Bonjour et bienvenue sur DC Planet pour vos nouvelles Brèves & the Bold, où nous allons revenir sur ce que DC nous a proposé cette semaine en VO, en VF et même ailleurs. Nous allons en effet revenir sur l’épisode de Flash, mais aussi sur le début de la deuxième saison de Sweet Tooth sortie sur Netflix.
Les sorties TV
Sweet Tooth S02E01-02
Sans trop faire de bruit, la série Sweet Tooth revient pour sa deuxième saison, et si la première ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, il faut bien en parler. En deux épisodes visionnés, le constat est le même qu’avant : on se prend facilement au jeu, certains personnages sont attachants et l’univers a du potentiel. Le vilain à la Robotnik a du charisme, Gros Balèze remplit bien son rôle typique du mec fort qui veut protéger un enfant. Les thèmes, reflétant beaucoup l’actualité, sont bien présents malgré une écriture qui semble viser un jeune public sans vraiment l’assumer. On est donc sur une série avec quelques bonnes qualités qui feront oublier un côté fade de la direction artistique et certaines longueurs (les épisodes de 50 minutes, il faut arrêter de se l’imposer, Netflix).
-Sledgy7
The Flash S09E09
Si les trois derniers épisodes de The Flash semblaient avoir oublié que c’était la dernière saison de la série en étant totalement oubliables dans le format vu et revu du « Freak of the week » ici ce n’est plus le cas. Certes, on a le retour d’un ennemi vu dans une saison précédente (Bloodwork) mais surtout, on a le retour de Wally West, de Oliver Queen et de Diggle. L’épisode trouve un bon prétexte pour ramener la star de Arrow et fondateur de l’Arrowverse alors que celui-ci est devenu le Spectre et n’est pas censé intervenir depuis la fin du crossover Crisis.
Si l’épisode a pour défauts d’utiliser certaines facilités scénaristiques (Khione qui soudainement maîtrise ses pouvoirs) ou encore des effets spéciaux moches, celui-ci est très bon. En effet, le retour de Stephen Amell en tant que Oliver Queen permet d’apporter une fermeture à ce que fut l’Arrowverse. De plus, l’enjeu est bien présent dans cet épisode (sans parler de Bloodwork qui reste un bon ennemi de The Flash). Enfin, la scène finale entre Oliver et Barry peut facilement arracher des larmes à quiconque ayant à un jour apprécier cet univers malgré ses défauts, notamment grâce à l’alchimie entre les deux acteurs et à la bonne écriture de cet Oliver Queen quasiment omniscient.
Maintenant, il ne reste plus que quatre épisodes à The Flash pour finir sa série en espérant que le final soit du même niveau que ce (très) bon épisode.
-Midnighter
Les sorties VF
Superman Chronicles 1987 tome 1
Scénario : John Byrne, Marv Wolfman, Jerry Ordway
Dessins : John Byrne, Jerry Ordway
Le run de John Byrne est un grand classique en plus d’être la porte d’entrée parfaite pour lire du Superman, et pourtant il ne fait pas l’unanimité. Si les dessins sont très bons pour l’époque et vieillissent plutôt bien, le scénario reprend vraiment toutes les bases du personnage, ce qui ne le rend pas toujours original aujourd’hui, surtout si vous avez déjà lu certains des nombreux récits sur la jeunesse de Clark Kent. Heureusement, cette sensation s’estompe une fois passée les numéros de la mini-série Man of Steel, une partie qui était déjà disponible chez Urban, mais on va ici bien plus loin.
Encore une fois, le format est un des meilleurs que propose Urban, à condition que vous n’ayez pas Man of Steel (ou si les doublons ne vous dérangent pas), mais il est vrai que le récit de Byrne a certains partis pris qui ne plaira pas à tout le monde. Débarrassé de toutes les créations du Silver Age (de la vraie Supergirl ou Krypto aux Kryptonites de différentes couleurs ou la Zone Fantôme), Superman y est écrit comme un vrai héros reaganien des années 80, grand patriote américain qui ne s’occupe pas de ses origines kryptoniennes. Il n’est ni ami avec Batman, ni dans la Justice League et vit des aventures plus terre à terre qu’avant CoIE. À voir comment les choses évoluent après ce premier tome, mais il y a vraiment des choix regrettables au milieu de bonnes histoires jusque là.
