Sandman Theatre #8 L’Epouvantail

Après une longue hibernation les Sandman Theatre sont bel et bien de retour ! Cette longue période de confinement que l’on aura tous subi m’aura permis d’ingurgiter une quantité astronomique de slasher, voir des adolescents se faire massacrer à la chaîne ayant sans doute quelque chose d’apaisant. D’ailleurs Bloody Disgusting a fait un article très intéressant là-dessus, je le conseille aux anglophones. Non, ce n’est pas un moyen pour moi de valider mes névroses. Je ne vous permets pas de me juger ! Et bien évidemment mon esprit malade a fini par se demander « qu’est ce que l’on pourrait faire avec le genre des slashers, dans l’univers DC ? »

Mais d’abord, qu’est-ce qu’un slasher ?

Oui, parce-qu’on ne va pas se mentir, tout l’intérêt de cette chronique c’est qu’au bout du compte vous en sortiez en ayant appris quelque chose, que ce soit sur le cinéma, les comics, ou la bagad de Lann-Bihoué. Sinon, je ne prendrais pas la peine d’écrire des chroniques aussi longues et je me contenterais de pondre tout simplement des « Top 5 des personnages DC Comics que Chris Evans pourrait incarner, le quatrième va vous étonner ! ». Oui, du contenu hautement intellectuel. Contenu qui, ironiquement, fonctionnerait bien mieux que celui-ci.

Les Slashers

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Passons, que sont les slashers ? Le slasher est un sous-genre des films d’horreur dont les racines remontent assez loin. En effet on peut déjà les relier à la France à la fin du XIXè siècle avec Le théâtre du Grand Guignol. Ce théâtre situé à Pigalle dans Paris jouait des pièces naturalistes, remplies de sang, de tortures et d’éléments gores en général. Il y a donc beaucoup d’histoires de personnes tombant dans les pommes, ou vomissant même devant le spectacle de ces pièces. Mais quoi qu’il en soit, de nombreuses personnes assistaient tout de même à ces pièces de théâtre horrifiques, attestant à l’époque déjà de l’attraction du genre. Puis il y a le genre du Krimi en Allemagne à la fin des années 50. Le Krimi, qui signifie crime en allemand, est un genre de film dérivé des livres d’Edgar Wallace. Ces livres mettent en avant une vision fantasmée du Londres de cette époque, le tout sur fond de crime. Le genre met constamment en scène des vilains masqués et assez extravagants, comme dans Fellowship of the Frog (aucun rapport avec l’anneau, enfin je crois) où le tueur est déguisé en homme grenouille. Ouais ça ressemble un peu à Scooby-Doo, mais c’est une qualité pour moi. C’est tout cet aspect criminels bariolés qui rapproche le genre des slashers.

Puis il y aura aussi le Giallo en Italie dans les années 60. Le Giallo avait moins propension à mettre en avant des criminels bariolés, ceux-ci étant beaucoup plus sobres. Dario Argento est bien entendu la figure de proue de ce mouvement, avec son Suspiria (1977), ou L’oiseau au plumage de cristal (1970). Les Giallo ont donc plus tendance, en général, à mettre en scène des adultes comparé aux slashers, qui mettent toujours en scène des adolescents. L’aspect enquête et détective est aussi beaucoup plus important que dans les slashers, mais il y a une certaine ambiance et surtout des meurtres à répétitions qui font écho aux slashers. D’ailleurs le Six femmes pour un assassin (1964) de Mario Brava contient absolument tous les éléments du slasher. Le meurtrier masqué, les meurtres dans des façons toujours plus inventives.

