Dossier – 2018, une année chez DC Comics – Partie 1 : Hiver

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En hiver, il fait froid et il fait nuit tôt dehors. On commence l’année avec le ventre trop rempli et des kilos en trop, avec le pantalon qui ne se ferme plus très bien. La presse (et nos potes) font leurs tops de l’année. Tous ces signes ne trompent pas : l’hiver annonce une nouvelle année.

Je vous propose donc de revenir ensemble sur cette fameuse année, en retraçant quelques grands événements qui ont secoué notre éditeur de comics favori, à commencer par un retour vers l’Hiver 2018. L’occasion de regarder dans le rétroviseur pour voir le chemin parcouru en un an, mais aussi d’apporter un petit regard analytique et critique sur les évolutions que nous avons connu.

Alors attachez vos ceintures temporelles, on part en voyage vers janvier 2018 !

Janvier

Scott Snyder annonce les nouvelles orientations de la Justice League

Alors qu’il s’était fait relativement discret aux débuts de Rebirth, plus ou moins cantonné à son All-Star Batman, Scott Snyder est revenu en force durant l’année 2017 avec l’event Metal. Ce qui était au départ annoncé comme une petite mini-série par Snyder et Capullo est petit à petit devenu l’événement majeur de 2017, annonçant des répercussions gargantuesques sur l’univers DC. Plus on voyait Geoff Johns disparaître et Doomsday Clock accumuler les retards (et avec lui, tout l’esprit de Rebirth), plus on voyait Scott Snyder prendre de l’importance chez DC. Et le début d’année 2018 n’a fait que le confirmer, en annonçant l’arrivée de Snyder sur le titre Justice League, à la dérive sous l’autorité de Bryan Hitch.

En janvier, Snyder annonce donc que suite à la fin de Metal, il écrirait une mini-série en 4 numéros, No Justice, qui teaserait la suite des orientations de DC sur la Justice League, et notamment son propre run. La suite, on la connaît aujourd’hui, et il faut avouer qu’elle est plutôt mitigée. No Justice s’est avéré être un pet dans l’eau douteux à l’image de Metal, l’ambition en moins. Son run sur Justice League est infusé par l’esprit de la deuxième moitié des années 90, notamment la série animée et le run de Morrison… mais sans toujours en comprendre l’esprit. Les meilleurs numéros de son run sont écrits par James Tynion IV, qui offre aussi un travail très solide sur Justice League Dark. Et le dernier rejeton de la ligne New Justice, à savoir Justice League Odyssey par Joshua Williamson a été retardé de plusieurs mois, pour se révéler au final complètement dispensable. Snyder, Tynion et Williamson ont beau régulièrement teaser des choses “incroyables” à venir, pour l’instant, ils n’ont pas réussi à gagner ma confiance… Dossier – 2018, une année chez DC Comics - Partie 1 : Hiver

Restructurations chez DC Films

Côté cinéma, la fin de l’année 2017 aura également été placée sous le signe de l’échec du film Justice League, qui a déçu au box office comme dans les critiques. Et comme après chaque échec de film, on cherche les responsables et les têtes à couper. Dans ce cas présent, c’est les deux présidents de DC Films qui sont gentiment mis de côté. D’abord Jon Berg, qui est officiellement remis de ses fonctions pour accompagner Roy Lee à la production de Lego Movie. Aussi Geoff Johns, qui tout en conservant (pour l’instant) sa place de Chief Creative Officer et de président de DC Entertainment, a été retiré de ses fonctions de co-président de DC Films.

Avec un an de recul, on peut réaliser que ce sort a été un peu injuste pour les deux compères, qui sont arrivés assez tard sur la bataille Justice League et n’ont probablement pas eu grand chose à dire sur le film. Lorsqu’on observe le compte Twitter de Johns, on s’aperçoit assez vite que contrairement à Wonder Woman ou même Shazam, il n’a pratiquement jamais promu ni même parlé de Justice League. Malgré leur statut de producteur sur le film, Berg et Johns ont clairement été les boucs émissaires de l’échec du film.

Mais la mauvaise nouvelle des uns fait la bonne nouvelle des autres. Ces restructurations ont aussi permis à Walter Hamada, architecte des succès de Conjuring ou It chez New Line (filiale de Warner) et producteur de Shazam, de devenir le nouveau président unique de DC Films. Malgré ses succès dans l’horreur, nous attendons encore de voir Hamada faire ses preuves… Toujours est-il que sa discrétion ne font pas de lui un concurrent sérieux de Kevin Feige en terme de comm’. Même si, bien sûr, DC Films n’est pas obligé de suivre la même dynamique que Marvel Studios, un personnage clé et identifiable pour soulager une communication chaotique, ça ne fait pas de mal…

Dans la même veine de restructurations, DC Films est passé sous l’autorité plus appuyée de Toby Emmerich (lui-même ancien président de New Line…), qui est passé de président à chairman de Warner Bros Pictures Group. Il se retrouve donc responsable de la production, du marketing, et de la distribution des films. Il se retrouve ainsi juste en dessous du PDG Kevin Tsujihara, qui a pris du recul dans l’opérationnel en lui confiant certaines de ses tâches.

