Dossier – 2018, une année chez DC Comics – Partie 2 : Printemps

Dossier – 2018, une année chez DC Comics - Partie 2 : Printemps
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Après l’hiver vient le printemps. Bienvenue dans la deuxième de ce gros dossier-bilan sur 2018 chez DC, qui couvre les mois d’avril à juin. Dans ce dossier, nous revenons ensemble sur cette fameuse année, en retraçant quelques grands événements qui ont secoué notre éditeur de comics favori.

L’occasion de regarder dans le rétroviseur pour voir le chemin parcouru en un an, mais aussi d’apporter un petit regard analytique et critique sur les évolutions que nous avons connu.

Avril

Action Comics #1000, un milestone de l’histoire

Qui aurait pu dire qu’Action Comics #1, ce petit comics de rien du tout publié en 1938 avec un homme étrange défonçant une voiture aurait une telle postérité ? Qui aurait pu dire que 80 années après, la série serait toujours là, mettant en vedette le premier grand super-héros de l’histoire ? Sans doute pas Siegel et Shuster, ni même le major Malcolm-Wheeler ou Harry Donenfeld. Et pourtant, en avril 2018, DC a publié le millième numéro d’Action Comics.

DC a fait les choses en grand : 7 couvertures variantes, publicité à la télévision, poster géant rassemblant 80 ans de couvertures du titre, numéro anthologique en hardcover, 80 pages pour presque 8$, et surtout un casting all-star de 22 auteurs désireux de contribuer à cette étape symbolique de l’histoire des comics. Dan Jurgens, Peter J. Tomasi et Patrick Gleason, Richard Donner, Geoff Johns et Olivier Coipel, Paul Dini et José Luis García-López, Tom King et Clay Mann, Brad Meltzer et John Cassaday, Louise Simonson et Jerry Ordway, Scott Snyder et Tim Sale, Marv Wolfman et Curt Swan… et surtout, les débuts tant attendus du run de Bendis sur le personnage en compagnie de Jim Lee.

Pour certains, le simple numéro 1000 a suffit à donner le vertige, en encensant toutes ces histoires par principe. Pour d’autres avec la gâchette plus facile, il se résumait à une sombre merde sans intérêt. La vérité est toujours un peu plus nuancée, comme l’avait montré Watchful dans sa review du numéro à l’époque.  Dossier – 2018, une année chez DC Comics - Partie 2 : Printemps

Y The last man, la série commandée par FX

Voilà des années qu’on attendait une adaptation de Y The Last Man. A titre personnel, c’est l’une des premières séries que j’ai lu en comics, et je lui vouerai toujours un amour sans bornes. L’une des choses marquantes (en plus du propos de fond sur le genre et la survie, des dialogues géniaux et des personnages forts), c’est un rythme et un ton très télévisuel. Il était à peu près évident qu’un jour ou l’autre, la série se retrouverait sur le petit écran. Après un lobbying de Zachary Levi, après des rumeurs de film chez New Line qui n’ont jamais rien donné, la nouvelle devient officielle : FX a commandé un pilote, géré par Michael Green et Aida Mashaka Croal.

Avec ça, le casting impressionnant a progressivement été annoncé au cours de l’été. D’abord, le jeune Barry Keoghan dans le rôle de Yorrick Brown… un très bon acteur, mais un choix particulier et controversé pour ce personnage en particulier, tant il semble loin de l’idée que beaucoup de fans se sont fait de lui. Il sera accompagné par Diane “Martha” Lane (Senator Brown), Lashana Lynch (Agent 355), Imogen Poots (Hero Brown), Juliana Canfield (Beth), Marin Ireland (Nora). Reste encore une annonce en attente pour le Doctor Mann. Le tournage a commencé en septembre dernier.

Je sais que je devrais être enthousiasmé, mais ça fait tellement longtemps qu’on attend la série que l’enthousiasme est retombé. Je vous laisse néanmoins imaginer cette douce perspective : FX (anciennement Fox), nouvellement acquise par Disney, va produire et diffuser une série propriété de DC, aka Warner… si c’est pas cocasse, moi je ne sais pas !

