Une semaine bien riche nous attendait la semaine dernière. Myplasticbus et Blue s’en sont donné à coeur joie pour vous livrer toutes ces reviews quelles soient bonnes ou mauvaises. Et si vous allez jusqu’au bout, vous découvrirez quelques points faibles et un Blue qui aime Harley Quinn version Mad Max.
Et vous, vos lectures ça donne quoi ?
LES COUPS DE CŒUR
Batman : Kings of Fear #4
Rebirth
Scott Peterson
Kelley Jones
Certes, ce n’est pas le comics de l’année, il n’est pas d’une originalité folle, et oui, la partie graphique old-school pourra en rebuter certains, mais le duo formé par Batman et l’Épouvantail fonctionne bien, et plus que ça, voir enfin le vilain convenablement utilisé fait du bien. Ces dernières années, l’aspect professeur de psychologie du personnage de Jonathan Crane, a été délaissée pour en faire un vilain assez lambda à l’exception de son design, et de son gaz permettant aux scénaristes de laisser leur(s) dessinateur(s) se faire plaisir, en imaginant des délires visuels plus ou moins barrés. Cela, dans le plus grand des cas, ne durait au maximum que quelques planches, avant que le chevalier noir, par la force de sa simple volonté, ne se dégage de l’emprise du poison, pendant que Scarecrow s’étonnait une vingtième fois que son ennemi juré ait pu se libérer. Prenant à contre pied ce schéma devenu tristement traditionnel, c’est à une véritable séance de psychologie à laquelle se livre Crane sur Bruce, et en tant que récit, cela fonctionne. Petit à petit, le docteur essaye d’amener Batman vers une conclusion : il faut raccrocher le masque. On pourra par ailleur reprocher au personnage de Gordon de vriller un petit peu trop facilement, mais cela reste assez secondaire.
– Blue
Old Lady Harley #2
Rebirth
Frank Tieri
Inaki Miranda
Là où l’humour et le grandguignolesque de la série Harley Quinn étaient devenus à la longue assez ridicules et exaspérants, Old Lady Harley réussit son pari d’être un pastiche de la série centrée sur Wolverine, tout en proposant proposant au passage quelques vraies bonne idées, comme ce Bruce Wayne dévasté suite à la mort d’un de ses Robin, et devenu une sorte de Pain dans Naruto cette fois en charge d’une armée de Batman Beyond et d’Azrael. Loin de ce que la continuité a pu proposer ces dernières années sur le personnage, Harley n’est ni une dépressive chronique, ni une foldingue exubérante, mais une femme qui a vécu, qui a enduré, perdu des alliés et des amants. Elle n’est plus non plus hantée par le Joker, et sait très bien pourquoi elle n’est plus à ses côtés. Bien entendu, l’ADN de la série originale n’a pas disparu, mais le tout est plus subtil, prenant souvent à contre-pied les attentes du lecteur, par certains partis-pris et relations entre les personnages qui pourront rebuter. Néanmoins, Old Lady Harley est sans doute le meilleur moyen d’attirer les lecteurs ayant décrochés, tout en ne trahissant pas ce que les fans du titre original encor présents -oui oui, il y en a-. Et rien que pour cet effort, bien que le numéro ne soit pas transcendant, elle mérite tout de même sa place dans les coups de coeur. Bon par contre, si vous voulez un vrai bon titre, dont cette aventure semble un peu trop s’inspirer, surtout niveau design, lisez Tank Girl.
– Blue
LES VALEURS SÛRES
Injustice Vs. Masters of The Universe #5
Beyond
Tim Seeley
Freddie Williams II
Entre le over-the-top constant délicieusement con, et une volonté de faire plaisir aux fans tout en racontant tout de même quelque chose, Tim Seeley semble avoir trouvé la formule. Couplés à ce déluge de combats, le style testostéroné et musculeux de Freddie Williams II, mélange étrange entre un cartoon, Hokuto no Ken, et Tom of Finland, sied à merveille à l’histoire. La fin approche, des héros/vilains continuent de tomber, mais il est tout de même possible de se demander comment tout cela va pouvoir être bouclé en un numéro, avec un Darkseid et son Infinity Gauntlet à l’anti-matière, et son Captain Skeletor. Pour le reste, peu de choses à dire, ne vous attendez clairement pas au comics de l’année, mais si vous êtes fan des deux licences, vous passerez un très bon moment. PS : L’animé She-Ra and The Princesses of Power, malgré des graphismes assez moyens, reste un bon divertissement, et la saison 2 promet du lourd.