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Halloween (1978)

Comme vous le voyez, le genre du slasher, aussi profondément américain qu’il puisse paraître, est en fait vraiment cosmopolite. Néanmoins c’est bien entendu avec un film américain que le genre naît. C’est avec Halloween en 1978 de John Carpenter que l’âge d’or du slasher débute aux États-Unis. Le film au budget ridicule de 300 000 $ (donc 100 fois moins que les reshoots de la Snyder Cut) marquera son début. Halloween pose les marques du genre. Le slasher a besoin d’un groupe d’adolescents composé plus ou moins de stéréotypes ambulants. Il a aussi besoin d’un tueur, si possible le plus mutique possible. Puis il a besoin de sang, pas mal de sang. Néanmoins, Halloween, même s’il a lancé l’âge d’or des slashers, n’est pas vraiment le premier film à utiliser cette structure. En effet, déjà en 1974 l’excellent Black Christmas avait tous les éléments du genre. Un tueur psychopathe, un casting composé de jeunes filles, dont Margot Kidder, future Lois Lane, et des meurtres à tour de bras. Plus encore, on peut remonter jusque dans les années 60 avec Psychose et Peeping Tom, tous les deux très importants dans la construction du genre.

Bref les slashers vivront un âge d’or jusqu’en 84, où plus de 100 films auraient été réalisés pendant ces 6 ans. Néanmoins, malgré cet âge d’ôr, on ne peut pas dire que les slashers faisaient l’unanimité. En effet, le genre était un exemple du profond schisme qui peut exister entre les critiques et le public. Autant Halloween fut un succès critique, autant tous les autres films furent plus ou moins mal reçus. Robert Ebert, l’un des plus célèbres critiques américains, était un fervent opposant du genre en général. Si la majorité des critiques étaient hermétiques au genre, ce n’était pas pour rien. En effet, déjà il y avait la course à la violence qui ne plaisait pas à aux critiques, mais il y avait aussi un supposé sous-texte conservateur dans ces films qui les dérangeaient. Dans chaque slasher, suivant l’exemple d’Halloween, les adolescents s’adonnant au « péché » sont punis. Sexe pré-marital ? Allez, tu te fais massacrer. De la drogue ? Allez, bonjour les chrysanthèmes. De l’alcool ? Bon ça dépend, mais vous partez mal. Et si vous voulez être certains de remporter la victoire à la fin et tuer le tueur, il faudra déjà dans 99% cas être une femme et être vierge. Donc tout ça était vu comme une façon pour les conservateurs, qui étaient plus puissants que jamais grâce à Ronald Reagan, de punir les mœurs légères de la jeunesse et leur révolution sexuelle. Certains réfutent ce point, c’est le cas de Karim Debbache, dans sa vidéo sur Silent Night, Deadly Night, que je vous conseille et d’ailleurs. John Carpenter avait lui-même contesté avoir voulu faire passer cette idée. Au final, je ne vais pas vous dire si Michael Myers votait Ronald Reagan, parce que je n’ai pas vraiment d’idée arrêtée là-dessus.

Aujourd’hui le genre du slasher n’est jamais très loin de nous et les gens semblent toujours acheteurs. Le dernier Halloween a été un énorme succès, American Horror Story a eu le droit à une saison entière placée sous le signe du slasher. De plus, on continue, dans la lignée de Scream, à avoir des films voulant réinventer, ou en tout cas remettre en question le genre en lui-même. C’est le cas de Derrière le masque en 2006, ou plus récemment The Final Girls en 2015. Qui plus est, on a même eu l’annonce d’une nouvelle suite de Scream par les réalisateurs du très bon Ready or Not (2019). Le genre est donc loin d’avoir dit son dernier mot.

Maintenant, avant de passer au personnage, si cela vous a donné envie de vous plonger dans l’histoire des slashers je ne peux que vous conseiller l’excellent The Teenage Slasher Movie Book, livre sur lequel je me suis appuyé pour écrire tout ça.

Le personnage

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Maintenant il faut se poser la question : Quel personnage de DC serait cohérent avec ce genre bien particulier de l’horreur ? Parce-que oui, à un moment il faut parler de DC dans cette chronique. Déjà il y a un personnage qui a une galerie de vilains toute trouvée pour cela : Batman, bien entendu ! Que ce soit Zsasz, Solomon Grundy, Riddler, ou même le Joker en soi, ils pourraient tous incarner d’excellents choix pour un slasher. Néanmoins, cela fera bientôt deux ans que mon premier Sandman Theatre a été écrit et je voudrais boucler la boucle pour ce (dernier ?) Sandman Theatre en utilisant le même vilain que dans celui-ci, l’Epouvantail.

