HIGHLIGHTS DE LA SEMAINE #48 (Rebirth)

Après un numéro introductif discutable, qui penchait plus vers un titre d’action massif, et laissait présager un retour du Peter Tomasi bourru, cette seconde partie opte pour une tournure classique, bien plus intéressante. Suite à sa rencontre avec le Chevalier d’Arkham, Batman doit panser ses plaies. L’esthétique revue et son association à un culte donne une toute autre consistance au Chevalier d’Arkham, très différente de ce que nous donnait à voir le jeu vidéo de 2015. La dimension chevaleresque accentuée, l’histoire développe un ton très particulier qu’on n’associe que très rarement à Batman – rappelant le one-shot Scottish Connection d’Alan Grant et Frank Quitely. Peter Tomasi écrit Batman comme un être vulnérable, appuyant son besoin d’un second. C’est là qu’intervient la complémentarité Batman/Robin que maîtrise Peter Tomasi. Même si ce n’est ici qu’un prétexte au face à face, l’intervention de Robin sur laquelle se concentre le numéro, renoue avec cette idée d’un titre Detective Comics faisant vivre le concept de Bat-Family. Le tout, illustré par Brad Walker, un artiste qui se surpasse avec une mise en page bien mieux pensée, en concordance totale avec un titre d’action comme le conçoit Tomasi.

Avec l’avènement de Leviathan à Metropolis, qui nous réserve encore quelques surprises, Bendis arrive à captiver le lecteur. Le fait que le récit n’avance pas bien vite est compensé par une ambiance noire qui m’attire beaucoup et des personnages qui fonctionnent bien. Le duo de Lois et Clark est bien écrit tout en retrouvant cet aspect journaliste/enquêteur que l’on a retrouvé petit à petit avec l’arrivée de l’auteur, ici plus que d’habitude. Si vous aimez les histoires de détectives et les personnages charismatiques, Action Comics est vraiment une série à suivre en ce moment et qui risque d’amener de belles choses avec une certaine ampleur cet été.

– Sledgy7