– Blue
Batman Beyond #26
Rebirth
Dan Jurgens
Brett Booth
J’avais abandonné Batman Beyond il y a maintenant un petit moment, mais ce nouvel arc, entre la réunion de la Bat-Family, et le retour du Joker reste très agréable à lire, et m’a poussé à reprendre l’aventure. La tension est là, les personnages sont assez bien exploités, mais il est vrai que troquer un Hamner contre un Brett Booth, crée un décalage de style assez perturbant en enchaînant avec le numéro précédent. Le dessinateur a d’ailleurs du mal à donner une tranche d’âge au Joker. Là où le numéro #25 nous avait montré un clown au visage assez marqué par les années, ici, le criminel paraît par moment avoir la vingtaine. Jurgens semble savoir où il va, en voulant écrire son récit sur le thème de l’éternel recommencement de l’histoire, entre la crainte des héros de voir un nouveau Jason Todd émerger à travers le dernier Robin, et la volonté du Joker de tuer celui-ci afin de répéter le traumatisme qu’a pu vivre Batman en son temps. Il n’y a plus qu’à attendre maintenant ce que la suite va donner, mais le tout reste prometteur.
– Blue
Books of Magic #2
Vertigo
Kat Howard
Tom Fowler
Donc définitivement, bien que Warner détienne les droits d’exploitation de Harry Potter, DC va sérieusement se prendre un procès de la part de J. K. Rowling. À l’annonce de Books of Magic, il y avait de quoi être septique.Parodier l’univers du sorcier le plus connu au monde, de façon trashouille, Tim Seeley l’avait déjà fait avec The Unwritten, le côté onirique et le message en plus. Ici, c’est une version plus terre à terre que nous livre Kat Howard, avec un héros victimisé par ses camarades de classe moldus, ne croyant pas en ses pouvoirs, et sa baguette magique de prolo aka un tournevis. L’histoire progresse, mais s’avère malheureusement un peu trop avare en indices. Par ailleurs, là où un Tommy Taylor, un adulte dans la fleur de l’âge, pouvait se permettre certaines choses, il est plus choquant de voir un gamin abattre des dizaines de personnes, même en état de légitime défense, aussi froidement. Le héros apparaît ainsi de plus en plus instable et effrayant, à voir si l’auteur le fera basculer, ou non.
– Blue
Raven Daughter of Darkness #10
Rebirth
Mark Wolfman
Pop Mhan
Plus le temps passe, plus le titre de Mark Wolfman se transforme d’une belle manière en un mélange entre Chilling Adventures of Sabrina et les X-Men. L’histoire progresse, les personnages évoluent et leurs relations se transforment au fil des révélations, mention spéciale pour la place de Black Alice dans l’épisode -Team Secret Six représente-. Graphiquement, Pop Mhan fait du bon travail, même si le design de Raven peut rebuter. Le vrai problème du numéro, et du numéro précédent d’ailleurs, se situe au niveau de la narration. Certains dialogues sonnent par moment assez faux, l’auteur se rend compte qu’avec deux numéros restant, il n’a pas le temps de tout expliquer fluidement, et développe les tenants et aboutissants de son intrigue via des doubles pages fournies en textes, et qui plus est, se garde de boucler certaines intrigues avant la fin. Sur le papier, on comprend l’intention de Wolfman de conclure son scénario avec panache avec une montée en puissance jusqu’au numéro final, mais actuellement, certains passages donnent juste l’impression, à raison, de créer du drama inutile, comme par exemple la non révélation des pouvoirs de Raven à ses parents.