En effet, l’Epouvantail a un immense potentiel qui n’a toujours pas été utilisé correctement au cinéma. Cillian Murphy et son sac à patates sur la tête sont bien marrants, mais soyons sérieux deux secondes. Pourtant, en terme de visuels déjà, le personnage crée des opportunités phénoménales pour tout cinéaste un minimum inspiré. L’Epouvantail peut être utilisé comme un équivalent de Freddy Kruger. Les deux personnages ont des similitudes et ce ne serait pas la première fois qu’ils seraient rapprochés l’un de l’autre. En effet, il suffit de regarder l’apparence de celui-ci dans les jeux Batman Arkham pour y voir une certaine inspiration. Mais même dans l’idée les deux partagent des similarités, l’Epouvantail torture ses victimes en les faisant mourir de peur, tandis que Freddy les tue en les terrifiant pendant leur sommeil. Néanmoins, même si j’adore le premier Les griffes de la nuit (1984), l’Epouvantail ne pourra pas se rapprocher de Freddy plus que ça. Car celui-ci a un aspect inhéremment « humoristique » (notez les guillemets) que l’Epouvantail ne pourra pas avoir. Le personnage et le film devront être beaucoup plus sérieux, ce qui peut être un problème, en témoigne le remake de Freddy : Les griffes de la nuit (2010). Toutefois, notre réalisateur devrait être en mesure de pallier ce problème.

Le réalisateur

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Mike Flanagan et Karen Gillan sur le tournage d’Oculus

Aujourd’hui les films d’horreur sont légion et il y en a vraiment pour tous les goûts. Il y a l’horreur nommée en anglais « elevated horror », même si ce terme ne me plait pas tellement et a pour effet de rabaisser tous les autres films. Les deux réalisateurs phares de cet horreur sont bien entendu Robert Eggers et Ari Aster. Le premier avec ses films d’époque, The Witch, The Lightouse, qui cultive une sorte de « réalisme » dans ses cadres et ses dialogues, tout en mettant en scène des choses totalement horrifique. Tandis que le deuxième arrive à poser une ambiance folle, parsemée de thèmes bien concrets, comme le deuil. Hereditary est un vrai tour de force et l’un des rares films d’horreur récent à m’avoir vraiment fait peur.

Il y a aussi bien entendu les réalisateurs plus « grand spectacle ». La figure de proue de ceux-ci étant, bien entendu, notre réalisateur d’Aquaman, James Wan. Celui-ci va plutôt faire des films sous formes de rollercoasters. Puis on en a d’autres plus difficiles à classer, comme Jordan Peele, Andrés Muschietti et tant d’autres. Puis il y a Mike Flanagan.

Mike Flanagan est un réalisateur de film d’horreur américain. Celui-ci est resté plutôt confidentiel pendant quelques années, mais le cas The Haunting of Hill House a tout changé. Cette série Netflix met en scène une famille sur deux époques différentes tandis qu’elle doit faire face à leurs démons, incarnés ou non. Cette série est, on ne va pas mâcher les mots, extraordinaire. Que ce soit dans ses éléments horrifiques, savamment distillés pour que le tout soit constamment pesant, mais sans jamais abuser d’effets faciles comme les screamers. Aussi dans la technique qui est excellente, on peut parler de cet épisode 6 quasiment entièrement en plan séquence. Mais ce que l’on retiendra surtout de The Haunting of Hill House ce sont ses personnages. Dans un film ou une série d’horreur réussir ses personnages, ce n’est pas quelque chose de donné malheureusement. Et bien souvent ces personnages sont tellement ratés, que ce soit dans le jeu ou dans l’écriture, que quoi qu’il puisse leur arriver on ne ressent absolument rien. Mais avec The Haunting of Hill House ce n’est pas du tout le cas. Chacun des personnages est intéressant et touchant. Et quand on se penche sur la carrière du cinéaste on se rend compte que ce n’est pas un accident.