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Février

Les projets de Bendis chez DC enfin annoncés

L’année 2017 s’était terminée sur une annonce tonitruante du mercato comics, sortie de nulle part : Brian Michael Bendis, l’un des ouvriers les plus emblématiques de Marvel, posait ses valises vers DC. Et avec cette annonce, assez rapidement s’est posée la question : pour y faire quoi ? L’auteur s’étant taillé une jolie place du côté des vigilantes urbains avec Daredevil ou Jessica Jones, beaucoup de rumeurs l’attendaient du côté du justicier noir de Gotham. Et pourtant, dès la fin du mois de décembre, une rumeur s’est levée pour dire que Bendis reprendrait le titre Superman… rapidement oubliée.

Et pourtant, la rumeur avait vu juste. Le mois de février s’est ouvert sur l’officialisation du rôle de Bendis chez DC : la reprise en main de l’homme d’acier. Et non seulement le chauve allait reprendre le titre Superman, mais aussi le titre millénaire Action Comics, introduisant son run dans une mini-série en 6 numéros appelée Man of Steel.

Une nouvelle qui n’est pas sans rappeler au moins deux souvenirs de l’histoire de DC. D’abord, l’arrivée de Jack Kirby en 1970. D’après Carmine Infantino, le King of comics lui aurait demandé le titre de l’homme d’acier en arrivant. Mais le directeur éditorial a préféré lui dire de d’abord trouver sa place au sein de l’équipe, en lui confiant… Superman’s Pal Jimmy Olsen. Ce coup-ci, en attrapant le plus gros poisson de chez Marvel avec Bendis, DC n’a pas refait la même erreur, en confiant lui d’emblée le titre de ses désirs. Et le deuxième souvenir est évidemment celui de John Byrne. En 1986, DC est parvenu à débaucher ce gros nom de Marvel en lui proposant de rafraîchir Superman, notamment à travers une mini-série en 6 numéros : Man of Steel. Soit exactement la même démarche que Bendis, bien que ce dernier ne réinvente pas complètement le personnage comme l’avait fait Byrne à l’époque.

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DC Ink et DC Zoom : une percée dans la littérature jeunesse

Depuis plusieurs décennies, les comics cherchent à trouver une nouvelle légitimité. On entend souvent ce discours dans la bouche de certains fans de comics : “Non, mais, les comics, c’est pas que pour les gosses !”. Et pourtant, pour beaucoup, l’image d’une littérature pour “gamins” colle à la peau des comics. Alors on instille du sexe, de la violence, des thématiques plus adultes et matures pour non seulement essayer de vendre, mais aussi pour dire que les comics, c’est sérieux.

Et pourtant, l’année 2018 nous prouve une fois de plus l’intérêt grandissant de ce qu’on appelle les kids comics, ou dans la langue de Molière, les comics pour enfants. Pour vous donner une idée, en 2018, le cinquième volume de Dog Man de Dav Pilkey a été imprimé à plus de 3 millions d’exemplaires (trois. millions.). Discutez avec des responsables de comics shops américains, ils vous diront que plus que DC ou Marvel, c’est Scholastics et les éditeurs de comics pour enfants qui les aident à tenir. Ce sont des livres qu’on trouve aussi chez Target, Walmart et d’autres enseignes américaines de la grande distribution (on en reparle vite). La chaîne de magasins Barnes & Nobles a annoncé cet été l’expansion de leur rayon graphic novels pour enfants. Aujourd’hui, plus que les récits sérieux et adultes, c’est à nouveau les enfants qui représentent l’El Dorado de l’industrie.

Il faut avoir ça bien en tête lorsqu’on songe à la création des deux imprints à direction de la jeunesse, DC Ink et DC Zoom. Après une incursion réussie sur le créneau avec DC Superhero girls, DC cherche à se tailler une part du gâteau des kids comics. Ils le prouvent notamment en s’associant à des figures remarquées du marché des enfants ou ados comme Meg Cabot, Melissa de la Cruz ou Danielle Page. En gros, plutôt que d’essayer d’attirer les gens vers le direct market, on va les chercher là où ils sont. Ce sera probablement l’un des secteurs les plus à suivre chez l’éditeur en 2019.