– Blue
Scarlet #4
Jinxworld
Brian Bendis
Alex Maleev
Lorsque j’ai lu et fait la critique du premier numéro de Scarlet, pour être honnête, je m’étais mal renseigné, et je ne savais pas que le titre faisait suite à une autre série créée en 2010 par la même équipe créative. Aujourd’hui, j’ai eu l’occasion de tout rattraper. Mais se pose la question du ressenti des lecteurs n’ayant pas connu la série initiale, et c’est là que le bas blesse. Contrairement à un Murder Inc. faisant en sorte de ne pas perdre les nouveaux venus, il est peu probable que les lecteurs DC en aient quelque chose à faire de ces personnages, au bout seulement de trois numéros en leur compagnie. Cet avant dernier numéro prend le lecteur à contre pied, traitant de la reddition de notre héroïne face à l’armée américaine. Plus intelligente qu’il n’y paraît, l’histoire délivre finalement un message d’espoir, profondément humaniste, même si un peu facile dans la manière dont il est amené. C’est donc l’heure des adieux entre la leader aux cheveux rouges et son équipe, l’occasion de quelques beaux moments entre les personnages. La partie graphique est de bonne facture, bien que ce soit majoritairement la colorisation qui fasse la différence. Mais bon, c’est du Maleev, soit on aime, soit on n’aime pas -Yeaahhh Blue, critique 2018-.
– Blue
Wonder Woman #59
Rebirth
G. Willow Wilson
Cary Nord
Bon, on va évacuer le problème tout de suite, oui, graphiquement, il y a un soucis. Cary Nord oscille entre le meilleur et le pire faute de temps, changeant même de style de dessins afin de boucler le tout dans les délais. Problème, si cela ne saute pas toujours aux yeux, à d’autres moments, autant le dire sans sourciller, c’est moche. Et c’est dommage, car niveau scénario, cet arc scénaristique a le mérite de proposer quelque chose d’original, dans un conflit entre les USA, et l’Olympe. En effet, des créatures ont capturé Steve Trevor, et l’amazone compte bien récupérer son mec. Hormis ce côté dépaysant, c’est le changement dans la caractérisation d’Arès qui change. Après avoir forcé sa geôlière à le tuer, le Dieu de la guerre renaît, et est bien décidé à rendre la justice, en protégeant les plus faibles contre les plus riches. Finis donc les guéguerres juste pour se mettre sur la tronche. Et c’est ce traitement du personnage qui peut être digne d’intérêt à suivre, celui-ci appliquant néanmoins “sa” justice, c’est-à-dire, “Si tu t’en prends aux plus faibles, je te bute”. Le duo formé avec Wonder Woman pourrait avoir une bonne dynamique, à voir maintenant comment Willow Wilson va traiter le tout.
– Blue
Batgirl #29
Rebirth
Mairghread Scott
Paul Pelletier
Malgré un début encourageant, je n’ai jamais trop défendu le travail de Mairghread Scott sur Batgirl. Autant je trouvais le dessin de Paul Pelletier très solide, autant l’histoire a progressivement perdu mon attention. Je trouvais que la dynamique familiale entre Barbara et son père sonnait toujours un peu forcée et surtout que l’antagoniste était franchement faiblard. Mais sur cette fin d’arc, je dois admettre que l’autrice a réussi à terminer sur une bonne note. Je trouve toujours que Grotesque est un vilain vraiment moyen, mais pour le coup, ici, la relation entre Babs et Jim est très juste. Les personnages sonnent vrais dans leur caractérisation, leur relation aussi, et ils offrent l’un des moments les plus touchants que j’ai pu lire ce mois-ci. Avec ça, dans mon coeur, la moitié du travail est déjà fait. Ajoutons à cela un Paul Pelletier toujours en grande forme aux dessins, et on se