Brèves & the Bold #63, le tour des sorties DC de la semaine

Bonjour et bienvenue pour vos nouvelles Brèves & the Bold, votre rendez-vous (presque) hebdomadaire sur les sorties marquantes du côté de DC Comics. Et oui, pas de VF cette semaine, il va falloir attendre un peu pour retrouver nos super-héros chez Urban, mais c’est l’occasion aussi pour vous de découvrir d’autres univers, ou de faire des économies.

Les Brèves VO

The Penguin #12

Scénario : Tom King

Dessins : Rafael De Latorre

La fin de The Penguin, série portée par Tom King et Rafael De Latorre. Dans ce numéro il y a un peu plus de Batman que d’habitude, même si le personnage central reste le Pingouin. Rien de bien surprenant ne se passe ici si vous avez lu les numéros précédents, la série arrive à sa conclusion naturelle. Elle pourra ne pas plaire suivant combien vous avez apprécié la tournure du personnage titre et de sa relation avec Batman telle qu’elle y est dépeinte. Malgré cela, il y a une solidité dans la qualité d’écriture et comment l’intrigue est déroulée devant nos yeux par le scénariste, ainsi que l’ambiance visuelle crasseuse de Gotham représentée par le dessinateur. C’est la lecture parfaite pour accompagner la sortie de la série HBO dans les prochaines semaines, qui raconteront bien des choses différentes.

-EtiennePatate

Green Lantern #15

Scénario : Jeremy Adams

Dessins : Fernando Pasarin

Encore un tie-in capital à l’event Absolute Power, DC ayant pris la décision de limiter les numéros inutiles, quitte à réduire le nombre de numéros de la série principale. Green Lantern apporte un début de solution pour la menace que représente Waller, tout en continuant son arc narratif personnel. La relation entre Hal et Carol va dans la bonne direction et le nouveau personnage de Sorrow passe enfin à l’action. Attention, le prochain paragraphe rentre plus dans les détails si jamais vous n’êtes pas à jour.

L’idée de la tristesse dans le spectre émotionnel peut paraître évidente, on pourrait même se dire que c’est aberrant qu’elle n’y soit pas alors qu’on retrouve l’avarice ou la mort. Ce n’est pourtant pas si incongru si Geoff Johns imaginait ces émotions comme des états d’esprit qui nous poussent à agir, ce qui n’est pas vraiment le cas de la tristesse. De toute façon, ce spectre n’a jamais été parfait dans sa conception. L’idée reste intrigante et on hâte de voir la suite de ce run qui promet de belles choses. Petit bonus, l’épilogue de Green Lantern : War Journal autour de John Stewart se trouve étrangement à la fin de ce numéro, ce qui permet de rappeler que cette maxi-série était aussi très qualitative, aussi conceptuelle que touchante.

-Sledgy7

Batman & Robin #13

Scénario : Joshua Williamson

Dessins : Juan Ferreyra

Williamson termine son arc sur Batman & Robin avec une certaine émotion. Il aura encore une fois fait grandir Damian Wayne dans la bonne direction, et quoi de mieux qu’une confrontation avec Bane, le responsable de la mort d’Alfred, dont Damian a eu énormément de mal à faire son deuil ? Le scénario se précipite peut-être trop sur la résolution pour laisser plus de place à l’épilogue émouvant, mais comment bouder son plaisir quand Juan Ferreyra se déchaîne sur des planches où Batman, Robin et Bane se tapent avec des dinosaures ?

-Sledgy7

DC vs. Vampires – World War V #2

Scénario : Matthew Rosenberg

Dessins : Otto Schmidt

Pas convaincu par la suite de DC vs. Vampires, tout comme la fin de la première série m’avait déçu. Rosenberg, désormais sans Tynion IV, se repose trop sur le name dropping et le mélange de concepts, ce qu’on pourrait reprocher également à Tom Taylor globalement, mais ce dernier arrive à rajouter de l’émotion qui investit plus le lecteur. Ici, on ne s’attache pas autant aux personnages. Il y a un côté fun et over the top qui plaira sûrement à certains, mais il faudra pas chercher plus profondément.

-Sledgy7

Batman ’89 – Echoes #4

Scénario : Sam Hamm

Dessins : Joe Quinones

C’est toujours un plaisir de suivre ce qu’aurait pu devenir l’univers de Tim Burton dans ce comics où Quinones retranscrit parfaitement l’ambiance. Scarecrow et Riddler sont bien pensées, Harley Quinn est très intéressante à découvrir dans ce monde, avec une approche similaire à la série animée The Caped Crusader. Ce récit est intelligent, politisé et contient de nombreux personnages intrigants, le scénariste réussissant à tous les exploiter en si peu de numéros. C’est vraiment une série à suivre.

-Sledgy7