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Pas de Joss Whedon sur Batgirl

Avec toutes les annonces faites cette année, certains l’auraient presque oublié aujourd’hui… Un film Batgirl était en développement du côté de chez Warner, avec Joss Whedon dans le rôle de producteur, réalisateur et scénariste. Après deux jolis succès financiers chez Marvel Studios sur la franchise Avengers, Whedon était passé chez la concurrence en annonçant ce film en mars 2017. Et assez rapidement, il a également été annoncé comme soutien de Zack Snyder sur Justice League… La suite de l’histoire, on la connaît : reshoots express et intensifs, échec critique, indifférence du public, hostilité des fans de DC, prêts à mettre Whedon et Warner sur le bûcher.

Dans un tel contexte, ce n’est pas surprenant de voir le créateur de Buffy abandonner l’idée d’un film Batgirl… et tout le monde ne partagera peut-être pas mon avis, mais c’est sans doute pas plus mal. Officiellement, la raison reste la suivante : il n’avait pas d’idée. En travaillant sur son pitch, il s’est rendu compte qu’il ne tenait pas la route, et n’avait aucune alternative à proposer. Comme on le sait, il a été remplacé par Christina Hodson, qui a aussi écrit le film Birds of Prey (and the fantabulous emancipation of one Harley Quinn) – qu’il est long, ce titre ! Cela annonce peut-être (sûrement ?) un travail de synergie entre les deux films, qui n’est pas pour me déplaire…

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Mars

Black Label : incursion en territoire adulte

Ces dernières années, à côté des kids comics, ce qui se vend bien, ce sont les graphic novels prestigieux avec des grosses couilles et une équipe créative AAA. Pour l’année 2016, par exemple, la meilleure vente pour les éditions reliées de chez DC était The Killing Joke de Moore et Bolland (dans un top 5 où on trouve aussi Watchmen et Preacher, ainsi que… DC Super Hero Girls !). Et puisque le maître mot en 2018, c’est la recherche agressive de nouveaux marchés (prouver sa valeur au nouveau patron AT&T n’est sûrement pas loin…), il était évident que DC allait chercher à placer encore davantage de pions sur un secteur du graphic novel de prestige en constante progression.

Le Black Label a donc été annoncé en mars, avec pour ambition de conquérir la niche du Mature readers, en offrant une carte blanche hors-continuité à des auteurs reconnus sur un pan de leur univers. Si les oeuvres du Black Label sont vendues en single issues (en espérant capitaliser sur la spéculation – à raison) , il ne faut pas se leurrer : l’objectif, c’est de vendre les éditions reliées derrière. Et l’annonce récente que des grands récits de chez DC seront réédités sous le logo Black Label en est la confirmation. Après avoir testé le terrain avec The Dark Knight Master Race ou White Knight, DC a donc sorti l’artillerie lourde. Au programme : Miller et Romita Jr sur Superman, Kelly Sue de Connick et Jimenez sur Wonder Woman, Azzarello et Bermejo sur Batman… Tout a été annoncé pour attirer le lecteur avide de réinterprétations adultes et osées de ses personnages favoris.

La suite, on la connaît… Annoncé pour août 2018, toujours aucune trace du Superman de Miller. The other history of the DC universe de Ridley est repoussé à une date indéfinie, s’il sort un jour. Pas de nouvelles des ouvrages sur Wonder Woman. La seule sortie véritable, Batman Damned, a été source de scandales en octobre dernier, suite à l’affaire du Bat-pénis. Jim Lee et Dan DiDio se sont fait remettre en place par Warner, forcés d’enchainer les mea culpa pour avoir montré le zizi du chevalier noir. Un petit rappel que pour Warner, la division comics est avant tout un outil pour booster les profits et les marges, notamment à travers la vente de produits dérivés. Or, les zizis, ça ne fait pas vendre de jouets. On verra bien quel avenir sera réservé au Black Label

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Le retour du Sandman Universe

Il y a 25 ans, Karen Berger a lancé chez DC un label orienté autour de récits tournés vers un public adulte : Vertigo Comics… mais il va sans dire que déjà plusieurs années avant, les premiers récits qui ont trouvé place dans ce label se sont épanouis. C’est notamment le cas de Sandman de Neil Gaiman, une oeuvre magnifique et onirique très très vaguement inspirée d’un personnage du Golden Age (qui n’a de commun que le nom). Autour de Sandman, c’est tout un univers magnifique qui s’est déployé sur plusieurs années.

Avec les années, Vertigo a connu des hauts et des bas. Si la deuxième génération de titres s’en est très bien sortie, le label prestigieux de DC a commencé à battre sérieusement de l’aile à la fin des années 2000, avec la fin de plusieurs de ses fers de lance. Avec le départ de Karen Berger en 2012, beaucoup prédisaient un destin funeste pour Vertigo… qui n’a effectivement pas été réjouissant ces dernières années (malgré quelques jolis succès, comme Sheriff of Babylon). A l’été 2017, à la SDCC, l’éditeur Jamie Rich a teasé un retour en force de Vertigo, annoncé officiellement à partir de mars 2018 avec la venue d’un retour de l’univers Sandman, articulé autour d’une ligne supervisée par Neil Gaiman, avec 4 titres : House of whispers, Books of magic, Lucifer et The Dreaming. Entre temps, ces séries ont su rencontrer leur public depuis leurs sorties progressives depuis le mois d’août. Et même si les séries sont de plus ou moins bonne qualité, on retiendra surtout la beauté de l’ensemble, à commencer par les dessins somptueux de Bilquis Everly.