trouve avec une conclusion de bonne facture, malgré quelques éléments étranges (mais pas dans le bon sens…) et des scènes d’action un peu floues. Avec son focus sur les personnages, Scott parvient à redonner au titre une atmosphère intimiste et incarnée, après des années de Barbara-chef d’entreprise/star-upeuse. Cependant, la faiblesse relative du méchant de cet arc me chagrine tout de même. Est-ce qu’un jour, Batgirl aura le droit à des antagonistes digne de ce nom ? Est-ce qu’un jour, elle aura droit à des arcs vraiment ambitieux ? A voir si Mairghread Scott ose aller de l’avant à l’avenir…
– Myplasticbus
Heroes in Crisis #3
Rebirth
Tom King
Clay Mann et Lee Weeks
Avec ce troisième numéro flashback, on en découvre davantage sur la méthode d’action de Sanctuary : comment les héros sont accueillis, comment ils sont traités, tout ça. King en profite pour nous faire replonger dans le trauma de Blue Lagoon et Booster Gold, et nous montre comment Wally West essaye de traiter le sien. Sauf que plusieurs problèmes se posent. D’abord, l’auteur ne laisse pas vraiment la place à ses personnages pour s’exprimer et respirer dignement. Les trois héros sonnent comme des prétextes pour aborder différentes facettes du traumatisme, sans que cela soit vraiment fluide et naturel. Aussi, la représentation de certains personnages laisse franchement à désirer, à commencer par Booster Gold (qui est pourtant censé être le personnage phare de la série). Mais le plus gros problème, c’est toute l’histoire autour des meurtres. Ce numéro vient encore enfoncer le clou sur la question. Or, je dois avouer que c’est pour moi le gros point noir de cette jeune série. Ce mystère ne m’intéresse pas du tout et je le trouve inutile. Pourquoi toujours utiliser le ressort de la mort de personnages phares pour explorer des questions comme celles du traumatisme ? Je n’en vois simplement pas l’intérêt… et ça me plombe la lecture. Je ne crache pas non plus dans la soupe, il y a aussi de bonnes idées, qui m’empêchent de caser complètement Heroes in crisis #3 dans la case déception. Mais globalement, ici, King me déçoit. C’est par contre tout l’inverse de Clay Mann et Lee Weeks, qui s’illustrent dans ce numéro au niveau de la touche artistique. Ils ont une maîtrise totale du dessin, des compositions intéressantes et une manière extraordinaire de représenter les expressions des personnages. C’est principalement la qualité artistique qui continue d’éveiller mon intérêt pour la série et qui m’aide à véritablement l’apprécier.
– Myplasticbus
LES DÉCEPTIONS
Aquaman/JL: Drowned Earth Special #1
Rebirth
Scott Snyder
Francis Manapul, Howard Porter, Hi-Fi
Mais quel merdier… Sans être fondamentalement mauvais, n’exagérons rien, le côté blockbusteresque restant tout de même assez maîtrisé, le récit multiplie les situations absurdes et certains deus ex machina assez faciles. Alors que Manapul est dans la nuance, et que l’on pourra apprécier la recherche faite pour certains design alternatifs, ses compères s’enfoncent parfois un peu trop dans la surcharge de planches. La fin de cette aventure réussit tout de même à être touchante, et permet à Aquaman de reprendre sur de bonnes bases. Par ailleurs, on pourra s’étonner de la manière dont Snyder oublie de réutiliser son style d’écriture habituel, consistant à démarrer sur une anecdote/situation auxiliaire, pour y revenir en fin de numéro. Ici, ce schéma est bien présent dans les premières planches, mais rien n’est réutilisé à la fin, comme si l’auteur avait été limité dans son nombre de pages.
