Bonjour et bienvenue pour ces nouvelles Brèves & the Bold, quelque peu en retard, j’en conviens. Au programme, quelques comics VO et un nouvel avis sur My Adventures with Superman, l’été continuant d’être calme.
My Adventures with Superman s01E3-06
Après quelques semaines, on se retrouve pour parler de cette série animée. Le double épisode d’ouverture était prometteur et pour le moment, je trouve que la série tient bien ses promesses. Chaque épisode commence à avoir une structure assez similaire avec un ennemi se reposant sur une technologie mystérieuse, sans oublier le fil rouge de la saison impliquant une certaine Task Force X.
Cependant, le tout reste fun, sans oublier les relations entre Clark, Loïs et Jimmy. Celles-ci sont bien travaillées et il est plaisant de voir Loïs ne pas être une simple figurante et être déterminée dans son but. Sa colère envers Clark est compréhensible lorsque celle-ci le perce à jour.
L’animation est correcte et le doublage des personnages est très bon, notamment Jack Quaid en Clark Kent/Superman qui rend le personnage absolument adorable.
Le défaut à reprocher serait que la série réinvente des vilains à travers un aspect technologique, ce qui peut gêner si on tient à une certaine fidélité. La saison se terminant dans 4 épisodes, il serait aussi bien que l’intrigue du fil rouge s’accélère un peu.
-Midnighter
Les Brèves VO
The Last Days of Lex Luthor #1
Scénario : Mark Waid
Dessins : Bryan Hitch
Un Lex Luthor mourant demande à Superman de le sauver, voilà le pitch curieux de ce Black Label, qui rappelle tout de même la série animée Justice League. Si le début est plutôt classique, le rapprochement entre les deux protagonistes soulignent des développements très intéressants. Les flashbacks montrent à quel point Clark et Lex ont souffert du même sentiment de solitude dû à leur différence, mais que leur réponse est ce qui les oppose. On constate alors que l’éducation affectueuse des Kent est primordiale dans la philosophie de l’Homme d’Acier, et que ce manque a fait de Lex quelqu’un de conflictuel. Par contre, le récit peut paraître barbant lors des quelques discours scientifiques. On retrouve Bryan Hitch aux dessins, un artiste que je trouve toujours insipide, même s’il y a quelques efforts de fait. Quelque part, son trait colle à l’aspect hard science dont je parlais. Ca reste une belle lecture sur une rivalité ultra-iconique, et qui arrive pourtant à raconter des choses plus ou moins nouvelles.
-Sledgy7
Knight Terrors #2
Scénario : Joshua Williamson
Dessins : Giuseppe Camuncoli, Stefano Nesi et Caspar Winjgaard
L’intrigue de l’event estival avance bien. Deadman découvre, en ramenant à la vie un allié, une partie de l’origine de la Nightmare Stone. De plus, on commence à avoir un aperçu du passé de Insomnia. Même si de nombreux mystères restent, cela fait du bien de voir un numéro qui n’est pas uniquement centré sur l’action. Au niveau des dessins, les styles des trois artistes fonctionnent bien ensemble sans surprise. Certaines parties peuvent marcher en se voulant un peu horrifiques.
Bref pour le moment, l’event principal reste correct. Mais qu’en est-il des tie-in, ces histoires en deux numéros ? Pour résumer rapidement, si certaines histoires sont du gaspillage de temps et de papier (je pense à ceux dédiés à Punchline, Catwoman ou encore Black Adam), la majorité sont oubliables et ne marquent pas les esprits. L’histoire sur Poison Ivy est sympathique, même si G Willow Wilson est bien en dessous de ce qu’elle nous écrit sur le titre. Cependant, un numéro en particulier a su retenir mon attention.
-Midnighter
Knight Terrors : Batman #2
Scénario : Joshua Williamson
Dessins : Guillem March
Batman est piégé dans son cauchemar et se retrouve être le propre assassin de ses parents. Au-delà de cette partie, Batman essaie surtout de se réveiller en éjectant Deadman de son corps. Mais le Chevalier Noir va faire face à lui même et à un souvenir enfoui. Un moment d’introspection, presque cathartique et émouvant. Williamson vise et touche dans le mille. Le seul défaut (en pinaillant) serait que cette histoire n’apporte rien à l’event.
Pour les dessins, Guillem March fournit de très bonnes planches. L’artiste sait faire une double page assez complète tout fournissant des pages plus intimes.
-Midnighter
Peacemaker Tries Hard ! #4
Scénario : Kyle Starks
Dessins : Steve Pugh
L’aventure de Peacemaker continue ! Après avoir été doublé par Mr Mallah et Brain, ceux-ci ont kidnappé le chien de Peacemaker nommé… Bruce Wayne. Christopher Smith est à leur recherche et il croise des personnages haut en couleur. La série est très fun, avec notamment un gag hilarant reposant sur le nom Bruce Wayne. Cette relecture du personnage est bien plus proche de celle de Gunn que la version classique des comics (on est dans le Black Label donc hors continuité). Le scénariste s’amuse à créer des personnages assez improbables (dont un personnage qui obtient ses pouvoirs en sniffant de la cocaïne) sans que cela dénote. Pour les dessins, Steve Pugh s’en sort très bien. On reconnaît assez facilement le faciès de John Cena sous le casque de Peacemaker. Les autres personnages sont aussi bien dessinés et l’action reste très claire. Les couleurs de Jordie Bellaire permettent sans problème de se situer, notamment durant les flashbacks rapides. Bref, un titre de qualité dans le Black Label.
-Midnighter
Adventures of Superman – Jon Kent #6
Scénario : Tom Taylor
Dessins : Clayton Henry
Et c’est déjà fini. Peut-être la série a été raccourcie en cours de route, ou bien le scénariste a mal préparé son histoire. La fin est en tout cas rushée, des événements se passent hors champ et ça ne résout pas tout ce qui a été introduit (les personnages de Terre-2 restant au final inutiles et oubliés). Nous voici donc avec la confrontation finale entre Jon et le régime de Superman d’Injustice. La construction de celle-ci permet de dépeindre un Jon réfléchi et compétent, et capable d’agir en tant que Superman justement pour montrer en quoi le Clark de ce monde n’est plus Superman. Clairement, ne vous attendez pas à de la subtilité ni à une résolution très satisfaisante. Par contre ce n’est pas pour autant déplaisant. C’est une fin correcte mais trop précipitée, avec des dessins qu’on aurait préféré un peu mieux.
-EtiennePatate