Review VO – Heroes in Crisis #4 (spoilers)

Heroes in Crisis aura fait son petit effet sur les lecteurs VO, criant à juste titre la fin symbolique du Rebirth, perdant dans un seul personnage tout espoir de renouveau, condamné par DC pour tout l’héritage qu’il représente et pour la volonté de l’éditeur à vouloir se faire de l’argent sur les mêmes histoires des mêmes héros vieillissants. Pourtant, est-ce vraiment le propos de Tom King lorsqu’il écrit son récit ? En fait, il s’agirait plutôt d’une mise en scène déchirante pour servir son point, tous les personnages comptent. Attention, cette review spoile le numéro, il est donc très conseillé de lire le numéro avant à moins que vous ayez abandonné la mini-série, auquel cas j’espère vous redonner un peu d’envie.

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On va commencer par une chose : c’est magnifique. Clay Mann et Tomeu Morey livrent l’un de leurs meilleurs travaux dans ce numéro, on fait même rarement mieux actuellement dans le style mainstream. Les traits et les couleurs offrent un rendu des textures assez fous, on a vraiment l’impression de pouvoir toucher les gants de Batman par exemple. Le découpage est tout aussi efficace en plus d’être varié, l’habituel 9 panel grid n’étant utilisé que pour les entretiens individuels des héros et qui de toute façon n’épuise jamais sa qualité narrative. Tout est bien mis en scène et on appréciera notamment le travail lors de celle dans le repaire de Harley rempli de miroirs, où les cases sont tout aussi fracturés ou multipliés.

L’ascension des mortels

Ensuite, moi aussi je suis outré par ce qu’il s’est passé dans le premier numéro, mais la haine étant porté sur ce cher Dan, regardons ce que propose Tom King avec son histoire. Cela fait maintenant quatre mois qu’on râle tous sur le désaveu de l’éditeur pour ses personnages secondaires, et pourtant l’auteur vient de montrer que Heroes in Crisis est bien là pour les faire briller. Il apporte beaucoup de tragédie à chacun d’entre eux au fil des numéros, tout en respectant leur caractérisation, mais ça pourra sûrement dégoûter les gens qui n’aiment pas voir les héros déprimer, alors que ça ne fait que leur apporter de la force quand ils s’en relèvent. À travers tous les « passages vidéos », il nous remet toute la réalité en face, dont l’importance pour n’importe quel être vivant social d’avoir un proche pour se soutenir ou tout simplement la blessure de Barbara Gordon qui l’a rendu un temps paraplégique et dont on oublie régulièrement (et Alan Moore le premier) le traumatisme, ou plutôt que l’on attribue plus à Batman bizarrement.

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C’est aussi l’occasion d’explorer des personnages qu’on ne voit pas souvent en avant, les Titans originaux (restants), la pure bromance de Booster Gold et Blue Beetle ou un duo très intrigant formé par Batgirl et Harley Quinn. Outre le fait qu’on peut enfin voir cette dernière bien écrite et que ça fait du bien à son image, les deux protagonistes gagnent beaucoup en empathie grâce à la mise en scène mettant en avant ces deux ennemies qui finiront par s’entraider, menée par la similarité de leur statut auprès des hommes, leur partie du récit étant d’ailleurs l’une des plus intéressantes dans son propos. Le discours sur la souffrance qu’a subie Barbara dans The Killing Joke devient la métaphore pour celle de toutes les femmes dans les comics, et même de tous les personnages secondaires qui n’ont servi que d’éléments scénaristiques à des héros plus grands et plus célèbres. Ce monologue fait donc un tacle au pitch de son propre #1, à la politique de DiDio et aux détracteurs de Heroes in Crisis en passant.

