Suite aux deux premiers tomes qui signaient le retour du titre Young Justice par Brian Michael Bendis, voilà qu’il est déjà temps de lui dire au revoir. L’heure est donc à la review de ce troisième tome et de faire le point sur ce que l’on retient des aventures de cette équipe de jeunes héros toute en couleurs.
LE POUVOIR DE L’AMITIÉ
Si vous vous rappelez la fin du tome précédent, Young Justice voyait ses effectifs s’agrandir avec la venue de nouveaux héros tels les Wonder Twins ou Naomi. C’est alors que Conner Kent disparut une nouvelle fois de la surface de la Terre. L’équipe se mit donc à sa recherche et leur piste mena à Star Labs. Enfin, une version assez étrange et méconnue de Star Labs tant elle apparaît comme maléfique et malintentionné. D’ailleurs, l’entreprise semble être dirigée uniquement par une seule et unique personne. Difficile de croire que Young Justice fait face à un vrai antagoniste. De toute façon, si l’on écarte la première partie inutilement longue de Skartaris, le titre prend un ton assez proche des mangas Shônen et Shôjo avec ses scènes de réunion du groupe ou ses dialogues à la limite de la bromance.
DES NON-RÉPONSES AUX QUESTIONS POSÉES
Les personnages doutent tout le temps d’eux-même ou de se décevoir entre eux. Mais c’était sans compter le pouvoir magique de l’amitié qui balaie toutes les craintes et les faiblesses. Grâce à cela, Young Justice fait facilement face à des dieux, des titans ou des empires du crime en l’espace de quelques pages. Il y a beaucoup de facilités scénaristes, ce qui diminue la caractérisation au profit du nombre de péripéties. On peut prendre pour exemple Impulse, qui était à la recherche de réponses concernant le Multivers mais qui, après une conversation rapide avec Flash, comprend qu’il faut vivre l’instant présent. Pourquoi/comment les membres de Young Justice ont retrouvé leur mémoire? Parce que.
Bendis sait écrire sur des personnages jeunes et des équipe de héros, mais seulement s’il a carte blanche ou reprend le titre de zéro. Ici, ce n’est pas le cas car la Young Justice a déjà un passif que l’auteur utilise comme base d’écriture. Hormis le premier tome, tous les autres arcs narratifs font des références à tellement d’éléments antérieurs que cette série Young Justice n’est pas une bonne porte d’entrée pour les nouveaux lecteurs. Et c’est dommage au vu de la richesse et sympa à l’égard des personnages.