Brèves & the Bold #38, le tour des sorties DC de la semaine

Bonjour et bienvenue sur DC Planet pour vos nouvelles Brèves & the Bold, le tour rapide des sorties DC et Urban de la semaine. En ce qui concerne la VF, ce sera peut-être l’occasion de découvrir l’univers Wildstorm avec la série WildC.A.T.S. de Jim Lee et Brandon Choi, parce que vous n’aurez de toute façon rien d’autre à vous mettre sous la dent.

Les Brèves VF

WildC.A.T.S. Origines volumes 1 et 2

Scénario : Jim Lee, Brandon Choi, Chris Claremont

Dessins : Jim Lee

La lecture de la semaine en VF est donc WildC.A.T.S., surtout pour pouvoir sortir le run d’Alan Moore à priori, mais peut-être serez-vous sensibles à la vibe 90s des premières séries Image Comics. Si vous aimez les anti-héros bien musclés, fronçant les sourcils et armés jusqu’aux dents, accompagnées de leurs femmes aux corps invraisemblables dans des scénarios très actioner, c’est sûrement fait pour vous et vous l’aurez compris, pas pour moi. Il y a une esthétique particulière à ces titres Wildstorm qui ont lancé ou participé à une grande mode lors de cette décennie, et il y a donc une communauté de fans. Le meilleur reste encore de tester pour voir, mais ce n’est en tout cas pas le meilleur travail de Jim Lee et certainement pas le plus subtil, l’artiste essayant surtout de sortir ses numéros à temps (ce qui n’était pas le cas).

-Sledgy7

Les Brèves VO

Speed Force #1

Scénario : Jarrett Williams

Dessins : Daniele Di Nicuolo

C’était peut-être à prévoir, mais ce titre ne va plaire qu’aux fans du Kid Flash version New 52 et de la Flash de Chine. L’histoire se lance sans trop se soucier à impliquer le lecteur d’une quelconque manière. On a juste deux jeunes speedsters, qui parlent comme des jeunes et qui rencontrent des personnages de DC mis de côté. Les dessins sont plutôt cools et collent au dynamisme de ce genre de héros, mais ça ne semble vouloir rien raconter, difficile d’accrocher à cette lecture, du coup.

-Sledgy7

Outsiders #1

Scénario : Jackson Lanzing, Collin Kelly

Dessins : Robert Carey

Début un peu forcé d’une nouvelle version des Outsiders autour de Batwing et Batwoman, ce titre va s’intéresser au Multivers d’une manière bien moins grandiloquente que d’habitude. Les dessins sont pas dingues et la première menace de cette série n’a absolument aucun intérêt pour l’instant. Son but est d’intégrer le comics Planetary dans la continuité, ce qui donne envie de laisser une chance à un titre plat, mais pas dénué de potentiel pour la suite néanmoins. On va faire confiance au duo de scénaristes.

-Sledgy7

Superman : Lost #8

Scénario : Christopher Priest

Dessins : Carlo Pagulayan

L’intrigue sur Terre dans le présent avance nettement, on voit enfin bien où le scénariste veut en venir. Le rôle du personnage de Lex Luthor dans tout ça est révélé, son obsession pour Superman l’ayant mené à commettre sa pire action. Tout est enrobé du sentiment pesant de trauma, chez plusieurs personnages mais en particulier Superman. Ce n’est pas non plus d’une grande finesse, mais le récit demeure relativement intéressant à lire. C’est surtout par l’écriture du personnage de Lex que ce chapitre sort du lot, et parvient à résister à l’essoufflement de la série un poil trop longue pour ce qu’elle a à raconter.

-EtiennePatate

Detective Comics #1077

Scénario : Ram V

Dessins : Jason Shawn Alexander

Partie 2 de l’arc Outlaw. Comme le premier numéro, celui-ci se divise entre le présent, où Batman s’apprête à être exécuté par les Orgham, et le passé où celui-ci est figé dans sa cellule pendant que Catwoman continue de rassembler une équipe pour tenter de le sauver.

Pour quelqu’un qui sort de Gotham War, le niveau d’écriture est énorme. Ram V sait comment écrire la relation entre Batman et Catwoman dans tout l’amour que chacun des deux partenaires a pour l’autre. De plus, l’équipe qui se monte est peu orthodoxe, alliant différents vilains et héros. Comme chaque numéro de ce run, l’écriture est un sans faute. Au niveau des dessins, Jason Shawn Alexander fait un très bon travail, notamment sur des pleines pages impressionnantes. Hélas, par moments, certains détails et proportions sont bien réussis. Mais ces petits ratés n’empêchent pas d’en prendre plein les yeux.

-Midnighter