L’erreur est humaine

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Et pendant que Booster et Blue Beetle, Harley et Batgirl, Black Canary ou encore Donna Troy (et même les victimes dans leurs flashbacks) grandissent humainement et racontent beaucoup de choses, la sainte Trinité que nous chérissons fait preuve de faiblesse. Batman, et Flash d’ailleurs, butent dans leur enquête et le Chevalier Noir a trop fait confiance en son équipement et à la fiabilité de son Sanctuary. Wonder Woman perd son sang-froid face à l’évasion de Booster et cette absence de réponse et de justice. Superman a quant à lui refusé de partager certaines informations pour respecter la confidentialité de l’article de sa femme Lois Lane sur les vidéos du Sanctuary qu’elle a reçue, un fait qui pourrait faire pas mal de bruit par la suite et qui se tient au fait que Clark a autant de respect pour sa carrière de journaliste que pour celle de super-héros. Ces actions vont encore une fois frustrer ceux pour qui ces héros sont sacrés, mais il est justement bon de réhumaniser les trois quasi-divinités dont leur création a échoué en oubliant que le mal pouvait l’infecter. Le trio implose pendant que deux duos, chacun avec son suspect, se forgent et risquent de se rejoindre pour devenir plus forts et trouver la réponse à ce mystère.

Finalement, le récit prend des ampleurs comme on en voit que trop rarement, on a l’impression de voir des choses sérieuses et pesantes se dérouler au contraire des events à la pelle sans aucun impact interne ou externe au récit. Batgirl le dit très bien en fin de numéro, la révélation du Sanctuary au monde pourrait bien apporter un sacré changement sur le reste de la mini-série et des autres titres DC, Heroes in Crisis se terminant en mai à priori, le moment préféré des éditeurs pour les gros events, et ça ne pourrait pas plaire. Mais dans cette rupture de l’immobilisme sempiternel des comics, Harley Quinn lui répond avec justesse « Fuck the world, it needs changing », et si le changement c’est de voir des héros comme Booster Gold, Blue Beetle, Harley et Batgirl – entre autres – être mieux développé et mis autant en avant que Batman, Wonder Woman et Superman, je dis clairement oui. Ce ne serait qu’un rêve de courte durée, Dan DiDio ne lâchera pas une larme devant cette lecture et les autres titres de la continuité parleront vaguement de Wally et des autres en passant vite à autre chose, mais l’idée est là et c’est finalement le plus important à notre niveau. Ce contrepied fait du bien, car ici, c’est bien la mort et la tragédie des héros secondaires que l’on pleure et non plus la détresse des icônes à qui ils servent de faire-valoir, comme en témoigne cette splash page honorifique d’un tag des Teen Titans qui servira aux fans de monument à leur mémoire. J’attendrai néanmoins la fin de cette histoire avant de lui mettre une meilleure appréciation.

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Sledgy7

Sledgy7

Comme tout enfant des années 90, Sledgy a grandi avec Batman et DC Comics, à travers les séries et les films, avant de dilapider son argent dans les comics une fois adulte. Outre Batman et quelques héros comme Aquaman, son admiration se porte surtout sur les super-vilains. Avec sa soif de connaissances pour cet univers si riche, il aime être au courant de tout, ce qui l’a amené à rejoindre les rangs de DC Planet en tant que newseur.
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Vittorini
5 années il y a

Bel apologue pour le Cry for Justice de cette décennie. Néanmoins, il y a quelques points qui ne collent pas :

Tu parles de tragédie et de héros qui dépriment ? On voit juste King avoir recours à du pathos bas du front qui se paye le luxe d’inventer des névroses délirantes, qui n’ont pas lieu d’être chez certains personnages, pour donner un semblant de profondeur à son récit (El Famoso « Then which one was I ? Or was I neither ? »). Et tout le monde ou presque passe à la moulinette pour rappeler ce bon vieux leitmotiv du héros qui doit nécessairement souffrir pour être vendeur … Alors comment peut-on parler de « contrepied », quand c’est exactement ce qu’on nous oblige à bouffer depuis 10 ans ? 10. *****. D’années. Si tu penses sincèrement que la plume de King est subversive ou à contre-courant de la « philosophie » de Didio, je t’invite à relire les déclarations du bonhomme à la dernière SDCC ou son interview sur sa « solution » à l’apathie des lecteurs. King est en plein dedans.

De même que pour mettre en valeur les « seconds couteaux » (je rappelle que Black Canary était un membre important de la JSA ou la JLA, de même que Roy ou Wally qui a su booster les ventes de sa série pour supporter des spin-offs), était-il nécessaire de les tuer de manière aussi ridicule ou de les montrer 3 cases sur 9 ? Le seul personnage réellement mis en avant ici, c’est Harley Quinn, avec un forcing ubuesque que tout le monde aurait refusé de croire il y a quelques années. « They don’t know how good you are » … Essayer de nous faire avaler un truc aussi gros, et de manière aussi brutale, je te fais pas un dessin, mais tu comprends l’idée.

