Nouvelle semaine, nouvelles lectures, vous connaissez la rengaine. Mais cette semaine, n’est pas au niveau de la précédente. Elle est bien plus vilaine et déçoit nos attentes.
Si Supergirl reste toujours aussi fabuleuse et House of Whispers mystérieuse, voici les lecteurs qui nous ont le plus marquées. En bonus, une session karaoké, juste pour la fin de Michael Cray.
LES VALEURS SÛRES
Superman #4
Rebirth
Brian M Bendis
Ivan Reis
Superman s’affirme comme un titre d’action, blockbuster, mainstream, mais surprenant. Bendis offre un Superman bien plus réfléchi, stratège, ne comptant pas uniquement sur sa force et ses pouvoirs – une première depuis 2011. La situation devient critique face à Rogol Zarr. Bendis profite des connexions de Superman à l’univers DC pour tenter de contrer l’assaut de l’ennemi de Krypton, dans un plan inconnu. Dans des conséquences surprenantes, Superman #4 est un condensé de tension progressive, un souffle retenu, pour ne se relâcher que face au cliffhanger. On ne peut crier au génie. Le tout est conventionnel, et manque de contenu. Ce qui n’empêche pas au numéro d’être particulièrement soigné, et a le mérite de se concentrer sur l’effet de tension et une légère crainte omniprésente pour Superman. Mais réside toujours cette peur d’une conclusion décevante de la part d’un scénariste capable de tout. Ce numéro parvient à développer une sorte de micro-événement bourré d’action de belle manière, assisté par Ivan Reis, dont on n’a pas vu aussi beau travail depuis Multiversity. Qu’on aime Bendis ou non, le titre mérite au moins le coup d’essai.
– Watchful
Wonder Woman #56
Rebirth
James Tynion IV
Emanuela Lupacchino
Le rythme s’atténue pour cette deuxième partie de The Witching Hour, alors que la Justice League Dark tente de trouver de l’aide auprès d’une célèbre ennemie de Wonder Woman. Les pages sont jolies mais chargées en textes très intéressants pour la plupart, ce qui crée tout de même une certaine pénibilité, l’exposition n’étant pas vraiment la façon la plus divertissante de raconter une histoire. Néanmoins, il y a un débat utile sur l’utilisation des nouveaux pouvoirs de Diana et on en apprend plus sur Hecate, dont je soulignerai une bonne adaptation de son mythe grec. En tout cas, la suite s’annonce bien plus mouvementée que ce numéro symptomatique de milieu de récit.
– Sledgy7
LES DÉCEPTIONS
The Wild Storm : Michael Cray #12
Rebirth
Bryan Hill
N. Steven Harris
Hello darkness, my old friend
I’ve come to talk with you again
Because a vision softly creeping
Left its seeds while I was sleeping
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sound of silence
In restless dreams I walked alone
Narrow streets of cobblestone
‘Neath the halo of a street lamp
I turned my collar to the cold and damp
When my eyes were stabbed by the flash of a neon light
That split the night
And touched the sound of silence
And in the naked light I saw
Ten thousand people, maybe more
People talking without speaking
People hearing without listening
People writing songs that voices never share
No one dared
Disturb the sound of silence
« Fools » said I, « You do not know
Silence like a cancer grows
Hear my words that I might teach you
Take my arms that I might reach you »
But my words like silent raindrops fell
And echoed in the wells of silence
And the people bowed and prayed
To the neon god they made
And the sign flashed out its warning
In the words that it was forming
And the sign said, « The words of the prophets
Are written on the subway walls
And tenement halls »
And whispered in the sounds of silence
A la fin de Michael Cray, un predator est dans la tête du héros, l’aide, et prend le contrôle de son corps pour tuer Wonder Woman qui est devenue une fanatique religieuse. Voilà voilà. Allez vous faire…
– Blue
Red Hood and the Outlaws #27
Rebirth
Scott Lobdell
Pete Woods
Le dernier numéro laissait présager le pire, mais c’est sur un tout autre aspect que Red Hood déçoit. Sa nouvelle direction “ultra-violente” perd toute justification, toute crédibilité, et son exagération n’arrange en rien la totalité du numéro. Scott Lobdell présente une véritable introduction, tout en y incluant un écho au premier numéro de Heroes in Crisis. Jason entre dans un Diner, et va (littéralement) exploser un type au comptoir, pour s’attaquer sans raison à toute autre personne dans les lieux. Violence à l’excès et entièrement gratuite, le problème majeur est le scénario. La ligne suivie d’une violence introductrice n’est là que pour souligner le caractère neuf de Jason, mais qui en vient à le discréditer. Un contraste total avec les scènes qui vont suivre, qui parviennent à toucher le lecteur. Scott Lobdell parvient à maîtriser le drame dans des actions simples et efficaces, aidé d’une mise en scène du même acabi. Alors qu’on perçoit un mieux dans l’écriture des relations autour de Jason, Scott Lobdell reste malheureusement figé sur ses promesses de violences, choquantes pour de mauvaises raisons. Toutefois, ce numéro s’ouvre sur un nouvel horizon qui pourrait être prometteur. Il serait temps après la seconde partie de l’arc.
– Watchful
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Je soupçonne Blue d’un peu trop aimer les semaines de sortie de Michael Cray ^^
Attend, si je comprend bien Watchful, tu met Red Hood en déeptions parce que la violence n’
Courage aux vieweurs pour les trucs moyens.
Merci aussi de me confirmer que non, Superman ce n’est toujours pas pour moi avec Bendis.