Bon, comme vous le savez probablement, James Gunn, scénariste de l’incroyable diptyque cinématographique Scooby-Doo, mais que les gens connaissent majoritairement pour son adaptation du Club des Cinq intergalactique chez Marvel, a eu récemment quelques problèmes avec la maison des idées. Faire des blagues pédophiles, ça passe moyen dans la Maison de Mickey, mais visiblement, le réalisateur a réussi à trouver le Maxi outil mystère, et à se faire réembaucher. Depuis quelques années, lui et sa team, soit, ses frères au nombre de trois et bossant tous dans le 7ème art, ainsi que David Yarovesky, son pote réalisateur avec qui il bosse au moins depuis les Gardiens de la Galaxie premier du nom, se sont mis à plancher sur un nouveau projet : Brightburn. Et c’est ce film qui va nous intéresser en ce beau Lundi.
James Gunn présente Superman
Brightburn sortira dans nos salles obscures le 26 juin, et sera donc réalisé par Yarovesky, et non par Gunn, n’étant que producteur, même si son nom sera tout en haut sur l’affiche, étant à la fois le plus connu, mais surtout, celui qui sort la thune. Eh oui, le système américain veut que c’est celui qui met l’argent qui a son nom en gros sur l’affiche. Spoiler : Michael Bay n’a ainsi jamais réalisé aucun des deux films Tortues ninjas. Mais alors, pourquoi me direz-vous, parler de ce film ? Pour son scénario.
« En pleine nuit, un couple fermier sans enfant découvre un bébé dans une capsule spatiale qui s’est écrasée dans leur propriété. Le garçon grandit et développe des capacités surhumaines, et ses parents adoptifs ne peuvent le retenir quand il commence à s’en prendre à ceux qui l’ont tourmenté. »
Voilà comment le film est vendu. L’idée est donc bien, non officiellement, de proposer un dark Superman, et de présenter les conséquences pour ses proches et la Terre, d’une telle problématique psychologique et psychiatrique chez le kryptonien-pas-kryptonien-parce-qu’on-n’a-pas-les-droits, le tout dans un film d’horreur un peu gore. La promo ne s’en cache d’ailleurs pas, reprenant même la posture de Cavill sur les affiches de Man of Steel, mais sous un angle légèrement différent.
Critiquer ou ne pas critiquer : telle est la question
Alors faut-il en proposer une critique comme tout film DC sortant aujourd’hui au cinéma ? La réponse la plus pragmatique consisterait à dire que non, aucun logo officiel n’étant apposé dessus. Par ailleurs, en suivant cette logique, nous ne devrions pas non plus, lorsque l’occasion se présente, mettre en valeur des projets proposés par des fans, que ce soit comics ou cinématographiques – franchement, Nightwing : The Series, c’était vraiment cool pour de l’amateur-. On me répondra aussi, que Brightburn ne semble pas se passer dans l’univers DC. Néanmoins, d’autres y verront un elseworld de Superman, une réinvention etc…
La véritable question se pose au niveau de la ligne éditoriale de DC Panet. S’il semble qu’une ouverture exceptionnelle de temps en temps à ce genre de projets ne soit pas de prime abord une mauvaise idée, il conviendrait cependant qu’elle ne crée pas un précédent et par conséquent une règle. En effet, à ce rythme là, nous nous retrouverions à critiquer toutes les séries s’inspirant non officiellement de comics DC. Supernatural et son John Castiel Constantine, Once upon a Time et Fables, etc…
D’un autre côté, en termes d’adaptation, une série Lucifer, n’a en vérité comme seul véritable lien avec DC, que son logo, et pourtant, nous en parlons.
Hello,
Je ne lis plus vos critiques ciné depuis que vous avez mis un « Bon » à Josstice League.
Du coup, en ce qui me concerne, vous pouvez bien faire ce que vous voulez ;)
Pour des raisons pratiques, la critique des films est confiée à celui qui le voit en premier et celui qui a le plus de temps pour en écrire une review. De ce fait, premier arrivé, premier servi. Sur la dizaine/quinzaine de personnes du staff, la majorité trouve le film très très moyen voire carrément médiocre. La critique donne l’avis uniquement de celui qui l’a écrite, même si c’est celle-ci que le site met en avant.
Du coup, la question à se poser est peut être pas « est-ce qu’on parle du film? » mais plutôt « est-ce que quelqu’un a quelque chose à dire sur le film? », non ?
Il y aura toujours quelque chose à dire du film, juste au travers de la manière dont il est vendu, et ce qui est repris des comics quant à eux officiels dans cette sorte d’elseworld de Superman. La question était donc de savoir à quel point il était question d’ouvrir le champs des films critiqués sur DCP, et donc la ligne éditoriale du site concentré sur du DC et ce qui est estampillée par la maison mère. Le raisonnement suivi permet néanmoins de se mettre à parler des autres œuvres inspirées de DC sans pour autant qu’elles le fassent aussi explicitement.
Faites vous plaisir, en plus ça a l’air sympa comme film.
Je dirais oui, pour le cas de Brightburn.
C’est, dans ses thématiques, quelque chose qui me parait plus « légitime » que Once Upon a Times, ou un personnage particulier dans une série.
Cependant (oui, je me contredit moi-même), je pense que parler de DC, c’est parler aussi de ce que ces personnages on inspiré, directement ou indirectement. Dans tous les cas, je vous encourage à parler de Brightburn (ce qui m’intéresse grandement x) ).
« […] ligne éditoriale de DC Panet. »
Si c’est Panet, les frontières sont floues. Donc allez y !
Et plus sérieusement, rien n’empêche de tourner la review avec un angle DC, et paf, c’est dans le domaine de compétence.
Après, si personne est cho pour faire ce papier, la question se pose pas. Si vous en avez envie et que la main d’oeuvre est là, faut pas se priver pour si peu :)
Il a tout dit jusqu’à la vanne, incroyable ce garçon. Tellement plein de ressources inexploitées ! :)
Bien vu l’équipe Planet, faut bien une critique pour Le fils illégitime de superman, quand on voit le b*rdel avec Suicid squad, Justice-league qui était censé être le « Rival » d’Avengers comedy___tout ça pour dire à défaut d’avoir un bon film made by DC bah on vas piocher une production extérieure qui fait le taff_Je hais la direction de DC pour avoir transformer DC en Marvel 2.0/ cette dimension homérique des persos n’est plus aujourd’hui, on fait de la comedie musicale comme le frère d’à côté quoi. Le pouvoir corrompre #BvS mais l’argent aussi du coup l’empire s’effondre tout comme les batiments de Metropolis (cette comparaison est merdique).