Avec un peu de retard, voici notre retour sur les sorties du 15 janvier. Mais nous ne faisons pas notre retour seuls puisque la partie The Brèves and The Blue fait son retour. Des mots qui frappent forts, des déceptions, du rire, du n’importe quoi… DC Comics n’en fait encore qu’à sa tête…
Et vous, quel est votre bilan de lecture ?
LES COUPS DE COEUR
Nightwing #68
Rebirth
Dan Jurgens
Travis Moore and Ronan Cliquet
J’ai bien ri en voyant ce que les dessins ramenaient à la surface comme si tout ce qu’on voyait était canon. J’ai beaucoup ri, de plaisir comme le tout petit fan de Grayson que je suis avec la demande en mariage par exemple, mais aussi d’amusement en voyant certains détails un peu WTF comme le Riddler et sa cicatrice sorti de l’anime où Lady Shiva new 52. En sortant de tout ça, étonnamment pas le meilleur travail de Travis Moore mais pas dégueu non plus, c’est un petit plaisir que de lire ce numéro dont tout le reste est très beau à lire. J’ai tout vécu comme le héros. Découvrant qu’il avait été roulé comme nous lecteurs nous avons été roulés et reprenant la main sur tout ça. S’il doit y avoir une lumière au bout du tunnel, je pense qu’on l’a enfin atteinte. J’ai particulièrement aimé le trait de Ronan Cliquet sur ce numéro.
– James Edge Grayson
Superman’s Pal Jimmy Olsen #7
Rebirth
Matt Fraction
Steve Gerber
La maxi série se poursuit et entretien sa structure fidèle aux bons vieux comics. L’enquête progresse, mêlant une narration complexifiée par un rapport à l’enfance de Jimmy, agissant dans le présent, en plus des événements étranges propre à l’esprit du titre. Ce mois-ci le numéro charme avec une référence inattendue à Peanuts, transformant Jimmy en un Charly Brown dans ses flashbacks. Matt Fraction redéfinit Jimmy Olsen, faisant une sorte de jeune Bruce Wayne ayant raté sa voie. Une dynastie perdue, un lourd fardeau dont le personnage se détache. Tout comme le personnage, le titre est multi-forme et possède divers visages. Et ce mélange entre humour absurde et interaction canonique avec la sombre enquête peut en dérouter plus d’un. Il n’en reste pas moins un titre très singulier qui mérite une attention toute particulière.
– Watchful
LES VALEURS SURES
Flash Forward #5
Rebirth
Scott Lobdell
Brett Booth
Oui, écoutez je suis aussi surpris que vous de voir Flash Forward ici, mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, j’ai vraiment apprécié ce numéro. Lobdell pousse la thématique du père et surtout du père qui a peur pour ses enfants et ça fonctionne bien. Voir Wally dans ce rôle est tout à fait logique et ça fonctionne donc totalement. D’ailleurs en voyant ça on ne peut que se dire que si la mini série avait pu tourner seulement autour de cette notion, en laissant de côté la culpabilité d’être un assassin, Flash Forward aurait pu être bien meilleur. Cependant, de ce côté-là on ne pouvait rien y faire, merci Heroes in Crisis. Qui plus est revoir l’ancien costume de Wally, ça fait quand même quelque chose. Même si les dessins de Booth sont toujours loin d’être merveilleux, ses personnages ayant la plupart du temps des têtes de psychopathes.
– Claygan
Aquaman #56
Rebirth
Kyle Higgins
Aaron Lopresti
Toutes les conneries liées au Year of the Villain sont derrière nous, Aquaman peut reprendre une activité normale. Kyle Higgins et Aaron Lopresti s’occupent de ce numéro qui se centre sur une discussion entre Arthur et Mera s’ils sont prêts à avoir un bébé, et surtout s’il est judicieux d’en faire un dans ce monde de merde et dans leur condition de héros/dirigeant d’Atlantis. Il est bon de retrouver un comics basé sur le dialogue, d’autant plus qu’il s’agit d’une conversation importante, compliquée et qui pourtant parlera à beaucoup de gens. Le récit voit alors le retour des créatures du Trench, évidemment lié à la parenté également, mais qui n’a pas autant d’impact qu’escompté. Cet Aquaman #56 reste un numéro agréable et utile pour le personnage et Mera, même si je ne suis pas fan des dessins très classiques.