Et je termine juste sur l’idée selon laquelle on doit rappeler la part d’humanité de la Trinité mais c’est un véritable contre-sens, a fortiori quand on ressort à peine du run de Tomasi et que Bendis et que c’est la première fois en deux ans qu’on nous montre un Superman aussi distant, froid et aussi peu humain. De même pour Wonder Woman qui, bien loin d’être l’allégorie de la compassion, devient une femme cruelle qui ne trouve rien de mieux à dire à son suspect que s’il a réussi son interrogatoire, c’est uniquement parce qu’il a réussi à se persuader qu’il était innocent. Je n’évoquerai pas Batman puisqu’il est littéralement absent depuis 4 numéros. Je ne sais pas ce qu’a dépeint King ici, mais ce n’est absolument pas la Trinité, juste des personnages qui y ressemblent et qui se comportent comme les pires ******* pour que le lecteur se disent « Ah, bah ouai, ils sont comme nous ! ». Pour sûr que ça va favoriser l’identification …

Bref, bien évidemment que Didio ne va pas lâcher une larme ou même se sentir offusqué devant la lecture d’un numéro de HiC : C’est littéralement TOUT ce qu’il veut d’un comic-book comme il l’a expliqué maintes et maintes fois. De la souffrance, des femmes sexualisées à outrances dans des postures hilarantes (Du coup, l’idée de Barbara, métaphore de la représentation féminine dans l’industrie, bah …), du meurtre et un niveau de cynisme rarement atteint pour nous montrer à quel point c’est génial de voir des héros se retourner les uns contre les autres, à la Marvel.

Notre seule consolation dans tout ça, c’est que la majorité du lectorat semble voir clair dans cette manœuvre écœurante.

Vittorini
5 années il y a
Répondre à  Sledgy7

Mais sérieusement, où vois-tu DC développer dans HiC des personnages sabotés depuis 10 ? Picoler dans un bar ou menacer de tuer des suspects, c’est pas du développement.

Ces problèmes des héros, on peut citer un paquet d’oeuvres qui prennent le temps d’aborder ce que vivent au quotidien des personnages comme Wally, Booster, Beetle ou même Canary. Ici, 9 cases, grand max, et avec des propos sibyllins, c’est très très très très léger.

Pour ce qui est de la Trinité, non, je n’ai pas une vision figée du vieux con qui refuse de voir ses héros faire un pas de travers. Mais encore faut-il que ce soit cohérent et pas archétypal au possible. Parce que c’est ce que sont devenus ses personnages dans HiC, des clichés ambulants qui reprennent la même formule qu’Identity Crisis.

Je termine sur une dernière chose : je suis le premier que ça emmerde de pas aimer HiC. J’adorais King avant ses dérives sur Batman, je trouve qu’il est capable d’écrire des merveilles comme des torchons immondes et malheureusement pour HiC, on est bien plus dans cette dernière catégorie. Et pourtant je suis capable de reconnaître les qualités de cette série quand il y en a, comme j’en ai loooooonguement parlé sur le topic lors de la sortie du #3.

Mais pour ce quatrième chapitre, c’est risible à bien des niveaux. Je garde juste la page concernant Donna Troy. Le seul problème c’est qu’ici c’est de la performance littéraire, à aucun moment ça ne développe ou aborde le trauma de Donna.

Watchful
5 années il y a
Répondre à  Vittorini

Le problème de Heroes in Crisis serait de ne pas pouvoir prendre le temps de développer ses personnages.

Pour moi c’est le titre qui parvient à rappeler qu’un univers ne se catonne pas à ses principaux personnages. Effectivement, ça peut paraître un peu gros si tu tentes de relier aux événements passés, et tu mélanges pré-52 et post-52. Comme toi je suis bien nostalgique de l’époque Wally, de la JL de Meltzer et de toute cette période fin 2000. Et même si pour toi c’est léger en comparaison, j’y vois un premier pas vers une reconsideration du super héros de seconde zone.