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Mai

Young Animal, c’est fini (pour l’instant)

Au début du mois de juillet 2016, à l’Emerald Comic Con, durant le panel DC All Access débarque subitement Gerard Way, chanteur et frontman de My Chemical Romance, mais surtout auteur d’excellents comics à ses heures perdues. Ce dernier crashe le panel pour annoncer en grandes pompes l’arrivée d’un nouvel imprint chez DC, dont il serait le curateur, avec 4 titres : Doom Patrol, Shade the changing girl, Cave Carson has a cybernetic eye et Mother Panic. Je venais d’avaler le run de Morrison et Rachel Pollack sur la patrouille peu de temps auparavant. Dans mon coeur : joie, excitation, impatience.

Moins de deux ans après, c’étaient plutôt les forces du cynisme et du désespoir qui m’envahissaient. Après des retards conséquents sur Doom Patrol qui n’a jamais réussi à porter le label comme il aurait dû, des tentatives de crossovers et un relaunch, en mai 2018, Gerard Way a annoncé la fermeture de l’imprint. Même si Way, dans son annonce officielle, a affirmé que tout était prévu, que l’imprint était un pop-up temporaire, ça sonne légèrement faux. Beaucoup d’annonces et de choses teasées sur les séries, notamment, n’ont jamais vu le jour.

Comme je le disais récemment en podcast spécial, Young Animal a été pendant un temps ma planche de salut à une époque où je commençais à me désintéresser des comics. Et je pense sincèrement que Gerard Way est un excellent auteur. Mais il faut admettre que sa versatilité l’a handicapé dans sa mission de curateur de l’imprint. Au fil du temps, on a pu voir les éditeurs Molly Mahan et Jamie S Rich prendre de plus en plus de place, alors que Gerard Way semblait se désintéresser progressivement de Young Animal.

Même si Way a annoncé que l’imprint reviendrait avec Doom Patrol tôt ou tard, on ne peut s’empêcher d’y voir un certain gâchis… surtout quand on songe qu’une série télé arrive en février 2019, qui ne trouvera aucun équivalent comics sur les rayonnages !

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Annonce de la plateforme DC Universe

Depuis plusieurs mois, DC annonçait des projets orientés vers le streaming, notamment la série Titans, la série animée Harley Quinn et le retour de Young Justice pour sa saison 3. Mais on avait beau savoir que c’était imminent, personne n’en savait plus. Début mai 2018, DC a donc annoncé très officiellement sa plateforme de streaming, à savoir DC Universe. Mais c’est là bien plus qu’une simple catalogue de séries en ligne. DC a orienté tout le concept autour de la communauté de fans et d’une plateforme multi-supports. Sur DC Universe, il est possible de regarder des films, des séries, des animés et aussi de lire des comics. Une approche qui le singularise de Marvel Unlimited, qui ne concerne que des comics.

En place depuis plusieurs mois maintenant, la plateforme a trouvé un écho plutôt positif chez les fans de DC. On vante notamment une collection de comics incomplète, mais tout de même intéressante pour les nouveaux fans comme pour les plus anciens (avec des numéros obscurs sur Ambush Bug) et une mise à jour régulière du catalogue. Un point noir reste cependant l’absence des séries CW (pour ceux qui aiment ça, en tout cas…) et des films récents du Worlds of DC. En espérant que cela soit corrigé sous peu… et surtout que des plans pour le reste du monde voient le jour d’ici quelques années !

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Swamp Thing : la série

Accompagnant l’annonce de DC Universe est aussi venu l’annonce d’une série télévisé Swamp Thing. Diffusée en streaming sur la plateforme de DC, les premières annonces étaient dès le départ très alléchantes. Car au-delà de la série, c’est aussi l’équipe à la production qui enthousiasme, notamment James Wan et l’équipe d’Atomic Monster. Si des premières encore plus enthousiasmantes évoquaient même James Wan à la réalisation, c’est uniquement à la production qu’il sera là, accompagné par Mark Verheiden et Gary Dauberman comme scénaristes. Des noms qui évoquent tout de même une ambiance horrifique tout à fait intéressante.