– Sledgy7
Legion of Super Heroes #3
Rebirth
Brian M. Bendis
Ryan Sook
Je pensais casser du sucre sur le dos de Bendis, mais malgré tous les défauts du titre, j’ai réussi à retrouver la Legion que j’avais perdu. Ni incroyable, et sans être insultant, ce numéro est fort d’une quête de joie et d’insouciance similaire au Silver Age. On reste dans une imitation imparfaite, volontairement modernisée. Mais Bendis assomme, lourdement, avec ses dialogues inutiles. Le numéro porte peu d’information, et vise toujours à introduire l’ équipe, et surtout l’intrigue. De plus, Ryan Sook assume déjà un retard dans sa production. Il se trouve assisté par un compère au style fondamentalement différent. Bien plus sombre et à l’encrage bien plus épais, on passe une planche sur deux à se retrouver coupé du récit. Quelques détails font que ce numéro, parvient à effleurer le charme d’un épisode de la Légion d’antan. Par son histoire tirée par les cheveux, un antagoniste caricatural, mais apportant un mélange des genres. Parce que c’est ça, au fond, la Legion.
– Watchful
LES DÉCEPTIONS
Justice League Odyssey #17
Rebirth
Dan Abnett
Will Conrad
Depuis quelques temps, il faut avouer que ce titre retrouve un peu de sens avec les nouveaux personnages impliqués en plus d’avoir des dessins réussis. Cependant, il manque toujours un vrai fil rouge ou d’une quelconque charge émotionnelle. Il y a d’ailleurs un gros problème au niveau des dialogues, la plupart n’avance à rien et tous les protagonistes semblent ne pas s’écouter entre eux, notamment ce moment pénible où Jessica Cruz passe 2 pages à parler à Orion, qui s’en fout royalement. Les conversations qui ne vont que dans un sens, ça va cinq minutes, Justice League Odyssey reste donc une déception pour l’instant à cause de ces défauts, même s’il y a du mieux.
– Sledgy7
The Brèves and The Blue
He-Man And The Masters Of The Multiverse #3 (Tim Seeley, Dan Fraga, Tom Derenick) : Regardez l’épisode de The Toys that made us consacré à Musclor, c’est vraiment bien.
Lucifer #16 (Dan Watters, Max Fumiara, Dave McCaig) : De bons efforts visuels qui ne vont pas assez loin.
The Flash #86 (Joshua Williamson, Rafa Sandoval) : Donc Wally, maintenant Barry, à qui le tour ? Au moins c’est plutôt joli.
RWBY #4 (Marguerite Bennett, Mirka Andolfo, Arif Prianto) : On ne vente pas assez les mérites des coloristes, mais c’est dans ce genre de numéros aux dessins agréables mais pas transcendants, qu’on comprend toute leur utilité.
The Question The Deaths Of Vic Sage #2 (Jeff Lemire, Denys Cowan) : Très étrange mais à lire du moment que vous n’êtes pas réfractaire au genre western.
Teen Titans #38 (Adam Glass, Bernard Chang, Scott Hanna) : Même si certains personnages manquent de charisme, au moins ils agissent en équipe, et c’est déjà pas mal. Ah, et Damian a une copine, enfin, non, mais un peu quand même.
» le Riddler et sa cicatrice sorti de l’anime où Lady Shiva new 52. »
Que, what ? J’ai pas compris le phrase X)
Sinon merci encore de continuer cet chronique !