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Les points négatifs:
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« There are some things that even you can’t corrupt, Joker »
- Scénario : Tom Taylor – Dessin : Mike Miller
- DC Digital – 06 Février 2013 – 22 pages – 0,99$
Quatrième numéro de l’histoire prequel au jeu Injustice : Gods Among Us et toujours ces mêmes émotions. Le cauchemar de Superman n’est plus une manifestation de son esprit inquiet, mais bel et bien une réalité. Une réalité qu’il n’aurait sans doute jamais imaginée. Mais lorsque le Joker est dans la place, les évènements ne tournent généralement pas comme les héros l’espèrent.
Superman a tout perdu, il n’a plus rien si ce n’est ses yeux pour pleurer et ses pouvoirs pour se venger. La détresse du héros est palpable quelques instants avant que celle-ci ne se change en colère. Évidemment, les autres membres de la Justice League s’inquiètent pour le Kryptonien, mais ne peuvent pas vraiment faire grand-chose. C’est Diana qui essaiera de faire le premier pas, mais sans succès. Hal Jordan essaiera à son tour, pour finalement échouer lui aussi.
Je ne sais pas si cette histoire me touche plus qu’elle ne le devrait parce qu’elle tourne autour de Superman et de la question que beaucoup se posent ou se sont posés : Qu’arriverait-il s’il l’on faisait subir à Superman ce que Batman a vécu. Plus généralement c’est surtout l’occasion pour le Joker de prouver à tous que nul n’est incorruptible et qu’un « petit push » suffit pour faire passer n’importe qui de l’autre côté de la barrière. Un thème que l’on retrouve également dans The Dark Knight. Cette fois-ci c’est un Dieu que le Joker pousse à bout et il se pourrait qu’il ait été bien trop gourmand.
Numéro après numéro, on retrouve les même ingrédients qui depuis les débuts font mouche et font d’Injustice : Gods Among Us une bonne lecture pour tous, même ceux qui ne sont pas intéressés par le jeu. L’univers familier et pourtant si différent, une Justice League qui veille sur ses membres comme s’ils étaient une grande famille, des dialogues qui tapent dans le mille presque à chaque bulle et un récit tout en humanité extraordinaire, Tom Taylor parvient, avec le peu d’espace qui lui est donné, à réaliser une histoire que l’on suit vraiment avec grand plaisir parsemé de surprises, d’émotions et d’action.
Mike S. Miller reste et devient le seul artiste de ce chapitre. L’artiste réalise des planches propres, relativement détaillées même si certains visages sont un peu trop spéciaux pour me convaincre totalement. Toujours est-il que je ne vais pas me répéter (oui j’adorais Raapack), Mike S. Miller remplit son contrat en illustrant agréablement cette histoire.
Comme à chaque chapitre, je vous le dis et je vous le répète, mais pour même pas un euro, il serait dommage de se priver du comics Injustice : Gods Among Us qui offre un très bon divertissement pour tous et qui pour le coup devient indispensable pour ceux qui veulent ou s’intéressent au jeu !
J’ai envie de le lire, mais va falloir acheter le collector du jeu pour l’avoir. en VF.^^je pense pas qu’Urban va l’éditer!
Et c’est même pas certain que ce soit en Français!
Urban le sortira surement l’an prochain avec le jeu, tout comme Arkham City, mais pas tant que le jeu se vendra.