En effet, Mike Flanagan a commencé sa carrière en réalisant des mélodrames, donc des films qui se concentrent sur les personnages. Il ne continuera pas sur cette voie, jugeant ces films comme peu adaptés au public, mais enrichissants artistiquement. C’est ensuite avec son premier film d’horreur Absentia (2011) que les choses prennent tout leur sens. Absentia est un film d’horreur fauché, financé à hauteur de 70.000 $ via Kickstarter, et pourtant le film fonctionne complètement car il s’intéresse avant tout aux personnages, leur vie, qui ils sont, ce qu’ils ont vécu. Il en résulte un film aux inspirations lovecraftiennes avec un budget ridiculement minuscule qui fonctionne de bout en bout. Et le cinéaste continuera sur cette même lancée pour le reste de ses films, allant même jusqu’à proposer une chose qui semblait complètement impossible. Une adaptation de Doctor Sleep, la suite de Shining de King, mais tout en faisant aussi une sorte de suite du film de Kubrick. Et le film fonctionne ! Chose assez incroyable.

Qui plus est Flanagan serait un candidat idéal pour perpétuer le genre du slasher. Déjà, ça se voit qu’il a un grand respect pour l’ensemble des genres de l’horreur. Il suffit de voir tous ses films : il a un véritable amour de l’horreur en général. Mais avec sa capacité à rendre ses personnages intéressants et sympathiques il pourra contourner le grand problème de la majorité des slashers dans lesquels les personnages n’ont aucun intérêt. Mais encore il ne devrait pas avoir de mal à mettre en scène des séquences cauchemardesques car, en soi, il l’a déjà fait. En effet, plusieurs moments d’Absentia se rapprochent de cauchemars et d’horreur. De plus, Oculus (avec Brenton Thwaites, le Nightwing de Titans !) a également ces séquences d’illusions et de questionnements entre la réalité et le rêve. D’ailleurs on note aussi le retour d’une inspiration lovecraftienne, thème qui semble cher au cinéaste. Et ce n’est pas terminé, car Before I Wake utilise aussi le thème des rêves et des cauchemars qui envahissent la réalité.

Qui plus est, à la photo on ne va pas changer une équipe qui gagne, Flanagan va donc une nouvelle fois faire équipe avec Michael Fimognari, son chef op sur la grande majorité de ses films. D’ailleurs, sa présence sur le film reste cohérente, celui-ci ayant participé à la photographie du documentaire de 2006 Going to Pieces: The Rise and Fall of the Slasher Films.

L’histoire

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Batman Year One: Batman/Scarecrow

Pour le scénario on va laisser Flanagan s’en occuper lui-même, c’est une constante chez lui, alors il n’y a pas de raison de changer une équipe qui gagne.

Le film marcherait bien entendu dans les pas de Joker en nous proposant une histoire détachée de tout univers et de toute continuité. Ici Batman n’existe même pas et nous pouvons donc conter l’histoire que l’on veut. En parlant de celle-ci, elle viendra puiser ses inspirations dans la série Batman Year One: Batman/Scarecrow. Ce récit de Bruce Jones et Sean Murphy voit la première confrontation entre Batman et l’Epouvantail, tout en nous dévoilant ses origines. Donc on partirait sur une intrigue qui se diviserait en deux parties. La partie principale verrait Jonathan Crane, un psychiatre plutôt renommé, s’installer dans une toute nouvelle ville. Celui-ci aurait développé une thérapie de groupe incroyable. Grâce à l’hypnose, il serait capable de soigner toute phobie. On suivra donc un groupe de jeunes personnes qui finiront par découvrir que, très loin de soigner leurs névroses, le Dr. Crane veut plutôt les exploiter. Le tout permettra de mettre en scène des séquences hallucinées et cauchemardesques de toutes beauté.

Dans un second temps on suivra l’enquête d’un détective qui suit une piste de morts suspectes. Toutes ces personnes sont mortes en hurlant de terreur et sans aucun autre symptôme. Cette partie nous permettra de découvrir le passé du Dr. Crane. Qui plus est, cette forme très basique de structure narrative, Flanagan la maîtrise parfaitement. Il l’utilise dans Occulus, mais aussi dans The Haunting of Hill House.