La suite des annonces n’a fait que confirmer cet état de fait. Dauberman a bien précisé que la série serait Rated-R, insistant sur l’aspect effrayant et étrange du run d’Alan Moore, principale inspiration de la série. En plus des personnages principaux, on trouve bien sûr des personnages classiques de Swamp Thing comme Alex Sunderland et Floronic Man.

Mais là où ça devient plus intéressant, c’est avec un autre personnage, historiquement lié à l’univers horrifique et ésotérique de DC, à savoir Madame Xanadu. Une annonce qui pourrait nous laisser comprendre que la production souhaiterait ouvrir la série à tout ce pan de l’univers DC. De la même manière que Titans a introduit la Doom Patrol, Hawk and Dove ou Jason Todd, Swamp Thing pourrait faire de même pour le pan de l’horrifique. Des annonces potentiellement alléchantes, qui attisent une certaine curiosité pour la série.

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Mais aussi Doom Patrol : la série !

Accompagné de l’annonce de la série Swamp Thing, une autre annonce très prometteuse est intervenue : dans la foulée de Titans, la plateforme DC Universe allait également accueillir une série Doom Patrol. Dès l’annonce de leur présence dans l’épisode 4 de la série Titans, avec un épisode scripté par Geoff Johns, beaucoup de fans de la patrouille se sont réjouis. Et force est de constater que nous avons eu raison : nous avons eu plutôt raison. Nous avons vu dans cet épisode une équipe prometteuse, assez réminiscente dans l’esprit du run apprécié de Keith Giffen. Malgré un petit côté cheap souvent inhérent aux séries télés, il m’a donné plus envie de voir la Doom Patrol en un épisode introductif que Titans dans ses 3 premiers (mais ce n’est que mon avis).

Difficile de dire encore pour l’instant à quelle sauce sera mangée la Doom Patrol. On sait à travers l’épisode que nous suivrons les aventures du Chief (interprété par Timothy Dalton, avec, on l’espère, plus de nuances que Bruno Bichir dans le 1.04 de Titans…), de Rita Farr, Robotman et Larry Trainor, avec encore Crazy Jane (jouée par Diane Guerrero) et… Cyborg ? J’avoue avoir du mal à comprendre le lien entre Cyborg et la Doom Patrol, à part un éventuel forcing de Geoff Johns pour ramener son personnage fétiche. On sait aussi que l’antagoniste principal sera inspiré du run de Morrison, avec Mr Nobody interprété par Alan Tudyk. Là encore, un choix qui me laisse sceptique. Malgré son aspect emblématique du run de Morrison, j’aurais commencé en introduisant d’abord la Brotherhood of Evil pour explorer la dimension plus étrange de la Brotherhood of Dada en saison 2… mais attendons de voir ! Un vrai trailer ne devrait pas tarder, la série étant prévue pour février 2019…

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Juin

Nouveaux titres pour Vertigo

Dès l’annonce de la ligne Sandman Universe, les éditeurs de DC avaient annoncé une volonté de faire revenir Vertigo sur le devant de la scène. C’est dans cette orientation qu’une série de nouveaux titres, supervisés par l’éditeur exécutif Mark Doyle, est annoncée en juin 2018. Ils sont au nombre de sept : Border Town, Hex Wives, American Carnage, Goddess Mode, High Level, Safe Sex et Second Coming. Toutes les séries cherchent très clairement à s’ancrer dans leur époque, en traitant de thématiques telles que l’immigration, le fanatisme religieux, le féminisme ou encore le monde numérique. Soit des sujets d’actualité qui résonnent beaucoup dans le contexte occidental contemporain, et notamment dans l’Amérique post-Trump.

