Cameron Stewart n’était pas le seul à s’être fait dénoncé ses comportements nauséabonds envers les femmes. Warren Ellis a également été pointé du doigt dans de nombreux témoignages. DC a donc décidé de l’évincer du récit Death Metal.
Warren Ellis, la déception
L’un des plus célèbres auteurs de comics, il devait écrire une histoire de 2 pages dans le one-shot Dark Nights : Death Metal Legends of the Dark Knights #1 sur le Batman maléfique dont la conscience se trouve dans son T-Rex robotique. Elle sera désormais remplacée par deux pages écrites par Marguerite Bennett et dessinées par Jamal Igle. Le prochain numéro de The Batman’s Grave a quant à lui une date « à déterminer ».
Comme Stewart, Warren Ellis est accusé de grooming, c’est à dire inciter des personnes très jeunes voire mineures à se rencontrer et implicitement à avoir des relations sexuelles. Il a utilisé sa notoriété pour les manipuler, en leur promettant de la visibilité ou d’écrire un personnage basé sur sa victime, en leur faisant croire que leur relation était unique alors qu’elles étaient plusieurs à se faire piéger en même temps, avant de se faire jeter s’il avait obtenu ce qu’il voulait.
La majorité a accepté le cas Cameron Stewart, mais quand on a une carrière comme Warren Ellis, c’est une autre histoire. On a pas envie de croire que le mec derrière des œuvres fondatrices comme Transmetropolitan, avec de grandes valeurs, puissent être capables de comportements aussi abjects. Je ne pourrai pas non plus faire semblant que son Moon Knight ou son Planetary n’a pas eu un grand impact sur ma façon de voir le 9e art.
Mais on ne peut surtout pas ignorer les dizaines de témoignages qui font surface depuis cette semaine. Il faut admettre qu’un homme qui a écrit une œuvre qui a permis une évolution personnelle puisse être comme cela. Ce ne sera pas la première fois, ni la dernière fois qu’on sera déçu d’une idole dans les comics ou ailleurs, et il faut condamner leurs actes pour le bien de tout le monde et pas seulement le nôtre.