Harley Quinn est au centre de toutes les attentions, et cette fois elle revient avec les Sirènes de Gotham. Si ce nom ne vous dit rien, il est pourtant gage de qualité avec le titre Gotham City Sirens qui arrive en France, grâce au film Birds of Prey, soyons honnêtes. Retour donc sur ce fameux Harley Quinn et les Sirènes de Gotham.
Harley Quinn & Les Sirènes de Gotham, l’union fait la force
Bien que le titre soit centré sur Harley Quinn, ce n’est pas elle qui ouvre le bal ou qui est à l’origine de ce rassemblement, d’où un titre plutôt mensonger pour cette version française. L’oeuvre s’ouvre sur un combat entre Catwoman et Bonehead. Un combat qui présente une Catwoman affaiblie suite à sa rencontre avec Hush dans l’arc Heart of Hush. Pour rappel, il lui a enlevé le cœur avant que Batman parvienne à le retrouver et sauver sa bien aimée. Catwoman se retrouve donc face à un ennemi, affaiblie et sera secourue par Poison Ivy dans cette ouverture. Elle lui proposera ensuite de trouver du repos chez elle. Enfin pas vraiment chez elle, puisqu’elle squatte avec Harley Quinn. Suite à ces événements, elle proposera de faire équipe avec les deux autres vilaines. Les Gotham City Sirens sont nées.
Harley Quinn est une Sirène de Gotham au même titre que Poison Ivy, Catwoman, Zatanna ou encore Talia al Ghul croisées au fil des épisodes. Chaque personnage à droit à son numéro spécial le tout reposant sur un fil rouge commun. Il ne faut donc pas croire qu’il s’agit de Harley Quinn ET les sirènes de Gotham en arrière plan car ce n’est pas le cas. Et c’est là où le récit est plaisant. Paul Dini parvient à mettre tous les personnages sur le même plan. Il se crée autant d’attachement pour les unes que pour les autres. On découvre leurs forces comme leurs faiblesses. On suit leur relation et l’attachement commun, la complicité qui se crée au fil des histoires. Paul Dini signe un sans faute, un récit agréable, qui n’en fait pas trop.
Un tome un peu bipolaire
Cependant, les différents styles d’artistes ou d’écriture comme l’arrivée de Lobdell peuvent faire souffrir le tome. La lecture peut s’en ressentir moins agréable. Les styles différents, malgré leurs qualités respectives, peuvent devenir désagréables, si l’on est assez peu réceptif à leurs particularités et/ou spécificités.
Quant à Guillem March, bien que son style puisse diviser et après des déboires avec la gente féminine, il reste assez sage sur ses pages intérieures. Bien entendu, le récit est très sexy et dans le style des années 2000’s, années de parution originale du récit. Il y a donc des femmes cambrées, des fesses en mini short ou culottes et des débardeurs laissant apparaître des seins, sans pour autant être vulgaire, et sans qu’il y ait besoin de crier au scandale. Honnêtement, pour avoir lu ce récit plusieurs fois en VO et en VF, aucune image ne m’a vraiment fait bondir ou m’offusquer. Vous pouvez y aller sans crainte. Enfin je pense.
Cet ouvrage Harley Quinn & Les Sirènes de Gotham est donc un immanquable. Le titre ne doit pas vous refroidir, ce n’est pas Harley Quinn et les seconds couteaux. Ce sont les aventures des Sirènes de Gotham, du moins leur première partie sur quatre. En espérant voir la suite arriver prochainement, et pas seulement un tome pour faire plaisir pour la sortie des Birds of Prey au cinéma. Quoi qu’il en soit, lisez ces histoires qui mêlent beaucoup de personnages connus et qui fait suite aux aventures de Batman Hush. Car oui, ce n’est pas une histoire hors continuité.
Lu en VO et très plaisant
Ça donne vraiment envie ^^