Pour l’instant, le relaunch de Vertigo n’en est qu’à ses balbutiements. La plupart des nouveaux titres ont plutôt bien commencé leur course au niveau des ventes (autour de 15.000 exemplaires pour tous les premiers numéros, ce qui est plutôt pas mal au vu des standards récents du label). La qualité, cependant, reste encore un peu variable. Si certains titres comme American Carnage font l’unanimité dans la critique, d’autres divisent davantage, à l’image de Goddess Mode. Sans parler de Border Town, qui (comme on le verra) s’est déjà vu annuler suite aux accusations portant sur son scénariste Eric Esquivel

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Jim Lee, nouveau directeur créatif

Comme nous l’avons déjà vu, 2018 a été une année mouvementée pour DC Entertainment, et ce mois de juin en est peut-être le plus grand révélateur. Tout au long de l’année, les têtes pensantes se sont livrées à un véritable jeu de chaises musicales, notamment suite à l’échec de Justice League. Et l’une des grandes nouvelles, c’est l’arrivée de Jim Lee à la place de Chief Creative Officer (ou directeur créatif), en lieu et place de Geoff Johns (on parle de lui tout de suite !).

Concrètement, cela signifie que Jim Lee, en plus de son travail de co-publisher aux côtés de Dan DiDio, assume une position stratégique fondamentale de DC Entertainment. Jusque là, son rôle était essentiellement limité au secteur comics de DC : manager l’orientation générale des comics, manager les éditeurs et les équipes, négocier les contrats avec les acteurs du secteur, etc. En devenant CCO, Jim Lee prend du galon, et met un pied également dans tout le secteur créatif de DC Entertainment, à savoir non seulement les comics, mais aussi les jeux, la télévision, l’animation ou encore le cinéma.

S’il est encore un peu tôt pour voir véritablement les résultats de cette nomination stratégique, il faudra bien observer ses actions dans les mois et années à venir.

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Geoff Johns annonce Killing Zone et Mad Ghost

En parallèle de la promotion de Jim Lee, DC a également annoncé le départ officiel de Geoff Johns de l’exécutif de la maison. Nommé comme CCO en 2010, il a réussi à faire coexister sa place de scénariste de comics avec ses autres responsabilités créatives, en étant notamment l’un des architectes actifs de la série Flash sur la CW. Suite aux remaniements internes liés à Batman v Superman et Suicide Squad, Geoff Johns avait été promu à la tête de DC Films aux côtés de Jon Berg en mai 2016, avant d’être carrément nommé Président et CCO de DC Entertainment, tout de suite après l’initiative Rebirth.

Dès janvier 2018, suite à l’échec de Justice League, Geoff Johns s’était déjà vu officieusement rétrogradé au profit de Walter Hamada à la tête de DC Films. Ce mois de juin en a vu l’officialisation. Depuis, Geoff Johns n’assume plus de rôle dans l’exécutif de DC Entertainment, pour se concentrer uniquement sur le créatif avec deux projets. D’abord, sa société de production Mad Ghost, sous contrat exclusif avec Warner, avec laquelle il continue de produire des séries et des films DC. Aussi, avec son imprint Killing Zone, d’où il supervise notamment la série Shazam.

Il faut bien admettre qu’avec du recul, la nouvelle laisse quand même un petit sentiment d’ambivalence. D’un côté, après deux ans de vaches maigres, les amateurs du scénariste (dont je fais partie) ont pu retrouver doucement leur auteur sur les étalages des comics… et ça, c’est une bonne nouvelle dont on commence à voir les fruits avec Shazam #1 ! Mais pourtant, depuis sa prise de recul, on ne peut que constater que Geoff Johns apportait un contrepoids dans l’exécutif face à Jim Lee et DiDio qui manque cruellement. Avec Rebirth, Johns avait réussi à insuffler une cohésion éditoriale (certes controversée) et un retour aux personnages qui a fait du bien à DC. Maintenant qu’il n’a plus son mot à dire, on retrouve un certain sentiment de navigation à vue, où chacun fait ce qu’il veut dans son coin. C’est comme ça qu’on se retrouve avec un Scott Snyder tout-puissant qui fonce dans son plot tête baissée, et que tout ce qu’on nous avait teasé depuis 2 ans semble parti vers le néant. Et ça, c’est triste.

