Brèves and the Bold #7, le tour des sorties de la semaine

Bonjour et bienvenue dans les Brèves and the Bold #7 où nous allons revenir sur quelques titres VO sorties cette semaine et sur le petit récit fort sympathique qu’a publié Urban vendredi, Suicide Squad : Blaze.

Les sorties VF

Suicide Squad Blaze

Scénario : Simon Spurrier

Dessins : Aaron Campbell

Le duo créatif de John Constantine : Hellblazer, un véritable coup de cœur, se retrouve pour du Suicide Squad comme vous n’en avez jamais vu. Partant du concept d’avoir de nouveaux membres qui souhaitent mourir avec éclat en recevant des super-pouvoirs néfastes pour leur santé, ils nous emmènent finalement bien plus loin, Loin de l’action gore voire burlesque qu’on s’attend à retrouver, c’est un récit métaphysique complexe avec des dessins qui le sont tout autant. Sublime mais difficile à décrypter, le rapport à la mort et à l’amour s’entremêlent dans une tentative de sauver l’humanité, alors que l’on comprend tous ses défauts. Ça n’intéressera pas tout le monde, n’y allez pas pour vous vider la tête, mais bien pour vous prendre une claque.

Les sorties VO

Batman : Beyond the White Knight #8

Scénario : Sean Murphy

Dessins : Sean Murphy

Dernier numéro de ce troisième volet de la saga White Knight, qui n’en finit plus (et c’est tant mieux), Beyond the White Knight a peut-être été mon préféré jusque là. Murphy a su réinventer Bruce Wayne dans son identité visuelle et dans sa morale en répondant à de nombreux dilemmes autour de ses méthodes et de sa manie de s’accompagner de Robin. En général, tous les personnages arrivent à un développement plus sain, comme une finalité avant de s’ouvrir de nouvelles portes, avec de nouveaux personnages, pour la suite.

L’univers Beyond est bien utilisé, même si Terry reste secondaire, Bruce prenant comme d’habitude beaucoup de place. Comme d’habitude, les dessins sont très bons et les scènes d’action marchent à merveille. C’était donc une histoire qui a du cœur et de belles choses à proposer, quitte à être parfois trop cliché ou à se précipiter (la fin est par exemple un peu rushé pour teaser la suite qui arrive vite).

Lazarus Planet : Dark Fate #1

Scénario/Dessins : collectif

Et encore un nouveau one-shot anthologique de l’event Lazarus Planet… et on commence sérieusement à s’en lasser. Parce qu’une fois encore, aucun des courts récits n’apporte grand chose à l’intrigue. Il s’agit uniquement de teasing pour les futurs titres à venir, Lazarus Planet est plus un catalogue de previews qu’une vraie histoire désormais. C’est certes sympa de voir des persos secondaires mis en avnt… mais il n’y a rien de plus à nous mettre sous la dent. Pas qu’il n’y ai aucune qualité dans ces teasings, il y a notamment le segment sur la Doom Patrol qui donne très envie d’aller lire Unstoppable. Mais Lazarus Planet en lui-même, on n’en a plus grand chose à faire. C’est dommage car à finalement ne rien raconter, les lecteurs risquent d’être déçus et donc de ne pas se tourner vers tous ces futurs comics dont on leur fait la pub.

-EtiennePatate

Swamp Thing : Green Hell #2

Scénario : Jeff Lemire

Dessins : Doug Mahnke

Le côté pratique de cette série est que je n’avais pas pris de retard alors que j’avais arrêté de lire des comics pendant plus de 6 mois. Ce deuxième numéro sort un an après le premier, et c’était déjà un flop. Celui-ci n’est guère mieux, il y a une absence totale d’investissement du lecteur. C’est joli, mais c’est vraiment pas recherché et on ne peut pas dire que c’est la faute du format puisqu’avec le même principe, le Swamp Thing de Future State était une merveille. Vraiment, à oublier.

Batman : the Adventures Continue Season Three #2

Scénario : Paul Dini, Alan Burnett

Dessins : Kevin Altieri

Si vous avez lu les précédents runs, vous connaissez la chanson. On retrouve l’univers tant aimé de Batman : TAS avec une petite histoire à chaque numéro. Ici, Dini reprend les commandes de son personnage Harley Quinn avec une nouvelle, qui a un lien avec son passé et celui de Bruce Wayne. Pas le temps de développer grand chose en si peu de temps à part la confiance aveugle qu’on peut donner à nos amours de jeunesse. Les dessins sont bons, même si ce n’est pas mon artiste préféré quand il s’agit de dépeindre le style de Bruce Timm.