-Sledgy7
Les sorties VO
Green Arrow #1
Scénario : Joshua Williamson
Dessins : Sean Izaakse
On était ensemble il y a 4 ans pour la fin de la série Green Arrow et après des années de disette il est de retour ! Williamson aime la GA family, c’est évident quand on lit ce premier numéro qui, malgré son aspect très introductif, obligatoire, réussit à intégrer un élément très touchant pour les fans de ces personnages. On pourra être un peu dubitatif sur certains visages qui sont un peu moyen, mais les dessins restent agréable et le nouveau costume de Roy est par-fait. Quel plaisir d’avoir le retour de Green Arrow et sa famille ! (Maintenant dépêche de faire revenir Mia, Williamson et là tu seras un vrai frère)
-Claygan
The Riddler : Year One #4
Scénario : Paul Dano
Dessins : Stevan Subic
Tout le monde ne peut pas s’improviser scénariste, mais Paul Dano a vraiment réussi à creuser son personnage du Riddler dans cette mini-série liée à l’excellent The Batman. C’est grisant de voir d’où vient Edward, ce qu’il a subi et comment a-t-il développé ses obsessions pour Thomas Wayne d’un côté, et Batman de l’autre. On voit venir cette envie de rébellion contre les gens de pouvoir être nourrie par sa solitude, l’absence de justice et de reconnaissance et l’inspiration de la vengeance incarnée par le Chevalier Noir. D’un autre côté, on assiste à la maltraitance du jeune Edward, ses crises d’angoisse qu’il soigne par les puzzles et sa déviance du reste de la communauté.
Bref, c’est un très bon récit dans la tête d’un dangereux personnage qui est mis en scène avec brio par Steven Subic, dont le style sombre et les silhouettes irrégulières apportent une ambiance pesante se mêlant à merveilles à ce que Dano souhaite nous raconter.
-Sledgy7
Action Comics #1054
Scénario : Phillip Kennedy Johnson
Dessins : Max Raynor
L’affrontement avec Métallo se poursuit et prend un nouveau virage quand celui-ci kidnappe les jumeaux venus de Warworld. Si l’action dans ce numéro brille beaucoup, c’est surtout la compassion de Superman qui est la plus forte. Non seulement en comprenant parfaitement que Jon ait une légère jalousie envers les jumeaux, mais aussi face au dilemme de Metallo.
Les dessins de Raynor sont très bons et la colorisation de ces planches fonctionne très bien. Le design de Metallo, mélange parfait entre humain et machine est réussi.
Il est juste dommage que le rebondissement final ait déjà été spoilé par la couverture d’un prochain numéro.
Si les histoires back up sont correctes, elles ne brillent cependant pas autant que l’histoire principale. L’histoire de Jurgens et la nouvelle histoire sur Steel tease la future mini-série Steelworks ont des tournants assez prévisibles.
-Midnighter
Blue Beetle : Graduation Day #6
Scénario : Josh Trujillo
Dessins : Adrian Gutierrez
C’est la conclusion de cette mini-série qui embrasse pleinement ses influences nippones de plusieurs manières. Déjà que des scarabées de toutes les couleurs est une fusion des deux plus gros types de sentaï au Japon, ce final transpire en plus l’esprit shonen à plein nez, avec des valeurs et le pouvoir de l’amitié. Même les dessins de Gutierrez semblent s’inspirer du trait des mangas comiques. Bien sûr, ce n’est pas un défaut quand c’est plutôt bien fait comme ici, bien que ce ne soit pas toujours original. Le plus important est que le personnage de Blue Beetle évolue dans la bonne direction.
-Sledgy7
Unstoppable Doom Patrol #2
Scénario : Dennis Culver
Dessins : Chris Burnham
À l’instar du premier numéro, il est difficile de dire que cette nouvelle version de la Doom Patrol est mauvaise, mais l’esprit de l’équipe ne semble pas être là. À plusieurs niveaux, on a l’impression de lire une histoire des X-Men grimée, même dans la mise en page, mais rien de subversif n’en sort, et on ne sait pas vraiment pourquoi on devrait en avoir quelque chose à faire de tout ça. Pourtant, les dessins ne sont pas mauvais et il y a quelques idées qui marchent, mais sur les rails de l’indifférence.
-Sledgy7