– Blue
Detective Comics #993
Rebirth
James Robinson
Carmine Giandomenico
James Robinson conclue son arc assez mauvais sur Detective Comics en restant fidèle à tout ce qu’il a apporté depuis son arrivée sur le titre, c’est à dire, pas grand chose. Les dialogues sont pauvres, l’intrigue est prévisible et incohérente et le tout est rempli d’exposition inutile où les personnages expliquent leurs actions. L’histoire n’est même pas tout à fait digne d’un divertissement du dimanche soir. Les dessins de Carmine Giandomenico viennent redorer le plastron de ce numéro écourté, mais ne suffisent pas à le rendre acceptable. Certains n’hésiteront pas à dire que le seul bon élément ici, c’est que c’est le dernier numéro ! Et je dois avouer que j’en fais partie…
– Myplasticbus
Flash #59
Rebirth
Josh Williamson
Rafa Sandoval
S’il y a une chose qu’on peut reconnaître à Williamson, c’est qu’il regorge d’ambitions pour Flash. Il cherche vraiment à étendre l’univers du personnage et à avoir un véritable impact sur la mythologie du speedster. Dans cet arc, il cherche vraiment à insuffler un esprit de vaste aventure autour du monde… Malheureusement, ça ne suffit pas vraiment. Une fois de plus, Williamson déçoit par sa tendance à faire une tonne d’exposition. Ce numéro donne encore l’impression de préparer à de vastes enjeux à venir, délayant le tout en expliquant au lecteur ce qui est en train de passer. Et même si ça demanderait vérification et relecture, j’ai bien l’impression qu’il n’est pas tout à fait cohérent avec sa propre mythologie… Sans parler du fait que l’auteur commence à développer un tic d’Iris Ex-Machina très fatiguant, où subitement Iris West se rappelle d’un élément de sa vie précédente juste au bon moment pour faire avancer l’intrigue. Autant je trouve ça mignon dans une histoire du Silver Age, autant, là, on est bientôt en 2019, les gars. C’est non seulement paresseux et facile, c’est aussi un petit peu nul. Si Williamson veut vraiment développer son ambition pour Flash, il va falloir qu’il s’en donne les moyens… Heureusement que Rafa Sandoval et son équipe habituelle continuent de nous en mettre plein la vue avec la partie graphique. Mais que c’est frustrant d’avoir des choses aussi jolies avec une intrigue et un développement narratif qui font à ce point lever les yeux au ciel…
– Myplasticbus
Hex Wives #2
Vertigo
Ben Blacker
Mirka Andolfo
Avec ma rédac-chef, nous discutions récemment au cours d’un podcast de Hex Wives, et nous en arrivions à la même conclusion. Le premier numéro était plutôt original et agréable à lire, mais sombrait par moment dans la caricature un peu facile, avec les gentilles sorcières martyrisées et soumises, et les méchants hommes les contrôlant. Le problème, c’est que nous ne sommes pas dans Handmaid’s Tale, qui premièrement, arrive par son aspect général à poser une ambiance pesante, et secondement, présente des personnages beaucoup moins manichéens qu’il n’y paraît. Et puis ce deuxième numéro des aventures des sorcières de Salem est arrivé, et, à l’exception de la dernière planche… il ne se passe rien. Isa, notre héroïne se comporte comme la petite femme parfaite et ne va jamais contrarier son mari. Elle s’excuse d’occuper la salle de bain trop longtemps, elle est désolée que le repas qu’elle a préparé ne soit pas apprécié, elle demande la permission pour rentrer dans le bureau de l’homme qu’elle a épousé, elle couche avec lui sans grande conviction, etc… Ok, son mari est un démon, ok, elle est soumise, on a compris. Maintenant, il est temps d’avancer. Le twist final aurait du arriver au moins en milieu de numéro afin de rendre le tout véritablement digne d’intérêt.
– Blue
Justice League Odyssey #3
Rebirth
Joshua Williamson
Philippe Briones
C’est donc ça JL Odyssey ? Je vois. Watchful avait raison, c’est compliqué… Point positifs, l’auteur évite finalement de refaire l’arc du Phoenix chez DC avec Starfire à la place de Jean, et le titre est une meilleure aventure avec Cyborg que tout ce qu’a pu proposer la série Cyborg elle-même -petite ange partie trop tard-. Le départ de Sejic, dessinateur sur lequel la série avait été en partie vendue, ne joue pas en la faveur d’Odyssey, bien que Briones fasse tout de même le taff. Le problème principal de cette team de seconds voire troisièmes couteaux, est qu’elle peine à convaincre, mais surtout, peine à être crédible, à l’exception du lien unissant la rouquine et l’homme machine, paraissant, et je peux me tromper, beaucoup plus qu’amical sous la plume de Williamson. Faire de l’homme-machine, une sorte de Dieu vivant pour la population d’une réalité alternative, n’est pas en soi, une si terrible idée, encor faut-il qu’elle soit bien développée dans les prochains numéros. Reste tout de même des incohérences à la pelle, comme un Darkseid changeant d’apparence via la technologie, sans pour autant se faire griller par Cyborg, ou le même Darkseid, sortant de son cul le pouvoir magique de guérison de Starfire. Le prochain numéro sera déterminant pour savoir si les gens doivent ou non définitivement arrêter Odyssey.
