nous aurions pu le penser. C’est surtout Oliver qui étonne le plus. Son changement est assez radical et peut être même un peu trop rapide. Passer du je-m’en-foutiste ingrat présomptueux qu’il était au gentilhomme d’une telle manière me partait presque forcé. Certains pourront dire que face à des évènements comme celui qu’il est en train de vivre on change plus vite. Pourquoi pas. Dans tous les cas je trouve cela assez maladroit. Par contre, le duo Ollie/Slade, est particulièrement jouissif. Prenant un plaisir presque sadique à martyriser Oliver, leur dynamique fonctionne bien. Leur relation est tellement différente de ce que les lecteurs connaissent, que l’on se demande bien quelle relation ces deux-là peuvent entretenir dans le présent ou comment leur histoire se termine et surtout à qui est le masque que l’on a vu sur la plage lors de la promotion pour la série.
L’amorce du personnage de Felicity est tellement grosse que j’en ai presque ri mais l’important c’est qu’un entourage Arrow s’installe peu à peu. Bien sûr il ne s’agit là que d’une minuscule graine mais elle a déjà prouvé qu’elle était digne de confiance et que ces compétences en informatique pouvaient s’avérer très utiles. Il reste maintenant à en faire un peu plus qu’une simple intello surtout que ses interactions avec Diggle sont réussies. L’annonce de son rôle récurant pour la seconde saison en dit long sur son implication future.
La force de cet épisode réside aussi dans ses mystères. Il répond à quelques questions que l’on se posait depuis un petit moment c’est vrai, mais il parvient aussi à en poser de nouvelles et ainsi garder les histoires annexes suffisamment fraiches pour qu’elles gardent notre intérêt.
En bref Arrow c’est super bien quand ça se passe dans le passé et qu’il n’est pas le centre d’intérêt du présent et c’est ce qui m’inquiète le plus à l’heure actuelle. Que le support cast soit la richesse de l’intérêt de la série n’est pas forcément une bonne chose. Un certain équilibre doit être trouvé et rendre l’Oliver du présent plus intéressant. Je ne parle pas des quelques horreurs par-ci par-là parce qu’on leur pardonnera facilement.
Je trouve que le Oliver présent est intéressant dans le sens que sa destinée semble se préciser plus avec le rebondissement face à sa mère. C’est un élément drôlement important à l’évolution du personnage. L’idée des flash back est géniale, dans le sens que s’il en avait pas eu beaucoup auraient demandé pourquoi on sait rien de sa période sur l’île lol Ils ont pensé à tout ça. Mais c’est surtout de connaître l’évolution du personnage: qui il était, ce qu’il est et ce qu’il deviendra. Présentement il est encore avec trop de dénis pour être ce qu’il deviendra. Aujourd’hui c’est la clé scénaristique d’un Super-Héros, du moins ceux de DC