Les acteurs

Vous savez ce qui est bien avec les slashers ? La majorité du casting se doit d’être composé de parfaits inconnus, c’est la règle, moi je n’y peux rien. Donc la partie des plus laborieuses que représente cette section acteurs ne pourra pas être remplie. Si vous saviez combien cela me chagrine. Néanmoins il y a deux personnages pour lesquels on pourra choisir des acteurs, le détective et bien entendu notre Epouvantail. En effet, il n’est pas rare que les slashers choisissent un acteur bien connu pour un rôle plus ou moins secondaire. C’est un peu le cas avec le rôle du Dr. Sam Loomis dans Halloween. Incarné par Donald Pleasence, il était néanmoins destiné à la base à Peter Cushing, dont l’agent refusa, dû au salaire trop bas. Christopher Lee fut aussi considéré, mais l’acteur déclina lui aussi, il confiera plus tard qu’il s’agissait de la plus grosse erreur de sa carrière. Et quand un monsieur tel que Christopher Lee vous dit ça, c’est plutôt la classe.

Donc pour incarner notre personnage de détective un peu bourru, qui a de la bouteille, qui pouvons nous prendre ?

Idris Elba – Détective

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Idris Elba dans Luther

Idris Elba a tout ce qu’il faut pour incarner le rôle du détective avec de la bouteille. D’ailleurs il l’incarnait déjà dans Luther, donc est-ce que j’ai besoin de donner plus de raisons ? Oui ? En plus c’est un bg, voilà.

Oscar Isaac – Détective

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Oscar Isaac dans Dune

Je vous ai déjà dit que j’aimais Oscar Isaac ? Oui ? Eh bien je vous le redis. Regardez-le. Lui aussi serait tout indiqué pour incarner sans aucun problème ce rôle. Il a la gravité, il a le talent, il a tout pour.

Quant à l’Epouvantail, qui pour incarner le rôle extrêmement important de Johnathan Crane ?

Adam Driver – Jonathan Crane

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Adam Driver

Adam Driver est un excellent acteur, il est même tellement bon qu’il réussit à porter sur ses épaules la nouvelle trilogie Star Wars. Mais le réduire à cela serait une injure. Du haut de ces 36 ans, l’acteur a déjà joué pour Spike Lee, Steven Soderbergh, Terry Gilliam, Martin Scorsese, Steven Spielberg. La liste est vraiment impressionnante et il ne déçoit jamais. Driver est réellement doué et nous permettrait d’avoir un personnage tout en nuance. Il serait donc un choix tout à fait pertinent pour notre film.

Qui plus est, l’acteur du haut de son mètre 89 serait bien imposant comme il faut pour incarner l’Epouvantail.

Conclusion

Aujourd’hui DC est dans une position plutôt intéressante. Joker, dont on peut penser ce que l’on veut, leur a prouvé qu’ils ne sont pas obligés de se limiter aux carcans claustrophobiques des films de super-héros basiques. Plus que Joker, on a aussi le fait que des cinéastes tels que Matt Reeves et James Gunn vont s’occuper de films qui prouve que DC a abandonné l’idée, présente dans les premiers films du « DCEU » (puisque c’est apparemment l’appellation officielle maintenant) d’avoir des films proches que ce soit dans le visuel ou dans le ton. Ils ont des personnages et des univers tellement vastes et différents que tout est possible pour eux. Il serait donc plus qu’intéressant de les voir expérimenter, de les voir confier les personnages DC à des cinéastes qui ont des idées qui sortent des cases bien établies. On peut maintenant avoir une comédie romantique DC, un film catastrophe, une comédie musicale, ou même un slasher ! Les possibilités sont infinies, ce qui est plutôt excitant et j’espère que ce Sandman Theatre aura pu vous exciter vous aussi quant au potentiel avenir des films DC !

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Claygan

Amoureux de la culture sous à peu près toute ses formes. Grand fan de Green Arrow (et de crêpes), je suis tombé dans cet univers infernal que sont les comics il y a de cela maintenant plusieurs années, cela sans doute un peu grâce aux films. Vous pourrez me retrouver pour parler (ou râler) de DC en long, en large et en travers, dans les podcasts, ou dans mes articles.
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