Une page a suffit pour réintroduire le duo Blue & Gold. Et je suis le premier que le retour de Ted Kord emmerde (c’est en quelque sorte desacraliser le travail de Johns sur Infinite Crisis et Booster Gold). Qui plus est, une page c’est terriblement peu. Mais c’est puissant, et j’ai retrouvé la même émotion que lorsqu’il a fait face à Maxwell Lord.

Peut être que Tom King en fait trop, c’est sans doute une surcharge émotionnelle qui peut désamorcer (je pense à la scène Batgirl/Harley). Mais là où beaucoup voient le meurtre honteux des sidekicks, je vois les conséquences logiques du désintérêt envers ces personnages depuis 2011. Et en ce sens, je trouve le travail de Tom King et la réflexion de Sledgy juste.

Vittorini
5 années il y a
Répondre à  Watchful

Watch, ton argument serait recevable si, il y a deux ans, un type un peu foufou (qui a eu la bêtise de préférer des films d’une médiocrité abyssale mais passons) n’avait pas décidé de lancer un petit truc qui s’appelait Rebirth pour justement réintroduire et développer la pléthore de personnages qui avait été balancée aux ordures pour laisser le champ libre aux icônes de la seconde génération. Des choses ont été entreprises pour relancer des personnages de qualité mais un type, depuis six mois, a décrété que l’amour de la troisième génération était subjective (depuis quand est-ce interdit ?), ridicule et redondante.

J’ai vraiment du mal à voir et à comprendre comment on peut parler de reconsidération quand seul le personnage d’Harley Quinn est mis en avant, personnage le plus vide et Le plus commercial de la décennie. Et effectivement Booster qui fait de la figuration.

Si vous arrivez à vous satisfaire d’une page, je vous envie, franchement. Pour ma part, je vais continuer à regarder le bateau couler pour voir jusqu’où DC est prêt à aller, entre les cadavres placés dans des positions que la kâmasûtra ne renierait pas et Batman qui tue/viol/les deux à la fois.

Watchful
5 années il y a
Répondre à  Vittorini

Seulement, Rebirth n’était qu’un retour en arrière pour la caractérisation générale des personnages. Le retour des sidekicks a été foiré de manière magistrale. Il suffit de voir Titans, Teen Titans. Supergirl ne s’est démarqué qu’il y a quelques mois après l’arrivée de Bendis sur Superman.

Wally est arrivé, quelques querelles amoureuses sur Titans, Flash War, fin. Et je suis le premier déçu. Vu le manque d’investissement général, Wally était mort avant HiC #1.

Ce qui me fait plaisir avec HiC, c’est une construction esthétique propre, et des décisions qui donnent à l’univers DC, dans son intégralité, un véritable tournant, et je l’espère une direction quelle qu’elle soit. Et là où on s’attend à une direction plus sombre, ce numéro laisse présager un devenir plus radieux et coloré qu’aujourd’hui. Et j’espère plus soudé et cohérent.

Parce qu’après Metal, Convergence, j’aurais certainement pas supporté un énième Trinity War ou Forever Evil.

Et pour Harley Quinn, même si le personnage est vide faute d’un traitement catastrophique depuis presque 10 ans, je ne l’ai pas trouvé aussi intéressant depuis Kesel. Et j’espère que cette focalisation fera sens par la suite, ou apportera matière au personnage.

C’est difficilement comparable à Batman Damned.

Vittorini
5 années il y a
Répondre à  Watchful

Pour le retour de la 3G, tu dois remettre les choses dans leur contexte avant de parler d’échec. Je sais qu’on est pas tous investi de la même manière mais il faut reprendre les éléments qu’on nous a donnés maintes et maintes fois :

– Titans était, selon les auteurs, un titre condamné à se vautrer et les auteurs, notamment Booth, ont souvent raconté comment Le succès commercial (surtout en digital) avait presque déçu « certaines personnes ». Je pense qu’on a aucun mal à deviner de qui il s’agit.

– Priest et Abnett n’ont pas pu délivrer le Judas Contract comme il le souhaitaient à cause d’ingérences.

– Des personnages comme Nightwing et Wally ont été bloqués aussi bien par les éditeurs que les publishers.

