Pour finir 2019, DC Comics ne fait pas fondre nos coeurs. A part deux surprises dont les reviews arrivent prochainement ayant droit à leur propre review (The Low, low Woods #1 et Wonder Woman Dead Earth #1), le reste semble reposer sur leurs lauriers.
Hellblazer et Jimmy Olsen maintiennent leur niveau, mais pour le reste, c’est un festival de déceptions.
Et vous, quel est votre bilan de lecture ?
LES VALEURS SURES
John Constantine : Hellblazer #2
Black Label
Simon Spurrier
Aaron Campbell, Jordie Bellaire
Un deuxième numéro pas des plus simples à suivre (le fait de l’avoir lu à deux heures du mat n’aidant sans doute pas), mais après une deuxième lecture les choses font bien plus sens. John continue donc son enquête tandis que d’autres acteurs entrent en scène, dont un flic. Et chose intéressante l’auteur britannique William Blake est intégré à l’histoire d’une façon qui rappelle un peu The Unwritten et c’est vraiment intéressant. Qui plus est les dessins sont toujours aussi magnifiques. En terme d’ambiance ce John Constantine : Hellblazer est vraiment au-dessus du lot.
– Claygan
Superman’s Pal Jimmy Olsen #6
Rebirth
Matt Fraction
Steve Lieber
Parlons peu, parlons bien. Qui est-ce qu’il faut payer pour pouvoir avoir une série team-up Batman/Jimmy Olsen écrite par Matt Fraction ? Votre prix sera le mien.
Donc, encore une fois un excellent numéro. C’est drôle, c’est beau et qui plus est il semblerait (j’appuie bien sur le semblerait, mon interprétation est peut-être mauvaise) que Fraction veuille apporter une explication méta quant à la structure éclatée que son récit a depuis le début. Ce qui est très intéressant. Superman’s Pal Jimmy Olsen c’est toujours de la bonne.
– Claygan
LES DÉCEPTIONS
Nightwing #67
Rebirth
Dan Jurgens
Ronan Cliquet
Grosse déception dans cet épisode. La tension installée à la fin du précédent épisode se continue en début de celui-ci avant de s’essouffler bêtement. L’idée c’est de pousser Ric à réellement tuer quelqu’un. L’intérêt d’avoir introduit les Nightwings étaient que ce soient eux qui risquent quelque chose. Mais comme ils sont trop inutiles, Jurgens fait venir un faire valoir insignifiant pour le mettre en danger. Probablement que les Nightwings seraient mort en une page sans ce mec en armure. Du coup, on s’en fout royalement. Surtout qu’on se doutait déjà, même sans avoir lu les sollicitations, que cela n’allait pas se faire. Bref, le final est ridicule. Le dialogue “merci mec de ne pas m’avoir tuer” l’est tout autant. Les dessins sont cools. Et ça me rappelle que Grayson apparaît encore comme un prodige, si ce n’est LE prodige, en acrobatie. Il serait peut-être temps de s’en servir intelligemment.
– James Edge Grayson
The Last God #3
Black Label
Phillip Kennedy Johnson
Riccardo Federici
On est au troisième numéro et l’histoire avance toujours aussi peu. C’est assez fou cette impression de constamment stagner sans que rien ne soit réellement construit avec nos personnages. Cela fait déjà trois numéros où l’on a quasiment que de l’exposition et de la mise en place de l’univers et c’est franchement fatiguant. Tout ça fait qu’il est dur d’avoir un quelconque attachement pour les personnages car on ne les connaît pas réellement. Ce qui est une énorme erreur, car tu peux construire le monde de Fantasy le plus cool de l’histoire au final tout reposera quand même sur tes personnages. Et si les personnages ne sont pas intéressant, ton univers aura bien peu d’importance. Il en reste qu’au niveau visuel c’est toujours aussi beau. On a ici deux splash pages qui sont de la pure horreur et ça rend super bien. Cependant, on remarque aussi qu’il y deux trois cases dont les fonds ne sont même pas dessinés. Ils sont juste colorés de vert. Si l’artiste commence déjà à être limite en terme de temps au troisième numéro c’est un peu inquiétant.
– Claygan
Year of the Villain – Hell Arisen #1
Black Label
James Tynion IV
Steve Epting
En plus du fait que ce premier numéro spoile le prochain numéro de Justice League, il n’y a pas grand chose de positif à retenir de ce numéro. Le conflit entre Luthor et Batman Who Laughs aurait pu être bien mieux amené qu’avec la raison que Perpetua a soudainement une haine envers tout le Dark Multiverse. De plus, toute la première partie avec le Crime Syndicate est barbante, bien que j’imagine qu’elle aura très vite une utilité dans le récit. Bref, c’est pas bien fou sauf visuellement, à l’instar de tout le run de Snyder sur la Justice League en fait, mais ceux qui s’intéressent encore réellement à ce run vont sûrement apprécier.
– Sledgy7
Justice League #38
Rebirth
Scott Snyder
Jorge Jimenez
Des moments cools et bien dessinés (même si tous ont une saveur de gros fan-service), d’autres vraiment bidons. C’est la grosse baston de la fin du run de Snyder qui tire en longueur. Plaisant pour voir Superman mettre une énorme patate à Lex et pour les dessins de Jimenez qui veut terminer en beauté, mais c’est pas terrible pour les autres, qui auront déjà lâcher l’affaire de toute façon.
– Sledgy7