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Diane Nelson quitte Warner et DC Entertainment

En mars 2018, Kevin Tsujihara se fend d’un e-mail à tout l’exécutif de Warner : Diane Nelson, présidente de DC Entertainment et de la division Consumer Products de Warner prend un congé d’une durée indéterminée pour se concentrer sur sa famille. Et suite à cela, un autre e-mail suivra en mai : Diane Nelson quitte complètement Warner et DC Entertainment. Celle qui a supervisé les New 52 et le déménagement vers la côte Ouest, celle qui a résisté aux tempêtes BvS et Justice League, et pour Warner, celle qui a négocié les droits cinéma pour Harry Potter, est partie.

Malgré bien des remaniements, cette nouvelle surprend tout de même, et a provoqué un choc dans l’industrie. Contrairement à d’autres exécutifs, Nelson est une personne appréciée par ses pairs, qui ont tous reconnu sa valeur sans trop de langue de bois lors de son départ. Il semble cependant que Diane Nelson n’a pas quitté DC en mauvais termes, continuant de soutenir ses anciens associés en vantant notamment les mérites du film Aquaman. Elle a désormais rejoint la plateforme de vidéos mobile Quibi.

Pour l’instant, Amit Desai, vice-président de DC Entertainment, sert de président par intérim, soutenu par DiDio et Jim Lee. On attend toujours la nomination d’un nouveau ou d’une nouvelle présidente… qui sera sans doute nommé par le nouveau boss, AT&T.

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Ava DuVernay prépare un film New Gods

Grosse surprise du début d’année 2018, pour laquelle on dirait presque BOOM ! (vous l’avez ?). Peu de temps après la sortie de son blockbuster A wrinkle in time (échec commercial, apprécié pour sa réalisation, mais très critiqué pour son scénario et son usage des CGI), la réalisatrice de Selma Ava DuVernay annonce la préparation d’un film New Gods, sur le Quatrième Monde de Jack Kirby. Dès la fin d’année 2017, Ava DuVernay avait répondu Big Barda à la question de son super-héros favori… Était-ce déjà un teasing, ou était-ce la réponse qui lui a fait décrocher le rôle ? Difficile à dire.

Jusqu’à aujourd’hui, on ne sait pas grand chose concernant ce film. A priori, le scénariste Kario Salem, plutôt connu pour ses scripts télévisés (qui ont été récompensés d’un Emmy en 1997), a été embauché pour le script, travaillant conjointement avec DuVernay. Il n’y a absolument aucune date annoncée pour le film, et on ne sait pas non plus s’il appartiendra vraiment à l’univers partagé DC inauguré depuis Man of Steel. Pendant un temps, on commençait même à se demander si ce projet était toujours d’actualité (comme beaucoup de films DC…), jusqu’à ce que DuVernay poste en décembre dernier un visuel de Jack Kirby sur Twitter. Les choses avancent sans doute, et nous verrons bien si 2019 nous apporte plus d’informations sur la question.

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myplasticbus

Depuis son enfance, cet énergumène passionné se sent insatisfait de l’état du monde. Alors il s’est mis à écrire et dessiner ses propres univers, à raconter des histoires et à s’immerger dans des mondes parallèles. Un beau jour, il a découvert une bande-dessinée qui parlait d’un univers bizarre avec une particularité bien chelou : aucun super-héros, sinon dans les bandes-dessinées. Éternel curieux, il a voulu visiter cette terre inaccessible et étrange. Il s’est mis à chercher à maîtriser les lois des univers multiples, en découvrant qu’elles reposaient dans un bus en plastique caché au plus secret de son imagination. Désormais coincé dans cet univers bizarre, il prend toujours beaucoup de plaisir à explorer sa terre d’origine à travers des cases, des bulles et des dessins plus grands que la vie. Sinon, une fois, en 2003, il est resté coincé dans l’Hypertime.
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mavhoc
5 années il y a

Bonne idée ! Assez amusant de voir comment le premier trimestre 2018 n’a été qu’une suite d’annonces qui ont été décevante : Bendis avec sa mini-série Man of Steel (tout égard à la suite de son travail mis de côté), la mini-série No Justice de Snyder, le Black Label … Bref, si on a bien vu les soucis cinématographiques chez DC au premier trimestre 2018 c’est vraiment dans les annonces comics qu’on peut le plus rigoler en voyant les futurs échecs !

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