Rajoute à ça que Donna était portée sur le génocide durant Le New 52, Garth était tout aussi méconnaissable, alors forcément qu’on a eu un retour en arrière. Les Titans étaient déjà massacrés.

Le cas Wally West est tout aussi complexe : un spin off annulé par les grandes instances au dernier moment, un refus catégorique de laisser Williamson l’utiliser avant qu’on ne décide finalement de Le tuer. Non, je refuse qu’on parle de manque d’investissement quand tout a été orchestré pour saboter l’initiative du type qui a osé dire que le New 52 était une erreur.

Et pour terminer sur HiC, l’exception ne fait pas la règle. Une simple ligne, « Bros before heroes », ne rend pas un titre plus lumineux. C’est la superficialité à son degré le plus haut. Mais forcément que ça marche, quand tout ton titre a la même tonalité et que dans les dernières pages tu proposes une petite variation, c’est nécessairement ce qui arrive en dernier que tu vas retenir le plus facilement.

The Bat
5 années il y a

Yep! Pas mieux que ce que dit Vitto. Une immondice qui cumule les problèmes.

mavhoc
5 années il y a
Répondre à  The Bat

Tout comme Bitto et Bat, ajoutons à cela la puissance sexiste absolument horrible dans ce numéro.

Cielo
5 années il y a

J’aurais bien aimé savoir si à l’époque de l’antiquité où le nu était dominant dans la représentation de l’homme/la femme dans les sculptures etc ou même plus récemment avec l’art en général on parlait d’hyper sexualisation et de sexisme hihihi.

Vittorini
5 années il y a
Répondre à  Cielo

Cielo, est-ce que tu peux nous expliquer le rapport, pas forcément ténu, entre un nu artistique qui travaille l’esthétique du corps et où on se rapproche d’un exercice naturaliste et les formes bombées de HiC où on en arrive à se déshabiller pour t’expliquer ton traumatisme (ce qui a été fait avec bien plus de subtilité et d’intelligence dans le dernier Batgirl en montrant le dos Barbara) et où le témoignage de la souffrance devient un prétexte pour te montrer toutes les fentes possibles ? D’autres l’ont dit Mais aucun héros masculin ne montre son cul dans cette série. Je pense qu’avant de prendre des raccourcis monstrueux, il serait de bon ton d’essayer de comprendre la critique. À titre d’exemple, je suis moins dérangé par un Jan Fabre qu’une cover de HiC #7. Hihihi.

Cielo
5 années il y a
Répondre à  Vittorini

Le mec s’emporte sur un troll que j’ai toujours tenu sur la SB à la fin de mon message. Merci de bien me connaître après toutes ces années mon bro. Ce n’est pas comme si je n’ai pas arrêté de dire que je n’avais toujours pas commencé HiC aussi hein.

Vittorini
5 années il y a
Répondre à  Cielo

On s’est fait censuré pour des trucs qu’on a pas commis. Alors désolé mais je m’emporte pas. Désormais je suis sérieux. Au-delà de ça je me suis servi de ton commZzZzz qui résume bien la pensée de ceux qui ne voient pas de problème dans cette représentation. On est sérieux maintenant.

Cielo
5 années il y a
Répondre à  Vittorini

Je me doute bien mon bro, le sujet de l’hyperséxualisation fera toujours débat.

setois3
5 années il y a

Franchement un grand MERCI pour cette review qui traduit exactement mon sentiment devant ce numéro, qui va bien plus loin que ce que certains en ont compris (gna gna gna hyper-sexualisation bla bla bla out of character).
On rend justice au traumatisme de Batgirl et c’est bien.
Seul bémol, en effet on peut penser que Harley oublie rapidement son chagrin d’Ivy ? Ou alors cette fuite en avant lui sert a occulter sa peine ?

Saint Walker
Saint Walker
5 années il y a

Je rejoint l’avis de la review, un très beau numéro. J’ai pas trouvé qu’il y ait vraiment de l’hypersexualisation, en tout cas rien de gratuit. Humaniser la trinité ca change et ca fair du bien, c’est quand même le but de sanctuary. De plus je sais pas trop où va la série, j’ai pas l’impression que ca va finir en grosse bataille final et ca ca fait plaisir.

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