Trois ans après avoir révélé son identité au monde, Superman fait marche arrière dans Action Comics #1050.
Vers un retour à un statu quo plus classique
DC Comics nous promettait un numéro événement pour fêter la 1050ème issue d’Action Comics, le voici. Dans ce récit écrit à trois mains -celles de Phillip Kennedy Johnson, Tom Taylor et Joshua Williamson– et dessiné par autant d’artistes –Mike Perkins, Clayton Henry et Nick Dragotta-, l’identité secrète de Superman fait son grand retour. Par extension, c’est également Lois Lane et Jon Kent qui retrouvent une vie privée, eux qui avaient « subi » la décision de Clark. Pas de panique, la petite famille n’est pas dissoute pour autant, chacun d’entre eux se souvenant de la vérité (et quelques autres personnes, mais nous n’en dirons pas plus). C’est ainsi sur ce « nouveau » statu quo que se dessineront les trois titres dédiés à la Super-family : Action Comics, Adventures of Superman: Jon Kent et Superman.
Comment oublier qui est Superman ?
Spoiler alert : Si vous souhaitez vous réserver la surprise quant à la façon dont l’identité secrète fait son retour, arrêtez vous ici.
Superman doit en fait ce changement de situation à son pire ennemi : Lex Luthor, qui a fait de Manchester Black son prisonnier. A partir de la technologie de Warworld et des expériences menées par Brian Bendix (l’antagoniste du titre Son of Kal-El), celui-ci est parvenu à exploiter le pouvoir de Manchester (qui en meurt) de façon à faire oublier au monde entier que Clark Kent et Superman ne faisaient qu’un. Pire : quiconque viendrait à apprendre l’identité de l’homme d’acier pourrait en mourir, le cerveau étant incapable d’assimiler cette information.
Seule la Justice League et les Titans (protégés par une barrière psychique mise en place par Martian Manhunter) ainsi que les personnes présentes au domicile des Kent au moment du « Blackout » (protégées quant à elle par le bouclier érigé dans Son of Kal-El par Batman) connaissent encore la vérité.
Quant aux motivations de Lex Luthor, bien que l’on ne connaisse pas précisément son agenda, celui-ci a déclaré que le monde avait besoin d’un Superman considéré comme un dieu et non un humain (ce que permettait la connaissance de sa double identité).