Williamson s’exprime sur le titre Robin

Le 27 avril, Joshua Williamson et Gleb Melnikov proposeront leur premier numéro de la nouvelle série Robin après avoir écrit un prologue dans les backups de Batman et Detective Comics. En plus des premières pages qui nous sont dévoilées, l’auteur a pu s’exprimer sur ce qu’il comptait apporter à Damian Wayne avec ce tournoi de combattants sanguinaires.

Ce qui va suivre contient des spoilers de Batman #106 et Detective Comics #1034.

Choose your fighter

Joshua Williamson aimait beaucoup l’idée du Lazarus Tournament, un bon tournoi digne d’un shonen avec Damian en son centre et plein d’autres personnages, parfois dépoussiérés par l’auteur et parfois inventés de toute pièce par Melnikov et lui. Nous avons bien sûr Ravager qui est présente, mais aussi Connor Hawke qui fait son grand retour.

Avec son passé et son talent pour le combat, il était temps pour lui de revenir sur le devant de la scène après dix ans d’absence selon l’auteur, qui semble beaucoup l’apprécier. Il avait besoin de Connor pour créer une compétition entre Damian et lui, les deux ayant quelques ressemblances et le potentiel d’une belle rivalité. C’était devenu clair pour Williamson en se faisant la même réflexion que s’était faite Scott Snyder avec la Cour des Hiboux, cet animal étant un prédateur naturel de la chauve-souris. Hawke, le faucon, est le prédateur naturel du Robin, le rouge-gorge.

Au départ, il ne devait être que secondaire, mais plus il l’écrivait et plus il gagnait en importance en même temps qu’il se rendait compte de leurs similarités. Leur histoire va se lier, et Williamson raconte que la scène qu’il a préféré écrire depuis un moment est une simple conversation entre eux qui dure 4 pages dans Robin #3. Il a senti une magie opérer entre les deux personnages à ce moment-là et il apprécie pouvoir prendre le temps de créer un lien dans une discussion aussi longue. Comparé à son run sur Flash où tout devait aller très vite, Williamson prend le temps de créer des interactions entre ses personnages pour développer leurs émotions. De la même façon, il a prévu une conversation sans combat entre Damian et son grand-père Ra’s al Ghul, ce qui n’arrive pas si souvent.

Flatline et Respawn

Dans les nouveaux personnages, nous avons déjà aperçu Flatline, mais il y a aussi un personnage nommé Respawn. Quand il a créé son casting de combattants, il cherchait quelques tropes avec lesquels s’amuser, il voulait ainsi une sidekick pour Lord Death Man ou un personnage dont l’identité resterait secrète pendant quelques temps (on parle ici de Respawn, ce simili Deathstroke que vous voyez en galerie). C’est à Gleb Melnikov de créer le design du personnage sur ce simple postulat et Williamson lui trouve une identité et une personnalité après coup.

Damian est-il le meilleur Robin ?

Williamson semble prendre du plaisir à mettre Damian Wayne dans des situations où il doit interagir avec plusieurs personnages qui pourraient lui apprendre l’humilité. Lui qui pensait être le meilleur assassin à son arrivée à Gotham, le voilà dans un tournoi dont il n’avait pas connaissance et qui est rempli de combattants aussi doués que sanguinaires. Mais se retrouver face à des gens qui ont vécu les mêmes choses que lui sera aussi l’opportunité pour lui de les aider avec leur passé, tandis qu’à Gotham, la dynamique était inversée et tout le monde tentait de le changer. Les combats seront aussi un moyen pour lui de se lâcher davantage dans sa brutalité.

Les mots de Williamson mènent finalement à croire que cette série qui aurait pu passer pour une suite de combats violents sera axée sur le développement de Damian et des autres personnages secondaires, même si de la bagarre, il y en aura forcément. Alors, va-t-il pouvoir prouver une bonne fois pour toutes qu’il est le meilleur Robin ? Joshua Williamson déclare qu’il faudra lire la série pour le savoir, car il répondra bel et bien à cette question.

On rappelle que Robin #1 sortira le 27 avril pour 3.99$. Les couvertures sont de Melnikov, hormis la variant d’Andy Kubert et la variant Flatline de Riccardo Federici.