– Blue
Titans #30
Rebirth
Dan Abnett
Minkyu Jung
Si la cover alternative ne vous a pas encor spoilé, Kyle Rayner va devenir un membre des Titans. Voilà, c’est tout ce que ce numéro apporte vraiment, ça, et une annonce d’intrigue future tournant autour de Raven. Et oui, car il faut bien faire avec ce que l’on a. Nightwing s’est barré suivre des séances d’orthophoniste pour se souvenir comment écrire et prononcer son prénom, et Roy est mort, ce que vient nous rappeler une nouvelle fois ce numéro après que la crise de Beast Boy soient terminée. Et Wally ? Comment ça Wally ? Jamais entendu parler. Et c’est là que le bas blesse. Que Donna fasse son deuil de Roy et annonce la nouvelle aux autres, pas de problème, mais du peu que j’ai lu des Titans, Wally est tout de même son ex. Et quand bien même elle n’aurait pas appris sa mort, pourquoi ne pas le mentionner lorsqu’elle part dans un monologue sur les anciens Titans morts ou disparus ? Ainsi, sans traiter du bordel général du “Qui sait quoi par rapport à Heroes in Crisis ?”, le tout manque d’une cohérence globale déconcertante. Pour le reste Jung varie entre le soucis du détail, et le je-m’en-foutisme sévère, lorsqu’elle oublie de dessiner les visages de certains personnages.
– Blue
Titans ça existe encore ce » truc « . Ce n’est pas mort depuis le numéro #20 ?
Sacré Highlight cette semaine, bon boulot pour nos chroniqueurs qui ont lu tous ces comics (moi qui croyais qu’on mettait de coter certains comics j’avais tord, c’est un staff très sér….mais attendez, où est la critique du Actions Comics de cette semaine ? )
Menton spécial pour Blue qui a trouvé la phrase du jour : « celui-ci appliquant néanmoins “sa” justice, c’est-à-dire, “Si tu t’en prends aux plus faibles, je te bute”. » XD
Par contre c’est pas un peu sévère de mettre Titans en déception juste parce que on oublie de mentionner Wally ? (Que j’imagine n’a peut être pas était annoncé publiquement pour sa mort, qui sait ?).
Je croyais que Blue c’était occupé d’Action Comics ! Il a tellement tout bien enchainé, j’ai plus réussi à suivre ce qu’il avait fait ou non…
He’s not a man, he’s a machine !
Titans devrait toujours se situer dans les déceptions, même plus bas que les déceptions. La série devrait être annulée!
The Unwritten ce n’est pas Tim Seeley mais Mike Carey. ;-) (et l’inspiration tient autant de Winnie L’ourson, enfin du créateur et de son fils, que de Harry Potter :p )
Ouais, désolé, tout enchaîner, à 2h du mat, et après JL Odyssey, les idées n’étaient plus assez claire x)
Merci aux chroniques pour avoir lu tout ça ! Ca fait plaisir de voir autant de comics. Tout comme Blue, la partie graphique de Batman Beyond m’a fait du mal au niveau gestion d’âge. Sinon globalement, j’ai le sentiment que les revieweur de DCP sont un peu blazé par le manque d’envergure de DC actuellement, voir ses échecs. Et je les comprend !
Ah ça… En fait, pour moi, il ne reste plus beaucoup de titres fondamentalement mauvais, et ça, c’est bien, mais beaucoup sont sans doute trop classiques. Ils font le taff, mais sont trop calibrés pour avoir envie d’en suivre plusieurs en même temps. Un à trois max suffisent. Finalement, même si certains sont parfois bancals, quelques uns ont de bonnes idées ou un postulat original, et se révèlent tout de même agréables à suivre, et c’est plus par ceux-ci que je suis personnellement attirés, il y en a quelques exemples ici.
Et puis avec la continuité actuelle peu claire et l’intrigue principale qui a du mal à avancer, j’avoue que je commence un peu à décrocher. Heroes in Crisis et son impact étrange sur les autres séries n’arrange pas les choses ^^