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Time-Warner officiellement acheté par AT&T

Le mois de juin 2018 voit aussi une petite news côté business, car malgré tout, les comics font partie de l’industrie du divertissement, quoi qu’on en pense en termes artistiques… Petit retour sur les événements : en octobre 2016, le géant des télécommunications américain AT&T (1e fournisseur d’accès à internet et 2è opérateur mobile du pays, 1e opérateur de PayTV) annonce son intention de racheter Time-Warner, maison mère de DC Comics, pour plus de 80 milliards. Mais très vite, le département de la justice américain s’oppose à l’acquisition et intente un procès. Pourquoi donc ? Let’s find out !

D’abord, pourquoi AT&T a exprimé sa volonté de racheter Time-Warner ? Tout simplement pour consolider leur activité et se renforcer, afin de résister aux géants comme Google, Amazon, Facebook ou Apple, eux-mêmes producteurs de contenus. Entre HBO, Warner Bros. et CNN, Time-Warner possède une série d’entreprises intéressantes pour cette consolidation. Par exemple, à travers cet achat, AT&T pourrait mettre en avant tout ce que possède Time-Warner sur les plateformes lui appartenant déjà. Concrètement, plutôt que de payer des droits pour proposer HBO à ses abonnés DirecTV (leur opérateur du câble), AT&T pourrait le proposer gratuitement, ou à prix drastiquement réduit. Un avantage certains pour gagner en nombre d’abonnés.

Mais tout le monde ne l’entend pas de cette oreille. Le risque étant qu’AT&T s’argue de l’exclusivité du catalogue (massif !) de Time-Warner, ou qu’il en profite pour augmenter les droits de licence à ses concurrents. Ou bien encore qu’AT&T privilégie son propre contenu audiovisuel au détriment de celui de producteurs indépendants ou de celui de ses concurrents. Or, le 12 juin, le juge fédéral Richard J Leon approuve l’acquisition, permettant aux deux entreprises de fusionner. Pour l’instant, les effets ne se font pas encore sentir chez DC, qui a essayé d’anticiper les enjeux à travers ses chaises musicales dans l’exécutif. Mais cela rajoute néanmoins encore un intermédiaire supplémentaire. Autrefois, DC Entertainment était une tentacule de Time-Warner. Désormais, DC n’est plus que le petit orteil d’un géant. Déjà que Time-Warner ne savait pas trop quoi faire de cette division, ce n’est pas dit que le nouveau groupe en sache davantage… Pour poser la question avec les mots de Pete Townshend : “Meet the new boss, same as the old boss” ? On verra bien…

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myplasticbus

Depuis son enfance, cet énergumène passionné se sent insatisfait de l’état du monde. Alors il s’est mis à écrire et dessiner ses propres univers, à raconter des histoires et à s’immerger dans des mondes parallèles. Un beau jour, il a découvert une bande-dessinée qui parlait d’un univers bizarre avec une particularité bien chelou : aucun super-héros, sinon dans les bandes-dessinées. Éternel curieux, il a voulu visiter cette terre inaccessible et étrange. Il s’est mis à chercher à maîtriser les lois des univers multiples, en découvrant qu’elles reposaient dans un bus en plastique caché au plus secret de son imagination. Désormais coincé dans cet univers bizarre, il prend toujours beaucoup de plaisir à explorer sa terre d’origine à travers des cases, des bulles et des dessins plus grands que la vie. Sinon, une fois, en 2003, il est resté coincé dans l’Hypertime.
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Sherlock Chimp
5 années il y a

Petite question: pour avoir lu le run de Pollack sur la Soom Patrol, est-ce que tu le recommanderais pour quelqu’un ayant déjà lu celui de Morisson? Et si oui, aurais-tu une idée de où se le procurer? Il est totalement introuvable sur des sites comme amazon ou autre…

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